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Critiques de Ayobami Adebayo (97)
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Reste avec moi

Livre fort en émotions.

Femme que l'on croit stérile, famille oppressante. Le couple va vivre aussi la polygamie en accueillant une deuxième épouse, choisie par la belle-mère de la première femme.

Comment supporter ceci ? Surtout que la jeune femme essaie de séparer les deux qui s'aiment. Un incident va se produire, mais entre-temps, la première épouse tombe enceinte. Tout est pardonné, tout est oublié.

L'enfant va malheureusement mourir jeune, de maladie. Un deuxième enfant va arriver également et subir le même sort...

Le couple commence à battre de l'aile, la femme retombe une troisième fois enceinte et le troisième enfant est malade comme les deux autres... La femme, à bout, meurtrie, quitte son mari et son enfant qu'elle croira morte.



Une plume dure, incisive, mais qui décrit tellement bien les émotions et l'état de siège du pays. Je ne connaissais pas cette auteure. Je sais déjà que je lirai d'autres romans.
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Reste avec moi

Yejide et Akin s'aiment mais ne pas donner d'enfant à un homme est très mal perçu au Nigéria. La pression de la belle-famille fera exploser petit à petit ce couple : entre second mariage imposé, méthode chamanique pour tomber enceinte et son mari prêt à tout pour garder sa femme ....



Bien que tout deux veulent une Afrique égalitaire, libertaire, ils sont tout de même confrontés aux traditions familiales et l'amour ne s'en révèle pas.



L'auteure, par ses personnages, met en avant les traditions toujours plus fortes, qui nuit à la femme et à l'homme. En parallèle, le pays travers un coup d'état qui là aussi montre cette volonté de ne pas un "pays bananier" mais qui malgré a du mal à sortir des modèles politiques africains où la démocratie a du mal à faire sa place.



J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice qui aborde ses deux faits tout en parsemant aussi du mystique et de la légende avec les petits contes ou chansons données aux enfants.



Très touchant !



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Reste avec moi

Je l'avouerai d'emblée : Je n'ai pas emprunté ce roman pour son titre, ni pour sa couverture, ni pour son auteure. J'ai emprunté ce roman uniquement parce qu'il était lauréat du prix roman Cezam et que ce prix m'a souvent ouvert les portes de belles découvertes !

L'auteure m'était inconnue : c'est son premier roman. La couverture d'un vert criard laissait entrevoir derrière les mots un visage de femme sur fond de relief africain. En réalité, l'auteure a su peindre un tableau nuancé de son pays : le Nigéria, engoncé dans des traditions et croyances ancestrales, certes, mais en mouvement.

Le titre pouvait laisser craindre un roman pour midinettes mais il n'en est rien. Il a, au contraire, une signification puissante. Ce n'est pas le cri d'une épouse désespérée mais celui d'une mère écorchée.

Alors, certes, Yeyide est belle, elle est amoureuse, sans doute un peu naïve, au départ, mais intelligente, déterminée et profondément humaine. Chacun de ses sentiments, chacune de ses hésitations, ses douleurs, ses doutes, ses choix sonnent vrai. On la voit lutter avec opiniâtreté contre sa condition de femme orpheline et sans lignée dans ce Nigéria où le poids de la tradition pose sur les femmes son immuable carcan d'obéissance et de soumission.

Elle aime sincèrement l'époux qu'elle se choisit mais, alors qu'elle pense accéder à la liberté, la voici assujettie à un autre commandement : donner un enfant à son mari et ce, quel qu'en soit le prix : le recours à des pratiques magiques jusqu'à longer les rives de la folie, l'intrusion intolérable d'une nouvelle épouse, la trahison, et puis la honte, qui recouvre tout, abîme les sentiments et entraîne dans sa laideur les derniers lambeaux d'amour et d'espérance.

Viennent enfin les enfants. Et avec eux, l'immense bonheur, la fierté, la tête hors de l'eau, l'attachement, avant la maladie, l'angoisse, la douleur et la perte.

