"Il a varié oh oh le corona la li la la
Pas besoin d'attraper des cas juste une dose de Nolween Leroy
Il a varié oh oh le corona
Pas besoin d'une piqûre de rappel
Juste une dose d'Alan Stirwell"
La légende de la ville d'Ys est une variante d'un conte de "L'autre Monde"...
"Pas besoin d'un confinement
Y a le bigouden, la pluie et Yann Tiersen"
Il a varié oh oh le corona la li la la
C'est m'étonnerait qu'il résiste
Au kouign aman galette saucisse "
Le roi Gradlon avait bâti une cité, au large de Douarnenez, protégée par une digue puissante construite par les Korrigans. Ce fut sa fille qui provoqua le malheur de la ville, en ouvrant les grandes portes...
C'est dans 10 ans où à Lannion
C'est dans 10 ans où à Lannion
J'entends le biniou, le bagad et Jean Castex
Et les mouettes gueuler
Le virus varia, et il varia
Des bottes, un ciré et il repartira
Une coiffe, un menhir et il repartira
J'entends le biniou, le bagad et Jean Castex
Vive la Bretagne et l'eau à 5 degrés
Et le virus là bas, le virus là bas
Se torche au Chouchen avec du Breiz cola
Vive la Bretagne et sa cornemuse"
Frédéric Fromet.
Quand vous entendez les cloches de la ville d'Ys tinter à marée basse, pensez au roi Gradlon et à sa fille.
Et je vous le rappelle:
Pour aller à Douarnenez, il faut un test PCR dans le nez
Pour aller à Lannion, il faut un test PCR dans le...
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Pour tenter de réconcilier mon grand avec Tristan et Iseult, qu'il a dû lire (très difficilement) en lecture cursive pour le collège, je lui ai trouvé cet album à la bibliothèque, bien plus digeste et compréhensible. Il s'avère finalement que pour l'instant il ne veut même pas en entendre parler. Sans doute me suis-je trop précipitée. Sans doute ne lui ai-je pas laissé le temps de digérer sa lecture, qu'il n'a terminée qu'il y a quelques jours, pour le voir remettre le nez dans ce conte, même sous une autre forme. Ce n'est pas grave, nous l'emprunterons à nouveau dans quelques mois.
Mais l'ayant sous la main et étant déjà charmée par les illustrations rien qu'à le feuilleter, il aurait été dommage que je le ramène sans m'être plus attardée dessus. Vraiment dommage effectivement, car c'est un très beau livre. Par son très grand format déjà, par son papier épais de style "non couché" pas tout à fait blanc, un peu comme s'il avait "vieilli", mais aussi par sa belle couverture et toutes les illustrations, superbes, qui accompagnent le texte.
"Tristan et Iseult", c'est l'histoire d'un amour maudit et éternel. Les moments de bonheur et de sérénité se comptent sur les doigts de la main. Cette histoire tragique compte son lot de souffrance, tristesse et trahison. La fin est dramatique, même si elle peut être considérée comme très belle également, puisqu'elle montre la puissance de l'amour jusqu'après la mort. Je ne conseillerai donc pas cet album avant l'âge de 8-9 ans, d'autant que la quantité de texte n'est pas négligeable. Dans l'ensemble, même si quelques petits éléments anodins ont été déformés et qu'il manque un gros pan de l'histoire (les différents allers-retours de Tristan entre la Bretagne et la Cornouailles se limitent ici à un voyage seulement, nulle mention du rejet d'Iseult également), tout est relativement bien retranscrit (le début et la fin essentiellement), aussi bien dans les faits que dans les ressentis des personnages. On baigne dans une aura particulière, faite d'aventures et d'amour douloureux qui nous colle à la peau jusqu'au bout.
Les dessins à la peinture, qui illustrent les textes, sont sublimes, aussi tristes et douloureux que l'histoire elle-même, toujours très parlants et profonds. Certaines esquisses pourraient être encadrées et accrochées au mur tellement elles sont réussies et prennent aux tripes.
Je viens de découvrir l'histoire de Tristan et Iseult sous un autre angle, ou plutôt son résumé. Le style d'écriture, bien que très moyenâgeux, n'est pas compliqué mais suffisamment travaillé et élaboré. L'histoire reste fidèle à la "légende" (même si le milieu a été un peu négligé), belle et triste tout à la fois. Et plus que tout, je suis conquise par les magnifiques illustrations. C'est un très très beau livre.
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Je me suis régalée avec ce petit recueil de nouvelles.
Certains de ces contes ont fait écho en moi, je connaissais à peu près leur contenu mais pas tous, loin de là.
C'est bien écrit, agréable à lire, il y a toujours une morale, même si parfois c'est bien triste.
Bref, un très bon moment de lecture pour moi.
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En vidant des cartons de livres pour installer ma nouvelle bibliothèque, ma main se pose sur des livres qui m'ont aidé à grandir......
