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Critiques de Anne Perry (1982)
Un Noël plein d'espoir

Je suis assez déçue.

Entre roman un brin polar, conte de noël à la Dickens, et La Petite marchande d'allumettes.



J'ai lu une trentaine de romans d'Anne Perry, avec plaisir, surtout pour la série des Charlotte & Thomas Pitt.

Et j'aimais particulièrement les spin off de cette série se passant à Noël, et qui paraissent chaque année (La disparue de Noël mettant en scène Lady Vespasia, La Détective de noël avec Grand-mère Mariah Ellison, La Révélation de Noël avec Emily, etc ...)

Je n'ai plus eu l'occasion d'en lire depuis plus de sept ans et je m'apprêtais donc à un petit moment de lecture détente bien agréable, d'autant qu'il s'agit d'un roman en grands caractères.



Ici, l'héroïne est la jeune Gracie, âgée de 13 ans, avant qu'elle ne soit au service de Charlotte Pitt.

Elle vit donc pauvrement avec sa grand-mère dans le Londres des déshérités.

La rencontre avec une fillette à la recherche de son âne va la mener dans une dangereuse enquête car si l'âne a disparu, l'oncle qui le conduisait est mort, très probablement assassiné.

Le Londres victorien, la période de Noël, au moins un personnage sympathique (Balthasar !!), faire connaissance avec Gracie encore toute jeune, avec sa volonté d'apprendre à lire un jour, la rencontre avec cette fillette encore plus malheureuse qu'elle, une enquête presque palpitante.

J’aurais dû me régaler !

Mais je l'ai trouvé plutôt ennuyeux.

Il me semble qu'il ne se passe pas grand chose, et que les pages sont remplies des questions et interrogations des filles se demandant ce qui a pu se passer.



L'autrice m'a paru plus à l'aise dans dans le beau monde que chez les miséreux. Ou bien est-ce moi qui ai lu trop de très bons livres ces derniers temps, ou mes goût sont changé ?

Je n'étais pas mécontente d'arriver au bout du livre !
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Un Noël plein d'espoir

J’en suis à 3 nouvelles de noël écrite par Anne Perry et celle-ci et la première où je soupçonne presque tout le monde d’être le coupable.

A travers les recherches de Gracie et Minnie Maude pour retrouver l’âne de cette dernière, on découvre les bas-fond de Londres avec ses codes, ses dangers, et son dédale de rue où il est bien difficile de s’orienter quand on est une fillette qui ne sait pas lire.

C’est la plus courte des trois nouvelles que j’ai lu jusque-là et paradoxalement, j’ai trouvé que c’était la plus aboutie. Car même si on a une idée du coupable, on ne sait pas qui est impliqué et les deux fillettes découvrent les indices petit à petit malgré ceux qui leur mettent des bâtons dans les roues.

Je crois que Gracie est un des personnages de la saga Charlotte et Thomas Pitt, mais, n’ayant pas encore commencé cette dernière, je ne sais pas de quelle manière elle leur est attachée.

J’ai beaucoup aimé voir la débrouillardise des fillettes et cette enquête difficile dans un monde où la mort d’un vieux chiffonnier ne dérange pas grand monde et où tous ont bien trop à perdre pour prendre le risque de s’attirer des ennuis en ayant la langue trop pendue.
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Un Noël plein d'espoir

Noël 1883,

Londres, dans l’East End,



Très bientôt c’est Noël… Dans les rues ça sent les marrons chauds, les vitrines sont décorées de branches de houx, et les étals sont bien garnis. Mais un vent glacial annonce la neige et il n’est pas bon de rester longtemps dehors. La jeune Gracie Phipps fait des courses pour sa grand-mère, de maigres commissions pour une potée de chou et trois pommes de terre, juste à peine de quoi caler l’estomac de ses frères, car pour célébrer dignement la fête, il leur faut faire en ce moment des repas frugaux pour économiser. Elle en est donc à se hâter, son châle bien serré autour de ses épaules, lorsqu’elle rencontre une fillette en détresse.

