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Critiques de Anthony Doerr (587)
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À propos de Grace

Après Toutes la lumière que nous ne pouvons voir, j'étais impatience de lire un autre roman d'Anthony Doerr. J'ai été très déçue par celui-ci dans lequel je n'ai pas du tout réussi à entrer. J'ai laisser tomber, je ne l'ai pas lu jusqu'au bout.
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À propos de Grace

Après avoir lu le dernier livre de Anthony Doerr, j'ai découvert ce premier roman, qui m'a beaucoup plu.

Un style déjà très poétique, de très jolies descriptions de la nature, des paysages et des cristaux de neige, des personnages très attachants.
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À propos de Grace

Anthony Doerr / A propos de Grace

Edition Albin Michel. Magnifique traduction en français de Judith Roze.



Sans connaître le sujet de ce livre, une première découverte de Anthony Doer, j’allais vite réaliser que ma lecture des premiers chapitres relatant une inondation dramatique en Alaska tombera pile sur les jours des terribles inondations de juillet 2021 en Allemagne… Autant dire que la lecture de cette épisode était Illustrée en quelques sorte par les images diffusés partout.. J’ai ressenti une sortie de tension lors de ces moments, car on constate vraiment que l’eau est l’élément le plus puissant et destructrice qui soit.



A propos de Grace… Grace étant la petite fille de David Winkler, le personnage principal ; un scientifique hydrologue un peu spécial, un hypersensible qui fait des rêves prémonitoires. Mais aussi, un homme qui se sent perdu, un homme qui cherche.



Du grand Nord aux Caraïbes, toutes les contrastes sont permis. La nature, l’eau et la glace sont omniprésents, dans leur forme réelle, rêvée, symbolique ou biologique. On apprend beaucoup de choses.



La recherche d’une famille, ou plutôt de ceux que l’on aime, est le thème principal de ce beau et long récit, divisé en 6 parties. (Ce chiffre fait-il secrètement allusion aux 6 pointes des cristaux de neige si souvent étudiés par David Winkler ?) Un heureux découpage, qui permet à l’histoire de se dérouler assez clairement, de revenir sur le passé et petit à petit, d’aimer tous les hommes, toutes les femmes et tous les enfants qui y prennent place. Pour avoir de la famille, il faut du temps…



On y trouve une forme de road-movie, l’aventure, la découverte des immenses régions de l’Alaska , mais aussi le besoin de se relier avec d’autres êtres quand on est si loin, si seul et quand on cherche les fantômes du passé.

Malgré l’abondance de certains détails, le récit est clair dans le temps et dans l’espace; pas trop de personnages, pas trop de dialogues, beaucoup de pensées et sensations. Les rebondissements donnent toujours envie d’avancer. Il manque toutefois un peu d’émotion par moment, mais cela correspond au personnage principal, tout en retenu…

Tout au long du périple, des personnages attachants croisent la route de David Winkler. Parfois je les trouve plus attachant que lui… si discret, si renfermé. Mais un immense espoir anime ce David. Cet espoir lui donnera des ailes et des alliés dans ses longues et difficiles recherches.

Ne jamais abandonner.



P. 385 - « Mais qu’était-ce que la famille ? Surement plus que les gènes, la couleur des yeux, la chair. La famille était une histoire, avec ses vérités, ses confrontations et ses sanctions. La famille était du temps. «

P. 386 : - « S’il (Winkler) avait appris une chose, c’était bien celle-ci ; la famille c’est pas tant ce que l’on reçoit que ce que l’on réussit à conserver »



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La cité des nuages et des oiseaux

Un roman foisonnant doit être haletant, mais là, je ne suis pas rentrée dedans, j'abandonne au bout de 150 pages.

Il y a de très nombreux personnages, mais les chapitres très courts ne permettent pas de s'attacher à eux, à peine les a t-on découvert qu'on passe à une autre personne, à une autre époque et une autre ambiance....

