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Critiques de Arnaud de La Grange (39)
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La promesse du large

La mer lui a pris ses parents. Depuis, Aidan la hait. Jusqu’à ce qu’il affronte le passé. Un roman emporté et lyrique.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La promesse du large

Un jeune homme part sur les traces du naufrage ayant causé la mort de ses parents. Une belle histoire de réconciliation avec la vie.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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La promesse du large

Arnaud de La Grange confronte un homme à l'absence de ses parents et au défi de la navigation.
Lien : https://www.lesoir.be/574723..
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Le huitième soir

Ce qui ne cessera de m'étonner dans la bataille de Dien Bien Phu, c'est pourquoi tant de jeunes gens tels le protagoniste du livre se sont envolés volontairement et ont sauté sur ce piège qu'ils savaient sans retour ?

Je sais beaucoup de choses à ce sujet pourtant, j'ai même connu un homme tout à fait estimable qu'une péritonite subite à sauvé du voyage dans la cuvette et, dans le peu qu'il a partagé, a entrouvert le mécanisme mental de l'engagement de ces soldats perdus : solidarité avec les camarades pris au piège, ras-le-bol et mépris pour les officiers supérieurs et les politiques qui jouaient leur propre jeu en misant des vies qui n'étaient pas les leurs, attachement au Vietnam, ce pays qu'ils avaient appris à aimer bien mieux que ne le faisaient les colons.



Arnaud de La Grange traduit tout ceci, et plus encore, d'une langue magnifique où rien d'inutile ne dépasse, avec des mots justes pour la guerre comme pour les émotions et les sentiments, avec une acuité de ton qui nous fait asseoir aux côtés du jeune lieutenant, regardant le drame dans les yeux.

Lorsque l'on ferme ce livre sur l'issue que l'on devine, on ne peut s'empêcher de penser que les quelques 3.200 soldats qui reviendront des camps Viet-Minh (sur environ 11.500 faits prisonniers) ne pourront que se perdre quand l'hypocrisie politico-militaire refera jour en Algérie quelques années plus tard.

Un très bel hommage à ces soldats perdus.
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Le huitième soir

Récit poignant sur une défaite. Chaque mot est à sa place et choisit avec soin. Beaucoup de poésie dans l’écriture malgré le sujet. La vie d’un homme né pour se battre et que tout ramène sur les champs de bataille où les amitiés sont essentielles. Dans des conditions dantesques, nous le suivons mais aimerions rester loin de ces horreurs.



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Les volontaires du Roi

Imaginons l'innénarable Bernard Lugan et sa fière moustache nous conter l'histoire d'un véritable homme à l'ancienne, confronté aux terribles évènements de la Révolution et à la veulerie de l'aristocratie déchue de son temps.



Septime de Saint-Mayeul est ce héros, descendant de dieux gaulois, hippophile inconditionnel et chasseur invétéré, et il va monter une équipe d'hommes de son choix pour mener la résistance face aux affreux et vils sans-culotte, ces immondes révolutionnaires sans foi ni loi.



Au gré des chapitres et au fur et à mesure que l'on tourne les pages, on sent sa moustache pousser et frémir.
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Le huitième soir

Quelle belle découverte que ce roman ! Je connais la guerre d'Indochine pour avoir lu, entre autres, #2emeclasseadienbienphu et #latragediedelarc4

Toutefois, ce livre est différent. Écrit avec justesse, de façon presque intime, il montre l'humanité, le courage et la tragédie de ces hommes qui furent sacrifiés dans des positions intenables.

Méprisés par les français et quasiment délaissé par le gouvernement, ces hommes accomplirent leur devoir jusqu'au sacrifice final. Car cette guerre qui se déroulait à l'autre bout du monde était tout sauf populaire. Les succès ou les défaites des militaires français servirent de variable de négociation avec Hô Chi Minh pour se terminer par un abandon pur et simple du Vietnam.
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Les vents noirs

Verken est un jeune lieutenant français ayant fait ses preuves au front lors de la première guerre mondiale. Un mois seulement après l'armistice il est envoyé en Russie alors est pleine guerre civile, avec pour mission de traquer un explorateur et archéologue français étant lui-même sur le point de faire une découverte majeure…



Ce roman est une grande épopée à travers les grands espaces, de la Sibérie à l'Asie Centrale, alors que la Russie et la Chine sont déchirées par des guerres internes. Le contexte géopolitique est des plus intéressant et nous plonge dans un monde violent où règnent les barbares. C'est dans ce décor que nos deux protagonistes vont jouer au chat et à la souris dans une quête qui est celle d'hommes cherchant un sens à leur vie.
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Le huitième soir

Un énorme coup de coeur pour ce récit poignant, empreint de réalisme, qui évoque la tragédie de Dien Bien Phu, bataille qui mit fin à la guerre d'Indochine.

L'auteur nous plonge dans l'enfer de la guerre, quand la raison se laisse déborder par l'émotion. Il évoque ces liens de solidarité dans l'enfer, l'absurdité de la guerre.

