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Citations de Angel Arekin (559)


La vie a su me montrer très tôt à quel point elle pouvait être fantastique et l'instant d'après, monstrueuse. Ce n'est jamais linéaire et on ne sait jamais à quoi s'attendre. Au final, malgré les périls que cela comporte, ça vaut le coup de s'impliquer à fond, pour ne rien regretter à la fin.
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Je griffe le battant en chêne. J'y plante mes ongles encore et encore, laissant des traînées de sang dans leur sillage. La douleur se diffuse, lancinante et de plus en plus agressive, mais je m'en fous.
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Il semblait crispé et, sans que je ne comprenne pourquoi, une douleur envahit mon estomac. En se sentant observé, il releva les yeux vers moi et ce que j'y lus me glaça le sang.
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Il m’a abandonné le tourne-disque, alors j’ai laissé la musique emplir le vide de la cellule, puis le vide de mon âme. En réalité, mon âme n’a rien de vide, elle est pleine de tourments, de peurs, de chagrin, de remords et de regrets.
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Même dans la tragédie, les âmes peuvent se lier.
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— Je trouve que les imperfections d’un être sont plus intéressantes que ses perfections. Quand c’est trop lisse, ça m’effraie, je cherche systématiquement la faille. Personne n’est si beau. Au moins, une créature imparfaite est plus passionnante à interpréter. Elle peut intéresser une vie entière, alors qu’un être parfait, on finit par s’en lasser, non ?
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Au fond, à quel moment trompe-t-on quelqu'un ? Lorsqu'on se déshabille ou lorsque nos sentiments sont d'ores et déjà aux côté d'un autre ? En réalité, je trompe sûrement Killian depuis le début de notre histoire, pas de la façon dont Théa le pense.
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Je dois vraiment trouver le courage de prendre cette décision : renoncer à lui.
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- Tu n'est pas en colère à cause de ce dossier. Ce n'est qu'un putain de mensonge, Ash. Tu es en colère parce que tu ne veux pas être une fille parmi tant d'autres dans mon lit. Tu es en colère parce que tu veux compter pour moi. Tu es en colère parce que tu ne te contenteras jamais d'une nuit et tu es en colère parce que je ne y'ai pas encore embrassée.
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Gabriel n'était pas sur le point de me donner un orgasme fantastique pour le réduire en cendre quelques secondes plus tard ?
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Et sous les crocs du loup, le petit chaperon rouge succomba
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Les hommes ont un besoin fondamental de croire en quelque chose de plus grand pour accepter leur vie, leur mort, leur inutilité, justifier les actes, leurs crimes ou toutes les misères qui leur tombent dessus. Les hommes doivent croire. […] Les hommes ne sont pas capables de vivre librement sans qu'un autre les tienne en laisse. Les hommes sont de braves moutons. Ils se laissent guider par de beaux discours, de beaux visages et de jolis rêves de gloire et de fortune. Il n'en faut pas d'avantage.
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- Le pardon n'est pas l'oubli, comme dirait un vieil axiome.
- Les dictons c'est de la merde en boite, Naïs. Chacun est différent. Chacun a son seuil de tolérance qu'il ne faut pas dépasser, comme chacun est capable de pardonner ou de condamner. L'essentiel, ce n'est pas ce que pense […] au final. L'essentiel, ce que toi, tu penses. […] J'ai tué […] en me convainquant que je n'avais pas le choix, mais en réalité, on fait toujours un choix, qu'il nous plaise ou non. Personne ne peut m'incriminer ou me le pardonner parce que c'étaient des hommes très solitaires, mais pour autant, si personne ne me jette à la figure l'objet de mon crime, j'ai moi-même le pouvoir de me le reprocher et de ne pas me le pardonner. C'est toi qui détermine le bien fondé de tes actes. Tu as tué […] pour une raison qui t'est propre. Elle n'est ni bonne, ni mauvaise. Elle t'appartient. C'est à toi seule de savoir si tu y étais contrainte pour arriver à ton but, si tu devais en passer par là et de vivre avec la conscience de l'avoir fait.
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Un jour, un monstre nous est apparu et il nous a transformés, et je constate avec effroi à quel point c’est la vérité.
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Même dans la tragédie, les âmes peuvent se lier.
