Anne-Marie Desplat-Duc

Paris. 1860.



Dans la famille Nodès, il y a cinq filles. La maman, Yvonne, couturière réputée, ne manque pas de travail au point que ses filles, Amélie et Marthe, doivent lui prêter leur concours.

Le père, Léon, travaille dans un atelier de bourrellerie. Il se fait du souci : le quartier où se trouve l’atelier est menacé de destruction par le baron Haussmann qui veut transformer Paris pour en faire une ville moderne. Problème : si le patron de Léon ne trouve pas un autre lieu, il va devoir fermer boutique et le père des cinq filles va se trouver sans emploi… Et sans revenus…

Le même jour, le propriétaire de l’immeuble où vit la famille leur annonce, par lettre, que l’immeuble où ils habitent va être démoli ! Journée bien sombre pour la famille Nodès ! Les jours suivants, la mère s’absente pour tenter de trouver un nouveau logement… Peine perdue ! Tout est trop cher, ou c’est déjà loué, ou situé trop loin !

Amélie n’étant pas particulièrement douée à l’école, elle se voit contrainte d’arrêter les cours et de se consacrer pleinement à la couture pour aider sa mère. Un jour, effectuant une livraison, elle découvre une boutique qui cherche une apprentie-modiste…





Critique :



Ce récit est une excellente occasion de découvrir le Paris du XIXe siècle avant, et au début, des grands travaux haussmanniens (qui ont déjà débuté en 1854 avec le « tout-à-l’égout »). Un Paris, où l’on va chercher l’eau à la fontaine, un Paris qui vient de découvrir l’omnibus et tant d’autres progrès, tels que « eau et gaz à tous les étages ». Un Paris où l’empereur Napoléon III veut chasser les pauvres en périphérie pour que le cœur de la ville abrite les plus nantis au sein d’une capitale moderne avec des bâtiments tout neufs qui sortent de terre comme des champignons à la bonne saison. C’est aussi une opportunité de découvrir l’apparition des grands magasins avec le plaisir qu’ils apportent aux clients… mais aussi les ravages qu’ils causent pour les petits commerçants.

Mais est-ce là le principal intérêt de ce roman jeunesse ? Bien sûr que non ! Ce livre est une ode à l’amitié, d’abord entre sœurs, puis quand Amélie devient apprentie-modiste et plus tard encore vendeuse. C’est aussi un encouragement à la prise de risques quand on sent qu’on a une excellente idée.

Livre très agréable à lire, même pour un vieux schnock comme moi. Je suis curieux de voir les réactions des élèves de 10-12 ans que j’accompagne quelques heures par semaine à l’école.



Un grand merci à Bayard jeunesse et à Babelio pour cette primeur.

Ca faisait très longtemps que je louchais sur cette série. Et puis un jour au hasard de mes visites chez Emmaus, j'ai trouvé plusieurs tomes à un prix très attractif. Dans 1 ou 2 ans, elle pourrait plaire à ma puce.

Un roman historique ca change des sorciers, des sirènes et autres licornes.

j'ai trouvé l'écriture très agréable.

On y suit la vie de plusieurs jeunes filles à l'époque de louis XIV. Elles sont issues de la noblesse mais désargentée. Elles ont été choisies pour faire partie d'une école fondée par Mme De Maintenon et soutenue par le roi. Il s'agit de la Maison Royale de Saint Louis à St Cyr. Les filles reçoivent une éducation, apprennent la broderie, le théâtre. La prière y tient une place importante. A leur 20 ans, le roi leur accordera une dot.



Les filles sont âgées de 7 à 20 ans et sont réparties en quatre classes identifiables à leur couleur.



Dans ce premier tome, on suit essentiellement le destin de quatre jeunes filles bien différentes de classe jaune (15-16ans) : Hortense, Isabeau, Charlotte et Louise.

Chacune a sa propre personnalité. J'ai apprécié en particulier Hortense et Charlotte. Les demoiselles vont avoir l'immense honneur de jouer une pièce de Racine "Esther" devant le roi et sa cour.