Plus jeune qu’elle et plus frêle, Minnie Maude Mudway lui confie sa détresse dans un souffle… Son oncle Alf vient de mourir et Charlie a disparu. Charlie est l’âne qui tirait la charrette de son oncle, un chiffonnier. Il s’est enfui lors de l’accident et Minnie qui l’imagine perdu, frigorifié et affamé, s’est mis en tête de le ramener. L’histoire qu’elle raconte est décousue, mais ce que Gracie retient c’est qu’il y a un doute sur le décès de l’oncle qui serait mort assassiné pour une boîte dorée, certainement une boîte en or…



Sensible à ce désespoir et à la misère de Minnie, Gracie décide de l’aider à retrouver Charlie. En quadrillant dans un premier temps le périmètre de l’accident et en se renseignant auprès des témoins peu bavards, elle va, dans un deuxième temps, demander l’assistance d’un commerçant un peu mystérieux, Monsieur Balthasar le propriétaire d’une boutique très exotique de Whitechapel Road.

Téméraires, déterminées et inconscientes du danger qu’elles encourent, Gracie et Minnie vont devoir faire face à de dangereux criminels avant de fêter dignement Noël et de bénéficier de sa féerie.



Dans la série « Histoires de Noël », le roman met à l’honneur la jeune Gracie Phipps que l’on retrouve domestique dans la saga des Charlotte et Thomas Pitt. L’auteur nous mène dans les rues pauvres de Londres à l’époque de Noël, et à travers les regards innocents de nos héroïnes, nous dévoile la trame de ce conte policier de petite facture. L’histoire réside plus dans son ambiance et le caractère singulier des personnages que dans son enquête qui se révèle assez décevante et simpliste dans son épilogue.

Comme à mon habitude avec cette série de Noël, j’en ressors mitigée mais toujours présente à ces rendez-vous de fin d’année…
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Un Noël plein d'espoir

Le temps de la ripaille à foison et des promesses de ventres ronds se profilant à l'horizon, je vous emmène, une fois encore du côté ma bibliothèque désordonnée avec ce petit ouvrage d'Anne Perry. Longtemps mis de côté, je me suis enfin décidée à m'atteler à sa lecture, il faut dire que ni le titre ni la couverture n'avaient réussi à me mettre en haleine et ne pouvant pas me résoudre à le laisser vierge indéfiniment et à l'approche des fêtes, son dépucelage s'imposait comme une évidence.



Anne PERRY, auteure londonienne née en 1938 se fit connaître et reconnaître depuis le succès international des enquêtes du couple Pitt et celles du détective amnésique William Monk. Très axée époque victorienne, comme ce sera le cas dans le présent ouvrage, et un soupçon historienne dans l'âme, elle s'intéresse également à d'autres périodes historiques qui ont marqué nos sociétés telles que la Révolution ou encore la Première Guerre Mondiale.



Il ne s'agit pas d'une nouvelle, bien qu'à première vue son petit volume, 150 pages, et l'aboutissement de l'intrigue, si je peux le dire ainsi, aurait pu le faire penser. Une sorte de petit essai alors, publié en Novembre 2011, parmi les nombreux qui ornent les rayons de la collection Grands Détectives de 10/18 créée par Jean-Claude Zylberstein, Série « Petits crimes de Noël », tout un programme.



Les Détectives en Culottes Courtes



Aux premiers abords, grosse référence à une première de couverture plutôt enfantine et mièvre, petite esquisse d'une rouquinette blafarde, j'ai pensé à un conte pour bambins façon Peau d'Âne de mauvaise facture. Bonté divine, ce présent s'avère finalement être un polar, pour jeunes âmes c'est certain, mais un polar tout de même, mes voeux se trouvaient donc partiellement comblés.



Le résumé quelque peu décousu qui nous est dressé de l'oeuvre mérite que l'on établisse au préalable quelques connexions. Si l'évidence d'une comparaison entre l'héroïne, la jeune londonienne Gracie Phipps, et l'Oliver Twist que nous connaissons tous, ne m'a pas sauté aux yeux, n'en prenons pas ombrage et représentez-vous une pauvre gamine, façon Les Misérables, luttant avec acharnement et courage contre la rudesse et la puanteur des rues afin de subvenir avec ses petits moyens aux besoins de sa famille, enchaînant les commissions diverses et les tâches laborieuses à répétition.



