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Critiques de Aziz Chouaki (16)
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L'étoile d'Alger

Moussa a la pêche, la chance lui sourit, son ambition, devenir un grand chanteur kabyle moderne, égaler les plus grands chanteurs américains, devenir l’égal de Prince, tout en restant dans son pays, l’Algérie.

Et malgré des conditions de vie pas faciles – vivre à quatorze dans trois pièces – le succès monte, des soirées de mariage où il chante aux boites de nuit de plus en plus chic, il est ovationné, encouragé, applaudi, par des fans de plus en plus nombreux. L’alcool coule à flots, les filles sont belles, les nuits sont chaudes dans cet Alger du début des années 90. Et il le sent, le succès n’est pas loin, il y croit en repoussant les discours venimeux des intégristes, en déjouant les pièges des corrompus, en se glissant au petit matin dans l’appartement surpeuplé. Il y croit, sa fiancée l’attend, mais combien de temps encore ?

Car le FIS s’installe, imposant ses lois féodales, remplaçant les chants par les versets du Coran, voilant les femmes, interdisant l’alcool, la danse, la joie de vivre, la jeunesse insouciante pour précipiter la société dans la violence et la haine, le repli sur soi, la régression.



Et Moussa bientôt sans travail va peu à peu dériver, perdre celle qu’il aime promise à un islamiste, un que ses parents ont choisi, tenter de partir, avant qu’il ne soit trop tard, en France ou au Canada, pour finalement déraper, trop rempli de désespoir, de déception, de découragement, d’amertume devant l’abdication de tous et la victoire du pire…Ou comment la religion peut nourrir les plus bas instincts, ruse du Diable, de la Raison ou du Pouvoir politique ?



D’une plume colorée, vivante, nourrie de ses origines, Aziz Chouaki nous dépeint un personnage attachant, plein de talent et d’enthousiasme, qui va peu à peu déchanter dans un pays en proie à la corruption, la surpopulation, le manque de logements, de travail, les pénuries de toutes sortes, un état sanitaire alarmant dans une capitale où la jeunesse est progressivement happée par l’intégrisme religieux qui s’impose dans les immeubles surpeuplés, les prisons, les écoles… Cette véritable machine de guerre contre l’Occident, nourrie de ressentiment et d’impuissance, trouve à s’exprimer dans l’illusion d’un totalitarisme religieux prétendant purifier le monde en répandant le sang… Ce qui à la lumière des récents attentats ne peut pas nous laisser indifférents.

Une écriture talentueuse qui plonge au cœur d’une brûlante actualité…

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Les oranges

On se croirait dans Noces de Camus mais la violence en plus, on pourrait croire qu’il s’agit de poésie mais le sang et les larmes en plus. C’est dans une des mythiques oranges d’Algérie que le narrateur recueille la première balle tiré par un colon. L’orange lui demande d’enterrer la balle quand les hommes s’aimeront comme les oranges. Les années passent, l’auteur endosse plusieurs costumes pour nous raconter comment le peuple algérien traverse la guerre d’Algérie, il devient le révolutionnaire se battant pour la liberté et la dignité et puis il y’a l’arrivée de Boumédiène et là c’est le UN, tout ce qui est diffférent est taxé de contre révolutionnaire, face à cette rigidité politique, l’auteur se tranforme en membre du FIS (Front Islamique du Salut) là encore l’espoir de retrouver des racines et une liberté mais c’est la guerre civile qui guette, les viols, les tortures, les décapitations, les années passent et l’auteur du balcon de sa maison ne voit pas ni quand, ni où cette première balle pourrait être enterrée. La paix des oranges n’est pas encore venue
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L'étoile d'Alger

Voilà donc un ouvrage publié, aussi, en Allemagne, aux USA et en Italie (avec un Prix à la clé, en 2004), porté à l'écran et sur scène en chorégraphie hip-hop. Un livre qui nous replonge dans l'univers algérois du tout début des années 90. Avec une société, surtout celle des quartiers populaires et populeux, de plus en plus à l'étroit dans des logements plus proches des dortoirs et des taudis, qui se prépare à exploser face aux inégalités socio-économiques, au chômage, à la vie chère, à la misère rampante et à la crasse des idées,…avec, en face, des couches de nouveaux riches de plus en plus arrogants. Tout un système qui ne voulait pas changer mais qu'il fallait faire péter.



Notre héros, c'est Moussa qui cherche à réussir dans la chanson kabyle moderne. Il vit encore, à plus de trente ans avec sa famille. Ils sont 14 dans un trois pièces. Dehors, les barbus, anciens et nouveaux, commencent à occuper le terrain et à imposer leurs règles de vie.



