Ayobami Adebayo

Nous suivons Yedije et Akin, jeune couple à peine marié au Nigéria. Ils se sont rencontrés à l’université et maintenant mariés, ils tentent par tous les moyens de tomber enceinte. En vain. Nous assistons alors à tout ce que Yedije doit physiquement et psychologiquement subir dans ce long parcours semé d’obstacles dans le but de devenir mère.

Au cœur du Nigeria, dans les années 80, Ayobami Adebayo nous livre une critique déchirante de cette société pour laquelle une femme est dans l’obligation de procréer pour le bien de son couple et de sa famille.



Le roman alterne entre les croyances mystiques et culturelles et les vérités scientifiques (on parle notamment de la drépanocytose). Sa construction est telle que nous avons les points de vue de la femme Yejide mais également de l’homme Akin. C’est très appréciable puisque cela nous permet de mieux comprendre les différentes actions/réactions de chacun. Néanmoins j’ai trouvé que ces derniers manquaient un peu de chaleur.. c’est peut être lié à la traduction ou simplement à la culture.



Même si la maternité est au cœur du récit, nous finissons par comprendre que « Reste avec moi » est avant tout une histoire d’amour et une histoire sur la famille prise en étau par des diktats sociétaux. L’autrice choisit tout de même de nous délivrer un message d’espoir à méditer pour l’avenir et l’évolution des mentalités.

« Reste avec moi », c’est avant tout l’histoire d’une femme forte, sensible, qui se veut libre. Libre de pouvoir être enceinte quand ça lui chante, libre de ses gestes, de ses choix, et surtout, être indépendante de sa belle-famille. Impossible de ne pas sortir indemne de notre lecture, voire offusquée face à ces traditions qui ne sont pas les nôtres, et de ne pas applaudir l’écriture engagée de l’auteure.



Le point négatif de l’œuvre ? La chronologie des événements, les dates, qui font que nous sommes parfois un peu perdus dans le déroulement des faits. Et puis les mots, parfois durs, qui ne collent pas toujours avec la douceur du texte.
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Un livre avec deux thèmes principaux: la polygamie et la maternité. J'ai apprécié cette lecture car elle m'a fait découvrir une autre culture. Le personnage de Yejide est incroyable de sincérité, de combat et de vérité.

Un roman délicat, une histoire d'amour tragique. J'ai beaucoup aimé cette histoire de femme entre traditions et bouleversements politiques au Nigeria.

Cette année en tant que Lectrice Charleston 2019, nous ne découvrons pas toutes les parutions en avant-première comme ce roman. Cela ne m’a pas empêché de le découvrir dès sa sortie. Merci aux éditions Charleston pour l’envoi, j’ai passé un très bon moment.



Direction le Nigéria, dans les années 80, où nous rencontrons Yejide et Akin. Ils sont mariés depuis 4 ans et semblent heureux. Seule ombre au tableau, Yejide n’arrive pas à tomber enceinte. Malheureusement dans leur culture, le fils ainé se doit d’avoir un fils, la famille d’Akin va donc le pousser à prendre une deuxième épouse. Je vous laisse imaginer la colère de Yejide. Sa quête de maternité va alors devenir sa priorité, son obsession. Elle s’enferme dans ce désir d’enfant au point que cela en devient pathologique. Elle m’a fait énormément de peine et même si j’ai beaucoup aimé cette lecture, elle m’a rendue mélancolique et triste.



La plume de l’auteure est fluide et agréable bien qu’assez sombre. Certains échanges sont durs et révoltants par moment. Les pages se sont tournées toutes seules au point que j’ai lu ce livre d’une traite sans m’arrêter. Le seul reproche que je pourrai émettre c’est que nous changeons souvent de points de vue sans que cela soit mentionné, ce qui exige une petite gymnastique d’esprit.



L’intrigue est complexe et riche en rebondissement. J’ai été surprise à de nombreuses reprises.



Ce roman a suscité de vives émotions chez moi et ne m’a clairement pas laissée indifférente. J’ai eu le cœur serré tout au long de ma lecture, j’ai été révoltée par cette vision de la femme réduite à cette condition de maternité. Certains disent que ce livre est féministe, je ne trouve pas. Il soulève cependant des sujets importants notamment le poids des traditions dans certaines société.



Le dénouement m’a complètement convaincue et offre une belle conclusion à ce roman assez sombre. J’ai beaucoup aimé !



