Il est toujours émouvant de lire ces récits initiatiques qui temoignent du passage de l'adolescence à l'âge adulte.
Anne Wiazemsky a tout pour elle : fille de diplomate, petite-fille de François Mauriac, future femme et égérie de Jean Luc Godard. Elle pourrait n'en rien faire et devenir une "pimbêche" comme dit son oncle.
Mais il n'en est rien. Cette courte autobiographie qui décrit son éveil aux sentiments, lors du tournage de son premier film avec Robert Bresson, nous fait découvrir une jeune fille intelligente, sensible et ouverte au monde.
Ce récit, écrit à l'âge adulte, traduit bien sa fraîcheur mais aussi sa détermination à suivre sa propre voie.
Ce n'est pas un grand roman, mais j'ai tout de même été séduite par l'écriture.
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Jeune Fille, roman autobiographique d'Anne Wiazemsky, publié en 2007, nous plonge dans l'année 1965, où l'auteure, âgée de 18 ans, rencontre Robert Bresson et décroche le rôle principal dans son film "Au hasard Balthazar".
Wiazemsky nous offre un regard introspectif sur cette période charnière de sa vie. Elle y décrit avec finesse son passage de l'adolescence à l'âge adulte, marqué par l'éveil à la fois artistique et amoureux.
Le personnage du célèbre réalisateur plane sur tout le récit. Wiazemsky admire son talent et son exigence, mais se heurte aussi à sa personnalité austère et à ses méthodes de travail parfois tyranniques. Elle relate avec justesse la complexité de leur relation, oscillant entre fascination et frustration.
La plume d'Anne Wiazemsky est à la fois précise et sensible. Elle restitue avec justesse les émotions et les réflexions de son jeune alter ego, nous permettant de vivre à ses côtés cette expérience unique.
Au-delà du récit personnel, Jeune Fille explore des thèmes universels tels que la quête de soi, la découverte de l'amour et le rapport à l'art.
Jeune Fille est un roman poignant et vibrant qui nous touche en plein cœur. Un récit initiatique à la fois intime et universel, porté par une écriture élégante et sensible.
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Sous la surface lisse de la bourgeoisie, et son écriture toujours de "bon ton" alors qu'elle s'imagine libre de son milieu, je continue de me demander si Anne Wiazemsky a conscience de dérouler, romans après romans, une vie de maltraitance souriante et bien élevée ?
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Très bonne année en compagnie d’Aragon, Beauvoir, Céline, Mallarmé, Zola, Stendhal, Simenon, Oulitskaïa… 10 réveillons littéraires, de Moscou à Paris en passant par les Flandres !
Un petit livre savoureux ( collection folio 3€ ), un vrai régal pour les fêtes sans crainte des lendemains!!!
Alors très bonne année à tous les Babéliotes - et à tous les autres aussi bien sûr !
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l'autrice (1947-1970) est une écrivaine, comédienne et réalisatrice française.
Fille de Claire Mauriac et du diplomate Yvan Wiazemsky, issu d'une famille princière russe, elle est la petite fille de François Mauriac (1885-1970)
Il est dit sur la couverture que c'est un roman. Non c'est une autobiographie, bien écrite ce qui ne serait pas le cas si c'était un roman.
Je l'ai lu quasiment d'une traite, sans passion mais intéressée par la période qu'elle décrit pour l'avoir vécue en propre (mai 1968). Pas plus, car le personnage donne l'impression d'être 'enfant gâtée' et ne voit pas dans les évènements le poids politique qu'il peut avoir.
Mais je lui envie la mémoire qu'elle a eu pour raconter ce qu'elle a vécu !
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Mon beau navire, roman en partie autobiographique, évoque la traversée d'une adolescente, Roséliane, sur le transatlantique, le Balboa, de Caracas au Havre, en 1962.
Avec sa mère, Pauline, 38 ans, solitaire et peu sociable, et son frère, Dimitri, 11 ans, son complice, elle part pour un séjour de 5 mois à Paris. Son père, haut fonctionnaire, n'est pas du voyage.
Anne Wiazemsky écrit une œuvre très personnelle qui a la fraîcheur d'un Diabolo Menthe. Sa belle écriture ( elle est la petite fille de François Mauriac ) comporte de nombreux dialogues enlevés. Le récit est très vivant, sans temps morts.
Les enfants, Roséliane en particulier, observent le monde des adultes, sans le décrypter tout à fait, mais avec beaucoup de lucidité et d'acuité, de l'humour aussi, cynique parfois.