Et comme la vie ne vous réserve pas toujours de bonnes surprises, période de Noël incluse, le fardeau de Gracie allait s'alourdir considérablement, par un soir d'hiver, (on s'en doute en même temps), le menant tout droit dans les bras d'une choupinette mal accommodée, recroquevillée sur le trottoir, du nom de Minnie Maude Mudway, récemment en deuil, son oncle Alf ayant été retrouvé gisant sur le pavé londonien alors qu'il effectuait sa tournée du soir, et à la recherche de l'âne Charlie qui était lui aussi du voyage. Les fillettes s'embarquent alors dans une aventure que l'on attend pleine de rebondissements, s'improvisant un instant détective en herbe afin de traquer le meurtrier impitoyable et camé, au passage mais nous aurons le temps d'y revenir, dans les rues de Londres.



Une Lecture Pleine de Désespoir



Une fois la dernière page retournée, je suis restée quelques minutes perplexe, n'envisageant pas indispensable d'en faire la critique, c'est dire si j'ai véritablement pu m'imprégner de l'histoire.



Mais à la réflexion, et hormis la notoriété de son auteure, sans doute non usurpée de reine du polar victorien, je me dois de souligner les aspects positifs de ce court roman. le style et l'écriture n'ont rien de très originaux, un brin passe partout, mais présentent tous deux l'avantage d'accrocher un jeune public et de lui permettre de suivre sans peine le déroulement de l'intrigue afin de s'initier à une lecture plus sombre, meurtre oblige.

Pas d'étalages grammaticales alambiqués ou de triturations des méninges en vue, à lire donc éventuellement, comme ce fût mon cas lors d'un trajet en train, ou d'une pause pipi pour les adeptes de cette pratique.



Cependant, l'ambition et les intentions de l'auteure ne m'ont pas paru toujours très claires, résultat de longueurs descriptives architecturales à outrance, le plan cadastral de ce vieux quartier londonien n'aura plus de secret pour vous, mélangées à des faits de société plutôt misérables avec l'introduction notamment de l'opium sur le marché noir.

Pour la faire courte, on se balade sans trop d'enthousiasme entre guenilles imprégnées de déjections, pupilles d'enfants dilatées d'émerveillement à l'approche des préparatifs des fêtes et fricotage avec un cartel de drogue.



Les personnages souffrent, pour la plupart d'entre eux, cruellement de consistance et d'épaisseur, ce qui m'amène à la conclusion tout à fait personnelle que pour la patte Dickensienne il faudra repasser. Je regrette amèrement l'absence de suspense, alors qu'Anne PERRY disposait des moyens pour qu'il en soit autrement, on peut déplorer le manque d'investigations et de recherches, la solution nous est quasiment livrée sur un plateau d'entrée de jeu… le livre n'a de polar que le nom, dommage. En revanche, il me semble honnête de rappeler que ce roman s'inscrit dans une série consacrée à cette effigie et que son succès sera d'autant plus retentissant auprès d'un public novice plein d'espoir tout comme son intitulé.



Pour l'heure, mes espérances personnelles vont davantage se diriger vers ces perles littéraires qui ont bâti sa renommée inébranlable, point de sarcasme je vous l'assure.


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Un Noël plein d'espoir

Vous le savez si vous êtes un(e) fidèle de ce blog, Anne Perry fait partie de mes autrices chouchous de polars historiques et en décembre, j’aime me plonger dans ses petits crimes de Noël.



Cette année, j’ai jeté mon dévolu sur Un Noël plein d’espoir, heureuse de retrouver Gracie Philipps, la petite bonne de Charlotte et Thomas Pitt.



Je sais que ses histoires de Noël n’arrivent pas à la cheville de ses romans mais je passe, en général, un bon moment. Malheureusement ce ne fut pas le cas cette fois car, pour moi, cette histoire s’est révélée bien trop brouillonne au point que j’ai eu du mal à la suivre alors qu’elle est très courte.



Le récit, bien qu’il respecte les codes du genre, est baclé avec un dénouement cousu de fil blanc, zéro suspens pour moi et c’est bien dommage.



Autre point négatif : Anne Perry tartine généreusement son histoire de bons sentiments, à un point tel que cela en devient indigeste.



Ce que j’ai aimé, en revanche, c’est la toile de fond historique toujours aussi bien rendue et la découverte de la rencontre entre Gracie et Maisie, deux fillettes bien attachantes, qui seront plus tard au service des Pitt, et de leur enfance.