Le lien se fait peut-être au bout d'un moment, mais actuellement, je n'ai pas envie d'une lecture exigeante, peut-être lui redonnerais-je sa chance plus tard...
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La cité des nuages et des oiseaux

Une écriture fluide (merci la traductrice), une structure originale, des personnages attachants, avec une vraie personnalité, des voyages dans le temps inventifs, et ce livre dans le livre, partiellement lisible mais lien intemporel entre les personnages, tout cela fait la richesse de ce roman. J'ai été ému mais pas autant qu'espéré.
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La cité des nuages et des oiseaux

Je reconnais que l'oeuvre est impressionnante, que l'auteur sait manier le drame et le fantastique tout à la fois. C'est très éclaté, complètement fou. Une imagination débridée qui part dans tous les sens. Trois histoires en une, à trois époques différentes. On saute d'une à l'autre sans arrêt. Au début, c'est déstabilisant et dur à suivre. Puis, on apprivoise les personnages, on les suit avec intérêt. La plupart des critiques sont élogieuses, mais la structure qu'adopte l'auteur me déconcerte plus qu'il ne m'enchante.
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La cité des nuages et des oiseaux

Je manifeste toujours une certaine méfiance pour ces bandeaux rouges qui attirent l'oeil. C'est un peu comme ces restaurants dans les quartiers touristiques qui haranguent le chaland. Les bons établissements n'ont pas besoin de ça. le bouche à oreille suffit. Les livres c'est pareil. A moins éventuellement de signaler un prix littéraire, sinon laissez tomber les bandeaux rouges. C'est vulgaire et ça n'a pas de sens. Là l'éditeur s'est foulé pour le texte : "un chef-d'oeuvre". Je suis émue par l'inventivité de cette auto promo. Vous imaginez des bandeaux sur tous les livres ? "C'est moyen, mais on l'édite quand même" ou "c'est pas son meilleur roman, mais on l'aime bien" ou encore "peut mieux faire", et même "bon courage". Albin, si vous permettez que je vous appelle par votre prénom (blague), contactez-moi en message privé sur Babelio si vous cherchez des plumes.

Voilà, je ferme la parenthèse bandeau et je reviens à ce roman qui malgré son bandeau, est véritablement un coup de coeur.

C'est un kaléidoscope enchanté sur le pouvoir des livres, leur fragilité, et le lien qui se tisse au travers des âges, entre les lecteurs. J'aurais adoré lire ce roman pendant le confinement pour la perspective qu'il offre entre les époques les lieux, les personnages. C'est envoutant, coloré, un peu magique. L'écriture de Anthony Doerr est limpide, et vous embarque en quelques phrases. Et ce fut un bonheur de se laisser porter, bercer, envoler, enfermer, excéder, aimer, enfuir, voyager, protéger, imaginer, comprendre, apprendre : lire.

Car ce roman est une déclaration d'amour aux livres, aux bibliothèques, à ceux qui les protègent.

Les sauts entre les différentes époques s'enchainent bien, et aucune ne vole la vedette à une autre. On se régale du déroulé et de passer de la vie d'un personnage à celle d'un autre.

C'est une lecture addictive, réconfortante, qui met des étoiles dans le coeur.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Arrêtez de lire ce commentaire et foncez le lire. Et si votre médiathèque préférée ne l'a pas encore, vous pouvez leur recommander de l'acheter...

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La cité des nuages et des oiseaux

Un livre qui vous transporte sur différents continents et époques.



Songez plutôt : vous naviguez entre Byzance en 1453, la bibliothèque d’une petite ville de l’Idaho et un vaisseau interstellaire…

En compagnie d’un vétéran de la guerre de Corée devenu traducteur, d’un jeune homme révolté qui passe à l’action, d’une jeune brodeuse dans l’Empire Byzantin et d’une jeune femme embarquée dans une expédition spatiale en 2042.

Et ces personnages ont tous un lien avec un mystérieux ouvrage

retrouvé à Tyr et datant du 1er siècle après JC.



Un roman choral absolument fascinant, vertigineux d’intelligence et de subtilité romanesque.



