AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Azaël Jhelil (88)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Cela fait un petit moment que j'ai lu ce livre.

Je pense donc que mon avis ne pourrait pas être optimiste.

Cependant, à l'époque je donner mon avis en vidéo, directement après avoir lu. Mon avis ne sera donc que meilleur si je vous partage le lien de la dite vidéo.
Commenter  J’apprécie          00
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Grand fan de fantasy, je suis toujours à la recherche d'un gros pavé, d'une saga dans laquelle plonger, d'autant plus quand elle est française.

Avec ce premier tome, je n'ai clairement pas été déçu. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime, à savoir des personnages variés qui ne tombent pas dans des clichés, suffisamment travaillés pour être crédibles (J'ai particulièrement adorée les deux personnages principaux et leur relation), un méchant cruel qui n'est pas idiot, un univers développé, de la magie, des combats, des complots... Les scènes sont plutôt bien décrites et ne nous épargnent pas en détails.

Le seul défaut, à mon avis, c'est le début, avec énormément d'informations et qui pourraient faire fuir certains lecteurs ou les néophytes. Ce serait vraiment dommages de ne pas continuer quelques chapitres, car ce serait se priver d'une bonne histoire.

Ce tome 1 introduit une épopée ambitieuse et riches en aventures.
Commenter  J’apprécie          00
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

En un seul mot, j’ai adoré ma lecture.



Dès le départ, l’auteur nous plonge sans préambule dans son univers riche et étendu. Savamment orchestrés, les personnages ont tous un rôle important à jouer, qu’ils soient du côté de la Résistance ou du côté du Premier vindicateur, leur ennemi.

J’ai beaucoup aimé côtoyer le temps d’un instant les personnages de la Marche ainsi que l’Ombre.



L’œuf de Tanglemhor est un livre qui nous tient en haleine tout au long de ses pages.



Avec son récit, l’auteur nous emmène exactement là où il veut. Rebondissements, aventures, manipulations, complots, mensonges et rébellion sont les maîtres mots de l’histoire.



Après cette très belle découverte du premier tome, c’est avec plaisir que je me replongerais dans cet univers si particulier, à la croisée de Game of Thrones et Warcraft.



En bref, L’œuf de Tanglemhor est une histoire pleine d’aventures.



Petit bonus, les annexes qui permettent de plus approfondir l’univers du roman.



Et vous, rejoindrez-vous la résistance ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

"Vit ma hal !" Cette devise n'aura jamais été plus vrai que dans ce dernier épisode du cycle de L'oeuf de Tanglemhor. Une fin ? Ou plutôt le début d'une nouvelle aventure comme l'annonce la venue d'un nouveau personnage à la toute fin du livre. Mais quel chemin parcouru par la Conjuration de Tanglemhor depuis sa formation ! Après les premières luttes, l'odyssée vers l'Australie et le voyage à travers ses tréfonds les plus froids voici nos amis de retour dans leur royaume pour mieux affronter le Vindicateur. Y parviendront-ils ? Quels sacrifices devront-ils encore consentir ?

Mais c'est un monde changé qu'ils vont trouver. En effet après s'être imposé par la force et la tyrannie le Vindicateur décide de mettre en place une nouvelle 'justice' qui mettra fin aux privilèges des nobles et de l'ancien clergé. Le peuple en a assez de la guerre, les commerçants veulent reprendre les affaires et chacun aspire à la paix. Nos amis vont-ils dès lors être accueillis en héros ?

Ce tome 4 pose de grandes questions sur la politique et la manipulation : dès que l'on donne un semblant de justice et de paix aux gens ceux-ci semblent s'en contenter et ne songent plus à résister. Les résistants seront peut-être d'ailleurs vite considérés comme des indésirables et des anti-citoyens. Pourtant certains n'oublient pas...

Avec ce retour à leurs racines nous allons en découvrir davantage sur les héros de la Conjuration alors qu'au sud l'Australie hésite à entrer en guerre contre le Vindicateur, ses prêtres et ses légions. Quel plaisir de découvrir le devenir de Yarhem-Rhoor, d'en savoir davantage sur le mystérieux Ombre, son enfance et sa jeunesse, et surtout de devoir supporter le très irritant et pourtant incontournable Mharnör dont le 'jemenfoutisme' apporte une bonne dose d'humour au récit. Et d'humour nous en avons bien besoin et par deux fois : lorsque la Tour sans entrée est profanée et lors du final (gros risques que vos ongles y passent tous !).

Brillamment mené à la fois par l'action, les sentiments et les enjeux politiques, qui m'ont moi-même interrogée sur le bien fondé de continuer la résistance, ce tome 4 est, comme les autres tomes, un coup de coeur même s'il diffère des autres notamment par les questions politiques et sociales qu'il aborde.

Et moi qui croyait que c'était la Fin et bien non, il va falloir patienter pour connaître le dénouement final. En même temps je serais heureuse de revoir la Conjuration de Tanglemhor !
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Le premier tome m'avait bien plu, malgré quelques petits points plus négatifs. En revanche, waouh ! Ce second tome est atrocement captivant !



On embarque à bord du navire du titre au sein d'un équipage qui va se révéler diablement attachant dans ce huit-clos qui va exacerber les peurs, les doutes mais aussi la détermination de chacun.



Bref, en gros, je n'ai qu'une envie : lire la suite.
Lien : http://lesmotsdemahault.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

< L'Odyssée du Liokûmkän > est le 2e tome d'une saga fantasy épique à la richesse incroyable. On plonge ici directement au cœur des mers pour un récit intimiste à huis clos.



⛵ Les membres de la Conjuration de Tanglemhor souhaitent rallier l'Australie par voie maritime dans le but de contrer l'impitoyable Krûl tyran des Terres du Levant. Ils embarquent donc sur un vaisseau et partent à l'assaut des mers les plus dangereuses... Arriveront-ils à bon port sans trop de dommages ?

▫️

✒️ D'une plume aboutie et maitrisée, Azaël JHELIL nous emmène une fois de plus dans son univers à la richesse déconcertante aux côtés d'une troupe éclectique. Bien que l'aventure n'aie pas de grande avancée en soi, autre que la traversée des mers, il nous propose ici un récit époustouflant où chacun des personnages se dévoile un peu plus. Et quel plaisir de découvrir les pensées, les secrets et le passé des Conjurés ! De quoi se rapprocher d'eux de manière plus concrète et de les apprécier davantage à leur juste valeur.