Vous l’aurez compris, mauvaise pioche pour moi, mais je compte tout de même continuer la découverte des petits crimes de Noël d’Anne Perry, j’en ai d’ailleurs plusieurs dans ma PAL !
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Un Noël plein d'espoir

A Noël dernier j’ai présenté à la bibliothèque des polars qui se passaient durant la période des fêtes. Et je me suis aperçue que l’auteur du commissaire Thomas Pitt aimé entrainer ses lecteurs dans l’époque Victorienne sans lui.

En effet ici dans le dédale miséreux de l'East End londonien, Noël 1883 présente ses miracles. Comment Gracie Phipps, 13 ans, pourrait-elle refuser d'aider une fillette bouleversée à retrouver son âne ? D'un mystère à l'autre, les 2 enfants doivent faire la vérité sur la mort d'Oncle Alf, un chiffonnier du quartier, et sortir vivantes de ce cauchemar de Noël.

Et oui Anne Perry nous raconte un conte de Noël à la façon des auteur du 19e siècle, il y a ici un petit coté Dickens qui n’est pas pour nous déplaire. Et on ce laisse prendre au mystère de Noël.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Un Noël plein d'espoir

Un titre avec Gracie Phipps comme protagoniste principale, je dis oui!



Anne Perry nous propose un enquête avec cette jeune héroïne encore adolescente, bien avant d'être au service de Pitt. En aidant une petite fille à retrouver son âne, elle va peut à peu mener une enquête pour découvrir ce qui est arrivé à l'oncle chiffonnier de la petite fille.



Ce polar historique aux allures de conte de Noël nous emmène dans les quartiers pauvres londoniens. Une ambiance Dickens à souhait pour une lecture qui se lit très bien. Le peu de pages fait que l'on arrive très rapidement à l'enquête.

Je termine ce conte en me posant une question cruciale... Qui est Balthazar?
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Un plat qui se mange froid

Cette nouvelle assez consistante (environ 80 pages) d'Anne Perry est une jolie découverte. Une belle histoire de rédemption dont la morale fait du bien. Et aussi un récit historique sur la Terreur. Même si la romancière n'a pas des connaissances aussi solides que sur l'époque victorienne et cède à certains clichés, l'ensemble est plaisant et instructif. Un récit qui vaut le détour.
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Un plat qui se mange froid

Nous sommes en août 1792 et Paris est à feu et à sang. La violence de la Terreur se déchaine dans toutes les rues.

Camille travaille chez Madame de Staël, ce qui lui permet de manger à sa faim, mais pas de garder son fils avec elle. Elle le confie donc à une nourrice, Sophie, mais un matin, elle le retrouve mort dans son berceau. Accablée de chagrin, Camille commence petit à petit à douter du sérieux de Sophie, la rendant responsable de la mort de Jean-Baptiste, jusqu'à vouloir se venger.

Un petit roman agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Un plat qui se mange froid

Ce roman est très court, et a pour héroïne Camille, une jeune femme qui travaille pour Madame de Staël. Selon une autre édition, anglaise celle-ci, l’héroïne se prénomme Célie - oui, comme celle de A l'ombre de la guillotine, intrigue qui se déroule après celle-ci. En effet, si la capitale est témoin d'événements sanglants, si la violence va crescendo, sans discernement aucun, il n'est pas encore question que le roi soit emprisonné ou jugé.

Veuve, Camille a vécu une seconde tragédie : la mort de son fils Jean-Baptiste. Elle tente de surmonter sa douleur, cependant Thérèse, qui travaille elle aussi pour madame de Staël, attise celle-ci. Elle entretient même savamment sa rancune contre Sophie, la jeune femme qui devait garder le nourrisson, et contre Georges, l'amant de celle-ci, au point de pousser Camille à se venger.

C'était vraiment très simple de le faire, à cette époque - presque trop simple eut égard à la brièveté de l'intrigue, alors qu'il est si difficile, si complexe de venir en aide aux personnes que l'on aime ou que l'on estime, comme Madame de Staël le fera à plusieurs reprises, en dépit de son état (elle est enceinte de son troisième enfant, Albert). Plus qu'un roman policier, ce roman se rapproche des contes de Noël qu'écrit Anne Perry tous les ans : c'est en effet la morale de l'histoire qui compte, plus que l'histoire elle-même. J'ai vraiment eu l'impression d'une fin trop abrupte, de personnages rapidement abandonnés, dont j'aurai pourtant aimé connaître le devenir, savoir pourquoi, par exemple, Sophie ne parle jamais avec Camille de son fils défunt. Pudeur face à la douleur de la jeune mère ou indifférence ?

