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Critiques de Anthony Doerr (587)
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Dans ce roman, les destins de Marie-Laure Leblanc et Werner Pfennig s'entrecroisent dans le contexte tumultueux de la Seconde Guerre mondiale.

Marie-Laure est une jeune française aveugle, élevée par son père à Paris. Elle passe ses journées au musée d'Histoires naturelles.

Werner, lui, est un talentueux mécanicien allemand, recruté très (trop) jeune dans un orphelinat dans lequel il grandissait avec sa sœur.

Ils ont chacun des vies bien distinctes jusqu'à ce que la guerre les réunisse dans la ville bombardée de Saint-Malo en 1944.

Leur quête de survie se mêle à une mission mystérieuse, celle de protéger un diamant d'une valeur inestimable.

Le roman est très rythmé, addictif. Il se lit facilement grâce à l'alternance des chapitres courts qui donnent la parole à chacun des personnages.

L'auteur Anthony Doerr est un écrivain américain. Je l'ai pensé malouin tellement sa description de Saint-Malo était immersive. J'ai eu envie de visiter la ville sur les traces de Marie-Laure tout au long du roman.



Ce récit nous parle de guerre, de résistance, d'amour de la famille, mais aussi sur le choix que pouvaient faire les allemands lors de cette guerre...



Une belle découverte.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Double coup de coeur, un pour le roman, et l'autre pour la plume 💝



Tout d'abord je souhaite remercier deux personnes, mon frère de plume Nicolas (Nick1905) avec qui je vis un ping-pong livresque, on ne cesse de se recommander des livres qui font jackpot dans notre âme de lecteur, c'est un enrichissement pour la passionnée de lecture que je suis. Grâce à Nicolas j'ai découvert le nom de cet auteur, dont je n'avais jamais eu aucun échos. Et je souhaite remercier également la gentille Plumette, qui, grâce à une critique concernant un autre livre d'Anthony Doerr, m'a donné envie de le découvrir rapidement. Tout était fait pour que je découvre son univers. MERCI à vous deux ☺



Maintenant place à ce petit bijou. Dès les premières pages je suis tombée sous le charme de la plume d'Anthony Doerr, toute en douceur, visualisable facilement, poétique, et qui apporte un paradoxe dans l'histoire, car la base, le sujet, ce qui prime, c'est la seconde guerre mondiale. On en a tous entendu parler, et bien là j'ai eu l'impression de la vivre.



Les personnages sont attachants, troublants, émouvants, j'ai même versé quelques larmes.



L'auteur a su apporter de la douceur à cette période si dure, injuste, cruelle, inhumaine, par moments le temps s'est arrêté, il y avait une pureté, une beauté, qui effaçaient le reste.



Et enfin, en plus de tout ça, la plume est fluide et les chapitres sont courts, à tel point que, malheureusement, ces 600 et quelques pages, que j'ai essayé de lire doucement, je les ai refermées en seulement 2 jours.



En finissant ce trésor, j'ai eu de la peine. De quitter cette plume magique. À tel point que j'ai acheté un autre de ses romans, celui dont Plumette a fait une si belle critique, et que Nicolas m'a recommandé de lire en suivant, "La cité des nuages et des oiseaux". Je n'ai qu'une hâte, l'ouvrir ☺



Belles lectures à vous !
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La cité des nuages et des oiseaux

Ce roman, foisonnant et surprenant, m’a transportée dans plusieurs époques et lieux différents autour de cinq personnages principaux. Je l’ai vu comme une grande fresque épique et métaphorique.

Constantinople au XVème siècle, l’Idaho dans les années 1950 et de nos jours, et un vaisseau spatial dans un certain futur.



Les époques s’entrelacent au fil du récit qui s’articule autour d’un texte antique imaginaire – manuscrit d’un écrivain de l’époque grécoromaine ayant réellement existé, Antoine Diogène.

« Un récit qui contient la totalité du monde. Et même les mystères qui se trouvent au-delà ».



Cette lecture c’est une odyssée universelle aux allures de fable fabuleuse mêlant merveilleux et symbolisme, hommage vibrant aux bibliothécaires et aux livres.

Car il s’agit bien de louer la puissance de l’imaginaire grâce à la littérature, l’éveil aux mots procuré par les manuscrits et parchemins, et sublimer le pouvoir des livres ; l’envol qu’ils nous procurent, à s’échapper, s’y perdre parfois pour mieux retrouver un chez-soi.