Yeyide la courageuse grandit au cours de ce roman qui s'écoule de la fin des années 1980 jusqu'en 2008. On la voit devenir épouse, femme, mère, et se heurter aux contreforts qu'elle a dressés sans jamais se perdre, finalement, malgré la cruauté des épreuves. A chaque fois qu'elle tombe, elle se relève, non pas plus forte, mais sans se renier, malgré les blessures.

Pour autant, ce roman n'est pas seulement celui de l'éternelle douleur des femmes. Le personnage d'Akin, avec ses faiblesses, ses évitements, ses impuissances, est tout aussi profond. Comment assumer son échec à devenir père sans ployer sous la honte dans cette société traditionnelle où celui qui se montre incapable de prolonger sa lignée n'est pas digne de respect, quelle que soit sa valeur humaine ?

Akin manque de courage mais pas d'amour. Il se défait moins bien du carcan que son épouse et ses petits arrangements avec la vérité les condamnent tous les deux à une douleur sans fin.

Ses faiblesses me l'ont finalement rendu attachant et contribuent pleinement à donner à ce roman ce petit supplément d'âme qui me l'a fait lire d'une traite.







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Reste avec moi

Une belle plume qui nous vient du Nigeria ! Sur un fond politique de coup d'Etat,dans les années 80, Ayobami Adebayo retrace la vie maritale de Yejide et Akin avec toutes les coutumes africaines qui s'y rattachent.

Nous vibrons, nous désespérons, nous allons de surprise en surprise, au fil des pages qui se tournent. Cette jeune auteure sait tenir son lecteur en haleine. A suivre !
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Reste avec moi



La Feuille Volante n° 1417– Décembre 2019.

Reste avec moi - Ayòbámi Adébáyò - Éditions Charleston.

Traduit de l'anglais par Josette Chicheportiche.



Ce titre qui est la traduction française d'un prénom africain résonne comme une incantation, une prière et il faut attendre la fin pour savoir qui la prononcera. Ce roman est l'histoire de deux frères, l'un qui a réussi et l'autre non, mais aussi celle d'un amour malheureux entre deux époux avec tout le poids implacable du destin et la nécessité de l'acceptation de soi-même.

Nous sommes dans le Nigeria des années 1980, ses tensions et ses changements politiques, avec l'insécurité qui règne dans ce pays. Dans ce contexte, l'histoire d'amour entre Yejide et Akin leur rencontre l'université, leur mariage, les premiers temps de leur union paraissent être une sorte de havre de paix. Pas si sûr cependant. Ces deux jeunes gens ont reçu une éducation moderne européenne, sont catholiques, ont chacun une activité professionnelle, mais ils sont d'origine africaine et ne peuvent ignorer le poids des traditions, des coutumes, des croyances fétichistes de ce pays. Il y a dans ce couple une opposition constante entre ces deux cultures. Pour Yejide, il y a certes l'envie de ces enfants qui viendront couronner leur amour mais surtout l'obligation qu'elle a de donner des héritiers à son mari et à sa famille puisque la tradition veut que celui qui en a possède le monde. Elle doit donc être enceinte et pour cela ne recule devant aucune consultation de médecins spécialistes, aucun traitement, jusqu'à la sorcellerie et ses étranges potions. Pourtant quatre ans après son mariage, malgré une longue et douloureuse attente de maternité, elle n'est toujours pas gravide et la solution que trouve Akin, sans toutefois en parler à son épouse, est des plus étonnantes, alors même qu'au départ on a l'impression que tout se passe en dehors de lui. Cela résonne autant comme une preuve d'amour pour son épouse que comme une soumission aux traditions familiales africaines.