Un plat qui se mange froid n'est pas vraiment une histoire de vengeance, plutôt une histoire de rédemption et une peinture sanglante de la Révolution française.
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Un plat qui se mange froid

Ce roman est en fait la préquelle d'un autre livre : A l'ombre de la guillotine d'Anne Perry. Elle permet d'expliquer pourquoi Georges de Coigny doit se cacher.



Nous retrouvons dans ce court texte Camille/Celie (dans la version originale) au début de la Révolution Française. Venant de perdre son bébé de façon brutale après l'avoir laissé au soin de son amie Sophie (Amandine dans la version originale), Camille finit par succomber aux médisances de sa collègue Thérèse lui laissant entendre que Sophie aurait ignorer le bébé pour passer du temps avec son amant : Georges de Coigny.

Petit à petit, Camille cède aux sirènes de la vengeance et de faire accuser Georges de Coigny de trahison. Seulement, après avoir vue sa maîtresse Mme de Staël faire acte d'héroïsme, Camille comprend l'horreur de son geste et décider de tout tenter pour l'avertir.





Une nouvelle très courte (moins de 100 pages) reprise de manière résumée dans A l'ombre de la Guillotine. Ce n'est pas tant l'histoire de vengeance / repentance qui est saisissante dans ce livre mais l'aspect historique : le soulèvement de la population parisienne, la mise à sac des Tuilerie, l'arrestation de la famille royale .... et tout ce sang versé. Le livre en est imprégné tout le long.





Un roman qui est assez atypique de l'environnement habituel offert par Anne Perry avec ces histoires mettant en scène l'Angleterre à diverses époques. Une intrigue non pas policière mais historique que nous retrouverons de manière plus travaillée dans A l'ombre de la guillotine.
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Un plat qui se mange froid

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Un Plat qui se Mange Froid ?

"Curieuse de tout ce qu'écrit Anne Perry, cela fait longtemps que j'attends la réédition de cette nouvelle. Ne la voyant toujours pas arriver, j'ai fini par craquer lorsque j'ai croisé cette version d'occasion."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Août 1792 à Paris, alors que se déroule les pires actes de la Terreur, le bébé de Camille meurt soudainement. Mais son amie Sophie, qui avait la garde de l'enfant, ne lui cache-t-elle pas quelque chose ?"



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"C'est une histoire courte mais qui nous accroche assez facilement et même s'il n'y a pas de véritable enquête, la tension croissante accentuée par les évènements historiques nous entraîne et nous pousse à tourner les pages à toute allure. Je dois dire que j'ai pris plaisir à découvrir une fois encore Anne Perry dans une ville et une époque différentes même si j'aurais aimé qu'elle s'abstienne de mettre sans cesse tous les actes de violence sur le dos des Marseillais."



Et comment cela s'est-il fini?

"Comme toutes les nouvelles ou presque, la fin arrive trop vite et j'aurais aimé en savoir un peu plus sur le destin des personnages mais je ne regrette pas du tout ma lecture."


Lien : http://booksaremywonderland...
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Un plat qui se mange froid

ce roman se déroule à Paris, en 1792, en pleine Terreur.



Camille, jeune veuve y est au service de l’illustre Madame de Staël. Un jour, sa nourrice étant absente, Camille confie son bébé à sa meilleure amie Sophie. Mais quand elle revient le chercher, le bébé est mort. Aveuglée par la douleur, influencée par une de ses collègues, Camille, accusant Sophie de négligence, va se lancer dans une terrible vengeance…



Le roman est court (presque trop court, j’aurais bien aimé en savoir plus sur les personnages et les suivre un peu plus longtemps) mais prenant, et historiquement intéressant. On croise Marat, les sans-culottes et tous les aléas de la Révolution. Loin de son univers londonien de prédilection, la plume d’Anne Perry est tout aussi efficace! Mais je préfère tout de même ses séries habituelles….
Lien : https://toursetculture.com/2..
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Une mer sans soleil

Une nouvelle aventure de William Monk très réussie. On y retrouve Hester et Oliver Rathbone entre autres. L’intrigue est vraiment bien « ficelée », Anne PERRY nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Cerise sur le gâteau, on y apprend beaucoup de choses sur la guerre de l’Opium, conflit dont j’ignorais tout. J’avais tellement hâte de connaître le dénouement de l’intrigue que j’ai eu beaucoup de mal à ne pas le lire d’une traite. En résumé, l'un des meilleurs de la série

.
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Une mer sans soleil

Comme tout roman de Anne Perry il est très agréable à lire.