Alors qu'elle a effectué la traversée plusieurs fois déjà dans son enfance, l'auteur choisit de raconter celle de 1962, l'année de ses 14 ans. Elle n'est alors plus une enfant, mais pas encore une adulte, et prend conscience des métamorphoses de l'adolescence. Elle est plus ou moins secrètement amoureuse du lieutenant Gérard Le Roux, Mâtho. Elle aspire à une plus grande liberté. Son regard affûté, distant et critique donne le ton au roman. Ce sont les flirts incessants des adultes autour d'elle qu'elle observe avec amusement, et un certain désenchantement, jusqu'au moment où l'on bascule dans le drame...
La vie sur le majestueux transatlantique est très cinématographique. Les passagers évoluent comme dans une bulle, pleins d'insouciance, alors que la France est déchirée par la guerre d' Algérie, et que d'autres, les pieds noirs, regagnent la métropole avec quelques valises, en catastrophe, sur de moins luxueux bateaux.
Il y a quelque chose de choquant dans le comportement des adultes qui n'échappe pas aux enfants. Leur mère les traite même de puritains, terme dont ils ignorent le sens. Pourtant leurs jeux sensuels font curieusement écho à ceux de leurs aînés...
Anne Wiazemsky réussit admirablement une évocation sans ménagements d'un monde où séduction et haine cohabitent. Elle met en avant la complexité des rapports humains d'une catégorie d'individus pleins d'arrogance.
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Ce roman nous plonge dans le monde du théâtre vu de la scène. Alexandra, jeune comédienne, est d'abord surtout caractérisée par ses amours malheureuses. Elle avait pour amant son metteur en scène, qu'elle quitte et un homme marié, qui la quitte à son tour. Il lui reste alors surtout le théâtre, mais c'est son ex qui la recrute pour jouer une princesse amazone dans la Penthésilée de Kleist. Alexandra travaille, renonce, se cherche, crée son personnage, sous les yeux de son metteur en scène certes brillant, mais aussi tyrannique, alcoolique et paranoïaque. Le jeu de pouvoir et d'influence réciproque est considérable et se répercute sur l'ensemble des membres de la troupe. La première est prévue au festival d'Avignon et lorsque les répétition commencent, la tragédie de Kleist se déploie sur le plateau avant de s'étendre entre tous les personnages. On en vient à se demander si la pièce pourra seulement être montée et jouée en public. Nous suivons les uns et les autres à la ville et sur la scène, les personnages y jouent et y vivent leur texte, de manière parfois incompréhensible, mais c'est aussi ce qui les rend attachants.
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En septembre 1944, Claire est une jeune femme de 27 ans ambulancière à la Croix Rouge ; c'est aussi la fille de l'écrivain François Mauriac. Sa vocation est d'aider les réfugiés qui rentrent de l'Est et elle peine à retrouver sa place dans sa famille célèbre et avec son futur fiancé. Appelée en Allemagne, c'est l'occasion pour elle de fuir sans le dire un mariage dont elle ne veut pas. Elle noue des amitiés avec des collègues et rencontre Yvan Wiazemsky, un militaire français d'origine russe dont elle tombe amoureuse. Mais la différence sociale entre sa famille et celle de Wia est vraiment importante et Claire ne se sent pas à l'aise avec ses beaux-parents. Claire et Wia se marient et la jeune femme tombe enceinte.
J'ai trouvé ce roman dans une boite à livres et à la lecture des premières lignes de la quatrième de couverture et de son titre, je n'imaginais pas l'histoire ainsi. Je croyais que le personnage principal allait trouver dans une Allemagne en ruine un enfant abandonné qu'elle allait adopter. Ce n'est pas du tout ça et longtemps le titre du roman est une énigme pour le lecteur, il ne s'explique qu'à la toute fin de l'histoire.
J'ai été déçue par ce roman car j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand-chose, le rythme est lent et pour moi cette lecture s'est révélée ennuyeuse. J'espérais vraiment un bouleversement au cours du roman qui changerait la tonalité du livre mais il n'y a rien eu de tel.
J'ai donc lu cette histoire jusqu'au bout mais sans conviction et sans y trouver de réel plaisir.
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La petite fille de François Mauriac, Anne Wiazemsky, y rend hommage à ses parents : Claire Mauriac et Yvan Wiazemsky, prince russe dont les parents se sont réfugiés en France au moment de la révolution bolchevique. Anne a été actrice, épousé Jean-Luc Godard, puis, le cinéma la délaissant, est devenue romancière.