Ces poèmes recueillis par l'auteure Anne Jonas et illustrés par le talentueux Lorenzo Mattotti, qui parlent de la mort, du départ, de la séparation, du souvenir...des adieux sont des perles d'amour...qu'il est bon de relire, redécouvrir....de s'approprier comme une consolation savoureuse.
Bobin, Jurgensen, Michaux, Anne Sylvestre.....nous tendent la main, le cœur pour parler de celle que nous rencontrerons tous un jour....
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L'expression quand les poules auront des dents prend tout son sens et autant vous dire que des poulets avec des dents de loup c'est pas gentils... pas gentils du tout.
Tremblez, renards, loups et bestioles du poulailler voici le GRAND méchant poulet!!!!!!!!
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Dans une contrée d’Afrique vivait un homme, un homme parmi tant d’autres… Il s’appelait Youba. Mais là où il était né, là où il vivait depuis, Youba ne s’était jamais senti bien. Dès son plus jeune âge, il avait capté le bruit plein de sang des armes qu’on affûte, il s’était senti entouré du bruit de la guerre, partout, toujours, surtout dans le cœur des pères. Ses mots à lui, qui étaient devenus son chant au quotidien, n’était engrangés au grenier de leur chagrin que par les mères pleurant leurs enfants… Les hommes, eux, les combattaient avec hargne et violence :
« Le temps de la vie est si court…
Pourquoi le trancher encore ?
La paix épargne demain.
Elle sauve la douceur des mangues
Et promet la confiance d’une lune pleine. »
Mon avis : Oh ! Trouver une place pour cet album dans les rayonnages de la bibliothèque ne sera pas forcément facile au vu de son format imposant (37 X 29 centimètres), mais c’est bien le cadet de mes soucis aujourd’hui, mon problème premier étant que j’ai épuisé mon budget (administration oblige) et qu’il me faudra maintenant attendre deux - trois mois pour pouvoir me le procurer et surtout l’exploiter ! Ce conte est un hymne magnifique à la tolérance et à la paix qui m’aurait été fort utile pour mes animations classes destinées aux cours moyens deuxième année. Il faut dire que pour leur classe d’âge, j’éprouve toujours quelques réticences à lire une histoire, avec la peur au ventre de ne pas les intéresser. J’aime donc assez utiliser à leur endroit des ouvrages à forte thématique, comme par exemple « Coton Blues » écrit par Régine Joséphine et illustré par Oréli Gouel qui continue à avoir ma préférence jusqu’à ce jour. Plonger au cœur de l’Afrique, y suivre les rêves de Youba, l’accompagner dans sa quête, ce combat pacifique qui l’exposera à la fureur des guerriers et lui coûtera la vie sans pour cela le réduire au silence. En effet, sur sa tombe poussera un arbre qui perpétuera son chant d’espoir et de paix . Le texte est magnifié par des illustrations pleine page voire même double page. Jouant avec les contrastes, l’ombre et la lumière, elles nous permettent un véritable dépaysement et n’hésitent pas, elles-aussi, à dénoncer la violence. Comme l’auteure, et pour notre monde d’aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de souhaiter que l’arbre de Youba existe vraiment quelque part et qu’il aille semer un peu partout la graine de la tolérance et de la paix, au grand dam des hommes avides de combats et de guerres en tout genre…
Public : à partir de huit – neuf ans
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Documentaire lu dans le cadre d'un prix littéraire auquel participe ma classe.
Super documentaire sur l'habitat destiné aux enfants de 9-12 ans, mais pas que...
On y apprend comment l'homme adapte son habitat aux contraintes rencontrées, qu'elles soient géographiques, climatiques ou autres.
A chaque page, on tombe sur des exemples ou des anecdotes. Saviez-vous, par exemple, qu'en Grèce, se trouvent des monastères perchés au-dessus du vide auquels les moines n'accédaient que par un panier suspendu par des poulies et ce jusqu'en 1920!
Et pour finir, les illustrations dessinées sont très agréables.
Une belle découverte !
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Le golem. Un conte riche de sens sur l'espoir, l'entraide, la création et les miracles.
Le dernier cadeau. Un conte qui souligne l'importance de la communication et de l'amour.
Hershel. Un conte sur la duplicité, la fourberie et la faiblesse des gens.
Le chapeau. Un conte sur l'espoir et la beauté de coeur.
La princesse perdue. Un conte sur le courage, le pécher et la ténacité.
Les deux mendiants. Force fait faiblesse et faiblesse devient force. C'est je crois le conte le plus triste du recueil.
La bague du rabbin. Euh… Il Faut mieux choisir avec qui on vit ? Un conte bien cruel.
Le cocher. Confiance, amitié et intelligence. Un des plus beau conte du recueil.
L'incroyable prière. Un beau conte sur l'entraide et la bienveillance.
Le voleur. Un joli conte plein de malice et de courage.
Innocent ou coupable ? Comme le précédent ce conte est sous la signe de la malice et de l'ingéniosité.
Un joli recueil de onze contes qui bien souvent donnent le sourire. L'écriture nous mène dans des temps jadis où les croyances faisaient beaucoup de mal. Un florilège de personnages abominables et mesquins ou au contraire humains et bienveillants. En ressortent la foi en l'homme, son humanité et son intelligence à vouloir le bien.
