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Critiques de Amy Liptrot (110)
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L'Instant

Une réflexion piquante de la journaliste et auteur écossaise sur nos temps numériques.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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L'écart

J'ai tellement aimé ce livre ! Amy Liptrot raconte son expérience d'alcoolique et sa renaissance. Elle évoque sans détour une bonne dizaine d'années de sa vie où elle s'est progressivement et complètement enchaînée à son addiction avec toutes les conséquences sociales, personnelles, professionnelles et physiques que l'on peut imaginer.

C'est un texte splendide sur la résilience parce que grâce à un peu d'aide extérieure et grâce à sa volonté, à la fin du livre, elle n'a plus bu depuis deux ans.

C'est aussi un merveilleux livre sur les Orcades, ces îles du nord de l'Écosse dont elle est originaire et où elle retourne après son programme de désintoxication. Elle nous offre tout ce qui l'a aidée : les magnifiques paysages des Orcades, les bains de mer, les liens entre les insulaires, les connaissances qui l'ont remplie... On apprend beaucoup sur les oiseaux (le râle du genêt, le guillemot, le cleptoparasitisme...), l'astronomie et les nuages noctulescents, les légendes orcadiennes...

Que dire si ce n'est que c'est une merveille de justesse, de sincérité et de sensibilité? Et dire qu'il traînait dans ma bibliothèque...
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L'écart

Bien apprécié ce livre, malgré quelques longueurs dans les passages sur la vie londonienne. L’écriture n’a pas de grandes qualités littéraires, mais j’ai trouvé le récit très juste. Une grande lucidité et une certaine autodérision, une description de sa sortie de l’alcool qui pourrait aider d’autres personnes souffrant d’une addiction (d’ailleurs, en pensant à elle je mange moins de chocolat ces derniers jours !). Des découvertes d’oiseaux, du monde marin, des îles des Orcades battues par le vent (ce qui ne donne pas trop l’envie d’y aller) et du mode de vie de ses habitants. Une belle lecture dont je me souviendrai.
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L'écart

Entre autres parce qu'il se déroule en Ecosse, L'écart est un roman que j'avais déjà très envie de lire l'an dernier, à sa sortie en grand format aux Editions Globe. Alors quand Page des libraires, partenaire des éditions Pocket, m'a offert de le lire avant sa sortie en poche, j'ai sauté sur l'occasion !



Dans ce roman, on suit le parcours de reconstruction d'une jeune femme devenue alcoolique, qui quitte la vie tumultueuse et tentatrice de Londres pour revenir à ses origines : les Orcades. Le chemin à parcourir est rude : il faut oser reconnaître son problème avec l'alcool et supporter la sobriété. Mais cette jeune femme va faire de la rude nature des îles Orcades (archipel situé à l'extrême nord de l'Ecosse) son alliée.



En effet, c'est une nature des plus rudes qui habite ces îles, balayées par les vents furieux venus droit de l'Atlantique, et soumises à des conditions climatiques peu accueillantes. Cependant, la narratrice, au contact de ce paysage austère, prend petit à petit conscience que le chemin de la guérison, lui aussi, sera semé d'embûches. Ainsi, constamment proche de la nature, elle fait un grand travail d'introspection, calque son chemin sur le rythme des journées, des saisons, et elle trouvera ainsi des richesses insoupçonnées autant sur les îles qu'elle fréquente, qu'en elle-même. Après une première partie consacrée à se repasser le film de la descente aux enfers londonienne, le roman se déploie en reprenant pied aux Orcades, en les explorant, et en décrivant des paysages à la beauté sauvage et sèche.



En sortant de ce roman, on a l'impression, nous-mêmes, d'avoir été secoués, revivifiés par les vents sans pitié qui y soufflent. Le mode de narration est très contemplatif, au long cours, ce qui peut en faire une lecture un peu lente. Cependant, l'écriture est simple tout en nous laissant entrevoir une beauté à couper le souffle. C'est même un roman que l'on peut dire instructif, puisque la narratrice trouvera un exutoire au travers d'une étude assez poussée de la faune des Orcades et de la climatologie. Tant de possibles ouverts qu'elle explore, avec nous à sa suite.