L’ambiance est antique, mystérieuse, mythique, empreinte d’espoir.

Une ode aux livres – éloge de leur formidable et enchanté creuset de mystères et d’histoires.

On sent l’attachement de l’auteur aux lettres classiques, aux textes fondateurs, au grec ancien notamment ; et une curiosité sans fond pour tous les manuscrits perdus ou encore jamais retrouvés…



J’ai aimé la pertinence de l’auteur à réussir ses messages de plaidoyer pour la préservation de notre planète, entre autres la protection des forêts, et de fait des espèces animales, aux côtés des recherches incessantes de l’homme en quête de technologies nouvelles.



L’auteur a confié vouloir son roman comme un projet humaniste et de nombreuses références et symboliques peuvent y être vues, transposées à chacune des époques et des personnages.



C’est le pouvoir des mots et réaffirmer qu’un livre est une fenêtre sur le monde, un portail vers l’extérieur, un moyen de prolonger la lumière en chacun de nous, une espérance.



J’ai craint de décrocher, appréhendant les chapitres se déroulant dans le futur, mais on réussit à tisser des liens, et je me suis laissée emporter par l’érudition qui s’en dégage, poussée par la curiosité au sujet de l’œuvre et des antiques en parallèle. Mais j’ai aussi accepté de m’y perdre parfois.



D’une belle originalité, assez exigeant pour ma part, un roman dense que je n’aurais pas lu sans le conseil avisé de ma libraire. Un périple étrange et merveilleux par lequel je découvre l’auteur et le talent de conteur. .

Et sa dédicace très à propos : « A tous les bibliothécaires passés, présents et à venir ».



« Etranger, qui que tu sois, ouvre ceci et tu apprendras des choses stupéfiantes ».

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Tout simplement magnifique.

2 personnes, 2 nationalités, 2 conditions, mais 2 destins qui se rencontrent.

Marie-Laure Leblanc est une française aveugle et Werner est un allemand qui possède un don pour la mécanique et tout ce qui concerne les radios depuis très jeune.

Tous deux écoutaient la même émission radio lorsqu'ils étaient jeunes, et lorsque Marie-Laure Leblanc reprend la station du "professeur" pour envoyer des messages à son père, son oncle, mais aussi des messages de guerre à travers un livre de Jules Verne, Werner l'écoute et comprend alors qu'elle n'est pas loin de lui, dans la ville de Saint Malo.
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La cité des nuages et des oiseaux



