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Citations de Anne-Marie Desplat-Duc (320)


A la fin de la représentation, Louis XIV, touché par cette délicate attention, félicite les pensionnaires rougissantes. Il va même jusqu'à caresser du bout de son doigt ganté le visage de Louise de Maisonblanche.

Être ainsi remarquée par le Roi est un insigne honneur. Et chacune des filles se demande pourquoi Louise a eu cette faveur.
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-La cour de France est l'une des plus riches et des plus belles. Vous porterez des tenues somptueuses et des bijoux magnifiques !
J'étais donc partagée entre deux sentiments : certes tout cela me faisait rêver et la vie agréable qu'elles me vantaient toutes deux m'attirait assez, mais enjolivaient-elles pas leurs descriptions pour adoucir mon départ? La perspective de quitter mon pays et ma famille m'angoissait.
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Le jour de sa naissance, sa mère n’en croit pas ses yeux et s’exclame, déçue :
- Quelle horreur, elle est belle !
Ce qui est à la fois normal et bizarre. Normal, parce que toutes les mamans trouvent que leur bébé est beau, et bizarre parce que cette maman-là a un air dégoûté en découvrant un nouveau-né aussi mignon.
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Ce soir-là, je quittai encore les établissements Matte fort tard. Jacques proposa de me raccompagner, mais espérant que Guilhem m'ait attendue, je déclinai son invitation.
-Vous avez un promis ? s'informa-t-il.
Je me troublai. Il me coûtait d'avouer mes sentiments au moment où la brouille s'était installée entre Guilhem et moi, aussi je bredouillai :
-Heu ... non, un ami... un ami très cher.