Un ouvrage autobiographique d’avant naissance si l’on peut dire puisqu’il évoque l’histoire d’amour de ses parents. Une histoire somme toute assez banale. Et pauvrement restituée. Sauf à décréter que lorsqu’il s’agit d’amour banalité et pauvreté ne sont plus de mise. Surtout lorsque le contexte est celui de Berlin à la toute fin de la seconde guerre mondiale. Une ville en ruine ou errent des rescapés affamés, pétris de la peur incrustée en chaque cellule de leur corps par les bombardements alliés puis par l’entrée dans la ville d’une armée rouge bouffie de vengeance. Claire Mauriac y était alors membre de la Croix rouge particulièrement chargée du rapatriement des prisonniers des camps. Une mention spéciale y est faite au bénéfice des « malgré-nous », ces Alsaciens enrôlés de force dans la Wehrmacht, considérés comme allemands par les Russes et donc traités comme tels. Yvan Wiazemsky ayant beaucoup œuvré pour extirper quelques de ces malheureux des griffes de ses ex concitoyens.
Mon enfant de Berlin est en fait Anne, l’auteure de cet ouvrage. Le titre est trompeur, puisque Anne est la narratrice externe de cet ouvrage, ne se déclarant pas fille de sa mère qu’elle appelle par son prénom. Anne construit son ouvrage sur la base des correspondances de sa mère avec sa famille. Cela en fait une trame décousue que ne restructure pas le liant de la narration. Le style des lettres de sa mère, souvent altéré par les circonstances de leur rédaction et le caractère précipité et aléatoire du départ des courriers, n’est corrigé ni par la construction de l’ouvrage ni par le style personnel d’Anne Wiazemsky quelque peu indigent. L’ouvrage perd en plaisir de lecture.
Mais de toute lecture il faut tirer bénéfice. On le fera dans cet ouvrage avec la remise en mémoire du sort de tous ceux, les plus humbles comme souvent, qui ont pâti de l’appétit de pouvoir de leurs dirigeants. « Le pouvoir est la consolation des ratés » nous dit Platon. Une consolation bien chère payée par les crédules qui se sont laissé ensorceler au discours nauséabond.
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Marie à Paris reçoit une lettre d'un ami de sa grande tante russe, Nathalie, décédée huit ans auparavant. Celui-ci désire lui remettre le manuscrit d'un journal écrit par le mari de celle-ci , tragiquement assassiné en 1917.
Les évènements sont racontés ensuite , et au fil des pages, apparaît d'abord la vie de cette famille plutôt aisée, dans la campagne russe.
Des extraits du journal de Wladimir ( surnommé Aditcha) sont insérés dans ce récit. Follement amoureux de sa toute jeune femme Nathalie, il voit la montée du bolchevisme ,d'abord confiant ( il est aimé des paysans) . Puis la menace se fait proche, jusqu'au drame...
Marie découvre l'histoire de sa famille à travers ce manuscrit. C'est un livre sincère, historique.
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Je ne connaissais pas Anne Wiazemsky, ni la comédienne ni l’écrivaine, avant de voir récemment deux films emblématiques des années 60, Au hasard Balthazar de Bresson et Teorema de Pasolini. Sa présence à l’écran est saisissante.
Plusieurs de ses écrits sont autobiographiques. Une année studieuse raconte l’année de ses 19 ans. En juin 1966, elle a déjà joué dans le film de Bresson, elle entend poursuivre des études de philosophie, mais elle ne sait pas encore ce que l’avenir lui réserve. Elle rencontre alors Jean-Luc Godard (il a 35 ans). Ils tombent amoureux et ils vont se marier quelques mois plus tard, au grand dam de la mère d’Anne.
L’écriture est simple et limpide, très agréable à lire. À première vue, le récit semble léger, un peu voyeuriste (l’intimité du couple est traitée sans fard, mais avec pudeur) et people (François Mauriac, François Truffaut, Jeanne Moreau et d’autres célébrités y tiennent des rôles plus ou moins importants), mais il s'avère profond dans les sentiments qu’il aborde. L’autrice évoque avec justesse les aspirations de la jeune femme timide, mais déterminée qu’elle a été, ses hésitations et ses contraintes, entre une famille bourgeoise aux règles codifiées et un compagnon possessif, cinéaste établi et forte personnalité. Une jolie découverte que je recommande particulièrement aux amateurs de la Nouvelle Vague.
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Alexandra est un peu paumée. Son amant, marié à une autre, est parti au Japon rejoindre sa famille. Seule à Paris, comédienne débutante, elle accepte un des rôles principaux dans la tragédie de Kleist, Penthésilée. C'est son ancien amant, Paul Lucerne qui monte la pièce pour le Festival d'Avignon. C'est un tournant dans la vie et la carrière d'Alexandra; ça passe ou ça casse.
J'ai éprouvé quelques difficultés à m'installer dans l'intrigue tant je ne parvenais pas à accrocher au personnage d'Alexandra. Il faut dire que j'ai souvent beaucoup de mal à comprendre, et donc à m'attacher, à ce type de femmes indécises, un peu geignardes et qui semblent, dans un premier temps du moins, manquer de caractère. Cependant, après quelques chapitres, je suis entrée de plain-pied dans cette troupe de théâtre un peu dysfonctionnelle, pilotée par un goujat pervers et dans laquelle chacun se cherche un peu, aussi bien sur scène que dans la vie.