Wiilam Monk, aidé de sa fidèle Esther, enquête dans les milieux de l'opium pour disculper une femme qui s'est accusée d'un meurtre particulièrement horrible dans le seul but de faire parvenir à faire rouvrir l'enquête sur le suicide de son mari. On y découvre une Angleterre en proie à sa culpabilité d'avoir introduit l'opium en Chine, oùl'aiguille permet de plonger les consommateurs dans une dépendance dont ils ne se déferont jamais.



Un très bon Anne Perry, comme toujours très instructif.
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Une mer sans soleil

Comme tout roman de Anne Perry il est très agréable à lire.



Wiilam Monk, aidé de sa fidèle Esther, enquête dans les milieux de l'opium pour disculper une femme qui s'est accusée d'un meurtre particulièrement horrible dans le seul but de faire parvenir à faire rouvrir l'enquête sur le suicide de son mari. On y découvre une Angleterre en proie à sa culpabilité d'avoir introduit l'opium en Chine, oùl'aiguille permet de plonger les consommateurs dans une dépendance dont ils ne se déferont jamais.



Un très bon Anne Perry, comme toujours très instructif.
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Une mer sans soleil

Lecture agréable. L'enquête se déroule dans le Londres de la fin du 19ème siècle, ambiance victorienne garantie! Épouses modèles ou prostituées? Il y a pourtant une alternative, l'infirmière intrépide" façon Florence Nightingale. Les crimes se sont noués sur un fond de trafic d'opium. Opium -médicament des pauvres qui l'utilisent comme panacée, opium des fumeries et des guerres de l'Opium en Chine, et aussi la "nouveauté", la poudre qui s'injecte avec une "aiguille", celle qui provoquera une terrible addiction...

Ces aspects m'ont beaucoup intéressée.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Une mer sans soleil

c’est toujours un grand plaisir de retrouver les livres d’Anne Perry et avec ce livre dont Monk est le personnage qui mène l’enquete accompagne d’Hester et Oliver Rathbone, tout est prêt pour passer un bon moment, ce qui est le cas car l’enquête est bien menée. un plaisir.
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Une mer sans soleil

18e tome sur 24 de la série Monk, "Une mer sans soleil" est mon premier Anne Perry. L'enquête, menée par le détective Monk et ses acolytes nous emmène des bords de la Tamise vers une sombre histoire de commerce pharmaceutique et d'opium...

J'ai passé un très bon moment de lecture dans cette atmosphère victorienne et londonienne. Mention spéciale à l'avocat Rathbone et au plaisir de le suivre dans les dessous de sa plaidoirie.

Ce ne sera probablement pas mon dernier Anne Perry !



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Une mer sans soleil

18 ieme enquete.ou nous retrouvons les protagonistes des précédentes enquetes de William Monk : son epouse hester l'avocat Rathbone et l'ancien collegue devenu ami Runcorn.La trame de l'intrigue étant

le déces d'un docteur réputé pour ses recherches sur l'opium et la mort épouvantable d'une femme.connue par celui ci.

Celtte enquete pour moi ci est particuliére en ce sens qu'elle mele peut etre pour la premiere fois la politique de la Grande Bretagne à l'intrigue par elle meme.

l'opium et ses ravages faits aux populations certes anglaise mais surtout chinoise et au mépris des pouvoirs de l'argent en place vis à vis de la chine et de sa population.

l'arrivée l'utilisation de la seringue qui permit plus encore la dépendance des personnes vis à vis de la drogue qu'est l'opium.

c'est hélas encore le quotidien de beaucoup de monde ..l'opium est remplacé par l'heroine et autres drogues.

on retrouve aussi en filigramme l'auteur W Wilkie COLLINS auteur célébre de thrillers ami de Dickens

Pour moi la meilleure enquete de William Monk les ayant lues toutes..
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