Et surtout, surtout, un formidable hommage aux livres et au pouvoir de la littérature!



Une pépite à ne pas manquer !!

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La cité des nuages et des oiseaux

En tournant la première page, j'ai su que ce livre allait être spécial. La dédicace au début du livre dédie ce livre à tous les bibliothécaire, alors déjà ça a raisonné en moi.



Ensuite, Anthony Doerr nous emporte à travers les époques et les pays, avec des personnages tous relié par une seule chose : un récit antique qui résiste a l'oublie.



Plein de sujet sont traité : la différence, la guerre, l'homosexualité, le changement climatique. Tous les personnages sont aussi attachant les uns que les autres (mention spéciale pour Zeno ❤️). Et même si la longueur du roman m'a fait un peu peur et qu'il y a quelques longueur, surtout au milieu du livre, c'est un merveilleux récit qui m'a fait verser ma petite larmes dans les dernières pages.
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La cité des nuages et des oiseaux

" Un chef d'œuvre". Le bandeau promotionnel cerclant ce pavé littéraire d'un rouge catégorique était plus qu'alléchant, et après lecture de nombreuses critiques sur Babelio qui allaient dans le sens de cet argument de vente (très subjectif), je me suis lancée avec avidité dans la lecture de ce qui allait devenir, c'était écrit d'avance, c'était sûr, un gros coup de coeur littéraire. Eh bien non ! Que je suis déçue ! Je m'attendais à être emportée par la multiplicité de ces destins, à vibrer à la lecture de ce que de nombreux lecteurs ont qualifié d'ouvrage hors norme mais après un premier tiers qui m'a emballée, je me suis vite lassée de la construction narrative qui conduit le lecteur, comme s'il traversait les portes du temps, du XV ème siècle à une ère futuriste où les quelques survivants de l'Humanité naviguent dans un vaisseau spatial. C'est trop ! Trop de chapitres courts et de puzzle temporel qui donnent à ce récit l'allure d'un patchwork décousu, trop de descriptions pesantes qui alourdissent la narration et nuisent à l'intérêt qu'on lui porte. Si l'hymne à la lecture, au pouvoir du texte est un thème qui me parle, il m'a semblé que Doerr s'était ici retrouvé un peu dépassé par l'ampleur de son ouvrage, par la dimension métatextuelle qu'il voulait lui donner et cela m'a ennuyée. A partir de la 200eme et quelques pages, ma concentration s'est étiolée, laissant place à une lecture en diagonale pour finir en lecture "sèche-cheveux" ( je vous laisse visualiser le souffle faisant tourner les pages ). C'est dommage et vu que la lecture est devenue un plaisir quasi luxueux, je regrette d'autant plus amèrement mon achat, mais bon ça fait partie du jeu de la découverte. En tout cas, puisqu'il est question dans ce récit de littérature qui traverse le temps, je conclurai en affirmant que cet ouvrage ne s'inscrira que dans ma mémoire à court terme.
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La cité des nuages et des oiseaux

Même si l’écriture de ce livre vaut le détour, je n’ai pas apprécié ce roman, dans lequel je me suis perdue.



Trop de choses, à mon goût, s’entrecroisent, dans les divers récits, qu’à un moment, je ne comprenais plus où j’en étais.



J’ai fait l’effort d’aller le plus loin possible, mais à la moitié de ce pavé, j’ai abandonné.



Roman à oublier pour ma part. 



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La cité des nuages et des oiseaux



J’ai acheté un livre d’occasion.

Lorsque j’ai saisi le colis le contenant, je me suis dit, étant donné le poids dudit colis, que cela ne pouvait pas être seulement un livre. 🤔

Avais-je mis la main sur un trésor caché ?

Un lingot d’or qui se serait glissé par hasard par exemple ?



Je l’ai ouvert et non.

Nada.

Aucun trésor.

1 kg de papier et d’encre donc.



Je me devais de le lire rapidement.

Par respect pour l’arbre qu’il a sans doute fallu abattre pour le produire.

Je me suis même promise, que je l’aime ou non, je le finirai.