J'ai aimé découvrir leur vie. Leur éducation est vraiment stricte: les bavardages sont interdits par exemple, elles n'ont le droit d'écrire à leur famille que 5 fois dans l'année. Certaines n'ont pas vu leur famille depuis plusieurs années.

Sibelle est, comme son prénom l'indique, absolument ravissante. Elle part donc avec quelques points d'avance dans la vie. Oui, mais voilà, Sibelle ne grandit pas tout à fait dans le même environnement que les autres enfants puisqu'elle évolue entre une mère sorcière – Fleurkipic – et un père tout ce qu'il y a de plus normal, un « moldu » en gros – Gabriel. Quand elle est avec son père ou quand elle rend visite à la famille de ce dernier, Sibelle peut être elle-même, une petite fille qui aime les jupes en jean et les robes blanches, les sandales et les tennis. En revanche, quand elle se rend quelque part avec sa mère – à l'anniversaire de la sorcière Crottedebik par exemple –, il faut qu'elle se déguise et se maquille, en un mot qu'elle s'enlaidisse, car Fleurkipic nourrit le rêve qu'un jour sa fille gagne le prix HORRIBILUS junior qui récompense la plus laide et la plus douée des petites sorcières ! Bon, la plus laide, ce n'est pas gagné… La plus douée non plus, il faut dire…

Comment devenir une vraie sorcière ? Entendez : Comment devenir une sorcière quand on n'en est pas une ? Le défi est tellement irréaliste qu'il en devient un peu loufoque, ce dont a bien conscience Sibelle, un personnage attachant que les enfants sauront apprécier. Elle leur ressemble, elle subit les espoirs à la fois pesants et bienveillants de sa mère. Son passage à l'école Harry est un peu bref mais il est proportionnel au format de ce roman destiné aux enfants de 8 ans (et plus si affinités avec le monde de la sorcellerie). Il contient en outre des formules magiques, des tentatives de transformation et… de l'humour !


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Vexé que Rex fasse la Une du journal parce qu’il a résolu la dernière enquête avant lui, il pense bien prendre sa revanche avec cette nouvelle affaire.

Madame Tourterelle explique à Oslo et à Miss Kiss qu’un voyou s’attaque au tronc de son chêne et qu’elle a peur que l’arbre tombe avec ses petits dans le nid. Pour découvrir le coupable, l’inspecteur prend sa loupe et remonte la piste en suivant les empreintes au sol.



Anne Dumergue est enseignante et elle a coécrit ses polars pour enfants (à partir de 6 ans) avec l’auteur Anne-Marie Desplat-Duc.



Pour l’instant, la série les « enquêtes au poil est composé 2 livres : « Panique dans le nid » et « L’affaire du tutu taché ». Chaque histoire peut être lue indépendamment de l’autre. On retrouve 3 héros : Oslo, l’inspecteur ; Miss Kiss son assistante et Rex son collègue berger allemand qui travaille dans le même commissariat qu’eux (le commissariat de Crotte-sur-mer). Ce dernier met tout en œuvre pour ridiculiser l’inspecteur et lui voler la vedette pour devenir le meilleur policier.



Idéale pour commencer la lecture tout seul. La petite touche d’humour et les illustrations vont plaire à coup sûr aux jeunes lecteurs !



Petite info supplémentaire, un nouveau livre va venir enrichir la collection en octobre 2020, il s’intitulera « Mystères sous la neige »

Dans le cadre de la dernière Masse critique ''Jeunesse'', j'ai été sélectionné par Babélio et les éditions Scrinéo pour être destinataire d'un exemplaire de "Théo, super héros de la nature - Océans en danger" et je les en remercie.

La nature, sa beauté et sa richesse mais aussi sa fragilité et sa nécessaire protection sont aujourd'hui des thèmes trés largement porteurs et en vogue. Il est inévitable de ne pas se soucier du sort de notre planète à l'heure où le réchauffement climatique et d'autres maux plus ciblés interrogent sur un possible coup de frein et retour à la normale ...