Il y a plusieurs manières de lire ce roman. Il est fait de beaucoup d'analepses et d'un discours croisé entre Yejide et d'Akin liés au départ par un authentique amour. Lui, c'est un jeune homme bien sous tout rapport qui ferait tout pour son épouse et sa famille, mais la démarche qu'elle accepte spontanément de la part de son beau-frère, Akin, un joueur alcoolique sans envergure qui trompe sa femme et se soucie peu de sa famille, c'est à dire l'exact contraire de son propre frère, est révélatrice. C'est pourtant avec lui qu'elle choisit de tromper son mari et de trouver du plaisir dans cette relation adultère renouvelée. Elle en conçoit certes de la culpabilité judéo-chrétienne, surtout lorsqu'elle tombe enceinte de cet amant, et ces deux premiers enfants, atteints d'une maladie génétique qui entraînera leur mort est ressenti comme une punition divine notamment à travers l'histoire locale de "l'arbre iroko". Face a une telle situation, elle en appelle à Dieu, pas celui de le jungle mais celui de son baptême mais le destin est implacable pour elle qui déroule sa malédiction comme une sanction. Face à cela, le problème de la rédemption est posé ainsi que celui du pardon.

Au fur et à mesure de cette liaison un peu surréaliste, les relations entre les protagonistes évoluent faites de violence, de non-dits, d'hypocrisie, de mensonges, de remords, de honte, de mépris. Cela nous rappelle que nous ne sommes que les modestes usufruitiers de notre propre vie, que les choses humaines sont fragiles, que l'amour est une chose consomptible et ne dure pas toujours. Ce roman, qu'on peut parfaitement lire comme un témoignage davantage que comme une fiction, est réaliste en ce qu'il évoque l'obligation horrible faite aux parents d'aller aux obsèques de leurs enfants mais aussi en ce qu'il brise aussi la trop facile image d’Épinal de l'homme qui abandonne sa famille et son épouse et en tout ce qu'on ressent comme injustice et solitude au moment de cette séparation. Dans le cas de Yejide on peut aisément opposer sa recherche égoïste du plaisir à la bienveillance de son mari. Il l'est cependant un peu moins à la fin qui ressemble à un "happy end" un peu trop convenu. Ce roman a aussi une dimension documentaire puisque non seulement il explore les langues et mythologies vernaculaires, mais également les coutumes et autres rituels ainsi qu'en attestent les nombreuses notes de bas de page.



Je ne suis vraiment entré dans ce roman que très tardivement, vers la moitié, mais à partir de ce moment, il a constitué pour moi un texte captivant et bien écrit.

©Hervé Gautier http:// hervegautier.e-monsite.com.
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Reste avec moi

L’histoire d’amour de Yejide et Akin a débuté à l’université au Nigéria. Le couple est amoureux, s’installe ensemble et leur avenir ne laisse entrevoir aucun nuage.



Cependant, après plusieurs années de mariage, ils n’ont toujours pas d’enfant. Le jeune couple doit alors faire face à la pression constante de la famille d’Akin. Ce dernier n’a plus le choix et il doit prendre une deuxième épouse au grand désespoir de Yéjide qui, malgré son acharnement, n’arrive pas à concevoir d’enfant.



Un récit poignant qui nous conte le combat d’une femme pour être mère mais aussi sa douleur, sa colère et sa jalousie face à toutes les épreuves qu’elle va devoir endurer.



Alternant habilement les points de vue de Yejide et Akin, l’auteure décortique la relation tumultueuse qui unit ces deux êtres, leur amour, mais également leurs mensonges et leurs erreurs qui détruisent tout. Des personnes faillibles, tout simplement humaines et esquissées avec finesse par la superbe plume d’Ayòbámi Adébáyò.



Avec pour toile de fond les troubles politiques qui ont secoué le Nigéria pendant les années 80, on découvre un pays où les traditions sont tenaces, où ne pas avoir d’enfant est un déshonneur, et dans lequel la polygamie fait partie des mœurs.



Une dramatique histoire d’amour, un désir d’enfant qui dévaste tout et une immersion dans la culture d’un pays où les traditions sont profondément ancrées. Le magnifique premier roman d’une auteure nigériane prometteuse, un récit passionnant et bouleversant.


Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Reste avec moi

D'emblée, j'avais été séduite par les promesses de ce roman : immersion dans la culture nigériane et réflexion sur la condition féminine en Afrique. Seul le titre suscitait chez moi une réticence, car à mes yeux trop évocateur de bluette. C'était jusqu'à ce que, aux deux-tiers du livre, sa justification me saute au visage, m'arrachant une exclamation de surprise horrifiée.





De fait, les surprises s'enchaînent tout au long du récit, fluide et prenant : narré à deux voix, alternant les points de vue des époux, il nous entraîne dans la longue descente aux enfers d'un couple déchiré par son infertilité, écrasé par la pression familiale et sociale dans un pays où la première fonction de la femme est d'enfanter. le désir d'enfant deviendra vite obsessionnel, entraînant le couple, au travers des pires épreuves, vers ce qui pourrait être sa destruction ou sa rédemption.





Cette histoire touchante et absolument terrible est indissociable de son contexte, marqué par l'instabilité et l'insécurité alors que se succèdent les coups d'État au Nigeria en ces années 1980 : le lecteur se retrouve immergé dans une société imprégnée de traditions et de superstitions, où la famille au sens large est omniprésente, intrusive et complexe, et où la femme peut être méprisée et rejetée si elle ne met aucun enfant au monde.





Porté par les questions essentielles de l'amour, de la maternité, du deuil et de la résilience, ce livre qui se lit d'un trait ou presque, est à la fois surprenant, émouvant et dépaysant. Seul bémol pour moi : l'accumulation des épreuves subies par les pauvres Yejide et Akin m'a semblé un peu excessive, servant davantage la tension romanesque que la crédibilité de l'histoire.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Reste avec moi

En entamant la lecture de ce roman, je n'aurais jamais imaginé l'orientation que prendrait l'intrigue.

Passé la première partie, le roman prend une tournure qui m’a laissé perplexe... mais l’histoire de Yejide et Akin n’en demeure pas moins captivante.



Les thèmes abordés sont très intéressants, on voit à quel point la poursuite d’un idéal peut détruire une vie, un couple, une famille. Mais aussi la pression liée à la maternité, en particulier dans certaines cultures, la famille, la maladie, l’amour et d’autres sujets.



Bien que je ne me sois pas particulièrement attachée aux personnages, leur histoire m'a touchée.

L'organisation du roman, avec les différentes parties et l’alternance entre le présent et le passé, m’a bien plu ainsi que la découverte de la culture nigériane. J’ai également apprécié la fin, même si j’aurai aimé un ou deux chapitres supplémentaires sur le présent des personnages.



En résumé, une bonne lecture, captivante et touchante, abordant des thèmes importants.

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Reste avec moi

Un roman dans lequel je me suis immédiatement plongée. Le personnage principal, Yejide, éperdument amoureuse de son mari ne parvient pas à avoir d'enfants. Jusqu'où sera t'elle prête à aller pour assouvir son besoin de maternité ?



Un roman qui trace et retrace les inégalités entre hommes et femmes au Nigeria et quels sacrifices certaines sont obligées de faire pour contenter les familles de leur maris.
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Reste avec moi

Un livre qui nous fait découvrir le Nigeria, un autre monde, une autre culture. Un livre qui se déroule sur deux périodes, 1987 et 2008, porté par deux voix, Yejide et Akin, un couple en recherche d'enfants. Le bonheur d'être parents peut-être un long parcours difficile, plein de désillusions, dans une culture où la descendance est une priorité et surtout lorsqu'une deuxième épouse veille !

Une construction remarquable pleine d'imagination et de rebondissements émouvants.
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Reste avec moi

L’autrice aborde ici, l’amour d’un couple, le désir d’enfant, les sacrifices, la famille, la perte, la reconstruction avec un ton à la fois léger et tellement direct, nous entraînant dans la vie d’un couple régie par des conventions et des traditions qui les dépassent.