J'ai beaucoup aimé ce roman, non seulement pour sa plongée au cœur du paysage écossais, orcadien du moins, mais aussi pour son rythme d'une lenteur bénéfique. Il permet de faire une pause bienvenue dans nos vies à cent à l'heure, et à ce titre, je ne peux que vous le conseiller !
Lien : https://chroniqueetudiantele..
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L'écart

Quand vient l’âge de quitter les Orcades, archipel écossais façonné par les légendes, pour poursuivre des études, la jeune Amy migre à Londres. Grisée par ces nouveaux horizons, elle plonge dans les ivresses de la capitale jusqu’à perdre pied, verre après verre, durant une décennie. Après une cure de désintoxication, Amy retourne sur ses terres natales, sans autre projet que d’ajouter des jours à sa sobriété et de combler le vide laissé par l’alcool, en s’ouvrant à la beauté de la nature. Aurores boréales et râle des genêts se substituent à la faune urbaine. C’est le début d’un voyage inoubliable sur ces îles qu’Amy sillonne inlassablement, cherchant des réponses sur soi dans les éléments. Éblouissante géologie intime qui relève tout à la fois du journal intime et du journalisme gonzo, L’Écart tend un miroir consolateur aux lecteurs, en esquissant sublimement les ambiguïtés permanentes de l’existence. Un récit de reconstruction merveilleux.



Page des Libraires 197
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L'écart

Tout au nord de l’Ecosse se trouvent des îles aux falaises verdoyantes peuplées en grande partie d’animaux. C’est un lieu qui apaise et qui peut guérir. Cet archipel se nomme Les Orcades.



Amy, alcoolique, est originaire d’une de ces îles. Pour se reconstruire et oublier son ancienne vie londonienne faite d’alcool et de débauches, elle retourne sur ses terres natales et plus précisément à l’Ecart, un coin de pâture appartenant à ses parents . Elle sait que cette coupure lui est nécessaire si elle veut survivre et éliminer ses vieux démons.



Sur cette île, elle redécouvre le monde, elle ouvre les yeux sur ce qu’elle avait tant envie de quitter à l’âge de dix-huit ans. Cet âge où Londres lui paraissait être un eldorado et la ville de tous les possibles mais ce ne fut pas le cas. Cette ville l’a noyée, l’a détruite et l’a brisée. Comme un dernier sursaut, elle rentre en cure de désintoxication et quitte ensuite la capitale pour rejoindre les paysages de son enfance.

En s’intéressant aux oiseaux, aux astres, au monde sous-marin, Amy se ressource et apprend à scruter ce qui l’entoure. Seule, elle n’a d’autres choix que de s’occuper l’esprit pour ne pas sombrer une nouvelle fois vers la boisson. Car si elle se sent « mieux » sur cette île, elle sait qu’une seule gorgée d’alcool pourrait la faire retomber. Alors elle lutte avec elle-même tous les jours jusqu’à se rendre compte qu’elle est abstinente depuis un mois, puis deux, puis … 24 mois. Le combat est dur mais la volonté dont elle fait preuve est grande et Amy ne lâche rien.



Etre absorbée par ce récit qui parle autant d’oiseaux et de nature n’était pas du tout au programme. Si c’est le récit sur l’alcoolisme qui m’a fait choisir ce livre sur Babelio, son retour aux sources m’a énormément touchée. Je me suis promenée avec elle dans ces praires où le vent et ses bourrasques peuvent nous faire flancher, j’ai nagé avec elle et avec les phoques, j’ai respiré l’air pur de l’Ecosse et emmené mon esprit vers ces paysages sauvages.

Amy Liptrot se livre à nous sans cacher ses faiblesses et ses peurs. Elle ne prétend à aucun moment que ce voyage est en train de la guérir, ce n’est pas son but. Elle raconte sa résistance face à son alcoolisme avec une sensibilité et une clairvoyance qui m’ont bluffée.


