Ante Tomic

Dans ce livre plein d’humour, l’écrivain croate, Ante TOMIC, raconte la vie d’un père et de ses quatre fils reclus au fond d’une vallée. La rudesse, la dureté et la brutalité du père construit la personnalité des fils ; sauront-ils se délivrer du joug de l’emprise paternel pour vivre différemment ? Seront-ils capables d’affronter ce caractère violent, haineux et dominateur à l’encontre de toute personne qui entre en contact avec lui ? Parfois, une rencontre, un hasard de la vie peut redonner espoir à la vie face à l’intransigeance et à l’intolérance.

Roman qui tente de redonner une certaine confiance chez certains personnages écrasés par l’autorité et la sévérité patriarcales. Un hymne à la vie et une foi dans l’humain.

A sept kilomètres de Smiljevo, haut dans les montagnes, dans un hameau à l'abandon, vivent Jozo Aspic et ses quatre fils. Leur petite communauté aux habitudes sanitaires, alimentaires et sociologiques discutables n'admet ni l'Etat ni les fondements de la civilisation, jusqu'à ce que le fils aîné, Kresimir, en vienne à l'idée saugrenue de se trouver une femme. Bientôt, il devient clair que la recherche d'une épouse est encore plus difficile et hasardeuse que la lutte quotidienne des Aspic pour la sauvegarde de leur autarcie.

La quête amoureuse du fils aîné des Aspic fait de ce road-movie littéraire une comédie hilarante, où les coups de théâtre s'associent pour accomplir un miracle à la combe aux Aspics. Lu Kobo sur reco Vic. Beaucoup aimé. Très drôle et bien écrit.

J'annonce d'entrée, ce roman est un remède à la morosité ambiante. Il est rare de lire une histoire aussi drôle, où les dialogues savoureux vous font rire, où les situations cocasses s'enchaînent et vous entraînent voyager avec le sourire aux lèvres. Vous n'avez qu'à lire la phrase écrite sur la couverture du livre pour vous en persuader.



Zora c'est la femme de Jozo Aspic, le vieux père bourru et complètement barjo qui vit depuis toujours en autarcie dans la montagne avec ses quatre fils : Domagoj, Kresimir et les jumeaux Branimir et Zvonimir. Jozo est un sacré cas, il refuse l'autorité de l'État, pas question pour lui de se plier aux normes sociales, plutôt crever ! Il est macho comme pas deux, borné, rancunier et prompt à sortir les armes si quelqu'un ose s'aventurer dans son hameau haut perché.



Quand Zora vient à passer l'arme à gauche, le manque d'une présence féminine se fait cruellement ressentir dans cette maison d'hommes aux habitudes sanitaires plus que douteuses. Kresimir, l'aîné, prend donc la décision de descendre à la ville (Split) pour se trouver une femme. Pas une femme pour s'occuper de la maison familiale, non, une femme pour se libérer de la toxicité de son père.

À partir de là débute un road trip jubilatoire qui m'a tenu en haleine jusqu'au retour de Kresimir dans sa montagne après des péripéties qui s'apparentent effectivement à un miracle !



Ce roman que j'ai adoré se résume à des découvertes. Celle d'une voix, à la fois drôle et touchante, celle d'un ton à la fois détaché mais aussi plus profond, la science de la réplique bien sentie qui vous mouche instantanément.

Les sujets sont amenés avec beaucoup de finesse, on découvre un bout de Croatie et on s'y sent bien.

De la solitude d'avoir grandi éloignés de tout, quatre garçons brimés par un père allumé vont s'émanciper de son autorité et ouvrir leurs propres voies, et qu'il se faire voir le vieux Jozo si il n'est pas content ! À lire absolument si vous voulez passer un grand moment de littérature !

Une fantaisie jubilatoire avec des personnages « affreux sales et méchants » qui découvrent la rédemption. Un père épouvantable et 4 fils (aux prénoms à coucher dehors):soumis à une autorité bornée vivent au fin fond d’une combe ignorée de tous. Faisant régner une atmosphère de paranoïa, armée jusqu’aux dents le pater familia interdit à quiconque d’approcher de leur masure. Quand deux agents de l’électricité croates viennent réclamer les impayés tout part en vrille et on entre dans une tragi-comédie à l’italienne (enfin à la Croate) avec des rebondissements invraisemblables. Les femmes ne sont pas en reste, tempérament de feu, caractère bien trempés elles vont transformer cette combe aux aspics. C’est loufoque, un peu burlesque, rebelle et terriblement attachant. Un livre que je n’aurais pas cru aimer.

Jozo Aspic et ses quatre fils vivent isolés du monde, dans les montagnes dalmates, ignorant toute bienséance et tout savoir-vivre. Lorsque l’aîné se met en tête de se chercher une épouse, tout l’univers de cette famille hors-norme et hors-la-loi bascule.

