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Citations de Anne Frank (656)


Si nous pouvons sauver un de nos amis, tout le reste devient secondaire.
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Cette semaine, j'ai beaucoup lu et peu travaillé, c'est ainsi qu'il faut faire dans le monde pour aller loin.
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On ne connaît vraiment les gens qu'après avoir eu une bonne dispute avec eux, alors seulement on peut juger de leur caractère!
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L'idée de ne jamais pouvoir sortir m'oppresse aussi plus que je ne suis capable de le dire et j'ai très peur qu'on nous découvre et qu'on nous fusille.
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En matière de notes, mes parents sont très différents des autres, ils se moquent bien qu'un bulletin soit bon ou mauvais, ce qui compte pour eux, c'est que je sois en bonne santé, pas trop insolente et que je m'amuse, si ces trois conditions sont remplies, le reste suivra.
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Nous n'oublierons jamais le courage héroïque de ceux qui se battent contre les Allemands; mais il y a aussi le courage héroïque de nos protecteurs qui nous montrent tant d'amour et de bienveillance.
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La terreur règne sur la ville. Nuit et jour, transports incessants de ces pauvres gens, munis uniquement d'un sac à dos et d'un peu d'argent. Ces derniers biens leur sont enlevés en route, dit-on. On sépare les familles, en groupant hommes, femmes et enfants.

Les enfants rentrant de l'école ne retrouvent pas leurs parents. des femmes, rentrant du marché, trouvent leurs portes scellés, leurs familles disparues.

Les chrétiens hollandais sont également touchés, leurs fils étant envoyés obligatoirement en Allemagne. Tout le monde à peur.

Des centaines d'avions survolent la Hollande pour bombarder et mettre en ruine les villes allemandes; et, chaque heur, des centaines d'hommes tombent en Russie et en Afrique du Nord. Personne n'est à l'abri, le globe entier est en guerre, et bien que les Alliés gagnent du terrain, on n'en voit par encore la fin.

Et nous, oui, nous sommes bien, mieux que beaucoup que des millions d'autres, cela va s'en dire. Nous sommes encore en sécurité, et nous mangeons soi-disant notre argent. Nous sommes tellement égoïstes que nous nous permettons de parler de "l'après-guerre", en nous réjouissant de la perspective de vêtements neufs et de souliers neufs, tandis que nous devrions économiser chaque sou pour sauver les gens en détresse après la guerre, ou moins tout ce qui reste à sauver.
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Oh ! je deviens très raisonnable ! Ici, il faut du bon sens pour tout : pour apprendre à écouter, pour se taire, pour aider, pour être gentille, et pour Dieu sait quoi encore. Je crains qu'on n'abuse de mon cerveau, déjà pas trop brillant, et qu'il n'en reste rien pour l'après-guerre.
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Je veux être utile ou agréable aux gens qui vivent autour de moi et qui ne me connaissent pourtant pas, je veux continuer à vivre, même après ma mort ! Et c'est pourquoi je suis reconnaissante à Dieu de m'avoir donné à la naissance une possibilité de me développer et d'écrire, et donc d'exprimer tout ce qu'il y a en moi !
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Dans une pièce sombre, on arrive beaucoup plus vite à de vraies conversations que lorsque le soleil vous chatouille le visage.
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Congés : suspendus jusqu’à nouvel ordre dans la mesure où ils se dérouleraient à l’extérieur.
Expression orale : obligation permanente de parler à voix basse, toutes les langues de culture sont autorisées, donc l’allemand est exclu.
Lecture et détente : interdiction
de lire des livres allemands, à l’exception d’ouvrages scientifiques et classiques, tout le reste est
autorisé.
Exercices de gymnastique :
quotidiens. Chant : uniquement à voix basse
et après six heures du soir.
Film : sur demande.
Cours : un cours de sténographie par correspondance chaque semaine.
Cours d’anglais, français, mathématiques et histoire à tout
moment. Paiement des cours en leçons données par les élèves, par exemple en néerlandais.
Service spécial pour petits animaux domestiques, avec soins de qualité (excluant la vermine, pour
laquelle une autorisation spéciale est
requise).
Heures de repas : petit déjeuner tous les jours, sauf dimanche et fêtes, à neuf heures du matin,
dimanche et fêtes vers onze heures et demie du matin.
Déjeuner, relativement complet.
De une heure et quart à deux heures
moins le quart.
Dîner, froid ou chaud, heure à déterminer en fonction du service des informations.
Obligations à l’égard de la
colonne de ravitaillement : disponibilité totale pour aider aux tâches de bureau.
Bains : le dimanche, le baquet est à la disposition de tous les pensionnaires à partir de neuf heures. Les bains peuvent être pris dans les toilettes, à la cuisine, dans
le bureau privé ou le bureau de devant, à la convenance de chacun.
Boissons alcoolisées sur prescription médicale uniquement.
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Que doit-on faire quand on connaît soi-même la détresse ? On est perdu. En revanche, je trouve que dans n'importe quel chagrin, il subsiste quelque chose de beau, si on le regarde, on est frappé par la présence de joie de plus en plus forte et l'on retrouve soi-même son équilibre. Et qui est heureux rendra heureux les autres aussi, qui a courage et confiance ne se laissera jamais sombrer dans la détresse.
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Au revoir (en fait, c'est impropre, aux émissions en allemand de la radio anglaise, ils disent : auf wiederhören, moi qui écris, je dois dire, au réécrire !).
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Pour moi, Maman n'est pas une mère. Je dois moi-même me tenir lieu de mère. Je me suis séparée d'eux, je navigue en solitaire et je verrai bien où j'accoste. Cela vient surtout du fait que je vois en moi-même un très grand exemple de ce que doit être une mère et une femme, et que je n'en retrouve rien chez elle à qui je dois donner le nom de mère.
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Nous attendons toujours le samedi, le jour des livres, avec impatience, comme des petits enfants qui vont avoir un cadeau. Les autres gens ne pas tout ce que les livres représentent quand on est enfermé. La lecture, l'étude et la radio, voilà nos seules distractions.
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Qu'y a-t-il de plus beau au monde que de se tenir devant une fenêtre ouverte, plonger du regard dans la nature, entendre les oiseaux siffler, sentir le soleil sur sa joue et tenir un gentil garçon dans ses bras ?
C'est si apaisant, si rassurant de sentir son bras autour de moi, de le savoir tout près et pourtant de ne rien dire; cela ne peut pas être mal, car cette paix et bonne.
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On se sent tellement calme, tellement en sécurité à être la dans ses bras et à rêver, c'est si excitant de sentir sa joue contre la sienne, c'est si merveilleux de savoir que quelqu'un m'attend.
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12 JUIN 1942:

