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Citations de Anne Rossi (54)


Le spectre s'approcha. Un souffle glacé balaya le visage d'Oriana,
accompagné d'un léger parfum de cuir. L'odeur de son père.
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Le coup de poing le prit par surprise. Il partit en arrière, heurta le bastingage de la tête. Portant la main à son visage, il sentit un liquide chaud lui couler le long du menton, et retira ses doigts poissés de sang. Il commença à se relever lentement, sans quitter des yeux son adversaire. Celui-ci allait vite comprendre son erreur.
« Perrec, ne frappe pas la marchandise. Guyader, Perrec est mon second. Obéissez-lui sans discuter. »
Les poings de Guillaume se contractèrent lentement. Marchandise !? Oui, bien sûr, son père avait dû payer son passage. Payer pour se débarrasser de lui. Avait-il précisé qu’il ne devait rien lui arriver pendant le trajet ? Que se passerait-il s’il frappait la grosse brute ou mieux, le capitaine ? Il décida de ne pas tenter le diable et, sans répondre, se dirigea vers le cordage responsable de ses ennuis. Il n’avait aucune idée de la manière dont manier ce grand serpent de chanvre. Peut-être que s’il l’emmêlait suffisamment, on lui ficherait la paix avec les corvées ? Ou peut-être bien qu’il recevrait le fouet pour son incompétence. Ses épaules se contractèrent involontairement à cette idée. La douleur ne l’effrayait pas, mais il ne supporterait jamais une telle humiliation. Une main rouge aux ongles rongés se posa près de la sienne.
« Attends, je vais te montrer. »
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"Une voix au timbre clair reprit le refrain :

De l’or plein nos cales et du vent dedans nos voiles

Tope là et un tonneau pour la soif

L’océan en dessous, au dessus les étoiles

Tope là et deux tonneaux pour la soif."
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« Exaspérée, Stella rebrousse chemin et franchit d’un bond le mur d’enceinte écroulé. Dès qu’elle se retrouve sur le chemin, elle respire mieux. Les voix se sont tues. Alors, elle éclaircira le mystère du cimetière une autre fois. Pour l’instant, elle se concentre sur la boite à musique. Derrière elle, elle entend des pas rapide. Elle se retourne le cœur battant. Mais ce n’est qu’Amaury, qui se hâte à sa suite. Cette fois, elle retient la réflexion qui lui vient au sujet de qui à peur ou pas. En silence, les deux enfants reprennent le chemin des Chrysanthèmes… »
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Je sais que tu n’as pas peur, admit-elle. Mais pour moi, c’est une marque de folie. Tu périras vite ou tu iras loin, ma belle.
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Nous vivons dans un monde mouvant, alors que moi, je voudrais qu’il soit à jamais immobile, comme un immense tableau conçu par un peintre un peu fou. J’ai peur de ne pas y trouver ma place. J’avance à l’aveuglette, je me cogne dans tous les angles. Et toutes les personnes que j’y croise me semblent aussi aveugles que moi. 
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C’est moi qui ai un problème avec la définition du mot « amour » ou c’est le reste du monde qui ne tourne pas rond ? Je dois avoir lu trop de contes de fées quand j’étais petite, mais pour moi, quand on aime quelqu’un, c’est pour la vie. Pas pour conquérir une position sociale ou passer le temps pendant ses études. 
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Conclusion soniesque :
« Ça va mal se terminer. »
Merci Nostradamus. Tu parles d’un soutien. Pas difficile à deviner, en plus : ce qui commence mal se termine mal. C’est pas comme si j’avais l’habitude que ça aille bien. 
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Elle était fière d’être une fille de la mer, d’avoir su barrer un bateau avant ses premiers pas, et n’ambitionnait pas de devenir la perle du harem. Bien au contraire.
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Allons, ce n’était pas encore aujourd’hui que les légendes de la piraterie, comme Barbe-Noire ou Calico Jack, feraient escale ! D’ailleurs, Barbe-Noire avait trouvé la mort l’année précédente et d’aucuns commençaient à murmurer que l’âge d’or de la piraterie tirait à sa fin. La grande île d’Hispaniola, dont la partie occidentale était récemment devenue française, faisait de l’ombre à la Tortue. Les planteurs n’appréciaient guère que les précieuses cargaisons qu’ils envoyaient vers le continent soient pillées par des bons à rien qui les dilapideraient en alcool et en filles.
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Elle avait beau se répéter que, jusqu’à présent, elle avait toujours été déçue, elle ne pouvait s’empêcher d’espérer. Comme si son désir exalté pouvait forcer l’objet de ses rêves à apparaître sous ses yeux.
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Viviane leva le nez de l’enluminure qu’elle scannait en prenant soin de ne pas endommager la reliure du codex. Elle y mettait tant de minutie qu’elle en avait perdu toute notion du temps. Elle fronça les sourcils. Quelque chose clochait, mais quoi ? Pas un bruit ne troublait le calme de la grande bibliothèque du Paradis. L’écho en sourdine d’un chœur angélique serpentait, solitaire, entre les rangées de livres. Elle se trouvait seule devant l’écran de son ordinateur.
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On apprend des choses fascinantes sur Internet. Je n’aurais jamais cru qu’autant de blogs parlaient de Popcorn. Beaucoup plus que de relais de mes articles, en fait. C’est quelque peu vexant… Encore que, si l’on prend en considération l’orthographe désastreuse de la plupart de ces blogs, tout est relatif.
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