Dans cette aventure du jeune Théo, la troisième de la série en l’occurrence, il est donc une nouvelle fois question d'écologie au travers d'une histoire mettant en scène notre jeune super héros et c'est aussi l'occasion pour nous d'être sensibilisé à une cause. Pour cet opus, "Océans en danger", il s'agit donc de la pollution marine et de la préservation de la faune aquatique. Que dire si ce n'est qu'il est vraiment affligeant de constater que les océans sont les lieux les plus pollués du globe ?



Cette série mettant l'accent sur l'écologie et la nécessité d'adapter nos habitues en maints domaines (alimentation, transport, etc) permet aux plus jeunes d'entre nous de prendre leur destin en mains et comprendre que la planète est fragile et qu'il faut la choyer ... et agir en conséquence. Très instructif, ce volume se termine par des jeux et de bonnes résolutions pour une vie meilleure et plus saine.

J’ai eu la chance de rencontrer Anne Marie Desplat-Duc qui est venue discuter avec nos élèves, la semaine passée. Parmi les livres qu’elle a écrits, vacances cauchemars est de ces romans, inspiré de la série « chair de poule » dont les enfants de 10 à 12 ans se sont délectés il y a quelques années.

Pour écrire ce roman, l’auteure s’est inspirée de l’histoire de Marie-Louise Tromel, dite Marion du Faouët, qui, à la manière de Robin des bois, volaient aux riches pour donner aux pauvres. Elle était populaire parmi les gens de la région qui la cachaient et la défendaient. Trahie en 1755, elle est morte pendue. La légende raconte qu’elle a juré de revenir se venger. Elle avait pour aide, un dénommé Yann à qui elle aurait dit avant de mourir, où se trouvait le trésor qu’elle avait caché.

Vacances cauchemars raconte l’histoire d’une famille de Parisiens qui arrive en vacances au Faouët et ont loué le manoir d’un homme qui passe pour sorcier, fou, et chez qui il se passe de drôles de phénomènes. Cet homme n’accepte dans son manoir, que des familles dont un fils s’appelle Yann…

Il précise bien que le manoir est hanté, et qu’il ne serait pas étonné que le fantôme de Marion se manifeste, car nous sommes le 2 août, anniversaire de sa mort. Tous les éléments d’une histoire à faire peur sont donc bien là : la Bretagne mystérieuse, un manoir, de préférence réputé hanté, une légende, de quoi plaire à nos enfants.



En tant qu’adulte, ça m’a moins accrochée que le premier « chair de poule « que j’ai lu parce que dans ce roman, il y a toujours un adulte pour ramener les enfants à la raison, ce qui crée un équilibre, mais qui peut empêcher de frissonner vraiment. Je ne me suis donc pas véritablement mise dans la peau d’un enfant. C’est la raison pour laquelle je conseillerais ce roman à des enfants légèrement plus jeunes (8 ans (bons lecteurs) à 10 ans, car à cet âge, ils auront le niveau de lecture suffisant, et vivront l’histoire plus intensément que leurs aînés.
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Miss Kiss et Oslo se rendent au théâtre pour assister à la représentation de Casse-Croquette. A leur arrivée, la jeune Rat-Violi, une danseuse se précipite vers eux. Un drame s’est produit en coulisse. Le tutu de la danseuse étoile Rat-Finée est taché. Même si dans un premier temps, c’est mademoiselle Rat-Clette qui est soupçonnée, l’enquête va révéler un autre coupable.



Anne Dumergue est enseignante et elle a coécrit ses polars pour enfants (à partir de 6 ans) avec l’auteur Anne-Marie Desplat-Duc.



Pour l’instant, la série les « enquêtes au poil est composé 2 livres : « Panique dans le nid » et « L’affaire du tutu taché ». Chaque histoire peut être lue indépendamment de l’autre. On retrouve 3 héros : Oslo, l’inspecteur ; Miss Kiss son assistante et Rex son collègue berger allemand qui travaille dans le même commissariat qu’eux (le commissariat de Crotte-sur-mer). Ce dernier met tout en œuvre pour ridiculiser l’inspecteur et lui voler la vedette pour devenir le meilleur policier.