Ayòbámi Adébáyò se permet d’aborder les questions les plus intimes, au cœur d’une relation amoureuse où tout le monde se permet d’intervenir, elle installe l’histoire d’Akin et de Yejide dans une chronologie politique du Nigeria d’une grande précision. Pas de dates, mais des faits historiques avérés. Il faudra attendre la fin du roman pour comprendre que Reste avec moi est à la fois une superbe histoire d’amour et une riche parabole sur l’impuissance du patriarcat nigérian. La structure du roman est surprenante nous passons du passé au présent, d’un protagoniste à un autre.

C’est un roman déstabilisant, bouleversant, très fort, avec une autre vision petit à petit, au fil du roman. Ce livre m’a énormément plu malgré sa dureté, il est profondément bouleversant.

Terrible !!
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Reste avec moi

Ce livre est un roman bien sûr, mais il m'a fendu le coeur, il est extrêmement touchant. Il aborde avec finesse et justesse toute la culture africaine autour de la nécessité d'avoir de nombreux enfants sous peine d'être exclu de la vie sociale. La polygamie est abordée avec douleur. On est frappé de l'hypocrisie et des mensonges à tous les niveaux. Quelle société est-ce donc? Les mentalités vont-elles evoluer un jour? Jamais on ne croirait que l'auteure na que 29 ans tant elle ecrit avec maturité. Ce livre est un vrai coup de coeur pour moi.
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Reste avec moi

Un gros coup de cœur. Une très belle découverte. Ayubami Adebayo est une auteure nigérienne qui nous ouvre les portes des traditions ancestrales de son pays à travers l'histoire d'amour tragique de Yejode et Akin. Un jeune couple qui a eu un coup de foudre sur les bancs de l'université, se marie très vite et à ce jour n'arrive toujours pas à avoir d'enfants.

Nous sommes au Nigéria dans les années 90, alors je vais éviter de parler de coutumes que je ne connais pas. Je ne sais pas où en est les traditions à ce jour. Mais dans le roman, une femme qui n'arrive pas à enfanter est un homme. Commence pour Yejide un calvaire sans nom, une grosse pression familiale surtout celle d'Akin. Elle se retrouvera vite à cohabiter avec une autre épouse. La polygamie est acceptée…. En tout cas pour cette jeune femme au fort caractère refuse de se plier à toutes ces coutumes et va faire une descente en enfer….

L'auteure retrace le parcours tortueux de ce couple et surtout de la jeune femme qui va perdre pied et ne saura pas vers qui se tourner. J'ai trouvé l'auteure admirable car elle n'oublie pas la voix d'Akin qui m'a bouleversée au plus haut point.

Il faut se remettre dans le contexte. Et je me suis posée une question si ces idées préconçues ont-elles évoluées?

Un roman touchant, qui bouleverse le lecteur homme/femme. Le lecteur est persuadé d'avoir la vérité et se prendra une super claque. Un roman d'amour captivant et sensible.
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Reste avec moi

Une réflexion tragi-comique sur le choc des générations, les traditions bousculées, ainsi que des rôles dévolus à chaque sexe dans le Nigeria contemporain.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Au temps des damnés et des bénis

Dommage que ce livre ait une centaine de pages en trop (le récit s'enlise au milieu), car cela aurait pu être un coup de coeur.

J'ai faillit abandonner par lassitude au milieu du gué, mais j'étais curieux de savoir comment l'autrice allait dénouer l'intrigue.

De plus, il faut noter que l'écriture est fluide, les personnages bien développés, et le livre peut être lu rien que pour ce style.
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Reste avec moi

Akin et Yejide est un couple très amoureux. Seule ombre au tableau; ils ne parviennent pas à avoir d'enfant. Malgré les allers et retours chez différents médecins qui ne trouvent rien d'anormal ni a l'un ni à l'autre, leur couple reste stérile.

Cependant la tradition veut que si une femme n'est pas capable de donner un enfant a son époux, celui-ci doit prendre une autre épouse afin d'engendrer une descendance.

Cette décision prise par la famille d'Akin, le mari, est le début d'une histoire rocambolesque où se mêlent jalousie, communication, confiance mais surtout beaucoup d'amour.