▫️

🔀 Malgré l'emploi d'un vocabulaire très riche et de nombreux détails, l'auteur nous offre ici un voyage marin réfléchi et complet où tout est dosé à la perfection sans que cela ne soit ni ennuyant, ni rébarbatif. En clair, ce deuxième opus est une oscillation constante entre calme et tempête, entre sérénité et folie, entre réflexions et dangers, entre amour et amitié aussi. Une avancée lente et incertaine au gré des flots.

▫️

💜 Un livre passionnant où les protagonistes se révèlent. Une aventure incroyable où l'auteur nous fait frissonner d'émotions grâce aux rebondissements disséminés ici et là mais aussi à la profondeur des personnages. Une ambiance fascinante et captivante avec l'envie d'y rester encore et encore...



👉 EN BREF | Une épopée unique, addictive et intimiste !



😍 Jamais une saga n'avait été autant bouleversante pour moi, au point d'en éprouver des frissons, de la fascination et de la nostalgie à la fois. Un chamboulement émotionnel dans ma petite vie de lectrice, amatrice de fantasy !
Lien : https://lilygrant.wordpress...
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

S'il n'est pas facile de faire une chronique quand on n'a pas aimé un livre c'est aussi très dur de parler d'un livre qu'on a adoré parce que oui j'ai adoré cette seconde partie, j'ai été entraînée avec les personnages à travers cette odyssée (qui n'ai pas sans rappeler Homère). Lire un roman qui se passe en grande partie en mer peut vite devenir ennuyeux mais ce n'est pas l'ennui qui vous guette ici mais plutôt des tremblements et de l'émerveillement à chaque épreuve que traverse nos héros.

Ce second tome est à la mesure du premier : à votre tour vous vous laisserez entraîner dans le monde fantastique de Tanglemhor !

Les personnages gagnent en profondeur, on en apprend davantage sur leurs passés qui expliquent les relations complexes qu'ils entretiennent aujourd’hui les uns avec les autres. Ceci dit un personnage reste très mystérieux pour moi : l'Assassin rouge. Qui est ce personnage masqué et pourquoi poursuit-il sans fin l'Ombre ?

La quête de nos héros pour détruire le puissant oeuf de Tanglemhor continue alors que sur terre le Prophète vindicateur tente de créer des alliances et d'asseoir son pouvoir notamment à l'aide de la magie la plus noire qu'il soit : nécromancie, démons cannibales et sacrifices sont bien utiles pour parvenir à ses fins. Ce qui donne lieu à quelques scènes terrifiantes à souhait !

L'auteur possède vraiment l'art du récit qui vous fait voyager : monstres, dragons et magie nous emmènent dans un autre monde à mille lieux de notre quotidien. Que ça fait du bien de rêver !

Alord je dis mille fois oui à cette magnifique saga qui nous fait rêver et frémir. Si vous ne la connaissez pas encore lisez-la vite !
Lien : https://www.facebook.com/per..
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Encore un coup de coeur pour ce tome 3 des Chroniques des Secondes heures de Tanglemhor ! Magie, aventures, émotions, trahisons et complots, tout y est pour en faire un fabuleux roman d'heroïc-fantasy. L'auteur a su créer un monde à part entière avec des personnages dont les sentiments et actions résonnent en nous. Du début à la fin j'ai adoré, j'ai souffert pour la Conjuration lors de sa quête en Australie qui sera loin d'être une villégiature. Parce qu'ici le monde est comme inversé : l'Australie est froide, très très froide, surtout lorsque l'on part à la recherche du plus puissant sorcier qu'ait connu le monde de Tanglemhor. Puisant dans les légendes du Grand Nord et dans celles des pays les plus chauds l'auteur mélange habilement les lieux et les codes pour nous dévoiler petit à petit l'extraordinaire monde de Tanglemhor. Et on se plonge avec délectation dans cet univers au gré des aventures de la Conjuration et des personnages secondaires qui les accompagnent pour le meilleur et pour le pire. En parlant des personnages certains sont savoureux au possible et plus j'avance dans la saga plus je les aime notamment le Fléau de Feen, personnage fou mais pourtant redoutable. Sans parler des méchants qu'on espère en fait voir mourir dans d'atroces souffrances, le nécromancien Schynloïr par exemple que je trouve presque pire que le 'vrai' méchant de l'histoire ! Deux nouveaux personnages secondaires m'ont aussi beaucoup marquée : le duc de grand chemin Arkadun que j'espère revoir mais surtout Tanoque, 'Dimann joud'. Celui-ci m'a vraiment offert de très bons moments lors de ses apparitions. Car c'est là aussi que réside la magie du récit : on ne suit pas seulement les personnages du 1er tome qui constituent la Conjuration de Tanglemhor mais aussi des personnages restés dans l'empire du Levant, le Vindicateur et ses horribles sbires mais aussi les résistants. Et même si une grande partie du récit se déroule en Australie, il y a des histoires parallèles qui nous décrivent ce qu'il est advenu des royaumes conquis par le Premier Vindicateur, les ruses de ses agents pour gagner le Peuple à sa cause, après la guerre place à la politique, mais aussi la Résistance qui s'est organisée pour mettre quelques coups de piques dans les plans si bien élaborés du Vindicateur.

Quel sort l'auteur va t'il réserver dans son prochain à nos héros qui ont déjà franchi tant d'épreuves ? J'en tremble d'avance !
Lien : https://www.facebook.com/per..
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Amateurs, amatrices de fantasy "traditionnelle" : ceci est pour vous !



Vous vous régalerez de cet appel à l'aventure qu'est le premier tome de cette saga auto-éditée qui n'a définitivement rien à envier aux œuvres publiées par les canaux officiels.
Lien : https://lesmotsdemahault.blo..
Commenter  J’apprécie          00
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Après avoir vécu une aventure aussi houleuse sur la terre ferme, il me tardait de découvrir ce que l’auteur nous réservait une fois sur des eaux tumultueuses, et ma foi, je n’ai pas été déçue…



Pour ce second tome, nous embarquons en compagnie de nos farouches résistants à bord d’un navire nommé le Liokûmkän. La destination ? Les terres sauvages de l’Australie. Au cours de leur périple, nos compagnons de voyage devront non seulement apprendre à survivre au milieu de l’immensité océanique capable de faire plier le plus robuste des guerriers mais également à cohabiter dans une paix plus ou moins relative. Toutefois, si la situation à l’intérieur du navire requiert une attention toute particulière, nos aventuriers ne peuvent se permettre de relâcher leur vigilance et doivent régulièrement tourner leur regard vers l’extérieur car d’innombrables dangers rôdent autour du Liokûmkän, sur la mer comme sur la terre. L’heure est donc à la prudence mais aussi à la persévérance mais ce n’est pas si simple lorsque les esprits s’échauffent, que la patience s’effrite et que les coups fusent, et pas uniquement sur les ennemis… Vous l’avez compris, cette traversée est loin de s’apparenter à une petite croisière de vacances ! Entre conflits internes, visites inattendues et troublantes révélations, Oriana et ses compagnons ne connaîtront décidément aucun repos, que ce soit celui du corps ou de l’esprit.