Un roman poignant, révoltant, surprenant mais surtout addictif. L’auteure allie avec brio émotions et suspense pour notre plus grand bonheur. Une histoire d’amour complexe mise à l’épreuve par le poids des traditions. Une très belle découverte !
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Je n'ai absolument pas vu venir certaines thématiques ! Et ne serait ce que pour ça, je dis top 👍



C'est un livre qui m'a aussi choqué sur le denouement à la toute fin. OMG, OMG on ne s'y attend pas pour sûr et on est choqué du comportement d'un certain...

Eniola et sa petite sœur Busola survivent depuis que leur père a perdu son emploi de professeur. Ce dernier était en effet le seul qui subsistait aux besoins de la famille. Depuis, les difficultés s’enchaînent pour cette famille pauvre qui essaye tant bien que mal de trouver de l’argent.



Dans la même ville, Wuraola n’a pas ces préoccupations. Jeune médecin, issue d’une famille aisée, elle va bientôt se marier avec Kunle, le fils d’un politicien et candidat aux prochaines élections. Tout semble lui sourire. Pourtant, cette vie parfaite cache bien des souffrances…



J’ai eu du mal à entrer dans ce récit. Les mots nigérians m’ont quelquefois perdue et j’ai regretté quelques longueurs. Voulant tout de même continuer ma lecture, j’ai été plus qu’agréablement surprise par la suite du roman. Car le récit s’accélère et j’ai totalement été happée par ces deux destins.



Les apparences sont parfois trompeuses et la force du pouvoir est incomparable face aux destins des gens. Ces deux familles vont en effet être percutées par la politique de près ou de loin.



Malgré les apparences, la souffrance est partout. J’ai tellement aimé le personnage d’Eniola. Cet adolescent ne cherche qu’à retourner à l’école et pouvoir étudier à l’université. Un droit pour nous qui lui est inaccessible suite au licenciement de son père. Ce jeune homme est courageux, droit et veut aider sa famille. Malheureusement la pauvreté n’engendre pas la vie mais la survie…



Si la famille de Wuraola est elle proche du pouvoir et vit dans l’opulence, elle n’en demeure pas moins épargnée par toute les manigances et coups du pouvoir.



Je conseille ?



Ce roman est le roman de deux souffrances. L’auteure entremêle le récit de ces familles qui vont se croiser et qui vont être liées, bien plus qu’elles ne pouvaient l’imaginer. Le récit et le rythme montent crescendo, à l’image de la violence qui sévit. L’intime et la sphère publique vont s’entremêler pour témoigner de la puissance de la politique et de l’argent. Pendant une année, nous allons être témoins du quotidien d’Eniola et Wuraola. L’Amour, la famille, la souffrance, les déceptions, trahisons et manipulations vont se succédé pour nous livrer un récit coup de poing sur les damnés et les bénis. Mais à la fin, qui seront les damnés et qui seront les bénis?
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À Lagos, dans un Nigeria sous dictature, nous allons suivre le destin de deux personnes. Eniola, 16 ans, vit dans la pauvreté. Son seul désir est d’apprendre. De l’autre, Wuraola, est issue d’une famille riche et est médecin. Elle est fiancée à un homme de sa condition. Rien ne prédestinait à ce que leur chemin se rencontre et pourtant, c’est bien la violence qui va les faire se rencontrer.



Un immense coup de cœur pour ce roman. J’ai beaucoup entendu du bien de la plume d’Ayobami Adebayo et ce roman confirme son talent.



Ce qui est incroyable dans ce roman, c’est le contraste entre les deux héros. D’un côté la pauvreté et cette soif d’apprentissage et de l’autre une femme qui a grandi sans manquer de rien mais alors qu’elle a son indépendance, est prête à la sacrifier par amour. Wuraola est médecin et voit toute la souffrance de son pays au quotidien avec son travail mais quand elle accepte de se marier, je l’ai vue se laisser prendre au piège. Il faudra sa rencontre avec Eniola pour qu’elle se réveille.



Je ne vous cache pas que c’est parfois très dur à lire mais tellement important ! Cela permet de découvrir le Nigeria dans sa réalité. On sait que ce n’est pas facile tous les jours et ce roman ne nous épargne rien. Et c’est ce qui fait que j’ai tant aimé ce roman malgré tout.
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Une vraie puissance d’écriture, une évocation touffue et contrastée du Nigeria contemporain, [l'autrice] met en scène avec une fluidité très visuelle les paradoxes de son pays, bousculé par la prégnance puissante des traditions.




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Qu’on ne s’y trompe pas, l’histoire se déroule au Nigeria, mais les difficultés liées à l’infertilité et les préjugés que subissent les couples sans enfant sont universels.