Il était là, effectivement, face au magasin, tapi dans l'ombre d'une porte cochère. Il fit un pas, attendit sans doute que Jacques sortît sur mes talons, puis ne le voyant pas, il s'avança vers moi et me demanda timidement :
-Tu es seule ?
Afin de dédramatiser la situation, je me retournai comme si je cherchais celui qui m'accompagnait et je répondis :
-Oui, comme tu le vois.
-Tu t'es disputée avec Jacques ?
-Point du tout.
-Il est pris par ses occupations ?
-Point du tout.
-Il t'a renvoyée ?
-Tu n'y es point.
Il me prit la main.
-Écoute, Jeanne, je ne sais pas ce qui se passe, mais je voulais te dire que ... que j'avais des sentiments pour toi et que ... et qu'il m'est insupportable de voir que Jacques te fait la cour ... Mais, si tu le préfères à moi, je m'en irai ...
Je souris. Que cette déclaration était douce à entendre !
-Tu te moques de moi ! s'insurgea-t-il.
-Non point. C'est de connaître enfin tes sentiments pour moi qui me rend joyeuse.
-Parce que toi aussi ... tu ... tu m'aimes ... un peu ?
Afin de la faire languir, je jouai les coquettes.
-Un peu.
-Et Jacques ?
-Jacques est mon frère.
-Ton frère ?
-Oui.
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Hortense, Isabeau, Charlotte et Louise vivent à la Maison Royale de Saint-Louis, construite à Saint-Cyr près de Versailles.
Elles suivent une éducation stricte et rigoureuse jusqu’au jour où le célèbre Monsieur Racine écrit une pièce de théâtre pour les élèves de Madame de Maintenon. L’occasion idéale pour s’illustrer et, qui sait ?, être remarquée par le Roi. L’excitation est à son comble parmi les jeunes filles. Y aura-t-il un rôle pour chacune d’entre elles ?
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Je me voyais bien passer le reste de ma vie dans l'inconfortable château avec mon père et Babeth.
Elle ne l'entendait probablement pas de cette oreille et, d'après ce qu'elle m'a raconté, elle remua ciel et terre pour que j'échappe à ma triste condition. A force de persuasion, elle réussit à sortir mon père de sa torpeur afin qu'il me cherchât un lieu susceptible d'accueillir une demoiselle bien née mais sans le sou pour parfaire son éducation. L'évêque avait entendu parler de l'institution fondée par Mme de
Maintenon. Il conseilla à mon père de faire une demande. J'ignore par quel miracle elle fut acceptée.
C'est ainsi qu'un jour Babeth m'accompagna jusqu'à la porte de la maison de Rueil où Mme de Brinon et Mme de Maintenon avaient regroupé une vingtaine de fillettes tout aussi misérables que moi.
Les premiers temps, l'enfermement me pesa. Il me manquait l'air de ma Bretagne, le vent sous les tuiles du toit, le patois, la voix de mon père, et la chambre de ma mère et de ma soeur où j'aimais me réfugier lorsque la nostalgie m'envahissait.
Rapidement pourtant, je mesurai la chance que j'avais eue d'être acceptée dans cette maison où j'étais vêtue correctement, où il ne pleuvait pas sur mon lit et où je mangeais à ma faim, ce qui n'était plus le cas depuis plusieurs mois.
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-Votre jouvencelle s'enfuit ! ironisa Georges.
-Qu'elle aille au diable ! C'est pour toi que je suis allée la quérir à Saint-Cyr et maintenant...
-J'avoue que je m'en serais contenté si mon projet de mariage avec Mlle de Boisrobert n'avait pas abouti.
-Ah, tu me mets dans une bien pénible situation !
La curiosité m'avait retenue un instant derrière la porte et j'avais ouï la fin de leur conversation.
Je ne retins plus mes larmes et elles inondèrent mes joues alors que je gravissais les degrés conduisant à ma chambre.
Qu'allais-je donc devenir dans cette maison où je n'étais plus la bienvenue ?
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Depuis six ans, Coqenpâte est élu à chaque fois. D'ailleurs il a commencé sa campagne électorale. Il se promène dans le poulailler, poitrail en avant, crête fière, queue en panache. Avec l'âge, il lui manque bien des plumes ici et là, mais qu'importe, il est le meilleur, le plus beau ... enfin, c'est lui qui le dit!
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- Grâce à l'appui de sa chère amie, Mme de Maintenon, la princesse a pu obtenir pour vous une place dans la Maison Royale d'éducation de Saint-Louis ! M'annonça-t-elle.
- Cet établissement dans lequel on instruit les demoiselles jusqu'à vingt ans et dont elles sortent avec une dot du roi ?
- Si fait. Alors plus de vieux marquis et plus de couvent !
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Je déteste cette Montespan.
Certes, elle fait de nombreux efforts pour que je l'aime : souris, compliments sur ma jupe, mes rubans et ma coiffure. Mais je ne me laisse point attendrir par cette sucrée qui a volé à ma mère le cœur du roi.
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Quelle injustice ! Il faudrait que tous les pauvres, les sans terre, sans biens, ceux qui sont écrasés par les impôts, les corvées, ceux qui n'ont jamais le droit de s'exprimer se révoltent. Qu'ils fassent la révolution ! Voilà, c'est ça. Unissons-nous pour écraser la noblesse, détruire les châteaux, brûler les titres de propriété, supprimer les privilèges !
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Mademoiselle a fait tant de choses extraordinaires dans cette guerre qu'il faut qu'un régiment porte son nom et ses couleurs, suggéra Monsieur le Prince."
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Pour l’embêter, j’ouvre le livre sitôt arrivé à la maison. De toute façon, il continue à pleuvoir.
Dès que je commence cette histoire de fantôme qui en a marre d’habiter dans un vieux château plein de courants d’air, j’ai l’impression bizarre de la connaître. Pourtant, je ne lis jamais de livres…
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- Oh, la barbe ! Laisse-moi tranquille !
- C'est curieux... parce que je connais parfaitement bien cette histoire et je sais même comment elle se termine.
Ma sœur pose enfin son livre et me dévisage, intriguée :
- Comment ça, tu connais la fin ?
- Ben oui. Le fantôme va être adopté par une petite fille qui habite un appartement moderne et qui...
- Quoi ? Montre-moi ton livre !
Je le lui tends. Elle le parcourt et s'étonne :
- Moi aussi, je connais cette histoire et pourtant je suis certaine de ne l'avoir jamais lue.
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Contrairement à ce que j'avais imaginé, il ne suffisait pas de se baisser pour ramasser de l'or dans les rivières et les pierres précieuses ne bordaient pas les chemins.
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C'est la guerre, on ignore ce que demain nous réserve, alors je ne veux pas passer à côté de l'amour.
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Non, mais vous avez vu! s'est insurgé Rémi la première fois, on paye des impôts au Reich pour que le ministère de la Guerre achète des bombes qu'ils nous lâcheront sur la tronche!
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Ca m'impatiente de lire les autres, l'histoire est intéressante et inspirée d'une histoire vraie.
Ce livre m'a été conseillé et je suis contente de l'avoir lu.
Juste, je vous le conseille.
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Mieux valait vendre chèrement sa vie et mourir en combattant plutôt qu'être déshonorée par des goujats sanguinaires.
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On devient égoïste. C'est moche.
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