Je vais pouvoir, j'espère, te confier toutes sortes de choses, comme je n'ai encore pu le faire à personne, et j'espère que tu me seras d'un grand soutien.

(ajout du 28 SEPTEMBRE 1942)

Jusqu'à maintenant, j'ai trouvé en toi un grand soutien, comme auprès de Kitty à qui j'écris régulièrement, j'aime beaucoup mieux cette façon d'écrire dans mon journal et maintenant j'ai vraiment du mal à attendre le moment de te retrouver pour écrire. Oh, comme je suis contente de t'avoir emporté.

DIMANCHE 14 JUIN 1942

Je vais commencer au moment où je t'ai reçu, c'est-à- dire quand je t'ai vu sur la table de mes cadeaux d'anniversaire (car j'étais là quand on t'a acheté, mais ça ne compte pas).
Vendredi 12 juin, j'étais déjà réveillée à six heures, et c'est bien compréhensible puisque c'était mon anniversaire.
Mais à six heures, je n'avais pas le droit de me lever, alors j'ai dû contenir ma curiosité jusqu'à sept heures moins le quart. Là je n'y tenais plus, je suis allée dans la salle à manger, où Moortje (le chat) m'a souhaité la bien venue en me donnant des petits coups de tête. Un peu après sept heures, je suis allée voir Papa et Maman et ensuite je suis venue au salon pour déballer mes cadeaux, c'est toi que j'ai vu en premier, peut-être un de mes plus beaux cadeaux. Et puis un bouquet de roses, deux branches de pivoines, et une petite plante. Papa et Maman m'ont donné un chemisier bleu, un jeu de société, une bouteille de jus de raisin, qui, à mon idée, a un petit goût de vin (on fait le vin avec du raisin), puis un puzzle, un petit pot de pommade ; un billet de deux florins et demi et un bon pour deux livres, un livre, la Camera obscura, mais Margot l'a déjà, alors je l'ai échangé ; un plat de petits gâteaux faits maison (par moi bien sûr, car faire des petits gâteaux, c'est mon fort en ce moment), beaucoup de bonbons, et une tarte aux fraises faite par Maman, une lettre de mamie, juste à temps, mais évidemment c'est un hasard.
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Je ne reculerai pas devant la vérité parce que, repoussée plus longtemps, elle est d'autant plus difficile à entendre !
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[ ] Qui d'autre lira jamais ces lettres, si ce n'est moi-même? Qui d'autre me consolera? Car j'ai souvent besoin de consol4; si souvent je manque de force, ce que je fais n'est pas assez, et je n'accomplis rien. Je ne l'ignore pas; j'essaie de me corriger, et tous les jours, c'est à recommencer.
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