“Étranger, qui que tu sois, ouvre ceci et tu apprendras des choses stupéfiantes.”



~~~



D'une beauté, d'une force et d'une inventivité absolument incroyables - un roman prodigieux! Repéré dès sa sortie, j'attendais de pouvoir le lire avec grande impatience et je n'ai pas été déçue, bien au contraire. J'en ressors à la fois éblouie et très émue, totalement sous le charme.



Le moins que l'on puisse dire est qu’Anthony Doerr n'a pas choisi la facilité. Il signe ici un ouvrage d'une ambition vertigineuse. Poétique et érudite, sa plume enjambe les époques, sillonne les continents, brasse multitude de thèmes (guerre, précarité, autisme, racisme, homosexualité, écologie*) et entremêle les genres (science-fiction, mythologie, conte, historique, aventure, drame*). Le tout avec une aisance, une fluidité et une sensibilité impressionnantes. 



Je me suis délectée de chaque mot, de chaque phrases; nombre de passages ont résonné fort en moi. 



~



“Tourner la page, se frayer un chemin sur les lignes : la barde se lance et fait apparaître dans votre tête un univers débordant de bruits et couleurs.”



Captivant et maîtrisé d'un bout à l'autre, “La cité des nuages et des oiseaux” convie le lecteur à un fabuleux voyage à travers le temps et l'espace. Projeté en premier lieu dans un avenir indéterminé, celui-ci va faire la connaissance de Konstance, une adolescente vivant à bord d'un vaisseau spatial en partance pour la planète Beta Oph2. Née à bord, elle n’a jamais connu la Terre. Remontant ensuite le cours des siècles, il va partir à la rencontre d’Anna et d'Omeir, deux jeunes gens habitant chacun de part et d'autre des murailles de Constantinople et qui vont assister à sa chute en 1453. Pour finir, il va se rendre de nos jours dans l’Idaho, aux côtés de Zeno et de Seymour. Alors que le premier répète avec des enfants une pièce de théâtre,  le second s'apprête à commettre l’irréparable.



Cinq protagonistes, trois époques et un texte ancien qui sera le fil rouge reliant futur, passé et présent. Datant du 1er siècle de notre ère et écrit par Antoine Diogène, le manuscrit va défier les ans, et jouer un rôle important dans l'existence des différents personnages. Yeux émerveillés, le lecteur en découvrira une partie au début de chaque chapitre.



“...Je suivis mes frères écailleux dans les profondeurs infinies, fuyant les dauphins rapides et redoutables. Sans prévenir, un léviathan fondit sur nous, le plus grand se tous les êtres vivants, une gueule aussi large que les portes de Troie, des dents longues comme les piliers d'Hercule et pointues comme l'épée de Persée.”



Ce magnifique roman choral célèbre avec éclat le pouvoir de l'imaginaire et parlera à n'en pas douter à tous les amoureux de littérature - à ceux qui la font vivre, la protègent, la nourrissent, la partagent, la transmettent génération après génération.



“Mon enfant, chacun de ces livres est un portail,  une ouverture qui te donne accès à un autre lieu, à une autre époque. Tu as toute la vie devant toi, et ils ne te feront jamais défaut.”







(*) Non exhaustif
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La cité des nuages et des oiseaux

Au rang des lecteurs compulsifs, on trouve des bibliophiles toujours à la page. L'encre de leurs critiques des derniers chefs d'œuvre littéraires parus a déjà séché que vous entendez seulement parler de ces titres pour la première fois. La hauteur de leurs piles de livres lus domine de loin celle de vos lectures en attente. Ceux-là me fascinent autant qu'ils m'intimident.



Et puis, j'imagine ceux dont les lectures sont moins dévorantes mais plus entêtantes, les critiques moins prolifiques mais tout aussi sincères. Ils se montrent plus discrets sur cette communauté et partagent de temps un temps un avis sur leurs rendez-vous littéraires plus sporadiques.



J'aime aspirer à compter parmi ceux-ci. Et alors, la cité des nuages et des oiseaux figurerait incontestablement parmi les trésors de ma bibliothèque que j'aimerais mettre en évidence.



C'est un roman à la fois résolument actuel et d'une justesse intemporelle qui m'a profondément marquée par son récit sensible et son écriture esthétiquement bouleversante. Et il rend hommage à tous les lecteurs que nous sommes et à la force de la transmission. Il raconte combien la littérature et le souvenir de notre histoire sont précieux.



Les destinées de cinq protagonistes qui ne se fréquentent pas ou ne sont pas contemporains sont liées et se font subtilement écho par la préservation inespérée d'un conte séculaire qui les unit et qu'ils incarnent chacun singulièrement. Des personnages qui, à des égards différents, ne sont pas en phase avec leur milieu et partagent une contemplation humble et mélancolique sur le cours de leur existence.



C'est brillant, c'est beau, c'est d'une richesse symbolique émouvante.