Lien : https://pagesversicolores.wo..
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L'écart

Superbe récit d’Amy Liptrot ou comment grâce à ces îles, elle a combattu l’alcoolisme et est revenue à elle-même.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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L'écart

Cette histoire de rédemption par les plumes et le vent aurait pu sonner un peu too much. Mais le récit terriblement autobiographique d'Amy Liptrot frappe toujours juste. Elle raconte bien la déchéance honteuse des lendemains de cuite et les doutes qui la traversent.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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L'écart

Faire un pas à l’écart… et s’observer



Si je vous dis que « L’écart » est un livre écrit par une anglaise née dans les îles Orcades qui a quitté les paysages marins pour les paysages urbains londoniens pour y sombrer dans l’alcoolisme… cela n’a pas l’air folichon. Sauf qu’en disant cela, je vous ai glissé subrepticement tout ce qui fait le sel et le piquant de ce livre. Vous ne voyez pas ?



Tout est dans le rapport qu’entretient Amy Liptrot entre les îles qui l’ont vue naître et grandir et la ville qui a parachevée sa destruction ! Le livre ne cesse de faire des parallèles entre ces deux mondes que tout semble opposé mais que les grilles de lectures superposées d’Amy Liptrot n’ont de cesse de réunir.



D’un côté les gratte-ciels londoniens renvoient aux pics montagneux des Orcades. D’un autre, les feux anti-collision des voitures citadines ne sont que le pendant des faisceaux des phares. Plus loin, Amy Liptrot crée un rapport tellement évident qu’on n’y a jamais soi-même pensé entre les espaces occupés par chaque espèce d’oiseau habitant les Orcades et les espaces occupés par chaque groupe d’être humain dans les parcs londoniens. Si souvent les rapprochements effectués par Amy Liptrot servent à assimiler ces deux espaces si éloignés l’un de l’autre, ils sont parfois l’occasion de montrer tout l’écart qu’il y entre eux : quand elle joue à superposer mentalement les terrains de la ferme familiale avec les quartiers de Londres ce n’est que pour mieux attirer l’attention sur la différence de densité de population entre les deux.



Et puis, Amy Liptrot arpente la lande de ses îles natales comme on arpente sa propre vie : avec le recul que lui a octroyé son évasion londonienne. Elle s’est noyée à Londres pour mieux sortir la tête de l’eau au milieu de l’océan. La solitude qu’elle a subi à Londres l’a amené à apprécier l’isolement et les moments d’introspection et de réflexion. Il y a dans ce livre des moments de très grande vérité et de très grande sincérité dont on peut se resservir dans sa propre vie. Le fait d’écrire « L’écart » pour Amy Liptrot n’est pas tant l’occasion de parler d’un retour à la terre, natale, insulaire, que d’un retour à soi. Tout comme les chercheurs étudient les animaux avec GPS, traceurs et capteurs, Amy Liptrot se livre à une exploration bathymétrique (relative aux fonds marins) d’elle-même.



Chaque chapitre est comme une petite nouvelle qui mises bout à bout racontent une femme en prise avec ses torts, ses faiblesses, ses renoncements mais aussi ses forces, ses victoires. Chaque chapitre représente alors un thème qui permet de faire le lien entre l’environnement d’Amy Liptrot et elle-même car le « je » est présent tout au long du récit. Mais on a la sensation qu’Amy ne « rattrape » sa propre histoire qu’au bout des 250 premières pages quand elle s’interroge enfin sur son avenir après sa cure de désintoxication. Les pages qui précèdent ce moment charnière parlent de son passé plus lointain en utilisant le présent, ce qui a tendance à déstabiliser parfois la lecture et faire perdre la notion de la chronologie au lecteur.



L’écart est aussi cet interstice qui subsiste toujours entre ce qu’on est vraiment et la manière dont on vit ce qu’on est. Il peut être gigantesque quand on se perd comme Amy Liptrot, dans l’alcool, dans l’isolement ; il peut être infime au prix d’un effort sur soi incommensurable pour reprendre sa vie en main. Mais il ne peut totalement se résorber. C’est la part d’imprévisibilité en chacun de nous, la marge qu’on a sur la marche de notre propre destin.


Lien : https://wp.me/p2X8E2-Zc
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L'écart

Ce qui est magnifique dans L’Ecart tient précisément à l’exploration de divers espaces-temps au gré de sa curiosité et des résonances provoquées par celle-ci. De l’introspection existentielle à la formation géologique de sa terre natale et au passage des hommes, diverses strates, intimes ou historiques, se répondent.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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