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Ta quête est vaine. Seïs fait partie de moi. Qu'il touche une ou cent autres femmes pour m'oublier ou me mépriser ne changera jamais ce qu'il ressent pour moi. Nous sommes comme un sabre. Il est la lame, l'acier, le sang qui coule et je suis la main qui le tient.
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Le comportement froid, distant et sulfureux des jumeaux ne faisait que les nourrir davantage. Ils ne se préoccupaient de rien en dehors de leur moitié. C’était à cela que je pensais en les observant : deux moitiés de personne désunies. Ils étaient à la fois troublants et fascinants. Ils captaient les regards. Tels des voyeurs, nous cherchions à démêler la vérité du mensonge, mais les jumeaux Corange s’arrangeaient pour que celle-ci reste inatteignable, jouant à la perfection ce rôle qui faisait jaser.
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La rage se déversait dans ses veines. Elle palpitait tellement fort en lui qu’elle paraissait vivante. Une entité qui prenait possession de lui. Elle le rendait fou, il le sentait bien. Elle pulsait dans sa tête, le noyant sous des images macabres, des images qui lui plaisaient. Des images qu’il voulait rendre vivantes à leur tour, comme sa rage. Pétrir son rêve, le modeler à sa guise et le détenir enfin. Il pensait que c’était passé, que ça ne reviendrait plus. Cette envie profonde. Primaire. Qui semblait remonter au cerveau reptilien, à la nuit des temps. Ça ne pouvait être que ça. Un instinct animal et primitif sur lequel il n’avait aucun contrôle. Et puis il se souvenait pourquoi. La source de sa motivation. Ce qui l’excitait. Là, au plus profond de ses tripes. Et d’y songer, son sexe gonfla. La pression exercée lui procura une petite douleur qu’il trouva agréable un moment, puis trop violente. Il avait envie de l’expulser hors de lui. Ses mains en tremblaient de désir. Il repensa à la fille sur la falaise. À son sexe planté en elle comme une dague pendant qu’il la prenait, serrant férocement son cou sous ses doigts. Au sang qui avait coulé sur lui, maculant sa peau en de longs serpents rouges. Il les avait trouvés magnifiques, et il s’était senti si puissant. Il rêvait de cette puissance. Chaque jour. Chaque nuit. Chaque minute. Il aurait voulu que tout le monde l’admire en sachant que ce n’était pas prudent et pas réaliste. Il en était conscient. Certaines choses devaient demeurer secrètes, ses désirs en faisaient partie.
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— Je n’ai jamais eu peur de toi, Caern Corange ! Jamais !
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— Tu peux me faire ce dont tu as envie, Caern.
Ma main droite s’engage sur la couture de son jean. De l’autre, je remonte vers ses pectoraux, savoure les muscles contractés et le velouté de sa peau fine.
— Ne dis pas des choses pareilles.
— Je veux être avec toi.
— Tu ne sais pas ce que ça signifie.
Je déboucle sa ceinture sans qu’il ne me retienne et détache un à un les boutons de son pantalon.
— Montre-moi.
Je sens tout son corps se raidir.
— Maja, tu es différente, à mes yeux. Tu ne comprends pas que…
Il paraît chercher ses mots, alors que ma main passe sur son caleçon, éprouve la dureté de son membre. Je ferme les paupières pour en apprécier la forme, l’épaisseur et, lorsque je n’en peux plus de désir, j’introduis mes doigts sous l’étoffe pour le caresser. Il grogne, jure, puis brusquement se retourne pour me saisir sous les cuisses. Il me soulève dans ses bras, m’embrasse avec rage et me porte jusqu’au matelas étalé dans le fond de la cabane, au cœur des ombres.
Il me renverse sur les draps, me recouvre de son corps imposant. Il tire sur son pull pour l’ôter et vire son t-shirt, libérant à ma vue son torse sculpté de muscles fins et bien dessinés. En appui sur les mains au-dessus de moi, son regard farouche me télescope et son visage prend un aspect animal. Son bassin insinué entre mes cuisses, il donne un coup de hanches, puis se penche vers moi, laisse ses lèvres courir sur les miennes, avant de posséder ma bouche. Lorsqu’il s’en détache, il me prévient, comme autrefois, d’une voix hachurée par la fièvre :
— Ne crie pas, Maja, s’il te plaît… surtout ne crie pas.
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