En filigrane, j'ai pu y lire de multiples allégories subliminales, comme autant de ponts entre une fable et divers épisodes de l'histoire de l'humanité : la course à l'armement, les limites du progrès scientifique, l'affrontement entre l'intelligence artificielle et la mémoire collective, les destructions massives, humaines et environnementales.



J'ai savouré chaque moment de lecture de ce livre et je suis convaincue que j'en apprécierai longtemps le souvenir et les nouvelles impressions à sa relecture.



C'est peut-être un peu ça aussi, un roman historique.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

J’ai eu du mal à me lancer à chaque fois, non pas que le livre soit mauvais, mais il aspire une bonne partie de la bonne humeur et du bien-être global. Il y a aussi quelques poncifs vus et revus dans les romans de genre (notamment tout ce qui a trait aux napola, avec le « gentil garçon un peu éthéré et pacifiste qui fait que le héros se rend compte que l’idéologie nazi c’est pas gentil et doit être sacrifié pour ça »). Et Marie-Laure était un peu longuette à lire – lire un personnage handicapé, qui plus est assez perdu dans sa vie (et j’aime beaucoup les propositions d’explications sur le fait que son père en étant surprotecteur l’a empêchée de devenir réellement indépendante). Et franchement, 600 pages c’est long ET en même temps, comme dans La cité des nuages et des oiseaux, je n’ai pas vu le tout passer ; je me suis peut-être dit quelques fois que c’aurait pu être bien moins long, inutile de tant s’attarder sur des détails, mais pas avec le soupir de lassitude qui accompagne généralement une œuvre trop touffue.



Et, vraiment, j’ai beaucoup aimé toute la fin, dès le moment où Marie-Laure sort de Saint-Malo jusqu’au dernier moment avec Michel, j’ai trouvé qu’il y avait un sentiment très réel dans l’écriture, surtout par rapport à l’empreinte laissée par la deuxième guerre mondiale sur les gens ayant participé ou ayant été victimes du conflit ; du moins ça a résonné en moi comme l’ont fait les commentaires et souvenirs de personnes que j’ai connu et qui ont vécu la guerre. La cruauté, les douleurs, la honte, le manque, les maladies physiques et mentales, le fait de les cacher, la peur constante, les répercussions familiales et sociales. Anthony Doerr est réellement pour moi un écrivain qui sait emmener son lecteur.

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La cité des nuages et des oiseaux

📚 Et alors ce livre ? 😟😟



Je n'arrive vraiment pas à rentrer dans l'histoire, j'abandonne.



Je trouve cette aventure très abracadabrante, de trop nombreux personnages, on ne peut s'attacher à eux, nous les découvrons à peine, qu'un nouveau chapitre s'ouvre, sur un autre personnage, une autre époque et une autre ambiance.



En fait tout s'entrecroise et je n'y comprend rien, car confus, décousu et sans dynamisme.
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La cité des nuages et des oiseaux

Fantastique fresque littéraire sur plusieurs siècles... y compris dans le futur. Des histoires d'enfants, forts et faibles, qui ont comme point commun un texte qui va traverser le temps. Les presque 700 pages du roman glissent rapidement car, chapitre après chapitre, on a envie de retrouver tel ou tel personnage provisoirement abandonné un peu plus tôt et peu à peu continuer à tisser les liens qui les unissent.

Une de mes meilleurs lectures ces dernières années.
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La cité des nuages et des oiseaux

Je suis un peu ennuyée de ne pas crier au chef-d’œuvre, comme clamé sur la couverture par la maison d’édition, ou comme expliqué avec enthousiasme par certains de mes amis babéliotes avec lesquels je suis souvent du même avis.



Il faut dire que j’étais impatiente de me plonger dans cette ode à la lecture, à la langue grecque, aux bibliothèques, à la nature.

Mais avant d’être satisfaite par mes attentes, il m’a fallu patienter pendant plus de 150 pages, au moins.

J’étais perdue parmi ces personnages de différentes époques et aux lieux éclatés :

- Konstance, une jeune fille de quatorze ans, apparemment seule avec l’ordinateur central, dans un vaisseau spatial, l’Argos, dans le futur de l’humanité ;

- Zeno, un octagénaire américain faisant répéter une pièce de théâtre à des enfants dans une bibliothèque de l’Idaho, à notre époque

- Seymour, un adolescent américain de 17 ans avec des caractéristiques autistiques, prêt à faire sauter sa bombe contre un mur de cette même bibliothèque

- Omeir, un garçon né à trois cents kilomètres de Constantinople, et affligé d’un bec-de-lièvre, nous sommes en 1453

- Anna, une jeune habitante de Constantinople, ouvrière dans un atelier de broderie en compagnie de sa grande sœur (je rappelle que nous sommes en 1453, et j’avais appris à l’école : « 1453 : chute de l’Empire romain d’Orient »)

Avec des flash-backs dans l’enfance des protagonistes et des bonds dans le temps.