Ce second tome se présente comme l’occasion idéale pour nous rapprocher des protagonistes et en apprendre davantage à leur sujet car quoi de mieux qu’une odyssée à travers les mers et océans pour écouter les récits des uns et des autres sur le pont d’un navire au son du clapotis des vagues ? La proximité forcée des membres de l’équipage et les contacts inévitables vont favoriser la création – voire la dissolution – des liens entre les membres du groupe mais également délier certaines langues. Nous découvrons ainsi les faiblesses des uns et les blessures des autres et c’est avec une réelle émotion que nous entrapercevons de toutes nouvelles facettes complètement inattendues capables autant de nous attendrir que de nous terrifier. L’auteur profite de cet espace relativement restreint pour approfondir non seulement les personnages mais aussi l’ensemble de son univers, nous présentant une histoire d’autant plus riche et surprenante par son intensité. Cependant, si le voile est levé sur certains mystères, le maître de la plume veille à rejeter les pans de ce même voile sur d’autres parties de l’histoire afin de garder savamment mais ô combien cruellement son auteur en otage !



L‘action se trouve bien évidemment toujours au rendez-vous et les combats féroces au goût âcre de sang, de peur et de sueur ne cessent de nous faire frémir d’appréhension… et d’une sorte de fébrilité incontrôlable. En effet, bien que nous assistions aux affrontements la peur au ventre, force est d’admettre que nous sommes rapidement emportés par l’effervescence de l’instant. La puissance dégagée par ces scènes est telle que nous ne pouvons que nous laisser guider par le fil des évènements tout en espérant nous en sortir indemne de la tempête d’émotions qui ne manque pas de nous assaillir à chaque premier sang versé. À vrai dire, je suis une fois de plus émerveillée par la plume de l’auteur qui n’a pas perdu une once de son charme et dont l’intensité ne cesse de croître. C’est ainsi que j’ai été complètement surprise par des retournements de situations assez impressionnants et des apparitions imprévisibles qui m’ont valu bon nombre de souffles coupés ! En réalité, nous pouvons passer du rire à la crainte puis au dégoût en un clin d’œil et je peux vous affirmer que le Liokûmkän n’est pas le seul à se retrouver balloté par les flots puisque le lecteur connaîtra le plaisir de se faire malmener par les flots de ses propres émotions…



Mais assez parlé du Liokûmkän, il est temps de nous intéresser à notre petit groupe de rebelles qui a pris la bien étrange habitude de nous divertir à chaque occasion donnée.



Si les éléments comme les innombrables adversaires ont décidé de mener la vie dure à notre équipage, il faut admettre que ses membres n’aident pas toujours à apaiser la tempête qui couve sous la surface. Échanges venimeux et prises de bec, frustrations libérées au grand jour, cachotteries et confidences, tout semble bon pour enflammer les passions. Tantôt virulents, tantôt amicaux, nos résistants ne s’épargnent rien et nous font profiter d’un voyage des plus égayants. Avec une touche d’humour rafraîchissante et une pointe de douceur que l’on attribue principalement au duo Oriana/Meldaïn, notre lecture douce-amère n’en devient que plus délicieuse à chaque page. D’ailleurs, c’est un curieux pas de deux que nous offrent ces deux tourtereaux… Toutefois, quel plaisir que d’observer Meldaïn se débattre avec ses émotions ! Les masques ont bien plus souvent tendance à se fissurer mais parfois, un simple aperçu de ce qui se cache derrière suffit à donner des sueurs froides au plus courageux des marins.



En parlant de terreurs et autres horreurs glaçantes, Krül, notre cher Premier vindicateur, n’en a décidément pas fini avec Meldaïn, Oriana et compagnie. Toujours aussi sanguinaire, impitoyable et bien entendu vindicateur, le supposé prophète du dieu de la Vengeance travaille durement dans l’ombre afin de mettre la main sur cette Résistance qui ose contrecarrer ses plans. Cependant – et à mon plus grand bonheur -, nous ferons des découvertes assez étonnantes à son sujet qui nous obligeront à le regarder sous un angle un peu plus différent. Ne vous méprenez pas, le loup ne devient pas agneau mais les informations dévoilées nous permettrons de percevoir en lui quelque chose d’autre qu’un monstre dépourvu d’humanité… Hormis cela, d’autres protagonistes feront bien sûr leur apparition et si je tiens à laisser le plaisir de la rencontre intact, je veux tout de même saluer un certain capitaine qui a eu le don de me donner le sourire à chacune de ses prises de parole !



Pour conclure, L’Odyssée du Liokûmkän nous régale d’une aventure en mer trépidante et captivante à souhait. Écrite d’une main ferme et sûre de ses charmes, l’histoire saura vous attirer jusque dans les cales du navire à la recherche d’une bonne liqueur pour savourer pleinement votre voyage. Alors, qu’attendez-vous pour embarquer sur le Liokûmkän, moussaillons ?
Lien : https://lesoupirduroman.word..
Commenter  J’apprécie          20
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Par où commencer ? Il y a tellement de choses à dire sur ce roman qui m'a littéralement emportée dans un autre monde, celui de Tanglemhor. J'ai eu un coup de coeur et ce très rapidement. L'intrigue, le caractère des personnages, l'écriture, tout m'a enchantée !

Ce sont surtout les actes d'héroïsme qui m'ont transportée, la résistance, petite ou grande, de toutes ces créatures (humains, nains, ogres, elfes, fées, gnomes. ..) unies dans un seul combat, c'est tout simplement magnifique. Gros coup de coeur pour le personnage de Joivaire et pour son combat héroïque aux côtés de ses compagnons. J'étais complètement dans la scène, au coeur de la bataille et auprès de ces hommes courageux !

