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Citations de Auguste Comte (48)


Le positivisme érige donc désormais en dogme fondamental, à la fois philosophique et politique, la prépondérance continue du coeur sur l'esprit.
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L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but; tel est, d'après ce long discours préliminaire, le caractère fondamental du régime définitif que le positivisme vient inaugurer.
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Il n'y a qu'une maxime absolue, c'est qu'il n'y a rien d'absolu.
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Auguste Comte
Comme fils, nous apprenons à vénérer nos supérieurs, et comme frères à chérir nos égaux.

Mais c'est la paternité qui nous enseigne directement à aimer nos inférieurs.
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En considérant que presque tous ceux qui, à divers égards, dirigent maintenant les affaires humaines, y ont été ainsi préparés, on ne, saurait être surpris de la honteuse ignorance qu'ils manifestent trop souvent sur les moindres sujets, même matériels, ni de leur fréquente disposition à négliger le fond pour la forme, en plaçant au-dessus de tout l'art de bien dire, quelque contradictoire ou pernicieuse qu'en devienne l'application, ni enfin de la tendance spéciale de nos classes lettrées à accueillir avidement toutes les aberrations qui surgissent journellement de notre anarchie mentale.
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La plus immédiate et la plus prononcée constitue le fétichisme proprement dit, consistant surtout à attribuer à tous les corps extérieurs une vie essentiellement analogue à la nôtre, mais presque toujours plus énergique, d'après leur action ordinairement plus puissante. L'adoration des astres caractérise le degré le plus élevé de cette première phase théologique, qui, au début, diffère à peine de l'état mental où s'arrêtent les animaux supérieurs. Quoique cette première forme de la philosophie théologique se retrouve avec évidence dans l'histoire intellectuelle de toutes nos sociétés, elle ne domine plus directement aujourd'hui que chez la moins nombreuse des trois grandes races qui composent notre espèce.
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Si les historiens eussent mieux analysé et plus approfondi l'examen du Moyen-Âge, ils ne nous auraient pas parlé uniquement de la partie visible de cette période ; ils auraient constaté la préparation graduelle de tous les grands événements qui se sont développés plus tard, et ils n'auraient pas présenté les explosions du XVIe siècle et des siècles suivants, comme brusques et imprévues. Quoi qu'il en soit, ce -n'est incontestablement qu'au XVIe siècle qu'a commencé la lutte ouverte entre les deux systèmes.
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La formation d'un plan quelconque d'organisation sociale se compose nécessairement de deux séries de travaux, totalement distinctes par leur objet, ainsi que par le genre de capacité qu'elles exigent. L'une, théorique ou spirituelle, a pour but le développement de l'idée mère du plan, -c'est-à-dire du nouveau principe suivant lequel les relations sociales doivent être coordonnées, et la formation du système d'idées générales destiné à servir de guide à la société. L'autre, pratique ou temporelle, détermine le mode de répartition du pouvoir et l'ensemble d'institutions administratives les plus conformes à l'esprit du système, tel qu'il a été arrêté par les travaux théoriques. La seconde série étant fondée sur la première, dont elle n'est que la conséquence et la réalisation, c'est par celle-ci que, de toute nécessité, le travail général doit commencer. Elle en est l'âme, la partie la plus importante et la plus difficile, quoique seulement préliminaire.
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L'esprit dans lequel la réorganisation de la société a été conçue jusqu'à présent par les peuples et par les rois étant démontré vicieux, on doit nécessairement en conclure que les uns et les autres ont mal procédé à la formation du plan de réorganisation; c'est la seule explication possible d'un fait semblable; mais il importe d'établir cette assertion d'une manière directe, spéciale et précisé.
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L'attaque de Luther et de ses coréformateurs contre l'autorité pontificale a renversé de fait le pouvoir spirituel, comme pouvoir européen : ce qui était son véritable caractère politique. En même temps elle a sapé radicalement l'influence qui restait encore à l'autorité théologique en détruisant le principe de la croyance aveugle, en remplaçant ce principe par le droit d'examen, qui, restreint d'abord dans des limites assez étroites, devait inévitablement s'agrandir continuellement et embrasser enfin un champ indéfini.
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Ainsi se prépara mon traité fondamental, dont l'élaboration orale commença réellement en avril 1826, quoique son premier volume ne fût publié qu'en juillet 1830. En accomplissant cette fondation philosophique, terminée en 1842, j'y fis toujours pressentir de plus en plus la construction religieuse qu'exigeait sa destination sociale, conformément à son institution primitive.
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Ma politique, loin d'être aucunement opposée à ma philosophie, en constitue tellement la suite naturelle que celle-ci fut directement instituée pour servir de base à celle-là, comme le prouve cet appendice.
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L'ensemble de mes premiers essais me conduisit à reconnaître que cette opération sociale exigeait d'abord un travail intellectuel, sans lequel on ne pourrait solidement établir la doctrine destinée à terminer la révolution occidentale
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En rendant à la circulation des écrits enfouis dans des recueils depuis longtemps oubliés, cet appendice pourra faciliter l'initiative positiviste des esprits disposés à suivre ponctuellement la même marche que moi.
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Premièrement l'étude de la philosophie positive, en considérant les résultats de l'activité de nos facultés intellectuelles, nous fournit le seul vrai moyen rationnel de mettre en évidence les lois logiques de l'esprit humain, qui ont été recherchées jusqu'ici par des voies si peu propres à les dévoiler.
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Tous les bons esprits répètent, depuis Bacon, qu'il n'y a de connaissances réelles que celles qui reposent sur des faits observés. Cette maxime fondamentale est évidemment incontestable, si on l'applique comme il convient à l'état viril de notre intelligence.
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En étudiant ainsi le développement total de l'intelligence humaine dans
ses diverses sphères d'activité, depuis son premier essor le plus simple jusqu'à nos jours, je crois avoir découvert une grande loi fondamentale, à laquelle il est assujetti par une nécessité invariable, et qui me semble pouvoir être solidement établie, soit sur les preuves rationnelles fournies par la connaissance de notre organisation, soit sur les vérifications historiques résultant d'un examen attentif du passé. Cette loi consiste en ce que chacune de nos conceptions principales, chaque branche de nos connaissances, passe successivement par trois états théoriques différents : l'état théologique, ou fictif; l'état métaphysique, ou abstrait; l'état scientifique, ou positif.
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L'intelligence humaine s'est développée au cours des siècles en passant par trois états successifs : l'état théologique, ou fictif, l'état métaphysique, ou abstrait, l'état positif, ou scientifique. Trois états caractérisés par trois méthodes de philosopher de caractère différent et même radicalement opposé. De là trois sortes de philosophies : la première est le point de départ nécessaire de l'esprit humain, la troisième son état fixe; la seconde marque la transition. Caractéristiques de chacun de ces états.
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aplication a les fates découvert
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La philosophie positive est le véritable état définitif de l'intelligence humaine.
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