Promis-juré-craché.



Cette promesse s’est révélée (bien) inutile.



À peine ouvert, j’ai été happée.

Trois histoires en parallèles, à des époques différentes, de Constantinople, en passant par la guerre de Corée, à la vie en 2150.

Et au centre de tout cela : un livre.

Pas de 1 kg celui-ci.

Mais un livre qui traverse les siècles.

Comme tous les textes de la Grèce Antique qu’on a la chance de connaître de nos jours.



J’aimerais vous en dire plus.

Vous expliquer à quel point je trouve ce livre unique, qu’il n’est comparable à aucun autre livre que j’ai lu jusqu’à présent.

Mais cela vous gâcherait toute éventuelle future lecture.

Il vous faudra donc, je le crains, vous contenter de ces maigres informations.



En fait, je vous ai menti.

Je vous ai dit que je n’avais trouvé aucun trésor.

Un trésor, j’en ai bien trouvé un.

On ne peut simplement pas mettre un prix dessus. (Enfin si, 25 euros neuf).
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La cité des nuages et des oiseaux

Énorme coup de cœur pour ce roman de la rentrée littéraire. Si vous devez n’en lire qu’un seul, c’est bien celui-ci. Anthony Doerr nous entraîne à travers les pays et les siècles sur les traces d’un mystérieux manuscrit antique.



A Constantinople, Anna, prisonnière des murs de la ville assiégée par l’armée du Sultan, découvre le pouvoir des mots à travers un mystérieux manuscrit grec. De l’autre côté des remparts, il y a Omeir, qui a été contraint de suivre l’armée et de quitter sa montagne sacrée. De nos jours, en Amérique, Zeno, monte une pièce de théâtre avec des enfants lorsque la bibliothèque dans laquelle ils répètent tous est prise d’assaut par Seymour, un terroriste tandis qu’en un futur très lointain, Konstance, à bord d’un vaisseau spatial, voyage vers des contrées plus salutaires…



Ce roman choral alterne les époques et les personnages. J’ai aimé suivre tous les protagonistes de l’histoire qui sont reliés, d’une certaine manière, à ce fameux manuscrit grec. La littérature, la lecture, le pouvoir des mots sont au centre de ce roman. Tous les personnages se prennent de passion pour ce roman, échappé du fond des âges, on ne sait pas vraiment comment, et parvenu miraculeusement jusqu’à nous.



Si le début du roman est un peu difficile en raison de la multiplicité des personnages et des intrigues, très vite, il m’est apparu difficile de le lâcher. Je me suis attachée à tous! J’ai été émue aux larmes par tous ces récits de vie qui finissent par se rejoindre quelque part. Anthony Doerr parle de l’humanité à travers ce roman: une humanité parfois douloureuse à porter à l’image d’Omeir, petit paysan pris malgré lui dans la tourmente ou de Zeno, devenu orphelin trop tôt.



Ce roman est foisonnant et soulève bien des sujets: l’amour filial, le tabou de l’homosexualité, la communion avec la Nature, l’importance de la transmission. Et au travers de tout ça, l’amour des livres et des histoires qui emportent et sauvent parfois.



Anthony Doerr signe là un roman magistral!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La cité des nuages et des oiseaux

Le destin de plusieurs personnages, dans des milliers d'années d'écarts, dans divers endroits de la planête, réunis par un point commun : un manuscrit, rédigé Durant la Grèce antique. La citè des nuages et des oiseaux.



Il n'est pas parfait, mais presque. Presque 700 pages et on ne voit pas le temps passer. Lu en 1 semaines. En gros 100 pages par jours. C'est si doux, si fluide. Même Les passages oú j'ai un peu decroché, j'ai quand même pas pu retirer mes yeux de ce roman. Des personnages tous aussi attachants les uns que les autres, et on passe d'une année à une autre sans même s'en rendre compte, d'un manière fraiche et delicate.