Le narrateur est un jeune lieutenant de paras, âgé de 26 ans, dont nous ne connaissons ici que l'indicatif de guerre, "Vent Noir".

Ce jeune lieutenant prend des notes, en plein bourbier, cerné par l'armée Viêt-minh dans la cuvette de DBP, 8 jours durant, sur ses émotions, ses souvenirs de France, "toutes ces vies lointaines".

Il parvient,t à écrire sans relâche, jusqu'au 8é jour, où viendra son tour de mourir...

L'auteur évoque ces collines aux noms de femme (Huguette, Béatrice, Eliane, Anne-Marie, Gabrielle...), collines qui entouraient la cuvette de DBP, et qui vont tour à tour tomber entre le 13 mars et le 7 mai 1954, sous les coups de l'armée Viêt-minh, menées par le général Giap.

L'écriture est tout simplement sublime. J'ai adoré ce roman brillant et terriblement touchant.
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Le huitième soir

Un ouvrage exceptionnel d'une rare densité où l'auteur nous plonge dans l'enfer de Dien-Bien-Phu avec une écriture tout en force et en sagacité, et une hauteur de vue, un recul sur l'histoire qui se veut sans parti pris.



L'auteur dresse une évocation apocalyptique de l’absurdité de tous les combats, coloniaux ou pas, qui ne trouvent leur un sens profond, digne de l’Homme, que dans l’abnégation, la solidarité et le jusqu’au boutisme des petits.



Arnaud de la GRANGE ne verse à aucun moment dans la complaisance face à l'horreur de la violence des champs de bataille. Il parvient toujours à préserver chez ses personnages leur dignité de soldat.



Au cœur de toutes ces atrocités et coups bas flanqués aux hommes du terrain, l’auteur sème une vision du monde riche de sens, nourrie de nobles ressentis et nimbée d’une poésie qui pousse l’Homme à rester humain et confiant.



A lire et à méditer pour apprendre au sein d'un monde où la violence tend à prendre une dimension une dimension apocalyptique.
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Les vents noirs

Magistral roman. Dès les premiers paragraphes, on devine que l’on a affaire à un “vraiˮ écrivain, pas de ces auteurs qui se regardent le nombril et dont l’horizon se limite à leurs problèmes de petits bourgeois avec les préoccupations tendance qui constituent leur quotidien. A propose d’horizon, l’auteur nous emmène en Transbaïkalie, en Mongolie et dans le Turkestan chinois, le Xinjiang actuel. L’action se déroule pendant la guerre civile russe, on pense à Kessel qui a servi dans les régiments “blancsˮ, il a raconté cet épisode de sa vie aventureuse dans ses livres, une autre belle écriture. La Sibérie n’est pas sans clin d’œil à S. Tesson. An départ de Kharbin dans une traversée vers l’ouest à la recherche d’un “archéologueˮ français un peu barge et névrotique, on s’aventure au milieu de la guerre civile des Seigneurs de la guerre, une quête à la Conrad. On se souvient du récit d’Ella Maillart et de Peter Flemming qui ont traversé ces immensités quelques années plus tard. En sont sortis deux livres à lire absolument. Mes souvenirs se réveillent… La fin du récit est un écho à ce qu’a dit Brel “Les hommes ne sont malheureux qu’à cause des rêves qu’ils n’ont pas réalisésˮ.
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Le huitième soir

Une plongée au Vietnam pendant la guerre d’Indochine, à travers les yeux d’un soldat français. Les multiples raisons qui l’ont poussé à s’engager se dévoilent progressivement au fil du livre. Malgré un début un peu poussif, bourré de formules stylistiques toutes faites, on se laisse ensuite happer par les différentes batailles racontées par le soldat, c’est fort et puissant, comme si on était au front avec lui.
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Le huitième soir

« Le huitième soir » d'Arnaud de la Grange, un récit puissant, intense, vibrant qui parle de la vie, de la mort, de l’amour, de l’amitié, qui fait entendre la voix d’un homme en quête de sens et de vérité au milieu du chaos.



Un narrateur « étouffant d’une souffrance acceptée puisque la révolte ne mène à rien ». Dans ce « théâtre où les dieux observent ce que les hommes ont fait de leur liberté », « la mort surprend même ceux qui s’y attendent ».



A lire d’un souffle tenu et tendu !
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Le huitième soir

Récit très sombre mais passionnant et bien écrit, suffisamment court pour ne pas lasser.
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Le huitième soir

S'identifiant à un lieutenant para sautant sur Dien Bien Phu où l'armée française agonise sous le feu nourri des Viets, le journaliste de La Grange livre des souvenirs de sa rééducation après un accident de moto, son inexplicable désir de s'engager, ses aventures amoureuses avec Marie, avec Pauline, la fille de son ami sang-mêlé André, les derniers jours d'une mère rongée par le cancer, souvenirs qui réussissent mal à faire vibrer l'ancien para que je suis.



L'auteur écrit fort bien et il le sait, ce qui donne un texte terriblement bavard.

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Le huitième soir

C’est beau. C’est triste. On sait comment va finir ce livre, mais on accompagne cet homme pendant huit jours, dans ce qui sera probablement ses derniers instants.