L'auteur parvient à créer un monde à part entière et nous offre une multitude de personnages plus étonnants les uns que les autres. Et surtout, ils sont là où on ne les attends pas.

Le lexique en fin de roman est le bienvenu car il y a de nombreux lieux et personnages à suivre.

En ouvrant ce livre vous découvrirez une noirceur absolue car rien ne sera épargné aux "gentils" (meurtres, esclavage, torture, trahison...). Un nouvel ordre est en train de s'instaurer, pour le plus grand plaisir de certaines nations mais pourtant chacun, grand ou petit, du nain facétieux à l'ogre légendaire, en passant par des nobles, des voleurs, des fées, des "petites gents" ou des légendes vivantes, trouvera le moyen de résister et d'apporter sa pierre sur l'édifice de la résistance. C'est parfois sombre et dur mais ce sont aussi des moments de pures envolées héroïques. Un objet magique est au coeur de l'intrigue mais surtout l'auteur pose les bases d'une saga d’héroïc-fantasy très prometteuse. Trop tard, je suis déjà accro ! Que vont devenir tous ces personnages ? Quels rôles les dieux et légendes évoquées joueront-il à l'avenir ? Car ils semblent toujours là ces dieux bons ou mauvais tels ceux de La guerre de Troie qui "jouaient" avec les humains en les regardant depuis l'Olympe. Plus que tout, leur présences est là pour rééquilibrer la balance que ce soit d'un côté ou de l'autre (NB : vous découvrirez à la fin du livre les légendes concernant la naissance de ces dieux ainsi que l'apparition des divers peuples, ceci complète intelligemment le roman et permet de mieux s'y retrouver.

Il n'y a pas à dire : l'auteur sait insuffler de l' épique et de la magie dans son récit avec immensément de talent !

Alors qu'ajouter de plus sinon que la magie opère et que la fin nous laisse pantois, avides d'en savoir davantage sur la suite de l'épopée de la Conjuration de Tanglemhor.

PS : merci à l'auteur pour la nouvelle à la fin du roman (sans rapport avec Tanglemhor ) à la fois sombre, tragique, poétique et onirique (hélas écrite par un auteur disparu )
Lien : https://www.facebook.com/per..
Commenter  J’apprécie          51
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

En lisant le résumé de ce roman, je m’étais dit « ouh lala, un univers complet où il va falloir se retrouver parmi les différentes espèces, les différentes cités… » J’avoue que ça m’avait fait un peu peur, donc je ne me suis pas laissée tenter…. Puis dernièrement, je lis la chronique de l’auteur Laurent Delépine (auteur de « La malédiction des Joyaux, tome 1 : La Paysanne »), sur « L’Oeuf de Tanglemhor »(ici sa chronique =>> Chronique de Laurent Delépine pour l’Oeuf de Tanglemhor) et il m’a définitivement convaincue !



L’écriture de l’auteur est entraînante, fluide sans obstacle à l’imagination. J’avais peur de me retrouver perdue dans cet univers mais l’auteur est très carré et chaque déplacement des personnages ou leur destination était très clair, je n’ai éprouvé aucune difficulté. L’histoire s’est déroulée de façon très agréable dans l’écriture;



L’auteur nous plonge dans des cités extraordinaires, des paysages magnifiques (oui oui je les ai vu 😀 ), à la lecture de plusieurs descriptions, les sensations sont fortes c’était étonnant ! Bon les scènes de carnage étaient tout aussi vivaces … Si certains paysages semblaient époustouflants, les scènes de guerre, répressions ou d’emprisonnement étaient très fortes aussi… L’auteur possède ce don rare d’enclencher des sensations ou des images avec la magie de ses mots dans la beauté comme dans les atrocités….



Alors oui, on entre dans un univers nouveau, sans aucune prise vraiment sur notre réalité, à ceci près qu’il y a quand même des humains, mais nous sommes dans un monde fantasy où différentes espèces cohabitent facilement ou pas et les grandes cités sont riches et prospères; Elles cachent aussi des bas-fonds peu reluisants où la pauvreté et la maladie règnent; Certaines espèces malfaisantes ont été repoussées sur des Terres hostiles et c’est une raison pour lesquelles le semi-lacertys réclame vengeance…



On rencontre des gnomes, des nains, des fées, des elfes, des orcs, des ogres …. Je ne savais pas ce qu’était un Semi-Lacertys, mais aux vues des descriptions de l’auteur et du résumé je me suis fait l’image 😉 assez facilement je dois dire (heurkk…); Comme l’a retenu également Laurent Delépine, j’ai aussi apprécié que les orcs par exemple n’étaient pas tous fanatiques de la torture ou de méchanceté… certains se sont fait enrôlé dans l’armée de Krûl de force sans autre choix d’accepter pour protéger leur famille… Et cet Ogre immense, quel personnage ! J’aimerai tant en dire plus car … Ben oui je sais c’est frustrant… il ne vous reste plus qu’à foncer lire ce roman d’Azaël Jhelil !!!!



Que dire de plus que j’ai été prise d’angoisse, de tension dans les moments difficiles des personnages, d’embarras aussi … de méfiance, d’envie de confiance avec un arrière goût … bref j’avais l’impression d’être complètement immergée dans l’histoire et de vivre au travers ou avec les personnages !!! c’était une lecture vivante et passionnante !!



Un dernier mot, l’auteur explique avec encore plus de précision son univers dans trois grandes annexes très très intéressantes, ainsi qu’un glossaire géographique et un pour les personnages;



Et cette nouvelle « Le cygne d’Arbélia » de Xavier Moreaux, très douce et enchanteresse mais aussi tellement triste. Merci





En Bref



Un monde en train de sombrer sous la vague sanglante de la vengeance, où des personnages tentent le tout pour le tout pour sauver la flamme de l’espoir et surtout anéantir le destructeur;



Des personnages attachants d’autres plus qu’agaçants; des personnages tellement bien décrit qu’ils dégoutent et d’autres qui apportent la lumière par leurs simples actes; pour finir une association de personnages tout à fait improbable, tous tournés vers le même but pour différentes raisons;



Des paysages à couper le souffle, d’autre à faire détourner le regard : étonnant !
Lien : https://fildediane.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Des créatures fantastiques, des langues inventées, une carte détaillée, rien ne semble avoir été laissé au hasard. Comment est-il possible d’avoir autant d’imagination, et de sens du détail pour un vaste monde créé de toutes pièces ? Au fur et à mesure, le décor se pose. Les passages descriptifs sont aussi soignés et détaillés que l’histoire elle-même. Le gros plus : la qualité de la plume de l’auteur. Aucune coquille sur les 419 pages et un vocabulaire très riche. Les personnages sont eux aussi complexes, bien qu’attachants. Des personnages qui ont leur caractère, émouvants, agaçants, qui s’attachent et qui s’agacent entre eux, et de beaux messages de dévotion et bravoure. C’est la guerre certes, mais il y a aussi beaucoup d’amour, d’amitié, de loyauté et de sagesse. Une lecture complexe et donc complète, qui permet au lecteur de s’enrichir de nouveaux lieux, d’étendre son imagination et son vocabulaire.



