Anne Cathrine Bomann

Ce livre est une plongée dans une mare d'introspections et d'interrogations existentielles … au point de frôler la noyade !

Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce psy vieillissant, et suis restée extérieure à sa quête de sens… il me l'a bien rendu, me laissant plantée à la porte de son cabinet sans m'y faire entrer !

Le récit reste en surface, j'aurais aimé en savoir plus sur Agathe, sur sa vie, son passé, et pourquoi le captive-t-elle plus qu'une autre patiente ?

J'ai bien aimé les personnages de la secrétaire avec son mari en fin de vie, et j'aurais voulu les côtoyer plus longtemps.

Au final le narrateur semble entrevoir quoi faire de sa vieillesse hormis «observer comment la différence entre son moi et son corps grandissait et grandissait jusqu'à ce qu'un jour on soit complètement étranger à soi-même » Ouf, je suis heureuse pour lui!

Bon, je crois que je suis un peu grinçante dans cette critique, mais ce genre de détresse me laisse toujours perplexe, sachant quand même que la retraite est un cadeau plutôt rare sur la planète, et qu'on a tous quelques êtres chers qui auraient bien aimé pouvoir vieillir…

Bref pas le bon livre au bon moment !

j’ai trouvé ce livre facile à lire et pas mal du tout. on est tout au long du roman dans la mélancolie, dans l’étape de la vie qu’on appelle la vieillesse. Ce psychanalyste qui ne sait presque rien faire d’autre que son métier, devient touchant tout au long du livre. Il va faire une fixations sur une patiente qu’il ne voulait pas intégrer à sa liste de patients vu la retraite pointant du bout.

Ce livre m'a été recommandé par un libraire, le présentant comme la découverte d'une écrivaine de grand talent. Ah oui? Le livre écrit en danois aurait été traduit dans de nombreuses langues et connaîtrait un vrai succès international. Je crois que la "Danish arts foundation" en a assumé financièrement la diffusion - ce qui est très respectable pour faire connaître les écrivains de ce pays. Mais ce roman m'a laissée perplexe et déçue.

C'est un court roman qui se lit assez rapidement. Le "héros-narrateur" est un homme de 72 ans et J'ai presque cet âge. Il est inévitable qu'à 70 ans et plus, on se pose des questions sur ce qu'on a fait de sa vie et ce qui nous attend à l'avenir. Le héros, psychanalyste pendant des dizaines d'années, a accompagné (et peut-être guéri et soulagé) de nombreux patients, mais semble être passé à côté de sa propre existence. D'où crise d'angoisse et déprime, au moment où il va devoir quitter sa vie professionnelle. Une nouvelle patiente s'impose et l'objet du roman annonçait sans le dire une rédemption... Mais l'histoire est trop courte et les protagonistes sont un peu inconsistants. Donc, il y a évolution, mais on ne sait pas vraiment pourquoi. On peut se réjouir non d'une fin heureuse, mais d'une évolution heureuse... En fin de compte, j'ai trouvé le livre fort déprimant, au point de ne pas vouloir le recommander aux amis de mon âge

Suis-je la seule à avoir remarqué qu'à quelques reprises, la traduction du danois au français est quelque peu bizarre? ( mot en trop ou mal placé dans la phrase)

Ce court roman est la rencontre entre un psychiatre proche de la retraite et une patiente en grande souffrance. Lui décompte les jours et les entretiens qui le séparent de ce moment, elle a subi un traitement lourd en hôpital psychiatrique. Cette rencontre changera la vie des deux personnages principaux et par un effet de dominos celle de ceux qui les entourent, imperceptiblement.

J'ai aimé le personnage du psychiatre parce qu'il est nuancé. Lui qui aurait pu être un vieux cynique, froid et méprisant est en réalité un homme seul, angoissé mais toujours bienveillant. Je l'ai trouvé très subtil. Bien sûr Agathe de par son histoire est aussi émouvante.

Véritable phénomène littéraire traduit en une vingtaine de langues, Agathe, le premier roman de la psychologue danoise Anne Cathrine Bomann, raconte comment deux êtres vides et déprimés se remplissent de vie, à la rencontre de l’un et de l’autre.
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Il compte les entretiens qui lui restent avec une assiduité déconcertante. 800 entretiens avant de prendre sa pension en tant que psychanalyste.

Les décomptes sont là pour le rassurer, pour l’aider à tenir jusque-là. Mais après ? Que faire? Sa vie, il l’a passée à écouter, à conseiller. Que va-t-il devenir ?



Et pour brouiller ses réflexions qui l’assaillent de plus en plus, Agathe, une nouvelle patiente vient le trouver avec une demande particulière : elle ne nourrit aucune ambition d’aller mieux, elle veut juste pouvoir « fonctionner ».

Cette patiente, sa dernière, dissipera un léger tourbillon dans la vie du psychanalyste au point de de questionner lui-même alors qu’il n’avait jamais pris le temps de s’y consacrer.



Cette rencontre entre deux personnes, esseulées, solitaires, aurait pu tourner aux bons sentiments. Mais c’est avec pudeur et sensibilité que Anne-Catherine Bomann distille l’intrigue. Elle se concentre sur les sentiments du psychanalyste, sur ses routines, sur la relation qu’il entretient avec sa secrétaire qu’il regarde enfin d’une autre œil que la simple relation employeur-employée.
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Psychologue et romancière danoise, Anne Cathrine Bomann nous transporte de l’autre côté du divan dans son premier roman, Agathe, publié chez La Peuplade. Habituée de la poésie, elle nous narre l’histoire d’un psychanalyste en fin de carrière, attendant la retraite comme un enfant le début des vacances scolaires.
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