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Citations de Anthony De Mello (94)


Anthony De Mello
Les enfants sont des miroirs,
Quand ils sont en présence de l’amour,
C’est ce qu’ils réfléchissent.
Quand l’amour est absent,
Ils n’ont rien à donner...
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Anthony De Mello
On ne possède jamais réellement les choses.
On ne fait que les tenir un instant.
Si l’on est incapable des les laisser aller,
Ce sont elles qui nous possèdent.
Quel que soit ce l’on chérit,
Il faut le tenir dans le creux de sa main
Comme on retient l’eau.
Dès qu’on la saisit
Elle n’est plus là.
Si on se l’approprie,
On la souille
Si on la libère
Elle est a soi pour toujours.
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Anthony De Mello
Lorsqu’on vient dire à un homme que l’inondation avait emporté sa maison, il rit et il dit : « Impossible ! J’ai la clé dans ma poche ! »

( histoire d'humour et de sagesse )
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Anthony De Mello
Ce n’est pas grâce à notre argent
Mais grâce à notre capacité de jouir
Que nous sommes riches ou pauvres.
Lutter pour la richesse
Et n’avoir aucune capacité de jouir,
C’est être comme l’homme chauve
Qui lutte pour collectionner les peignes
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Un homme va voir un prêtre et lui dit:
"Père, j'aimerais que vous disiez une messe pour mon chien."
Le prêtre est indigné.
"Une messe pour votre chien, vous plaisantez !-
-Ce chien était mon compagnon, explique l'homme. Je l'aimais et je voudrais que vous disiez une messe pour lui.
-On ne dit pas de messe pour les chiens ici. Vous devriez essayer la confrérie qui se trouve au bas de la rue. Demandez-leur si on y donne des services de ce genre."
L'homme, avant de quitter le prêtre, lui dit:"C'est dommage. J'aimais vraiment ce chien. j'étais prêt à faire une donation d'un million de dollars pour cette messe.
-Attendez, attendez, dit le prêtre, vous ne m'aviez pas dit que ce chien était catholique."
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Anthony De Mello
Dire non aux autres est merveilleux, cela fait partie du réveil, c'est vivre sa vie comme on l'entend. Comprenez bien que cette attitude n'est pas égoïste. Ce qui est égoïste, c'est d'exiger que les autres vivent leur vie comme vous l'entendez .
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Quand le moineau construit son nid dans la forêt,
Il n’occupe qu’une branche.
Quand le cerf étanche sa soif à la rivière,
il ne boit pas plus que son estomac ne peut contenir.
Nous accumulons les choses, parce que nos cœurs sont vides.
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Le petit Johnny est, comme on dit, mentalement retardé. Mais l'histoire qui suit va vous montrer qu'il est loin de l'être.
Johnny, dans la classe de modelage de l'école pour enfants retardés qu'il fréquente, reçoit sa provision de pâte à modeler et commence à la triturer. Il en détache un petit morceau et va dans un coin de la pièce pour y travailler. L'éducateur vient à lui et dit: «Hello, Johnny.» Et Johnny répond: «Hello.
— Qu'as-tu dans la main? demande l'éducateur.
— De la bouse de vache, répond l'enfant.
— Que vas-tu en faire?»
Et Johnny répond: «Un éducateur.» L'éducateur se dit alors que le petit Johnny a régressé. Alors il fait signe au directeur qui passe justement devant la porte et lui déclare: «Le petit Johnny a régressé.»
Le directeur vient près de Johnny et lui dit: «Hello, fiston.» Et Johnny répond: «Hello.
— Qu'as-tu dans la main? demande le directeur.
— De la bouse de vache, dit l'enfant.
— Et que fais-tu avec cette bouse de vache?
— Un directeur», répond l'enfant.
Le directeur se dit qu'il s'agit là d'un problème pour le psychologue et fait appeler celui-ci.
Le psychologue est un gars astucieux. Il va à Johnny et dit: «Hello». Et Johnny répond: «Hello.
— Je sais ce que tu as dans la main, dit le psychologue.
— Quoi? dit Johnny.
— De la bouse de vache.
— Oui, dit Johnny.
— Et je sais ce que tu vas en faire.
— Quoi?
— Tu vas en faire un psychologue.
— Non, dit Johnny, je n'ai pas assez de bouse! » Et on traite cet enfant de retardé !
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La capacité de faire le mal ou d'etre mauvais n'a rien à voir avec la liberté,c'est une maladie,car elle présuppose un manque de conscience et de sensibilité.
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Un homme s’approche d’un ancien et lui dit : On m’a dit que tu es sage… S’il te plaît, dis-moi quelles sont les choses que peut faire un sage qui ne sont pas à la portée de tout le monde.
L’ancien lui répond : Quand je mange, je mange ; quand je dors, je dors ; et quand je parle avec toi, je parle avec toi. Mais enfin, ça aussi je peux le faire et je ne suis pas sage pour autant, lui répond l’homme surpris. Je ne le crois pas, lui réplique l’ancien. Parce que quand tu dors, tu te remémores les problèmes que tu as eu au cours de la journée ou tu imagines ceux que tu pourrais avoir au réveil. Quand tu manges, tu planifie ce que tu vas faire plus tard. Et pendant que tu parles avec moi, tu penses à ta prochaine question où à ce que tu vas me répondre, avant que j’ai terminé de parler. Le secret, c’est d’être conscient de ce que nous faisons dans le moment présent et ainsi profiter pleinement à chaque instant du miracle de la vie.
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Anthony De Mello
Ce que les gens disent de vous en dit plus long sur eux que sur vous.
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Anthony De Mello
Ma tâche a été simplement celle du tisserand ; je ne peux
m’attribuer les qualités du coton et du lin.