Un roman irrévérencieux et totalement foutraque, recommandé par mes libraires.Un énorme éclat de rire. L’occasion de découvrir un auteur croate.

A lire absolument !

Après un petit tour dans les Balkans, je cherchais un peu de littérature et je suis tombée sur ce roman et les avis publiés ici sur Babelio.

Ce roman est une comédie avec quelques références à la Croatie. Quand les techniciens de la Compagnie d 'électricité viennent contrôler la ligne, ils sont accueillis par des tirs. Mais d'où viennent toutes ces armes ? Chaque annecdote est un clin d'oeil au vécu des habitants des Balkans : les laissés pour compte, les villages isolés, la débrouillardise, le contraste ville/campagne, les armes non restituées...

C'est drôle et bien enlevé !



Un bon moment de lecture.

Merci les Babeliotes pour le partage !

Mais qu'est-ce que j'ai ri ! Vraiment, j'ai rarement autant ri en lisant un livre. J'avais besoin de réconfort, ma mibraire m'a conseillé ce roman le décrivant comme une histoire à la Pagnol. Effectivement, on plonge à la campagne auprès de personnages hauts en couleurs, aux relations passionnées et fortes. Je me suis marrée comme une baleine devant la personnalité de ces hommes loufoques.

Décidément, j'adore les histoires et l'humour de Ante Tomic. Dans l'histoire, il ne faut pas chercher la vraisemblance, il n'y en a guère. Il ne faut pas non plus s'attendre à un grand message caché (ou alors, très bien caché, je ne l'ai pas vu), mais qu'est-ce que c'est drôle !

Ça se passe à Smiljevo, village croate où se croisent des personnages particuliers : une veuve plutôt "chaude", un prêtre ancien alcoolique (plus ou moins ancien), un général, une jeune Allemande naïve et son père autoritaire, un poète idiot, un patron de bar, un ministre, des vieux, des jeunes… Et tout ce monde vit, se croise, discute et nous fait rire. On ne peut pas dire qu'il y ait un réel fil conducteur, mais rapidement on s'attache aux personnages, on les suit dans leur existence et leurs espoirs.

C'est un humour particulier, que peut-être certains n'apprécieront pas, sans doute de l'humour croate, mais pour ma part, je le répète, j'adore !

- Vous avez entendu l'avion qui a franchi le mur du son ?

- Il ne l'aurait pas franchi si c'était moi qui l'avais maçonné.

Deuxième livraison et nouveau sourire affiché tout au long de la lecture. Je conseille de lire avec la musique et les films de Kusturica (je sais, il est serbe !) en tête, car on est dans cette folie des Balkans, décalé, ironique et dynamique. Certes, celui-ci est plus simple, moins élaboré, plus linéaire que son "Miracle...", mais on ne doit pas bouder son plaisir pour autant

Un livre où se mêlent absurde, comique, critique d'une société corrompue, quête de l'amour improbable, reconnaissance par rapport aux actions valeureuses, amitiés indéfectibles, liens familiaux, vieilles croyances. A déguster sans se poser de questions et à refermer avec un grand éclat de rire.

On est ici dans de la distraction pure. Il ne faut pas chercher de la littérature ni de la profondeur, mais il se dégage de ce roman un humour peu connu en France, nous sommes dans une dérision ou même les pires méfaits passent comme des droleries. L'exercice de cet auteur croate est plutôt bien réussi, et nous fait passer un bon moment.

Merci aux challenges et à sylvaine pour la critique de ce livre qui ne pouvez m inciter à lire ce livre

Je n'ai rien à ajouter à toutes ces éloges bien mérités

Un livre qui m'érite à se faire connaitre

Facile à lire un très bon moment de lecture.

Un père et ses quatre fils adultes, vivant dans un trou perdu de Dalmatie loin de toute civilisation, armés jusqu’aux dents mais « fripés, malpropres, mal rasés, comme des bêtes des collines »et se nourrissant exclusivement de polenta mise à toutes les sauces depuis que leur mère est morte en murmurant à son mari « Tu es une merde » !



Seule solution pour sortir de ce marasme : ramener une femme à la maison...



Un roman croate complètement déjanté , rondement mené, on ne s’ennuie pas mais je l’oublierais rapidement je pense... À lire comme une récréation entre deux romans plus consistants !

On m'avait conseillé "Miracle à la combe aux Aspics" et j'ai donc commencé par celui-ci. J'ai adoré sa fraicheur, son humour décalé, bref, c'était un très bon conseil.

Je me suis donc dit que puisque Ante TOMIC avait déjà sévi 9 ans plus tôt, ce serait bête de s'en priver !

Là, ce n'est plus du tout la même chose.

Même si on reste dans la même région de Croatie et d'absurdie, l'histoire est beaucoup moins fluide, les personnages s'enchaînent, les paragraphes "absurdes" très amusants lorsqu'ils arrivent à point nommé se suivent les un après les autres à certains moment du roman et décousent encore un peu plus une histoire déjà difficile à suivre.

