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Citations de Anne Wiazemsky (177)


Il me semblait qu'auprès de lui, j'apprenais à regarder et à entendre.
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Elle comprend confusément qu'il vient d'elle, qu'il est à elle. Elle s'étonne, naïvement, sincèrement, d'avoir été capable de fabriquer un tout petit humain.
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Maintenant, elle sait qu'elle aime profondément la vie à Berlin. Elle la trouve à la fois cruelle, sordide et étrangement belle. Assez proche de l'image qu'offre la ville en ruine, et qui pourtant se reconstruit.
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Claire aime à penser qu'une année de guerre équivaut à plus de dix années de vie normale.
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Il faut vraiment avoir vu ces trains pour comprendre. Tous ces pauvres garçons ont tellement souffert qu'ils en étaient arrivés à ne plus rien espérer.
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Mais peu à peu, comme si ça allait de soi, une seconde pensée s'infiltra, qui la surprit, mais qu'elle ne rejeta pas. " Je crois que j'ai envie de raconter mon histoire, Yvon." Elisabeth ne savait pas encore à qui, quand. Elle savait juste qu'elle le ferait.
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Une souffrance diffuse qui m'a accompagnée toute ma vie, sans que je le sache, sans que je puisse la nommer.
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Anne Wiazemsky
Pour la première fois de ma vie, un homme a pleuré devant moi tant sa peine était grande. C’est bouleversant un homme qui pleure.
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- Ne le grondez pas, il y a toujours des mômes qui ne comprennent pas que ça ne marche pas du premier coup et qui le prennent mal.
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Et quand on descendit le cercueil dans la tombe, tous savaient qu'un peu de ce qu'ils avaient été, ensemble ou individuellement, s'en allait pour toujours avec Simon
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Elle pensait aux hommes qu'elle avait rencontrés, avec qui, parfaois elle avait vécu. Elle avait à peu prés tout oublié de certains, alors que d'autres demeuraient bien vivants dans sa mémoire.
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Aimer, c'est dépendre de l'autre, donc perdre sa liberté.
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"Quand Claire quitta le bureau pour rejoindre son étage, elle avait envie de chanter de joie dans l'escalier : elle venait de rencontrer enfin un homme qui ignorait l'existence de son illustre père et pour qui la littérature, les livres ne comptaient pas. Cette situation si nouvelle l'enchantait."
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En parlant de Louis de Funès et Bourvil dans la grande vadrouille.
"Nous les trouvions irrésistibles de drôlerie, nous étions heureus et tout le monde riait encore en sortant du cinéma."
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Une poignée de gens jetés comme tant d'autres dans la tourmente de l'Histoire, ma famille.
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Des Allemands, femmes, enfants, vieillards : des expulsés de Tchécoslovaquie ; des prisonniers de guerre et tous ceux qui, en général, fuient les Soviétiques.
Selon les premiers chiffres, on prévoit durant l'hiver 1945-1946 près de vingt millions d'Allemands, plus du quart de la nation, se retrouveront sur les routes du pays en ruine.
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Quelques rares Berlinoises, soignées par la Croix Rouge, ont commencé à raconter les horreurs de la prise de Berlin et de l'occupation par les Soviétiques.
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Cologne m'a laissé une impression invraisemblable.
Cela a dû être une ville magnifique.
Maintenant il ne reste plus que le fleuve qui est très beau et surtout la cathédrale qui, de loin, paraît pas très atteinte, et qui est invraisemblable de beauté et de grandeur au milieu de toutes ces ruines.
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31 Août 1945
On ne peut pas imaginer la tristesse de cette énorme ville qui n'a pas une seule maison entière.
Ce qui est mille fois plus affreux, ce sont les Berlinois qui vivent dans des caves et meurent de faim.
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A en croire l'expression émerveillée de Catherine, le paysage qu'elle contemplait contenait des trésors. Annie à son tour s'assit sur le sable. Elle regarda les coquillages brisés qui jonchaient le sol, le ciel sans nuages, les grandes fougères rousses au ras des plus hauts rochers. La mer se retirait. Sur les bancs de sable découverts, des goélands picoraient. Par moments et sans qu'on sache pourquoi, ils étaient remplacés par des corneilles. De grosses et grasses corneilles. Mais pour Annie, rien de tout cela ne méritait qu'on s'y attarde. Elle jugeait ce paysage trop doux, trop paisible, trop harmonieux. Un paysage de gravure anglaise, une aquarelle. Cette baie qui se vidait lui évoquait une gigantesque flaque d'eau; à la rigueur un terrain de jeux pour les enfants. Elle était sourde au chuintement des mille et un filets d'eau dans le sable, aux cloches des trois églises en face, de l'autre côté de la baie, et qui venaient de sonner chacune six coups.
Catherine, à l'inverse, les comptait, distinguait les cloches entre elles, percevait leur musicalité propre. Les flèches des églises se profilaient sur le ciel encore bleu. Une lumière dorée les auréolait et Catherine se souvenait que jadis, lorsqu'elle les contemplait, elle croyait ressentir ce qu'elle appelait faute de mieux, "le souffle de Dieu".
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