[CHRONIQUE COMPLETE ET INTERVIEW DE L'AUTEUR A RETROUVER SUR LE BLOG]
Lien : https://www.uneminnieanewyor..
Commenter  J’apprécie          11
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Le Vindicateur est un hybride décidé à régner sur les Terres du Levant. Il sait sa tâche complexe, aussi ne mise-t-il pas tout sur la force brute, frontale et dévastatrice (souvent pour les deux camps). Son objectif est limpide : il veut réduire à l’impuissance les différents duchés et baronnies de ces terres, mais sans anéantir la -totalité de – la population. Ce n’est pas par grandeur d’âme qu’il ne souhaite pas tuer tous ses opposants, pleutres, courageux, ou simplement indifférents. Ni par pur esprit pragmatique, même si celui-ci est bien présent. Mettez-vous à sa place : n’est-ce pas jouissif d’avoir à sa botte ses ennemis d’hier ?… Et puis, ce peuple prompt à la lâcheté ou aux petits calculs ne mérite-t-il pas amplement de vivre à la dure?



L’oeuf de Tanglemhor est de la Dark fantasy. ET à la différence de nombreux textes francophones, il s’agit ici de véritable Dark fantasy, avec des personnages navigant en eaux troubles, des décisions plutôt équivoques, et une ambiance propre au genre. Les « héros » ne font – enfin! – pas semblant d’être des méchants qui au final ont vraiment bon cœur, et ne peuvent cacher leur nature généreuse (ou alignement loyal bon). Enfin presque tous.



L’ambiance est une réussite, tant l’auteur parvient à communiquer cette impression d’inéluctable, avec la progression des forces du Vindicateur envahissant Les terres du Levant. Cette sensation se trouve renforcée par les trahisons des hommes du cru cherchant à préserver le reste de leur puissance et un semblant de statut.



Lectrices et lecteurs auront bien du mal à se départir d’une angoisse insidieuse s’infiltrant à leur corps défendant. ET même lorsque notre héroïne est sur le point de réussir un bon coup, difficile de ne pas anticiper une catastrophe…



critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2020/1..
Commenter  J’apprécie          141
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Un gros pavé et un gros coup de cœur pour ce roman que j'ai eu la chance de découvrir dans le cadre d'un sp. Un bon roman de fantasy comme on en fait rarement malheureusement. Ce que j'ai fortement apprécié ce sont les personnages qui, ça se voit, ont été très travaillés, très développés aussi et c'est je pense le point fort de ce roman. L'univers aussi est bien détaillé, bien peaufiné, on a envie d'y plonger nous aussi, avec des créatures aussi belles qu'incroyables. J'ai dévoré ce pavé très rapidement. Le style de l'auteur est très agréable, très adapté et intelligent. L'auteur est parfois cruel avec ses personnages mais c'est aussi ce qu'on aime. J'espère pouvoir avoir la chance de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          51
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

< L’Œuf de Tanglemhor > est le premier tome d’une série incroyable et qu’il faut absolument connaitre !

▫️

🗂️ Dans cet opus, on y trouve toutes les bases d’un univers complet et travaillé : une mythologie intéressante voire passionnante, de nombreux peuples bien différents, des hiérarchies bien organisées, une géographie et un historique uniques…

▫️

📔 Mais aussi la trame d’une aventure efficace et pleine de rebondissements avec un tyran à la soif de vengeance incommensurable, une alliance soumise et mutilée et un groupe de résistants œuvrant pour la libération de leurs terres. Bref, tout est là pour nous offrir un récit fantasy dans les règles de l’art.

▫️

✒️ De sa plume maitrisée à la justesse impressionnante, Azaël JHELIL nous emmène au cœur même de la rébellion aux côtés de personnages passionnants, fiers et intrigants. Entre force brute et stratégie dans l’ombre, sorcellerie noire et politique corrompue, cette histoire est d’une puissance indéniable.

▫️

📍 Cela dit, la complexité de cette lecture se situe dans la découverte d’un lexique très riche et d’une la profusion de mots différents pour désigner un même lieu ou un même personnage. Je conseille fortement de s’isoler de toute distraction afin d’apprécier cette œuvre à sa juste valeur parce qu’on peut facilement s’y perdre si la concentration n’est pas au rendez-vous.

▫️

📑 Toutefois, de belles annexes sont disponibles à la fin du récit pour faciliter la compréhension de l’histoire. Cette lecture fut pour moi une expérience marquante. Je suis impressionnée par cet univers complexe et abouti proposé par l’auteur. C’est un roman captivant et passionnant, travaillé et maitrisé, époustouflant et épique.
Lien : https://lilygrant.wordpress...
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Pas de vacances pas de temps pour lire. Finalement, elles arrivent.C’est le moment ou jamais !

À une semaine du départ je commence, une petite page, juste pour voir.

Grosse erreur! Je suis catapultée. Oui c’est le terme qui s’approche le plus de ma sensation de lecture du début de ce livre.

Vous vous asseyez confortablement dans votre fauteuil de lecture, un petit thé qui fume à côté et soudain vous voyez que l’auteur vient de scier la corde de votre assise confortable pour vous retrouver dans un monde extrêmement bien construit et ô combien addictif.

C’est déroutant , pendant quelques instants vous avez la tête qui tourne, mais il faut vite reprendre ses esprits parce que ça déménage de fou! Le contexte est posé , vous croyez à nouveau comprendre, cerner l’histoire, nouvelle estocade de l’auteur.

Puis les briques se posent et là je me dis , OK ça c’est un monde à part entière et complètement construit, a tel point que même la datation est différente , cela vous semble anodin, pourtant l’effet est là, immersion totale.Les dieux aussi ! J’ai appréhendé les différents peuples, essayant de me souvenirs de leurs caractéristiques, histoires, valeurs, un petit calepin aurait été le bienvenu, mais je n’avais qu’une envie me laisser porter tout simplement. Parce que cette expérience de lecture c’est ça, on se laisse porter un point c’est tout! Parce que si le mental s’en mêle et bien l’auteur vous attend au tournant.