Une lecture passionnante.
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La cité des nuages et des oiseaux

Je ne vais pas me la jouer critique littéraire, mais juste livrer le sentiment de profondeur et de sincérité qui se dégage de ce livre. Une belle imagination, une trame intelligente, des personnages qui EXISTENT... Une très très belle découverte. Impression que je n'ai pas retrouvée dans "Toute la lumière...", accessoirement. Presque, mais pas à ce niveau-là.
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La cité des nuages et des oiseaux

Alors non, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais La Cité des nuages et des oiseaux est un roman vraiment très plaisant, peut-être un peu naïf, peut-être un peu "young adult" mais... ne boudons pas notre plaisir:

C'est d'abord un roman qui mêle et enchasse 6 histoires et 5 époques, ce qui est déjà une belle performance, même si Jaume Cabré avait fait de même et de façon beaucoup plus virtuose avec Confiteor (qui pour le coup est un chef d'oeuvre ). Alors nous avons Anna, brodeuse semi esclave dans la Constantinople du XVeme siècle, Omeir, jeune bouvier, affublé d'un bec de lièvre, et enrôlé de force dans l'armée du sultan qui prendra Constantinople, notamment grâce à sa bombarde, Zéno, homosexuel refoulé, vétéran de la guerre de Corée et traducteur sur le tard, Seymour, jeune autiste, hypersensible à l'écologie, et Konstance, jeune fille née dans une navette spatiale (dans le futur) en direction d'une exoplanète. Entre tout ce beau monde: une histoire attribuée à Antoine Diogène où il est question d'un berger stupide transformé en âne, en poisson et en corbeau, tout ça dans le but d'atteindre la Cité des nuages et des oiseaux. Car tous on une quête, un but.

Ce roman est l'oeuvre d'un amoureux de la nature. Les animaux (les chiens de Zéno, les boeufs et l'ânesse d'Omeir, la chouette de Seymour) sont de véritables personnages et les végétaux ne sont pas en reste.

Ce roman est l'oeuvre d'un amoureux des livres, de leur conservation, de leur transmission, de la culture antique, grèque surtout, et de ses mythes. C'est un hommage aux bibliothécaires et archivistes.

L'intrigue se met en place par petites touches, de façon pointilliste et, à la fin, l'ensemble du puzzle apparaît clairement.

Non franchement, ces 700 pages sont passées comme une lettre à la poste.

Je pense que ça peut être lu (et offert) à partir de 14-15 ans et, ce qu'il y a de bien dans ce livre c'est que tout le monde peut y trouver son compte: science fiction, fantastique, histoire (médiévale et contemporaine), philosophie, écologie, amour...
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La cité des nuages et des oiseaux

Pour moi, il n'est jamais facile de trouver les mots pour vous parler d'un coup de coeur.



Alors souvent, après ma lecture, j'ai besoin d'un peu de temps avant d'écrire ma chronique.



Le temps de sortir des histoires de Zeino, Anna, Konstance, Omeir et Seymour...



Le temps de digérer la richesse des thèmes déployés par l'auteur (avec une petite préférence pour celui lié à l'écologie et celui du livre qui est partout)...



Le temps, finalement, de me dire que j'ai définitivement lu une de mes pépites de 2022.



La plume addictive de l'auteur, les liens entre les personnages tous attachants dans leur ambivalence et le côté poétique du livre qui traverse les âges m'ont convaincue de transmettre ce livre à ma famille (ce que je fais seulement avec mes coups de coeur ❤).


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La cité des nuages et des oiseaux

C’est un livre très original! Je l’ai beaucoup aimé. Il nous transporte dans des univers totalement différents tout en laissant du suspense. Les personnages sont tous animés par un même texte ancien, c’est une belle déclaration d’amour à la littérature. Le rythme d’écriture est très bon, avec l’alternance entre les différents personnages et époques, on a juste envie d’avancer à tout prix dans le livre.
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La cité des nuages et des oiseaux

Ce livre est extraordinaire. Un chef-d'oeuvre , je sais pas....Pas loin en tout cas. Mon ultra-méga coup de coeur de cette rentrée, à coup sur.