Idéale pour commencer la lecture tout seul. La petite touche d’humour et les illustrations vont plaire à coup sûr aux jeunes lecteurs !



Petite info supplémentaire, un nouveau livre va venir enrichir la collection en octobre 2020, il s’intitulera « Mystères sous la neige »

Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux Editions Eveil et Découvertes pour l'envoi de ce roman lors de la dernière Masse Critique jeunesse.

Lucile et Loris, jumeaux et totalement opposés, se rendent par un jour pluvieux à la bibliothèque. Si Lucile aime lire, Loris lui préfère jouer au foot. Pour faire plaisir à la bibliothécaire, il emprunte un tout nouveau roman "Fantôme à louer"... Quand il commence à lire l'histoire, il a comme une impression de déjà vu : il connaît cette histoire !!! Et le nom de son auteur lui parle ! Débute alors pour les deux enfants une enquête pour résoudre ce mystère...

Un petit roman court et rythmé, qui ravira petits et grands... Ne l'achetez pas pour les illustrations, sobres et simplistes, mais bien pour l'histoire, l'écriture et le sourire qu'il colle sur le visage ;-)

Fidji, petite chienne Yorkshire, est choisie dans une animalerie et commence sa vie de chien dans une famille

Après avoir lu la plus grosse bêtise écrit par Hélène Brisou Pellen (voir critique) , ce roman jeunesse me paraît plutôt fade, sans doute parce que les histoires de chiens se ressemblent : mêmes interdits, mêmes bêtises, même peur du vétérinaire, souvent un chien qui arrive dans une famille ou il y a généralement un enfant de 8 à 10 ans avec qui l’animal ressent un peu plus de complicité. Si cette histoire m’a paru sans relief par rapport à la précédente, c’est parce que le chien y apparaît non plus comique, mais attendrissant, il s’agit plutôt d’un York aux bêtises beaucoup moins grandioses que celles d’un grand chien, que l’animal de petite taille joue sur les sentiments des maîtres et essaie de braver en dépit de sa petite taille. Personnellement je préfère les énormes bourdes du gros doberman, à chaque lecteur son ressenti, c’est vrai que ce petit toutou est très mignon et donne envie de posséder le même.

Anne-Marie Desplats-Duc a écrit de nombreux romans pour enfants et me semble plus à l’aise avec les dix ans et plus. Toutefois les 7 – 8 ans apprécieront cette mignonne petite histoire.

Voilà un roman facile et plutôt agréable à lire, qui décrit les débuts de la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr, un pensionnat fondé par Madame de Maintenon destiné à accueillir les jeunes filles de la noblesse pauvre. Il présente l'avantage de s'intéresser à la condition des femmes au XVIIème siècle, même si le sujet reste traité assez légèrement. Pour le reste, il ne présente rien de particulièrement captivant : on y suit quatre jeunes filles pensionnaires, dont les histoires personnelles sont amenées à êtres développées dans les tomes suivants. On ne peut pas dire non plus que Racine, qui fait partie des personnages mis en en scène dans le roman, ne soit mis en valeur, ni que le sujet du théâtre soit réellement abordé - ce qui aurait pu se révéler intéressant. Rien d'exceptionnel, donc. Un livre vite lu, mais pas très marquant.

Un roman sur fond historique, facile d’accès et agréable à lire, qui permet de découvrir la vie quotidienne de la Maison Royale de Saint-Louis, à St-Cyr à l’époque de Louis XIV. Cette école, fondée par Madame de Maintenon, a pour vocation d’accueillir des jeunes filles de la noblesse désargentée, leur fournissant éducation et dot pour leur futur mariage. Les demoiselles, âgées de 7 à 20 ans, sont réparties en quatre classes identifiables à leur couleur. Dans ce premier tome, l’accent est mis sur le destin de quatre jeunes filles bien différentes de classe jaune (15-16ans) : Hortense, Ysabeau, Charlotte et Louise. Dans ce premier tome, nous découvrons la personnalité de chacune des quatre filles ainsi que la mise en place des intrigues ultérieures. Lorsque le dramaturge Racine écrit la tragédie Esther spécialement pour les « demoiselles » de l’école, c’est l’effervescence… J’aime beaucoup quand la fiction rejoint la réalité et met en scène des personnages de l’histoire. On peut simplement regretter que l’intrigue d’Esther ne soit pas plus largement dévoilée.



