Citations de Aurélie Valognes (1586)
Mon temps, c’est un vote pour la société dans laquelle j’ai envie de vivre. Je ne donnerai plus une minute de mon existence à des choses qui ne me correspondent pas.
Une œuvre d’art, c’est une souffrance partagée.
Les livres ont un pouvoir, ils ont un impact, on n’en sort pas indemne.
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Un livre change celui qui l’écrit mais aussi celui qui le lit.
Moi, je voulais grandir. Le plus vite possible. Je voulais être une adulte, mais pas une femme. Encore moins une enfant dans un corps de femme.
Le premier de la classe ignore le plaisir que prend le cancre à regarder par la fenêtre.
Robert Doisneau
Je voulais grandir. Et au plus vite. Ne surtout pas rester dans la salle d'attente de la vie.
Sa vulnérabilité d'enfant, elle la trimbale encore dans son corps d'adulte.
On écrit parce qu’on ne sait pas dire.
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Mon mari a lu le livre et nous avons divorcé. Les hommes demandent en mariage, les femmes demandent le divorce. C’est la répartition des rôles à réinventer.
Écrire ce que l’on arrive pas à dire. Ce que l’on a peur de dire. Fut un temps, je pensais n’avoir peur de rien, mais en fait non. J’ai peur de tout. Et si j’analyse l’intégralité de ma vie, j’ai été habitée « par la peur »: la peur d’être malpolie, la peur d’être en retard, la peur de mal faire, la peur de déranger, la peur de rater, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de décevoir, la peur que tout s’arrête, la peur d’être abandonnée. Tout est lié.
Louise | p.141
Je dis souvent aux plus jeunes : faites très attention, vous croyez que vous avez le temps, mais la vie ne nous est pas donnée, elle nous est prêtée, et ça va vite, très vite même, et on ne sait pas à quel moment cela peut s'arrêter, ni comment.
Je voudrais juste plonger profondément en moi, et oublier tout le reste.
Louise | p. 96
On passe toujours pour la méchante, dès lors que l’on ne fait pas ce que les autres attendent de vous, dès lors qu’on est la plus sincère et authentique possible.
Madeleine | p. 69
Et quand je ne comprends plus, quand les choses me sidèrent, je me referme.
Louise | p. 68
Malheureusement, si on ne s'adresse pas à moi de la bonne façon, je me braque et je ne fais plus rien.
Je suis devenue phobique de mon époque qui va trop vite, j'ai peur d'ouvrir ma boîte e-mail, mon ordinateur et mon téléphone portable sont devenus des ennemis parce qu'à travers eux on peut m'atteindre, m'empêcher, me voler mon temps et ma sérénité.
Je n'ai pas de réseaux sociaux. Quant à la violence de l'actualité, j'ai besoin de la mettre à distance. Je ne veux rien entendre, car je ne peux rien faire... Et quand je ne comprends plus, quand les choses me sidèrent, je me referme.
Les morts en sont pas absents, ils sont juste invisibles.
Et puis, il y a mon jardin. Mes roses, mes agapanthes, mon jasmin. Autant d’espérance et de beauté. J’essaie d’en profiter, d’en prendre soin, hiver comme été.
Je suis bien ici. J’ai trouvé mon lieu à moi. Ici, même quand il pleut, j’ai le cœur léger. J’aime l’idée que le ciel soit parfois en colère. Il s’accorde avec mon humeur.
Huit milliards d’êtres humains sur terre, et le luxe du silence. Le luxe d’être seule.
Faites très attention, vous croyez que vous avez le temps, mais la vie ne nous est pas donnée, elle nous est prêtée, et ça va vite, très vite même, et on ne sait pas à quel moment cela peut s’arrêter, ni comment.
Personne n’a le temps. Ni vous, ni moi. Nous sommes tous en sursis.
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On n’a qu’une vie, Louise. Alors, ne laissez jamais vivre votre rêve à votre place.
L’art, la beauté et la nature nous sauveront toujours.