Bref, j'ai bâclé la fin de ce livre pourtant court.

Raté pour celui-ci, en ce qui me concerne du moins.

Eh bien voilà un OVNI, un vrai!



Ça a commencé à la librairie, lorsque par curiosité j'ai commencé à lire la 4e de couverture. Quelque temps après, j'entendais une libraire recommander l'ouvrage. N'ayant jamais rien lu d'un auteur croate, je me suis dit: tentons! Parfois, j'achète un livre et il se passe des années avant que j'en débute la lecture. Cette fois-ci, je l'ai lu dans la foulée.



Et j'avoue m'être bien amusée. C'est complètement déjanté, bourré de pépites qui font pouffer de rire, et en même temps, c'est bien écrit. On a l'impression de regarder un de ces films avec Belmondo, type Le Magnifique, avec des rebondissements à la pelle, on ne s'ennuie pas. Si parfois, le rythme s’essouffle légèrement (je me suis fait cette réflexion à un moment), globalement la narration est bien construite.



Je n'hésiterai pas à lire encore cet auteur, et je suis contente qu'il gagne en notoriété et soit traduit en français. Allez-y!

Voilà un court ouvrage qui vient à point après que Aires de Marcus Malte me soit tombé des mains.

On est bien dans les Balkans avec des hommes ravagés par la guerre, on pourrait la raconter cette histoire façon polar sanglant, ou roman social, nous tirer des larmes, ou de la colère ou du mépris.

Comme quoi on peut rire de tout, lorsque c'est écrit avec talent et tendresse

Une vie de village avec tout ce que cela comporte de pittoresque, de sordide, d'anecdotique et d'essentiel. A travers le portrait de quelques personnalités locales c'est toute une nation qui se dessine au rythme des évènements. Certains cherchent le succès, d'autre l'argent ou l'amour, certains luttent contre leur désir ou leur dépendance... On retrouve ici avec bonheur le talent de conteur d'Ante Tomic, les dialogues sont toujours savoureux et l'humour si particulier des natifs de ce coin reculé des Balkans et propre à la culture croate est un délice. Les situations parfois outrancières frôlent le vaudeville, ce qui confère une saveur particulière à ce texte qui évoque ceux de notre propre enfance, Pagnol en tête.

Il y a là bien des similitudes avec Arto Paasilinna, la même exubérance de situations et de personnages déjantés. Mais ici point de lièvre, ce sont de rustiques croates, le père et ses quatre fils, enkystés dans un hameau déserté au fond d'une combe perdue au dessus de Split. de la civilisation ils n'en ont retenu qu'un usage immodéré des armes, héritage des années 90 et de leurs guerres fratricides, avec lesquels ils veillent contre l'envahisseur. Lequel ? Ils ne le savent pas eux-mêmes mais ils veillent avec pour seul horizon la polenta, unique plat que leur despote de père tolère, et arrive à préparer. Pourtant l'envahisseur viendra et pour le plus grand bonheur des quatre fils, même si ce n'est pas forcément en ligne droite loin s'en faut. le tout avec beaucoup d'autodérision, croates, serbes et bosniaques, pas de favoritisme pour cet auteur dalmate.

Une belle lecture jubilatoire

Dès les premières pages, l'auteur vous fait sourire et on est tout de suite plongé dans l'ambiance de ces romans de l'époque de l'union soviétique où le comique se mélangeait à l'absurde ( j'ai pensé aux aventures singulières du soldat Ivan Tchonkine ), et on en redemandait... Un livre à lire si l'on veut passer un bon moment de découverte et de détente.

La vie quotidienne et les pérégrinations rocambolesques de la famille Aspic composée du père veuf et de ses quatre fils. Ils vivent totalement isolés dans leur montagne et mènent une vie particulièrement rustique, presque animale : manger et dormir, survivre avec une hygiène douteuse et un désordre sans nom. Ils sont armés jusqu'aux dents pour repousser et kidnapper les intrus, comme les employés de la compagnie d'électricité venus réclamer le paiement des factures. Les aventures se poursuivent lorsque l'aîné s'avise d'aller chercher une épouse à la ville, puis se rabat finalement sur une idylle de jeunesse, qui s'agit d'abord de retrouver puis d'arracher aux mains du déjà éternel rival de l'époque, le chef de la police, qui s'apprête à convoler avec la belle. Au prix d'un enlèvement et de péripéties dignes d'un film de Belmondo, les tourtereaux reviennent au bercail.

Les aventures continuent, et on s'amuse sous la plume pleine d'humour de l'auteur à les suivre. Certaines situations sont un peu tirées par les cheveux, trop invraisemblables, les personnages trop excentriques, comme chez Tom SHARPE, mais on adhère quand même, on se laisse porter par le rythme.



Un roman drôle à lire comme une grosse farce. Les personnages sont attachants. Un coup de coeur 2023 dans le genre « Roman humoristique. » Voir extraits en "Citations".