Le tout « relié » par une histoire d’oiseaux, de paradis, de tortues portant sur leur dos des galettes de miel, de hautes tours magnifiques, et d’un garçon, Aethon, voulant atteindre ces hautes tours là-haut dans le ciel et se transformer en oiseau. Transformation qui ne réussira pas du premier coup, loin s’en faut. Cette histoire, on la connait grâce à un manuscrit trèèèèèèèèès ancien et super abimé.



Il m’a fallu donc de la patience pour trouver les liens entre ces différents personnages, mais une fois que cela s’est produit, ça y est, j’étais lancée. J’ai donc sauté de page en page, trouvant le temps long à certains moments, surtout lorsque l’histoire de ce manuscrit mystérieux est racontée (que de descriptions…) ainsi que lors du siège de Constantinople (les armes, les sièges et moi, on ne s’entend pas très bien).



J’ai aimé les évènements, les personnages, et les idées qui s’y propagent : il faut sauver la nature et la Terre, les livres sont essentiels à l’être humain, quoiqu’ils se détériorent, il faut donc sauver les anciens de la décrépitude. Oui, je suis entièrement d’accord ! Mais cela m’a semblé si …comment dire pour ne pas choquer…commun ? Rebattu ? Comme si l’auteur surfait sur la vague des idées auxquelles tout le monde se doit d’adhérer.



Bref, j’ai passé un tout bon moment, sauf pendant les trop nombreuses pages du début, et avec une petite voix qui me titillait, qui me susurrait « Il en fait trop ».



N’empêche, je conseillerai quand même ce livre aux lecteurs qu’un pavé ne rebute pas, qui aiment les énigmes, et qui sont intéressés par l’écologie et les livres.

Un chef-d’œuvre, non, pas pour moi, mais un parcours intéressant dans le passé, le présent et le futur de notre planète, où les livres et les ordinateurs se côtoient pour le meilleur et souvent pour le pire.

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La cité des nuages et des oiseaux

Je reconnais que l'oeuvre est impressionnante, que l'auteur sait manier le drame et le fantastique tout à la fois. C'est très éclaté, complètement fou. Une imagination débridée qui part dans tous les sens. Trois histoires en une, à trois époques différentes. On saute d'une à l'autre sans arrêt. Au début, c'est déstabilisant et dur à suivre. Puis, on apprivoise les personnages, on les suit avec intérêt. La plupart des critiques sont élogieuses, mais la structure qu'adopte l'auteur me déconcerte plus qu'il ne m'enchante.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Un Pulitzer que l'on m'a prêté.



Cela commence comme une aventure prometteuse.



Marie-Laure, qui a perdu la vue, grandit dans le dédale mystérieux du Muséum d'histoire naturelle dont son père entretient les 12000 clés et serrures.

Werner vit dans un orphelinat du bassin houiller de la Rhur, passionné de sciences, autodidacte, bientôt intégré à une école chargée de façonner la future élite nazie.



Le fil de l'histoire conduit leurs destins jusqu'au point de convergence d'une unique journée.



L'écriture est fluide, facile, standard.

Hélas, le souffle initial retombe bien vite.

La suite est longue, diluée et plutôt quelconque.

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La cité des nuages et des oiseaux

Magnifique ! J'ai eu un peu de mal à accrocher au début, puis j'ai été happée tout du long ! Ce long périple à travers les siècles et les frontières... Et l'ode à la littérature, quel plaisir.
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La cité des nuages et des oiseaux

Je ne vais pas me la jouer critique littéraire, mais juste livrer le sentiment de profondeur et de sincérité qui se dégage de ce livre. Une belle imagination, une trame intelligente, des personnages qui EXISTENT... Une très très belle découverte. Impression que je n'ai pas retrouvée dans "Toute la lumière...", accessoirement. Presque, mais pas à ce niveau-là.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Ce livre évoque la vie de 2 enfants avant la guerre de 1939 1945, devenus adolescents lors de celle-ci, et plus spécialement la période du bombardement de Saint Malo par les alliés en 1944.

On suit l’histoire de Marie-Laure, aveugle qui déchiffre le braille, les livres de Jules Verne, la géographie des villes grâce aux maquettes que lui fait son père, son exode entre Paris et Saint Malo, ville conquise ultérieurement par l’armée allemande.

On suit l’histoire de Werner, orphelin, surdoué des transmissions, dont l’unique issue à une vie de mineur est l’entrée dans l’école de formation des futurs combattants allemands.

Ce livre parle par touches et en finesse des sujets cruciaux de cette époque, l’antisémitisme, la spoliation culturelle, la collaboration, la résistance, l’endoctrinement.

J’ai beaucoup aimé la première partie, mais le livre prend réellement son essor par la suite et j’ai ensuite retrouvé l’écrivain dont j’avais adoré La Cité des nuages et des Oiseaux.

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Je découvre l’auteur avec cet ancien roman Prix Pulitzer.