On l’écoute nous parler de sa vie, de son ressenti sur la vie. Acteur anonyme de l’Histoire, il se bat pour lui, pour les autres. Cela ne s’explique pas et pourtant je le comprends.



Loin de sa famille, il n’est pas seul. Il est entouré des siens, de ceux qui comme lui partagent la même volonté.



Il pouvait rentrer en France, il a décidé d’être parachuté sur Dien Bien Phu. Il pouvait revoir sa fiancée, il est resté pour défendre quelque chose qui lui semblait plus grand. Pour lui ce n’est pas un sacrifice, c’est une nécessité, un devoir.



En sautant sur le champ de bataille, il a rejoint l’enfer parce qu’il se sentait lié à ceux qui y étaient. Il ne pouvait les abandonner au crépuscule de la présence française en Indochine, dans cet ultime combat.



« C’est pour nous au fond que nous nous battons. Par fidélité à une idée que l’on se fait de la vie, de nous-mêmes, de l’honneur. » [p.128]



Parlant de sa mère mourant du cancer : « Aux yeux du monde ma mère n’avait rien accompli de grand. […] Elle terminait une vie simple et sans coup d’éclat. Mais maman regardait sa fin en face et cette dignité éclairait tout le reste. » [p.147]



Ode à la vie, livre des morts.



Je vous le conseille.
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Irak, année zéro

Un très beau travail journalistique entamé après l’invasion de l’Irak en 2004.Le reporter s’est fait accompagner d’un photographe et d’un dessinateur . le but est loin des images réductrices et guerrières de dévoiler la réalité humaine de cette population irakienne doublement meurtrie par l’oppression et la « libération ». J’ai en particulier apprécié la partie qui traite des « Arabes des marais » (ou ce qu’il en reste) que j’avais découvert chez Thésiger .
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Les vents noirs

Ce premier roman est époustouflant, l'écriture est précise et les descriptions réfléchies.

Sibérie, 1918, un voyage magnifique à travers le temps et l'histoire.



Petit à petit les personnages se dessinent, des paysages savamment décrits, comme le désert du Taklamacan, jouent un rôle à part entière dans ce récit.

Au coeur de ce panorama on retrouve en miroir les personnages qui s'éveillent par leur passion et leur quête.



Deux hommes qui cheminent ensemble, traversent vents et intempéries, dans une même quête inatteignable et qui les dépasse.



Les ravages de la guerre sont omniprésents dans ce roman et les blessures avec son lot de blessures familiales.

Des thématiques plus positives sont abordées comme le besoin vital de certains de se dépasser, le rêve, mais aussi l'obsession et la folie humaine.
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Le huitième soir

De très belles critiques ont déjà été écrites ici , relatant l'histoire racontée dans ce livre en 8 chapitres, celle d'un jeune soldat engagé plus par défi que par conviction dans la guerre d'Indochine et la bataille de Dien Bien Phu. Aussi je vais m'autoriser faire l'impasse sur l'histoire .

Ce livre touche à l'universel , l'horreur , l'absurdité de la guerre . Qu'est-ce qui fait qu'un soldat reste humain malgré toutes

les atrocités qu'il est amené à commettre pour survivre. L'auteur nous emmène au plus près de la souffrance et des chairs martyrisees,

et pourtant ce n'est jamais gratuit ni voyeur . L'écriture est magnifique, le lyrisme est présent mais tout à fait maîtrisé .

Un gros coup de coeur pour ce roman
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Le huitième soir

Le narrateur est un jeune homme, lieutenant de l'armée, qui prêt à quitter Hanoï pour retourner chez lui, se porte volontaire au dernier moment pour être parachuté dans le creuset de Diên Bien Phù et tenter de sauver les dernières positions. Il sait pourtant vers quoi il va.



Il y a huit journées, et huit soirs et les Viets attaquent surtout la nuit, et chaque jour le jeune homme raconte cette guerre tout en revenant sur sa propre histoire.

Et chaque jour on vit avec lui dans les tranchées, dans cette forêt moite, épaisse, lourde, chaude, dans la boue, le bruit, l'odeur.



C'est un texte court mais qui est d'une puissance folle. En peu de mots tout l'enfer de la guerre nous est conté, mais aussi son injustice, la fraternité, l'horreur de la mort. Mais pas tellement la peur que l'on ne ressent pas, comme si c'était une fatalité, déjà acceptée.



J'ai aimé, beaucoup, cette écriture simple et fluide, j'ai aimé la scène où Kader remercie son lieutenant au lieu d'essayer de lui remonter le moral, j'ai aimé le personnage de Pauline, cette jeune femme franco-vietnamienne qui sait ce qu'elle veut et où elle va, j'ai aimé notre conteur, sa sincérité, sa simplicité. J'ai aimé la lumière malgré la noirceur du sujet.



Un petit roman que je recommande vivement pour tout ce qu'il réussit à nous faire passer sans violence et naturellement.


Lien : https://enviedepartagerlesli..
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