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Citations de André-Marcel Adamek (69)


C'est fou ce qu'une lessive suspendue peut livrer comme détails sur l'intimité d'une famille. La petite, c'est à peu près sûr qu'elle fait pipi dans sa culotte ; son linge à elle occupe une bonne moitié des cordes. C'est de l'austère coton blanc sans fioritures, du bon marché qu'on remplace souvent. Lui, le Quentin, il doit transpirer des aisselles et changer de chemise tous les jours. J'en ai compté six, dont les manches interminables nagent dans le vent. Quant à elle, j'ai bien vu une rangée de slips multicolores, légers comme des fumées et tout juste assez grands pour couvrir un œuf, mais pas la moindre trace de soutien-gorge. J'en déduis qu'elle n'en porte pas et que c'est dans l'ordre des choses. Aucune chaussette ne présente la trace d'un raccommodage ; sans doute qu'ils les jettent dès qu'elles sont trouées. Pour le reste, ils doivent déjà s'être enrhumés parce qu'il y a bien quarante mouchoirs qui pendent.
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Étrange cette histoire. Tout semble simple, presque prévisible, et tout se brouille, devient flou et fou ! Entre réalité et rêve, entre roman et conte, une belle histoire, qui m'a laissé un peu sur ma faim ! Il y avait matière à aller plus loin, plus précis, plus de suspens et d'étrangeté ! Bref! trop court donc juste bien !
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L'été s'évanouissait doucement: les premier brouillards s'étaient élevés de la terre et chaque matin, un écran de vapeur déformait le profil des collines. Vers neuf heures, le veut du sud surgissait de l'horizon invisible. Il roulait dans les feuillages, aspirait la rosée, pourchassait les brumes. Et alors le soleil apparaissant comme une lanterne dans l'air trouble. Et puis, le vent du Sud prenait un nouvel envol. Il passait en sifflant sur les crêtes de la forêt et s'élevait à la verticale. Bientôt, le ciel était lavé et c'était comme un grand lac tranquille, sans remous, avec des rivages d'arbres musiciens et de prairies désertes.
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L'homme n'aurait jamais dû penser qu'en terme de plaisir. Il aurait vécu moins longtemps mais il aurait évité l'apocalypse. Un homme qui jouit ne déclenche pas une guerre.
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Il fallait à tout prix que je dissimule mes appréhensions, sous peine de détruire un rêve que nous avions entretenu pendant des années et qui nous donnait la force de vivre dans l'espérance. (...) Un avenir paisible nous était apparu, porté par des saisons belles et fortes, dans le parfum des fleurs et l'amitié des animaux. Ici, nous avions dessiné l'image de notre bonheur. Je ne me sentais pas le droit d'en ternir l'éclat, et la crainte de céder à l'abattement fit renaître en moi des forces insoupçonnées.
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Je commençais à me demander si notre installation à Champleure n'était pas une bévue. La maison, en dépit d'une restauration ruineuse, n'en finissait pas de révéler de nouvelles maladies. Nous pensions qu'elle était bâtie pour résister aux siècles, mais le premier orage la blessait. (...) Et puis il y avait ce haut pays qui nous avait séduits par la splendeur de ses paysages. L'aurions-nous adopté avec autant d'entrain si nous avions connu l'existence, à proximité de notre demeure, d'un ancien village de pestiférés ?
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Les hommes ont joué dans le ruisseau. Ils ont saisi l'écume entre leur doigts de pieds épais, ils ont remué le lit de pierre douce. Martheline a attendu sur les bords, sans oser se jeter dans le jeu des hommes. Elle aurait bien voulu enlever sa robe et s'étendre sur le dos dans l'eau sans bouger. Mais elle a fait comme toujours. Elle a attendu qu'ils aillent se sécher derrière les buissons avant de tremper son corps nu et ses orteils dans le courant léger.
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Elle a quitté l'enceinte du camp et se dirige et marche vers la ligne verte de la mer. Ses pieds nus s'enfoncent dans le sable, et la forte haleine du vent fait danser ses cheveux. Des goélands la survolent en poussant d'âpres cris.
-Hé, ne vas pas te baigner ce joud'hui, la mer est démontée. Farah continue de marcher devant elle. Des touffes de varech poussées par l'écume lui caressent bientôt les orteils : elle s'allonge dans le sable telle une anguille, se met à ramper à la rencontre des flots.
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Et puis, il y a Farah qui s'est enfermée dans la roulotte. Elle avait quinze quand il l'avait trouvée au bord de la route, errant pieds et orteils nus. Il avait arrêté sa carriole, lui avait donné un peu de pain et d'eau. Elle n'avait peur de rien. Elle était belle et racée, avec des cascades de cheveux noirs sur sa peau cuivrée.
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Tinou ne retrouvait un peu d'entrain que les jours où elle accompagnait son père à la plage d'Audresselles. Et même si elle pouvait enlever ses chaussures pour enfoncer ses orteils, comme elle le faisait jadis, dans le sable humide et les débrits de coquillages, elle aimait voir la barque tirée par une cordée d'hommes Avec un pincement au cœur elle attendait l'instant où l'on déchargeait les produits de la pêche. Alors, pieds nus, elle tendait son sac en plastique à celui qui distribuait les parts. Le poisson vivait encore et elle sentait contre sa jambe nue le sac secoué par les frémissements des nageoires
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Reviens,reviens,ô Sulamite ! Reviens pour que nous te contemplions.Que contemplez-vous en la Sulamite ?Quelques chose comme la dance de deux camps.
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Entraîne-moi à ta suite : courons ! Le roi m'a introduite dans ses chambres intérieures ! Soyons joyeux et réjouissons-nous en toi.
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Par l'odeur suave,tes huiles sont bonnes.ton nom est comme une huile qui se répand.C'est pourquoi les jeunes filles t'aiment.
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qu'il me blesse des élans de sa verge ! Car les témoignages de sa virilité sont meilleurs que le vin.
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Et au creux de sa main tendue en offrande pèse le lourd sablier des jours enfuis.
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Au fil des siècles,on a fait du forgeron un chevalier,et puis un saint qui parade autour du beffroi,tandis que la foule en liesse réveille les deux syllabes perdues dans la nuit des temps.
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Les vignes et les vergers en déserts,brûlant de jour et de nuit le bétail,le gibier des bois et des plainees,les humains qu'elle trouve sur sa route,de sorte qu'aux premère neiges,quand elle disparaît à jamais,elle ne laisse dans son sillage qu'un océan de poudres et de larmes.
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ces soucis ne m'empêchent pas de penser,avec une anxiété grandissante,à l'un des aspects les plus éprouvants de ma mission.Je veux parler,seigneur,de cette femme qu'il me reste à choisir pour, le jour venu, en faire ma compagne et la génitrice du royaume.
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Seigneur,depuis que votre commandement s'est abattu sur mes épaules,ma conscience est à ce point déchirée que j'en ai perdu le sommeil et l'appétit.
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Ils se refilèrent plusieurs fois le flacon.Le vin était en eux,bleu comme les profondeurs magiques de la mer ,bleu comme l'espace intransigeant des pôles et l'exacte limite des songes.
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