Je ne connaissais pas l'auteur. Anthony Doerr a pourtant déjà eu le Pulitzer (que je viens de commander)

Son propos est limpide : la littérature sauve et sauvera le monde.

Encore fallait-il que notre lascar soit à la hauteur de son éloge de la narration . C'est chose faite : la forme est sublimement à la hauteur du fond.

Je m'explique , encore sous le coup de la puissance du récit.

Nous allons suivre 5 personnages:

Konstance vit une bonne centaine d'années après nous . Elle est enfermée ,avec une cinquantaine de personnes triées sur le volet (dont ses parents), dans l'Argos , vaisseaux spatial qui devra mettre 450 ans pour rejoindre Beta Oph2 , exoplanète où la vie semble possible. Car sur terre c'est devenu tout pourri ...

Anna est une brodeuse, adolescente et pauvre, vivant au milieu du XVI siècle à Constantinople. Les armées du sultan approchent . La chute de la Cité des Cités, protégée depuis 1000 ans par ses remparts , est proche.

Omeir , bouvier bulgare au bec de lièvre , est son contemporain. Il est enrôlé par les troupes sultanes. Il est fort, humble , doux et malin.

Zeno vit à notre époque à Lakeport (Oregon) . Ce vieillard étonnant à une histoire singulière . Elle nous sera habilement dévoilée. Pour l'heure, il prépare un spectacle avec 5 enfants à la bibliothèque défraichie de cette ville touristique.

Seymour vit à la même époque et au même endroit que Zeno.

Il est autiste Asperger, a 17 ans et est hypersensible à l'environnement . Il vit seul avec sa mère célibataire.

Un manuscrit grec antique "La cité des nuages et des oiseaux" va faire le lien entre tous ces personnages.

"Tant que le récit durera , la vie continuera."

Le travail narratologique d'Anthony Doerr est alors absolument inouï . Il bouleverse les codes chronologiques , façon puzzle, mais sans jamais nous perdre . Il nous entraine dans un écheveau fluide dont nous ( le lecteur, le citoyen, le bibliothécaire etc...) faisons partie intégrante.

L'histoire ( les histoires ) est passionnante de bout en bout , jusqu'à la toute fin , page 690 tout de même....

Quelle inventivité , quelle érudition, quel engagement. .

L'écriture est fine, onctueuse, ciselée, minutieuse et délicate ( bravo à Marina Boraso, la traductrice ).

L'auteur sert ainsi majestueusement la cause écologique , dénonce le désastre climatique pour en désigner les auteurs et ose (propose ?) un remède radicale.

Je vous le révèle sans spoiler , bien sur : la Lecture du manuscrit La cité des nuages et des oiseaux ( dans son édition originale , évidemment )



Bon , il faut que je m'en remette doucement . Quel bouquin quand même !!
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La cité des nuages et des oiseaux

Un mystérieux texte de la Grèce antiqud sur Aethon le berger qui voulait découvrir une cité merveilleuse et se transformer en aigle et se retrouva changer en âne puis poisson et enfin en corbeau....

On suit différents personnages et tout finit par se rejoindre!



Anna, petite fille de 8 ans vit à constantinople avec sa sœur comme esclave et doit broder pour vivre(enfin presque...elle n'est pas faite pour ça!)

Omeir avec son bec de lièvre quk fait peur aux gens doit conduire l'énorme canon du sultan à l'aide de ses 2 bœufs pour envahir Constantinople.

Zéro Ninis ancien militaire, passionné de grec, fait une pièce de théâtre (la cité des nuages et des oiseaux mavec des enfants de la bibliothèque de lakeport

Séjour, jeune hypersensible, passionné de nature et écorché vif qui veut empêcher la betonnisation à tout prix

Et enfin Konstance, jeune fille enfermée dans une navette avec une intelligence artificielle en direction d'une planète habitable très éloignée!



Un livre magnifique, je l'ai gagné et je ne regrette pas je serai passée à côté sinon et ça aurait été bien dommage!!!



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