Voilà donc plusieurs chapitres que je dévore, vous savez ce genre de livre où vous allez vous faire un thé sans regarder si l’eau bouillante tombe bien dans votre tasse parce qu’il ne faut SURTOUT pas lâcher des yeux les lignes, et bien c’est ça. Donc je dévore et je découvre avec satisfaction les vitalistes et les doloristes et j’adore ce concept. Commun? le bien contre le mal, que nenni, la magie autour et surtout ce qu’elle laisse présager sur le futur m’a remplie d’une sensation de : j’en veux encore!

Et …je ne suis plus seule dans ma lecture. Les PERSONNAGES sont là et bien là. TOUS ! sans exception sont incroyablement introduits et construit. Je peux vous dire que ceux-là vont vous faire passer par des centaines d’émotions. Je vous en veux encore Azaël Jhelil pour la construction du personnage de Meldaïn, un petit sourire et hop vous êtes dans sa poche. D’ailleurs, ce passage m’a fait revivre des moments exceptionnels d’enfant collé devant sa télé qui regarde Zorro. Alors là , les nanas, qui ont aimé un jour des bad boys au grand coeur avec qui elles ont pensé « avec moi se sera différent » je vous dis tout de suite : Vous êtes cuites !

Et les autres, Elperin, Serpent de Lune, le Fléau, masque noir, bref pas un personnage n’est en trop. Et puis, vous allez aussi aimé les méchants par exemple l’Assassin rouge, oui oui vous verrez lui aussi.

Donc oui ,vous êtes en territoire connu si vous aimez un brin la fantasy, création d’une communauté dans un monde avec une bataille bien/mal ( mais le bien est-il vraiment bien ? À vos crayons, vous avez trois heures) et des peuples style fée et orcs… mais mais mais…. pas comme vous pouvez vous les imaginer.

Donc trois jours plus tard, j’avais fini mon livre, il me fallait la suite !!! Tout de suite! Non pas parce qu’il y a un cliffhanger de fou qui du coup vous donne envie d’avoir la suite juste pour avoir la suite, mais bien parce que vous voulez monter sur le bateau avec cette équipe. Ils pourraient partir sans vous, vous comprenez ? Je vous rassure le deuxième est en lecture et je le savoure petite bouchée par petite bouchée et c’est tellement bon.



On me dit dans l’oreillette qu’il faut que je trouve un point négatif : pas vraiment, mais si vous insistez, c’est plutôt une frustration. Le personnage d’Oriana que j’ai beaucoup apprécié, néanmoins j’attends avec impatience qu’elle envoie du lourd. Dans ce premier tome , elle est conforme à son statut , rang , cohérent avec ce qu’elle a vécu jusqu’à présent. Je me réjouis de la voir évoluer dans quelque chose de moins rigide. Je fais entièrement confiance à ses compagnons pour l’aider dans cette évolution.



Si je devais résumer le pourquoi cette lecture a été incroyable, c’est parce qu’en définitive ce livre allume quelque chose chez le lecteur : une résistance pour défendre ce qu’il y a de plus précieux, la liberté !!!



En première place de lecture fantasy dans mon classement personnel, il y a les portes de la mort et maintenant celui-ci !

La roue du temps de Robert Jordan, classique aussi dans la formation de la communauté, peut aller se rhabiller, parce que dans celui-ci vous trouverez un humour qui vous colle le smille pendant toute la lecture.



Du coup, une question se pose : comment ? Oh grand dieu comment ? Un livre pareil n’est pas édité par une maison d’édition ?
Lien : https://marysara.ch/loeuf-de..
Commenter  J’apprécie          21
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Il y a un peu plus d’un an et demi, j’ai eu le privilège de découvrir les deux premiers tomes des Secondes heures de Tanglehmor alors qu’ils ne constituaient encore qu’un seul et unique pavé de plus de 800 pages. Depuis, chacune des deux premières parties est devenue un tome à part entière : L’Œuf de Tanglehmor et L’Odyssée du Liokûmkän.

Il y a quelques jours, à nouveau sollicitée par Azael Jhélil pour un service de presse, je publiais ma glose sur le tome trois, La Pyramide du lac perdu.

J’ai immédiatement enchaîné avec le quatrième opus de la série, La Tour sans entrée.



Après leur périple dans le Jardin de l'Hiver, les conjurés sont de retour dans les terres du Levant. Alors que se dresse devant eux la toute-puissance du Premier Vindicateur, ils doivent désormais s'introduire au cœur même de la forteresse impériale. Les démons rôdent...Il est temps de détruire l'Œuf de Tanglemhor et de conclure, enfin, l’histoire de ce mystérieux artefact.

Je retrouve les membres de la conjuration, groupe hétéroclite dont les membres viennent de différents peuples unis dans la lutte contre les forces du mal. Les épreuves endurées les ont tous fait évoluer ; ils se connaissent mieux et leurs liens se sont encore renforcés tandis que leur vision du monde a changé ; ils ont vécu un véritable « décillement ». Seul le grand possédé, le fléau de Feen se démarque par sa folie.



Ce quatrième opus commence fort avec un fantastique combat entre deux forces du mal et une belle course poursuite entre deux navires. C’est immédiatement très visuel et dynamique.

Puis la focalisation du récit balaie plusieurs foyers de l’alliance ctasharre, montre comment la résistance, motivée par les exploits de la conjuration de Tanglehmor, s’organise et se fédère.

Des récits enchâssés cassent le rythme et le pondèrent, légendes et récits fondateurs. Les personnages se souviennent d’évènements passés dont les mentions ravivent la mémoires des lecteurs qui les suivent depuis le début` ; cela accentue la continuité et la pertinence du récit au fil des quatre tomes.

Les membres de la conjuration sont en perpétuel mouvement, poursuivant leur périple de retour.

L’ensemble est très vivant, très visuel ; les combats, spectaculaires et chorégraphiés, ne sont jamais trop longs.

Le thème principal demeure celui du voyage et de la traversée d’espaces géographiques et culturels différents, l’occasion pour Azaël Jhélil de donner libre cours à son indéniable talent de conteur et de créateur de mondes et, aussi, de mettre en lumière la résistance et les difficultés quotidiennes des contrées occupées et colonisées par l’empereur « vérilégiste » depuis déjà plus de trois ans, cette « engeance impériale, trompeuse et malhonnête, qui promettait monts et merveilles pour finalement les pressurer de taxes et de corvées jusqu’à la moelle… ».