Un bon moment de lecture.
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Les délicieuses aquarelles de Marianne Barcilon accolées au récit traditionnel d'Anne Jonas font de cette version du célèbre conte des frères Grimm une adaptation sucrée, exquise.
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Voici un conte de Grimm que je ne connaissais pas !
Il s'agit de l'histoire d'un jeune soldat qui n'a plus de métier maintenant que la guerre s'est arrêtée. Pensant mourir de froid et de faim, le diable apparaît et lui propose un marché : Revêtir une peau d'ours pendant sept ans, ne jamais se laver, se coiffer, ni se couper un seul ongle et à ces conditions seulement il sera riche pour le restant de son existence. Qu'adviendra-t-il de lui ?
Les illustrations sont magnifiques, le texte est à la portée des pré-ados/ados. Et la morale de cette histoire me laisse perplexe, mais dans le fond tellement véridique le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres
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Cet album de littérature de jeunesse est remplie de belles illustrations qui permettent aux jeunes enfants de pouvoir s'approprier l'histoire sans être des lecteurs experts. De plus, l'histoire écrite par les Frères Grimm est appréciée des enfants par son côté fictif : la sorcière et la maison en pain d'épices. Il n'est pas rare que les enfants soient heureux de reproduire la maison de la sorcière avec du pain d'épices !
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Un livre jeunesse qui présente 40 citations très célèbres qui ont fait l'histoire et qui, pour certaines, sont même rentré dans le langage courant comme expression.
On y trouve les citations de César, Jésus, Galilée, Louis XIV, Napoléon, Gandhi, Charles de Gaulle, Neil Armstrong… bref, des personnalités politiques, scientifiques ou encore militaires qui ont marqués l'histoire par leur engagement mais aussi par des phrases qui ont traversés les siècles.
Chaque citation comporte une présentation succincte mais utile pour comprendre le contexte de la phrase.
Les citations sont présentées dans un sens chronologique mais qui parfois n'est pas pas respecté parfaitement, étonnamment… Enfin, le choix de 40 citations n'est pas forcément évident à faire, c'est pourquoi le livre se termine par une liste de citations sans plus de précisions que le nom de leur auteur. Mais là encore, la liste est loin d'être exhaustive.
Un livre sympathique qui permet de se remémorer des faits marquants de l'histoire.
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Le thème correspond aux enfants, puisqu’il s’agit d’un loup et de livres. Parce que notre fameux loup ne supporte pas que l’on parle de méchants loups. Il décide donc de tout dévorer : le livre et le conteur. Agréable à lire à haute voix : bon rythme. J’ai surtout été sensible aux dessins de l’illustratrice qui a semé, au fil des pages, des personnages de différents contes que les enfants seront reconnaître. Les formes sont modernes et expriment bien le mouvement, les couleurs chaudes et sobres, l’espace bien utilisé. Bel album qui a sa place dans les écoles.
Reçu dans le cadre l’opération masse critique de Babelio, des éditions l’Edune dont j’ai apprécié la lettre d’accompagnement.
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Un ouvrage pour les curieux de tous âges. Curieux de la langue française, curieux de mythologie, curieux d'explications en tous genres, ce livre est fait pour vous.
Vous trouverez des expressions dont le sens paraît évidant à ceux qui connaissent un minimum la mythologie, telles que "être riche comme Crésus" ou "être médusé". Mais d'autres peuvent être de vraies découvertes, telles "toucher le pactole" ou "être côté à l'argus" (en tout cas elle furent des découvertes pour moi).
Un ouvrage ludique et agréable, qu'on peut feuilleter à l'envie.
Dernière chose : il est écrit par Anne Jonas. Donc niveau écriture, difficile de faire mieux !
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Dans le pays de Zahina, l'eau est rare. Aussi, lorsqu'elle fait le trajet jusqu'au puits avec son père, elle doit faire attention à ne pas en perdre une goutte.
Mais Zahina ne peut s'empêcher de rêver. Chaque pas sur la terre asséchée est source d'émerveillement. Son attention détournée, sa cruche vacille et un peu d'eau se renverse. Tous les jours, pendant des années, elle s'en veut et se sermonne. Jusqu'au jour où son père découvre son secret. Et l'oblige à ouvrir les yeux.
Un très joli album pour les rêveurs, qui montre qu'une erreur peut être à l'origine de belles choses.
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Si vous voulez faire la connaissance d'un prince terrible et capricieux et vous êtes au bon endroit pour découvrir le prince : Choupinet Ier. Un jour, ses parents, le roi et la reine sont conviés à une réunion, mais le prince doit rester à la maison. Il faut donc trouver une nounou et c'est loin d'être simple même le loup refuse de surveiller ce petit chenapan.
Vous ne verrez plus les enfants roi comme avant. C'est un album drôle qui va permettre aux enfants et aux plus grands d'expliquer que le mot « non » peut être bien utile lorsqu'il est bien utilisé.
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