Ayobami Adebayo traite de ce sujet bien douloureux : le poids de l’obligation d’enfanter dans une société qui tourne autour de l’honneur d’être parent et le haut statut qu’il confère à l’homme, à la femme et par extension à toute leur famille.



L’autrice va au plus profond de l’âme de l’héroïne pour expliquer au lecteur les raisons de ce désir d’enfant ; un enfant à naitre — peut-être — qui porte déjà une trop lourde responsabilité : celui de rendre sa mère heureuse…



À la fin du livre, on se demande ce qu’aurait été le destin de Yejide et Akin s’ils avaient vécu dans une société teintée de traditions acceptant les couples sans enfant…

#Mariage, #infidélité, #fertilité, #polygamie… ce cocktail de thème développé dans un environnement africain rend le livre poignant.

Les émotions du livres sont vives et avec le couple on traverse toutes les zones de turbulence. Le plus dure c’est de comprendre le détachement que peut créer le désespoir…

Le titre du livre est une supplication qu’on ne comprend qu’à la fin et on en tire une belle leçon : autant l’espoir peut détruire autant y renoncer est un piège.

Le roman est triste et à s’en méprendre on peut avoir l’impression que la plume de l’auteur est fade, mais c’est l’histoire qui la veut ainsi. Très peu de fou rire et beaucoup de prise de conscience.



Bon il y’a un hic ou une incompréhension 🤣

Ceux qui l’ont lu, qui va m’expliquer la « naïveté » de Yejide ?

J’ai été bousculé par les questions qui se pose dans ce roman. Tellement de choses sont abordées : la maternité, les traditions nigériennes, les croyances, l’infertilité, l’amour, la mort d’un enfant, le deuil. Bref un panel de sujets qui m’ont amenés leur lot de réflexions.



J’ai eu un réel coup de coeur pour l’histoire d’amour de Yejide et d’Akin. Leur amour sans limite m’a émue et leurs failles m’ont touché.



✨ J’ai été agréablement surprise par ce roman. Une mise à nu de ce couple qui à travers le temps a fait face à de nombreuses embûches. ✨

Ce roman m’a redonné envie de lire. C’est en entrant par hasard dans une librairie que je l’ai remarqué avec sa couverture coloré dans la catégorie « Coup de cœur » le titre m’a tout de suite plu, « Reste avec moi » un cri du cœur, celui de Yejide, une coiffeuse nigérienne mariée à Akin son amour de jeunesse. Tous deux ont un désir commun, avoir un enfant. Yejide nous raconte au fur et à mesure le cours de sa vie, ses joies, ses déceptions, la pression des coutumes nigériennes et surtout son immense désir d’avoir un bébé, son enfant. Un beau roman émouvant et plein d’espoir.

J’ai bien aimé ce livre, l’auteure évoque le désir ardent de maternité au sein de la société africaine et la pression que subissent les femmes y compris les couples n’ayant pas d’enfants au bout de plusieurs années de mariage.

Livre triste et émouvant avec une pointe d'espoir où se mêle le poids des traditions et la vie moderne. Un très bon moment de lecture.

Ce livre traite de plusieurs sujets : la condition de la femme dans le Nigéria des années 80-90, la fertilité : surtout la pression familiale qui peut en découler et l’instabilité politique.

C’est un roman à deux voies : celle de Yejide et celle d’Akin.

Yejide me blesse. Cette femme, heureuse en ménage, a tout pour elle : un mari qui l’aime, un salon de coiffure qui fonctionne et une belle maison. Une seule chose manque au bonheur familial : un enfant.

Ils vivent dans une société très patriarcale. Les traditions sont encore très présentes et la famille d’Akin, son mari, met une pression énorme sur ce couple. C’est juste effarant. Au point qu’Akin doit prendre une seconde épouse pour assurer une descendance. Yejide se sens trahie, blessée.

Comment peut-on mettre une telle pression sur une femme? Une pression telle que la folie pointe le bout de son nez…

Et un jour, l’heureux évènement tant attendu est là. Yejide est enceinte. Oui mais tout ne va pas se passer comme prévu…

Le bonheur familial qui devait accroître avec l’arrivée d’un enfant fît place au malheur. Rien n’allait plus entre les époux. Akin avait voulu sauver son mariage par tous les moyens mais sa tentative eut l’effet inverse. Yejide aura-t-elle la force de lui pardonner?

J’ai découvert la plume de cette auteure avec plaisir. L’histoire est forte et prenante. Elle arrive à nous transmettre les émotions de ses personnages au plus profond de nous. J’ai souffert autant que Yejide. utant qu’Akin.
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