Puis, le récit se focalise sur le défi final et le plan à mettre en œuvre, pour « défier le Premier vindicateur en plein cœur de la Citadelle noire […], affronter l’émissaire du Grand Dévoreur sur son propre terrain… ».



Quand j’ai découvert la série des Chroniques des secondes heures de Tanglehmor, j’ai vraiment apprécié l’univers référentiel d’Azaël Jhélil et son art et sa manière de le mêler à sa narration. Cette impression est toujours présente, gage de qualité et de performance sur la durée

Je trouvais particulièrement originales les notes de fins qui apportent d’insolites précisions et dont la lecture, parfois, donne l’impression que ce sont des paragraphes qui figuraient dans le corps du récit, mais qui ont été enlevées pour alléger le texte initial. Dans ce quatrième tome, je trouve qu’il y en a un peu trop et qu’elles ont perdu de leur intérêt, qu’elles ne surprennent plus autant le lecteur ; je me suis surprise à en sauter quelques-unes… Peut-être ne faut-il pas trop abuser des bonnes recettes…

Ce quatrième tome se termine par des annexes riches en informations sur l’univers de la série, véritable dossier documentaire qui témoigne de l’immense travail de l’auteur.



Me voilà parvenue au bout du premier cycle de la saga imaginée par Azaël Jhélil. Une grande aventure, un magnifique univers, une belle rencontre.



https://www.facebook.com/piratedespal/

https://www.instagram.com/la_pirate_des_pal/

Commenter  J’apprécie          50
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Profitant d'une petite pause dans mes lectures sentimentales, j'ai choisi de me consacrer à un genre que je n'ai pas souvent l'occasion d'explorer, à savoir la fantasy, et mon dévolu a été jeté sur l'Oeuf de Tanglemhor qui m'a intriguée par la noirceur et la cruauté de son univers…



Tout commence lors de la prise de pouvoir impitoyable de Krûl, Premier vindicateur et prophète auto-proclamé du dieu de la Vengeance. Semant la mort et la destruction dans son sillage, annihilant peuples et villages entiers, le semi-lacertys ne recule devant rien pour asseoir sa domination et revendiquer son dû. Et quel meilleur moyen d'affermir son autorité que d'anéantir les derniers vestiges de la rébellion en s'appropriant non seulement l'ultime citadelle de l'Alliance mais également la fille du plus puissant et respecté des paladins ? Mais c'était sans compter la ténacité des hommes de la Marche, y compris celle d'une princesse dont la loyauté et le courage parviendront à tenir tête au plus redoutable des opposants. La Résistance parviendra-t-elle à raviver les braises de la révolte et à récupérer son héritage ? Et que représente donc ce trésor si précieux aux yeux du terrible Empereur ?



Indéniablement, ce premier tome a toutes les qualités nécessaires pour envoûter son lecteur et l'attraper dans ses filets démoniaques. L'aura ténébreuse que dégage le récit s'accorde à la perfection avec les notes d'espoir qui percent à travers ses voiles sanglants, créant ainsi un équilibre parfait entre la résignation et la lutte. Nous sommes rapidement entraînés par le mouvement imposé par l'histoire, et quand bien même nous tenons à prendre de la distance, nous nous retrouvons invariablement empêtrés de nouveau dans les affres de la guerre et de la désolation. À vrai dire, chaque chapitre nous présente une nouvelle histoire grâce à différents points de vue qui nous dévoilent les nombreux autres conflits qui règnent dans l'ombre. Cette immersion toujours plus profonde dans le récit est réellement impressionnante et démontre toute la complexité de cet univers abyssal qui ne semble pas encore prêt à divulguer tous ses mystères… à notre plus grand plaisir.



En effet, l'univers est d'une richesse insoupçonnée, attestant ainsi de l'investissement réel de l'auteur dans son ouvrage. S'il est nécessaire de se familiariser avec l'environnement pour bien comprendre les tenants et aboutissants de l'histoire, la carte et les lexiques relativement complets suffiront amplement à combler nos lacunes et à adopter les terres du Levant. Néanmoins, s'il existe une chose qui m'a définitivement conquise, c'est la plume de l'auteur. Raffinée, dotée d'une rare élégance et d'un charisme indubitable, elle a immédiatement su atteindre mon âme de lectrice. Son habileté assure non seulement une expérience de lecture des plus agréables mais aussi une proximité troublante avec le récit. Les événements se dessinent sous nos yeux jusque dans leurs moindres détails et nos émotions vibrent au son des cris de douleurs, de rage et de désespoir. Suspendue à son extrémité, je n'ai pu qu'admirer le talent de l'auteur et me laisser porter par son histoire.



Dédions les quelques lignes restantes aux personnages qui, bien que nombreux, brillent par leurs singularités comme par leurs différences.



Commençons tout d'abord par notre jeune héroïne Oriana, fille du duc Cyriac de la Marche et princesse de Trogine. Armée d'un courage inattendu, dotée d'un sens de l'honneur inébranlable et d'un tempérament un brin rebelle, la force de caractère de la jeune femme nous invite immédiatement à la prendre sous notre aile. Oriana est un protagoniste auquel il est très aisé de s'attacher, notamment grâce à son côté naturel qui nous permet de nous en approcher au plus près. Et s'il existe un autre personnage tout aussi attractif, ce ne peut être que Meldaïn, alias l'Ombre, qui nous régale par son audace teintée de malice et son charisme insolent. Tout comme Oriana, il possède une détermination sans faille et l'obéissance lui est une notion tout à fait inconnue. Je me suis donc rapidement liée à ce duo pétillant, d'une fraîcheur et d'une spontanéité délectables.



Mais la richesse n'est pas uniquement l'apanage de l'univers dessiné par l'auteur. En effet, les personnages foisonnent au sein des pages, formant un groupe à la fois hétéroclite et énigmatique. Si certains protagonistes se découvrent au fil de l'aventure, d'autres demeurent indéchiffrables, faisant alors jouer notre imagination et défiant nos attentes. Quoi qu'il en soit, c'est un véritable plaisir de rencontrer de nouveaux visages tout au long du récit et d'apprendre à les connaître. Nous avons ainsi l'ardent et fidèle capitaine de la garde Joivaire ou encore l'inébranlable Masque noir dont la carrure ferait pâlir le plus robuste des paladins. Malheureusement, il me faudrait bien plus qu'une dizaine de lignes pour présenter l'ensemble des personnages et je ne peux donc que vous inviter à faire leur connaissance par vous même afin de mieux les apprivoiser.