L’aspect documentaire, est à la fois discret et bien présent ; au détour d’une phrase, on en apprend davantage sur les enseignements dispensés par exemple la broderie et l’instruction religieuse. Les bavardages sont interdits ou alors centrés autour d’une thématique délivrée par la maîtresse (y compris pendant la récréation…), les visites familiales ainsi que le courrier limités à quatre occurrences dans l’année ; les jeunes filles ne sont pas supposées s’attacher les unes aux autres. Pas de longues descriptions mais de simples petites touches servant la compréhension du récit.



C’est donc un univers très rigoureux mais qui a certainement permis à des jeunes filles d’échapper à une condition très modeste (c’est le cas d’Hortense par exemple, qui se sent bien à St-Cyr parce qu’elle mange tous les jours à sa faim) ; Charlotte, en revanche, est là pour que soient bridées ses croyances huguenotes et rentrer ainsi dans le « droit » chemin. Elle ne cesse de se rebeller d’ailleurs. Ysabeau a surtout pour ambition de faire entrer à l’école sa petite sœur tandis que Louise semble attirer l’attention du roi.



Ce tome est également disponible en bande dessinée, très fidèle et agréable à lire.



Voilà une lecture qui ravira les filles à partir de dix ans… J’avoue que je me laisserais bien tenter par la suite…

Je remercie Babelio et les éditions Bayard Jeunesse pour l'envoi de ce roman.



"Les gamines de Paris" est le premier tome de la série.

La jolie couverture joue sur le mat et la brillance avec un soupçon de doré. Le lecteur a la possibilité de découper le rabat de la couverture comme marque-page et dessus il pourra retrouver les portraits des cinq sœurs.



En 1860, la jeune Amélie Nodès, vit avec ses parents et ses quatre sœurs dans un petit appartement qu'ils vont devoir quitter, lorsque Haussmann va refaire une grande partie de la capitale Parisienne.

Son père travaille dans un atelier alors que sa mère fait des petits travaux de couture chez elle.

Amélie, qui aide, dans un premier temps sa mère, va se trouver un emploi de modiste dans un petit magasin.



Lorsque j'ai reçu le roman, j'ai replongé dans les souvenirs de mon enfance car il m'a fait penser au livre "Les petites filles modèles". Contrairement a beaucoup, ce n'est pas un livre que j'ai aimé. A l'époque, j'avais trouvé ça barbant 😅.

Il a fallu que j'arrive à la partie où Amélie devient modiste pour rentrer dans l'histoire. Ma grand-mère était modiste et donc j'étais curieuse de connaître les descriptions de l'autrice.

Du coup, ça m'a fait penser aux romans de Daniel Crozes qui sait si bien décrire les métiers anciens.



Au final, j'ai trouvé ce roman bien fait et très intéressant.

Je pense qu'il conviendrait aux lecteurs à partir de 10 ans et qu'il peut toucher de nombreux lecteurs.

Je vais me faire un plaisir de l'offrir à un lecteur plus jeune qui, je l'espère continuera la série.

ce livre est vraiment bien, même si on pourrait penser le contraire (une histoire juste comme les autres). L’histoire est drôle et originale; c’est la première fois que je lis un roman où l’auteur intervient directement en parlant au héros de l’histoire ! Les moments que je préfère sont ceux où le héros et l’auteur échangent les dialogues avec beaucoup d’anachronismes ! C’est une autre façon de mettre en avant les histoires qu’on nous racontait petit.

Les comédiennes de Monsieur Racine est le premier tome de l'adaptation en bande dessinée des romans jeunesse d'Anne-Marie Desplat-Duc (livres que je n'ai pas lus).