Cette histoire magnifique est une leçon à prendre sur la notion de confiance et de pardon.
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Reste avec moi

Yejide et Akin prennent tour à tour la parole pour raconter leur histoire d'amour dans le Nigéria de la fin du XXe siècle. Le jeune couple est confronté à l'épreuve de l'infertilité, aux affres de la jalousie, au drame de la maladie. En toile de fond, une famille sous le joug de traditions ancestrales et un pays en grande instabilité politique.

J'ai aimé découvrir comment mari et femme ont surmonté l’adversité : ils ont chacun pris des décisions difficiles aux lourdes conséquences. Ce roman est une histoire douce-amère portée par une belle écriture.

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Au temps des damnés et des bénis

J'ai été complétement plongée dans cette lecture qui nous retourne et dont on ne sort pas indemne.

Enormément de sujets intéressants et difficiles qui nous confrontent à de dures vérités.

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'autrice.

Le récit peut-être un peu long mais j'ai tout de même énormément apprécié ma lecture.

Beaucoup d'émotions ressenties qui en font une très bonne lecture selon moi.

Je découvrirai les prochains écrits de l'autrice avec grand plaisir
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Au temps des damnés et des bénis

Au Nigeria, Eniola, 16 ans, survit à la précarité depuis que son père a perdu son travail. Lui qui rêvait de belles études voit son rêve brisé et, en colère, s’entoure si mal que ses parents et surtout sa sœur en paieront les consequences.

En parallèle, Wuraola, issue d’une bonne famille, poursuit sa carrière dans la médecine et construit son couple. Si elle semble privilégiée, c’est sans prendre garde à la violence qui s’insinue dans sa vie.

Tous deux vivent au même endroit, mais dans des conditions à l’opposé, pourtant leurs destins sont liés…



J’ai vécu cette lecture comme une immersion totale dans son environnement grâce à l’auteure qui a su dépeindre toute la réalité du contenu avec une immense précision.

Son style, dont l’assise est incroyable, capte toute notre attention. Chaque mot est à sa juste place et chaque phrase nous happe.



Les sujets abordés sont difficiles, mais ils décrivent la réalité du pays: précarité, corruption, violence, inégalité des chances, droit à l’éducation en sont certains.

Également, nous assistons à des élans de générosité vraiment émouvants.



Cette lecture est poignante, les conditions de vie de la famille d’Eniola sont terribles et suscitent une forte empathie. Ce roman est bouleversant, dramatique et dénonce une dure réalité actuelle. Je connaissais peu le Nigeria et j’en suis ressortie très enrichie.



C’est une fresque à la fois sombre et teintée de lumière écrite avec une magnifique plume qu’il faut découvrir!
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Reste avec moi

Cette histoire débute dans les années 80 au Nigéria. Un homme aime une femme, éperdument. Elle est partie très loin, très longtemps alors qu'elle l'aimait aussi. Comment en sont-ils arrivés là ? Yejide est née sous de mauvais auspices, sa mère est décédée en la mettant au monde. Sa famille la rejette, les autres épouses et enfants de son père la stigmatisent. Le père ne la protège guère, elle grandit seule. Elle découvre l'amour avec Akin, elle lui fait confiance et se marie très vite avec lui. Viennent les injonctions de sa belle-mère à lui donner un petit fils. Donner, c'est bien cela dont il s'agit. Elle le lui doit.

Cela ne va pas se passer comme prévu. Ce récit est à deux voix, celle de Yejide et celle d'Akin, et à deux époques, les années 80 puis en 2008. Plus le récit progresse, plus on devine le malheur qui se construit sur des non-dits. Le recours à la polygamie redéfinit la notion de couple. Celui-ci est un carcan pour les femmes, sommées de procréer. La pression familiale est énorme.

Au fil des pages, le roman est de plus en plus dur à lire, au fil des malheurs subis par cette jeune femme. Il reste des questions sans réponses. L'amour est parfois moins fort que la tradition.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

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