J’ai aimé l’alternance des chapitres suivant Marie-Laure ou Werner. Bien sûr, on se doute qu’à un moment, ils vont se rencontrer. Mais les pages défilent, et toujours rien.



Si je n’ai pas compris grand chose aux travaux de Werner autour de la radio et des ondes, j’ai en revanche aimé les maquettes du père de Marie-Laure pour lui permettre de se déplacer dans le quartier, car elle est aveugle.



J’ai aimé Jutta, la soeur de Werner, qui écoute les émissions de radio étrangères et qui voit plus loin que la propagande du Reich.



J’ai aimé que la radio soit à la fois le vecteur principal de cette propagande mais aussi un appareil ennemi dans les pays conquis



J’ai aimé l’émission française qu’écoute Werner et Jutta sur les sciences.



J’ai aimé les leitmotivs : les affiches Berlin fume des Juno ! ; la voute étoilée les nuits ; les citations qui reviennent en mémoire des personnages.



J’ai aimé la passion de Marie-Laure pour les animaux marins, elle qui lit 20.000 lieues sous les mers en braille que son père lui a offert.



J’ai aimé la recherche du fabuleux diamant L’Océan des flammes, bleu-gris avec une touche de rouge au centre. Un diamant de 133 carats qui devait être enfermé pendant 100 ans.



J’ai aimé les boîtes à codes que le père de Marie-Laure construit pour ses anniversaires. Jusqu’à celle renfermant le fameux diamant.



J’ai aimé Volkheimer le colosse taiseux, ami de Werner.



Je n’ai pas aimé l’établissement scolaire de l’élite dans lequel Werner rencontre Volkheimer, et se lie d’amitié avec Frederick.



J’ai détesté ce qu’il arrive à Frederick et la culpabilité que ressent Werner qui ne fait rien pour aider son ami. Un roman qui montre, si l’on en doutait encore, que le Reich cassait aussi ses propres enfants.



J’ai aimé les pêches au sirop de Mme Manec, comme un rayon de soleil dans la bouche.



J’ai aimé ce roman sur les ondes radios qui sont devenus des ondes wi-fi. Un roman tellement riche que je ne vous ai pas parlé de tout ce qu’il s’y déroule.



Une citation :



Comment se fait-il que le cerveau, qui ne bénéficie d’aucune source lumineuse, édifie pour nous un monde plein de lumière ?



L’image que je retiendrai :



Celle des mollusques de Marie-Laure découvre dans une ancienne écurie dans les remparts de Saint-Malo que lui fait découvrir le fou du village.
Lien : https://alexmotamots.fr/tout..
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La cité des nuages et des oiseaux

Un vrai beau roman qui fait l’éloge de la Littérature avec un grand L, en brossant alternativement plusieurs histoires entremêlées, du 15eme siècle à notre futur, en passant par le 21eme, à travers des personnages touchants.



Comme l’a très bien évoqué un blogueur bien connu et qui fait partie de mes références (L’épaule d’Orion, dont je recommande fortement la lecture de son blog) : C’est pour lire ce genre de livres qu’on a appris un jour l’alphabet à l’école…



J’ai vraiment beaucoup aimé, avec sa subtilité dans l’écriture qui m’a fait penser à G G Kay



Un grand écrivain, un grand livre

A lire !
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

J’avais pas mal d’attentes envers ce livre, dont le titre et le fait que l’histoire se déroulait à St-Malo m’ont tout de suite attirée. Peut-être justement un peu trop d’attentes. Autant j’ai apprécié l’histoire générale, et que j’aime l’alternance des personnages et périodes au cours des chapitres, autant j’ai trouvé le rythme à la fois rapide (chapitres courts) et parfois un peu redondant sur certains sujets qui revenaient souvent, on changeait de lieu, mais c’était sensiblement la même situation qui se reproduisait plusieurs fois sans apporter quelque chose de plus au récit.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Saint-Malo sous les flammes, en compagnie d'un jeune génie des radios nazi et d'une adolescente aveugle enfermée dans un manoir avec un objet hanté... Voici les ingrédients de ce gros roman, détenteur du prix Pulitzer 2015.

J'ai apprécié le rythme, au début un peu frustrant car les chapitres sont très courts, mais je me suis prise au jeu. L'histoire est séduisante mais reste un très enfantine, entre le conte et le roman pour adolescent. Je n'ai pas été subjuguée mais j'ai passé un bon moment, et j'apprécie l'effort d'humaniser ceux qui ont pris part à cette terrible guerre, tout en étant loin de l'angélisme et de la naïveté. Une œuvre assez lumineuse, comme le titre le suggère!
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

C'est une belle histoire, longuement développée avec parfois quelques longueurs du coup.

Je n'ai pas réussi à me sentir totalement embarqué - est-ce le style, la traduction.

J'ai craint que ce ne soit une histoire à faire pleurer, mais finalement ce n'est trop cette ligne qui est exploitée.



Bref, histoire ok mais rien d'exceptionnel
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