Le XVIIème siècle est une période de l'Histoire qui m'intéresse. Je connaissais un peu la Maison royale de Saint Louis établie à Saint-Cyr et j'étais curieuse de découvrir cette fiction destinée à un public disons plutôt jeune adolescent.



L'intrigue tourne autour de quatre jeunes filles : Hortense de Kermenet, Isabeau de Marsanne, Charlotte de Lestrange et Louise de Maisonblanche (Cette dernière, fille naturelle de Louis XIV et de Claude Vin des Oeillets, a réellement existé). Le lecteur est plongé dans l'ambiance de cet établissement géré par Madame de Maintenon. Quelques personnages historiques apparaissent dans ce tome tels que Madame de Caylus (nièce de Madame de Maintenon) ou Madame de Brinon (religieuse et enseignante). Il est question de la pièce de théâtre Esther, commandée à Racine et jouée pour la première fois en 1689 à Saint-Cyr. Je regrette cependant l'absence de notes ou de biographies concises à la fin de l'ouvrage pour éclairer le jeune lecteur.



J'aime le trait de crayon de Mayalen Goust, mais je dois dire que dans ce livre, toutes les jeunes filles sont dotées des mêmes traits. On s'y perd un peu entre tous ces visages un peu figés, frôlant la perfection des canons de beauté. Seule la couleur des cheveux apparaît comme un signe distinctif : une brune, une rousse, une blonde, une aux cheveux châtains. Cela m'a semblé un peu cliché...



Quand à l'histoire de ces jeunes adolescentes sous Louis XIV, je l'ai trouvée trop romancée, presque niaise je dois l'avouer. Les personnages m'ont semblé trop superficiels. J'avais emprunté le second tome, mais je n'ai pas envie de poursuivre la série.

Charlotte jeune fille noble et protestante a vu ses parents persécutés et son mariage avec son cousin François empêché.

Un vieux marquis auquel sa famille est redevable veut l’épouser et l’enferme à Saint-Cyr jusqu’à sa majorité.



Malgré les amitiés qu’elle y noue, Charlotte fuit pour Versailles et ses plaisirs avec la nièce de Madame de Maintenon. Elle s’amuse moins qu’elle ne le pensait, et part alors clandestinement pour le Siam afin de réunir de l’argent pour la libération de François emprisonné.



La série des Colombes du roi soleil se poursuit, et donne là une belle initiation à la tolérance avec cette petite introduction au protestantisme sous Louis XIV.

A la demande de ses nombreux lecteurs, Ane-Marie Desplat-Duc inaugure une nouvelle série qui prend le parti de raconter l'épopée de femmes célèbres pendant la Fronde.



Ce premier volume nous narre la trajectoire lumineuse mais aussi semée d'embûches de Anne-Marie-Louise de Bourbon-Orléans plus connue sous le titre de Mademoiselle.



Cette fille du frère de Louis XIII est assez célèbre notamment en raison des nombreux mariages qui ont été annoncés pour elle sans jamais se concrétiser.



En effet, elle avait une situation et un patrimoine tellement important qu'il était délicat pour la reine de lui trouver une situation convenable sans compter les craintes d'une mésalliance ou des risques pour sa famille de voir sa dot s'éloigner.



L'auteur tresse son épopée sentimentale avec le fil de la fronde, ce courant avait pour but pour les nobles de rétablir leur puissance devant l'autorité de Mazarin.



Mademoiselle est particulièrement bien placée pour naviguer entre les deux camps mais aussi pour à l'occasion tenter quelques exploits...



Un livre qui fait la part belle aux femmes avec au final un très joli portrait à découvrir.


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Troisième Tome de la série adapté en Bd pour le bonheur des yeux avec toujours Mayalen Goust pour l'illustration et Roger Seiter pour le scénario. Les images sont magnifiques, elles donnent à voir non seulement l'évolution d'une intrigue mais aussi le monde qui entoure l'héroïne, de sa province à la cour en passant par le très beau pays de Siam grâce à des illustrations de grande qualité.