(cité par Paulo Coelho in Maktub)
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J`ai lu ce livre 2 fois dans ma vie. La première fois j`étais à la recherche de moi-même et ce livre fut ma première réponse. Il m`a ouvert sur une nouvelle voie. La deuxième fois j`ai découvert que je ne suis pas seule sur ce chemin et je continue à avancer. Ses livres sont là pour guider sur l`éveil de la conscience surtout pour nous chrétiens car il a très bien compris ce que la doctrine a imprimé en nous.
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La famille s'était installée au restaurant. La serveuse prit d'abord les commandes des adultes puis se tourna vers le petit garçon de sept ans.

« Qu'est-ce que tu vas prendre ? » demanda-t-elle.

Le petit garçon jeta un regard timide autour de la table et dit : « J'aimerais un hot dog. »

Avant que la serveuse pût noter la commande, la mère intervint : « Pas de hot dog, dit-elle. Apportez-lui un bifteck avec purée de pommes de terre et carottes. »

La serveuse ne prêta aucune attention à la mère : « Veux-tu du ketchup ou de la moutarde avec ton hot dog ? demanda-t-elle au petit garçon.

- Du ketchup.

- Ça vient tout de suite », dit la serveuse en se dirigeant vers la cuisine.

Tout le monde resta muet de stupeur. Finalement le petit garçon regarda chacun de ceux qui étaient là et dit : « Savez-vous une chose ? Pour elle, j'existe vraiment ! »
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Plus vous essaierez de changer, plus vous vous embourberez. Cela veut-il dire qu'un certain degré de passivité est souhaitable ? Oui, car plus vous résistez à une chose, plus vous lui donnez du pouvoir. C'est la signification, je crois, des mots de Jésus : « Si quelqu'un vous frappe sur la joue droite, tendez la joue gauche. » On augmente le pouvoir du mal que l'on combat. C'est une attitude très orientale. Mais si vous ne résistez pas à l'ennemi, vous finirez par le dépasser. Comment affronter le mal ? En le comprenant, pas en le combattant. Il disparaît lorsqu'on l'a compris. Comment affronter l'obscurité ? Certainement pas avec les poings. On ne chasse pas l'obscurité d'une chambre avec un balai, on ouvre la lumière. Plus on lutte contre l'obscurité, plus elle devient épaisse, et plus on se fatigue. Mais lorsqu'on ouvre la lumière de la conscience, l'obscurité se dissipe.
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N'écoutez jamais les gens qui vous disent : « Oubliez-vous ! Aimez les autres. » Ne les écoutez pas. Ils ont tort. La pire des choses est de s'oublier soi-même lorsque l'on va vers les autres pour les aider.
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C'est la coutume, chez les catholiques, de confesser leurs péchés à un prêtre et de recevoir l'absolution, en signe de pardon de la part de Dieu. Mais trop souvent se présente le danger que les pénitents utilisent cette confession comme une sorte de garantie, un certificat de protection contre le châtiment divin, faisant ainsi plus grande confiance à l'absolution du prêtre qu'à la miséricorde de Dieu.

Voici ce que fut tenté de faire Perugini, peintre italien du moyen âge, sur son lit de mort. Il décida qu'il ne se confesserait pas si, par crainte, il tentait par là de sauver sa peau : ce serait sacrilège et insulte à Dieu.

Sa femme, ignorant tout de la disposition intérieure de cet homme, lui demanda un jour s'il ne craignait pas de mourir sans confession. Perugini lui répondit :

— Prenez-le comme ceci, ma chère : ma profession à moi, c'est de peindre et j'ai excellé comme peintre. La profession de Dieu, c'est de pardonner, et s'il est aussi bon dans sa profession que je l'ai été dans la mienne, je n'ai aucun motif de crainte.
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En raison de diverses circonstances, l'oeuf d'un aigle aboutit dans un coin de la grange où une poule était en train de couver ses oeufs. Le moment venu, l'aiglon vit le jour avec les autres oisillons.

Or, avec le temps, l'aiglon à peine emplumé se mit inexplicablement à éprouver le désir de voler. Il demanda donc à sa mère, la poule : « Quand est-ce que je vais apprendre à voler ? »

La pauvre poule était parfaitement consciente qu'elle ne pouvait voler et n'avait absolument aucune idée de ce que les autres oiseaux faisaient pour initier leurs petits à l'art de voler. Mais elle avait honte d'avouer cette impuissance ; aussi répondit-elle : « Pas tout de suite, mon enfant, pas tout de suite. Je te l'enseignerai quand tu seras prêt. »

Les mois passèrent et l'aiglon commença à soupçonner que sa mère ne savait pas voler. Pourtant il ne put se résigner à se libérer et à voler de ses propres ailes car son désir de voler ne l'emportait pas sur la gratitude qu'il éprouvait à l'égard de l'oiseau qui l'avait couvé.
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Quand le moineau construit son nid dans la forêt, il n’occupe qu’une branche.
Quand le cerf étanche sa soif à la rivière, il ne boit pas plus que son estomac ne peut contenir.
Nous accumulons les choses, parce que nos cœurs sont vides.
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La Peste était en route vers Damas et croisa à toute vitesse la caravane d’un chef dans le désert.
– « Où allez-vous si vite ? » s’enquit le chef.
– « A Damas, j’ai l’intention d’y prendre mille vies. »
Au retour de Damas, la Peste croisa de nouveau la caravane. Le chef dit :
– « C’est cinquante mille vies que vous avez prises, non mille. »
– « Non, dit la Peste. J’en ai pris mille. C’est la Peur qui a pris le reste. »
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