Le style de l'autrice est dynamique, moderne et se lit très facilement. Au fur et à mesure que la Première se rapproche, Anne Wiazemsky est parvenue a distiller une tension dans sa plume en écho à la tension entre les comédiens. Je me suis surprise, à un moment, à vouloir poursuivre ma lecture d'une traite, à la manière d'un suspense.
Si on prend le temps de se poser, bien entendu que ce récit est truffé de clichés, sur le milieu du théâtre et sur les relations humaines. Cette troupe est un microcosme de ce que la société fait de pire et de meilleur.
Je retiens surtout une excellente immersion dans le monde d'une troupe de théâtre, depuis les premières répétitions jusqu'aux vivats de la première. J'ai ressenti l'angoisse des comédiens, l'excitation qui monte, la fébrilité qui s'empare de chacun, l'inquiétude qui les étreints par moments, l'euphorie qui les envahis quand ils sont parvenus à surmonter une difficulté du texte ou à répondre à une exigence complexe du metteur en scène... Et c'est tout cela qui m'a plu dans la plume de l'autrice: cette capacité à transmettre son amour du théâtre, elle qui est comédienne avant tout. Et devant tout cet amour, cette passion,... les défauts paraissent insignifiants.
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J'ai toujours eu beaucoup de tendresse et de sympathie pour Anne Wiasemsky, sa mort en 2017 m'avait beaucoup touchée.
Anne Wiasemsky fut de tout temps une femme atypique, sans doute, compliquée de se forger une personnalité quand on est à la fois la petite fille de François Mauriac et ses origines russes hérité de son père : le prince Wiasemsky.
Souvent, ses romans sont intimistes, ce qui me plaît beaucoup comme: L'enfant de Berlin où elle raconte la rencontre de ses parents et sa naissance à Berlin.
Je m'appelle Elisabeth ne diffère pas de la tonalité de ces autres romans.
Dans un presque huit clos, un hôpital psychiatrique que le père de son héroïne dirige,Elisabeth va vivre une aventure qui deviendra son secret durant toute sa vie.
Alors qu'elle n'a que 12 ans, Elisabeth découvre dans sa remise à vélo, un "fou" qui s'est échappé de l'hôpital. Anne Wiasemsky, avec beaucoup de pudeur, de douceur nous raconte les liens qui vont unir quelques jours Elisabeth et Yvon.
De remarquables phrases nous interrogent d'ailleurs sur ce qu'est "la folie", si elle se soigne et dans quelles conditions.
Ce petit roman est très émouvant et me donne encore plus l'envie de poursuivre la lecture de l'œuvre d'Anne Wiasemsky.
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Fin de saison scolaire avec le roman autobiographique d'Anne Wiazemsky "Une année studieuse". En 1966, mineure, petite fille de François Mauriac, l'auteure y décrit sa fièvre pour Jean Luc Godard, ses études de philosophie et le cinéma au cœur de la Nouvelle Vague .
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Une année studieuse raconte la vie d’Anne Wiazemsky tout juste après ses débuts au cinéma et de sa rencontre avec le célèbre cinéaste Jean-Luc Godard.
Anne Wiazemsky nous remémore son passage de la femme-enfant vers l’étudiante, l’actrice et la mariée où ses relations passionnelles sont souvent questionnées et réprouvées par son entourage. Ce roman autobiographique est charmant et sympathique. Il nous laisse entrevoir les facettes cachées de Jean-Luc Godard, les couleurs et le décor effréné des années 1960, et bien sûr le cinéma de la Nouvelle Vague.
L’auteure nous partage son insouciance, ses amours et sa joie de vivre dans un style fluide, simple et naturel. On se laisse entraîner avec bonheur dans ce récit touchant et riche de découvertes.
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Dans cette autobiographie, Anne Wiazemsky nous raconte son été de l’année 1965 où elle évoque ses mois partagés avec Robert Bresson, grand cinéaste français, sur le tournage du film Au hasard Balthazar. À seulement 18 ans, elle y tient son tout premier rôle et le rôle principal de ce long-métrage.
Jeune fille fait renaître les souvenirs des années de jeunesse de Wiazemsky. Avec sa justesse, sa fraîcheur et sa sincérité, elle fait revivre l’atmosphère incroyable qui régnait au milieu des années soixante. Ce roman donne un aperçu sur le travail de Bresson et les expériences ambiguës qu’Anne a traversées en découvrant l’univers majestueux et sévère du cinéma.
Ce livre à la fois doux et attachant regorge de rencontres et d’anecdotes qui façonneront l’incroyable vie de l’auteure.
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