Pour conclure, ce premier tome nous propulse impitoyablement dans des abîmes creusés par l'horreur et la souffrance partiellement éclairés par la flamme vacillante de l'espoir. Avec une plume d'une extraordinaire souplesse, l'auteur nous amène aux confins de son univers et nous gratifie d'une aventure des plus intéressantes dont il nous tarde d'en connaître la suite…
Commenter  J’apprécie          50
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Nouvelle-Qlorn

Dans les rues de Nouvelle-Qlorn, les étals des marchands de senteurs offrent leurs parfums aux promeneurs. Ioch est heureux d’avoir pu y trouver refuge et d’aussi bien s’entendre avec le premier magistrat de la cité qui, en brave homme qu’il est, fait tout pour que les réfugiés soient bien accueillis par la population locale et puissent s’intégrer. Mais Ioch sait que lui seul peut sortir de sa gangue de pierre Cyriac de la Marche, le paladin pétrifié. Quand et comment pourra-t-il mener à bien cette mission ?



Maeg Natan

L’elfe peut voir de ses yeux que le lutin n’a pas exagéré le nombre de légionnaires envoyés par le semi-lacertys, Krûl, pour envahir et ravager Maeg Natan, le royaume des fées…





Antique ambassade fronkoise devenue la tour du nécromancien

Schynloïr, ivre de puissance, sait que son heure est venue ! Le grand nécromancien est certain que sa magie sera portée à son paroxysme en cette nuit où les trois lunes seront alignées. Le moment est venu de se débarrasser de Krûl, cette chose mi-homme, mi-lézard, qui se prend pour un empereur et qui n’a eu de cesse de lui donner des ordres du haut de son mépris et de son trône en or. Cette nuit, lui, Schynloïr, va prendre possession de l’Œuf de Tanglemhor. Plus rien ne pourra lui résister. A lui, l’éternité !



Critique :



Azaël Jhelil poursuit et achève ici un cycle. C’est la fin des aventures du groupe des conjurés… Ce 4e tome est une fin, mais il annonce le début d’autres aventures… Et l’ŒUF ô combien maléfique dans tout ça ? Les conjurés arriveront-ils à s’en emparer ? A le détruire ?

Mais revenons à l’histoire que nous a mitonnée Azaël… Que ceux qui aiment les combats se réjouissent. Les affrontements, notamment dans Maeg Natan, sont épiques et extrêmement bien décrits. On sent la peur suinter à travers la peau des légionnaires qui se demandent ce qu’ils sont venus fabriquer dans ce qui pour eux est un enfer et pour les fées un paradis. (Engagez-vous, rengagez-vous qu’ils disaient !) Les amateurs de magie, dont je ne suis pas, apprécieront les multiples manifestations de celle-ci. Et même si je déteste le recours à la magie que revendiquent la plupart des amateurs de fantasy, je dois reconnaître que l’imagination et la plume d’Azaël Jhelil la rendent plus que supportable grâce à l’inventivité, aux rebondissements et à l’écriture lyrique de l’auteur. C’est magnifiquement composé (mais je n’aime toujours pas la magie).



Les descriptions sont longues car Azaël Jhélil veut donner à découvrir un univers qu’il a mûrement réfléchi. Ses notes de bas de page viennent compléter avec humour les descriptions. Et de l’humour, il y en a beaucoup même si la situation est critique pour les conjurés qui ne verront peut-être pas tous la fin de l’histoire… Bon, il faudra bien qu’il y en ait qui survivent, autrement ce sera difficile de donner une suite. Si vous n’avez pas encore lu ce 4e tome, je lance les paris ! Survivra ou ne survivra pas ?

- Meldaïn Kasakast, dit « l’Ombre », encore appelé Yoras Vendavel, voleur aux origines réelles inconnues, escroc patenté aux multiples identités, intelligent et très doué pour ouvrir les serrures les plus complexes, se déguiser, se battre, … Il est le moteur de la Conjuration.

- Oriana de la Marche, héritière du trône de la Marche, jeune et jolie au caractère bien trempé, têtue et follement amoureuse de l’Ombre.

- Elperïn, le myrmidon, petit de taille, mais magnifique escrimeur, vieux compagnon d’aventures de l’Ombre.

- Masque Noir, Baar-Hal-kryne, l’Ogre au grand cœur, tout dévoué à Oriana.

- Mharnör Mournlay, le Fléau de Feen, prêtre borgne, « grand possédé » sous l’emprise de la déesse de la Folie, qui possède (ou est possédé par) la Griffe de Feen, une arme sorcière d’une puissance incommensurable

- Serpent de Lune, moine sanchaï, seul survivant du massacre des Lunes noires, puissant exorciste. Bien qu’étant un sage, c’est un redoutable combattant, comme tous les moines du lac Lumineux.

- Sulmac, ancien corsaire devenu le disciple de Serpent de Lune.

- Yarhem-Rhoor, chef de guerre et ambassadeur de la Sylve.



Inutile de vous lancer dans l’aventure si vous n’avez pas lu les tomes précédents. Ce n’est pas, contrairement à d’autres séries, un ouvrage que l’on peut lire même si on ne s’est pas plongé dans les volumes antérieurs. Le nombre de mots étranges et de noms de personnages et de lieux pourrait donner des cauchemars à d’aucuns tant il y en a, mais si vous avez lu les précédents livres, vous savez à quoi vous en tenir, d’autant qu’Azaël Jhelil a eu l’heureuse idée de concocter des annexes très fournies pour savoir qui est qui, quelles sont ces contrées aux noms tellement étranges, sans oublier le glossaire qui permet de découvrir les autres mots créés par l’auteur, mais qu’il définit très précisément qu’il s’agisse d’objets ou de peuples.



C’est de la fantasy « exigeante » de par le nombre de pages, la richesse du vocabulaire, le nombre de protagonistes et de lieux, mais quand on aime, on ne compte pas, on savoure !

Commenter  J’apprécie          253




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Azaël Jhelil (61)Voir plus

Quiz Voir plus

Où se passe l'action dans ces romans ?

de Albert Camus (France): où se passe l'action de "La peste" ?

Constantine
Alger
Oran

15 questions
239 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}