Charlotte est une rebelle. Noble mais protestante, elle est contrainte d'abjurer sa religion. Face à la menace d'un mariage, elle choisit le couvent puis elle est transférée à Saint-Cyr. Mais très vite elle s'enfuit espérant retrouver à la cour de Versailles François de Marquet dont elle est amoureuse...





Un tome particulièrement mouvementé. De nombreux événements y sont évoqués, de la traque des protestants aux plaisirs de la cour en passant par les ambassades en Orient. Le personnage de Charlotte, courageuse et volontaire permet toutes les audaces à l'auteur. A lire et à offrir !


Lien : http://t.co/lgfSsdFEAq

Anne Marie Desplat-Duc propose ici une nouvelle série autour de Théo, un super héros de la nature qui permet de traiter différemment des problèmes d’écologie et qui est calibrée pour faciliter les apprentissages de la lecture pour tous. Comme le montre la couverture Théo se trouve transformé en lilliputien au milieu des bêtes de son jardin et porte du coup un regard différent sur ce qui se passe dans la nature.

Dans ce premier temps, il découvre que le milieu des petites bêtes doit faire face au géant TOSANMO qui vient répandre du pesticide. Et Théo découvre,avec effroi, que le "géant" n'est autre que l'agriculteur Lucien, le père de Maëlle. Il va donc jouer un rôle de transmission pour sensibiliser aux impacts de l’usage du pesticide sur la nature.

Le message vu sous forme d’aventure est ainsi évident et non moralisatrice, la lecture est ponctuée d’illustrations et de caractères mis en évidence pour faire ressortir les mots-clés. Nul doute que les enseignants vont s’emparer de cette mise en forme et ludique et pédagogique pour accompagner les enfants dans les joies des lectures en séries qui permettent de parler des questions d’écologie. Un premier tome très réussi, à suivre..

#theosuoerherosdelanature #netgalleyfrance.

Né en 1661 et fils d'un noble ruiné, Josselin, jeune héros rebelle, gagne les Caraïbes où il rêve de fortune et de devenir pirate. Sa rencontre avec des Boucaniers le convainc de prendre la tête d’une bande de forbans. De pillages en abordages, Josselin deviendra le Pirate rouge et amassera des trésors, jusqu'à ce qu'il découvre l'amour.



Le récit est palpitant et offre un portrait réaliste des conditions de vie dans les navires de l'époque, ainsi qu'une bonne idée des dangers de la vie de pirate. Les intrigues sont assez captivantes pour des élèves du secondaire et le tout est fort bien écrit.

Destin de la princesse de Savoie et fiction d'une amitié au temps du Roi Soleil.



Élevée de façon simple et libre, elle est promise pour des raisons politiques, à l'âge de 10 ans au petit fils du Roi de France. Rapidement mariée elle arrive à la cour du Roi soleil où elle éblouie le monarque par sa fraîcheur. Mais elle aussi déracinée puisqu'on lui permet de ne garder avec elle qu'une de ses suivantes de la cour de Savoie et encore pour six mois seulement. Afin de mieux rentrer dans l'inimité de ce personnage, l'auteur lui assigne une des colombes comme amie. Deux mondes vont donc se telescoper. Car à travers les pensées de Victoire pour sa soeur nous gardons en mémoire la misère du peuple.



Le récit est en trois partie. Turin où nous découvrons Marie-Adelaïde au moment où sa vie bascule. Saint-Cyr où elle va trouver des jeunes filles de son âge et se lier avec Victoire, une jeune noble désargentée. Et Enfin Versailles, ses fastes et ses intrigues.



Le choix de la fiction pour nous narrer des faits historiques permet de s'attacher aux figures de l'époque et de vivre avec eux leurs destins. Chaque chapitre permet d'entendre une voix différente. L'ensemble est très réaliste et l'on ressort avec l'envie d'en savoir plus sur l'époque. C'est donc encore une réussite ! Le tome peut se lire indépendamment.


Lien : http://0z.fr/w0jom