Il voulait être chanteur. Il est en passe de réussir. Hélas, les idées passéistes, renforcées par une «victoire» des islamistes aux premières élections municipales «libres», ferment le champ des loisirs tout en l'ouvrant aux «beggarines» et aux affairistes plus que douteux. C'est la descente aux enfers. Plus de lieux de détente acceptables. Plus de public connaisseur. Pas de visa. Pas de logement. Pas de mariage (une fiancée obligée d'épouser un «cadre»)…Ne reste plus que le «zambretto» et la drogue….avec, au bout, le crime et la prison.



La suite est une autre histoire, celle de la découverte d'un autre monde, celui des religieux fanatiques. Le grand terrorisme et la décennie rouge va commencer. Le chanteur devient un «émir» sanguinaire ! La descente aux enfers d'un jeune homme, mais aussi celle de tout un pays qui ne s'est pas encore relevé.

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Les oranges

"Impitoyable essai qui balaie plus de cent cinquante ans de l'histoire algérienne. Depuis je jour où la première balle française alla se nicher dans une orange..

L'histoire s'y mêle au récit de la vie quotidienne".

(Dans Télérama)



"L’écriture est nouvelle, déconcertante : elle privilégie les phrases nominales, les jeux de mots, les ruptures et les coqs-à l'âne un peu à l'image cahotante d'un pays qui cherche ses marques ".

Christiane Achour et Benjamin Stora.
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Esperanza

Une pièce forte, étonnamment drôle algré le thème. La situation est très simple : des migrants sur un bateau. Joutes verbales et autres camaraderie s'enchaînent. Découverte de l'autre : religion, sexe, un handicapé, un ingénieur et même Socrate ! Les voix se révèlent. Une femme. Du calme c'est ma copine. Pannes de moteur ? Baleine à l'horizon ? Gardes côtes l'enfant à la cae 6 mois de prison ? La tension est là parfois caché sous la bâche parfois au grand air en déclamant le statut de l'état de l'esperanza. Enfin la grande vague. Elle fera des dégats nécessairement. À lire. Du grand théâtre.
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Albert Camus et les écritures algériennes : Que..

Ce livre fait suite "aux Rencontres méditerranéennes Albert Camus" de 2003 et intègre les différentes communications et interventions :

Christiane Chaulet-Achour , Jean-Claude Xuereb , Aziz Chouaki, Nourredine Saadi, Aldelmadjid Kaouah, Annie Cohen, Jean-Jacques Gonzales, Alek Bayle Toumi, Emile Temine, Naget Khadda, Maïssa Bey,
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Les coloniaux

Quelques bergers kabyles, sous la haute inspiration des Pieds Nikelés délivrent le fort de Douaumont. Déjanté et iconoclaste, dans une langue inventive et désopilante, bien plus sérieux qu'il n'y paraît, avec son message à la Prevert :"Quelle c... la guerre !".



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Les Atrabilaires

Trois monologues variés et ludiques. Le premier est le récit d'une crotte de nez. Derrière tout un vocabulaire médical on redécouvre des choses qu'on connait tous mais sans savoir le vrai nom. C'est ludique, ironique et chimiquement trash. Le deuxième monologue est prenant. Une enfant pas comme les autres. Famille nombreuse. Heureusement il y a le cagibi pour elle. Fugue, placement, puis le fil de la vie s'écoule, s'étire, de drames en procédures sociales. La dimension fantastique est entre-baillée, elle intrigue mais on n'en sait pas plus. La dernière enfonce la porte du futuriste. Greffe de carton réussie. Et si tout était à jeter ? Voilà du théâtre jubilatoire, à dire, imaginer, penser, jouer pour qui en a la force, l'énergie et le courage.
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Les oranges

Lorsque la première balle française a atteint le sol algérien, elle s'est figée dans une orange. Un petit garçon a alors promis à l'orange d'enterrer la balle quand tous les hommes du pays s'entendront comme les oranges.

Depuis sa fenêtre, un vieil homme se souvient. La conquête française, le FIS, les intégristes islamistes. Bref, son pays.

Entrecoupant les souvenirs, des scène du présent vues depuis son balcon rythment le récit. Elle est belle son Algérie.



Une petite nouvelle bien sympa de moins de 100 pages. Même si on se dit bien qu'un seul homme ne peut pas avoir tous ses souvenirs, son histoire est attachante.
Lien : https://sites.google.com/sit..
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L'étoile d'Alger

Très bon livre, mais effrayant : on vit avec Moussa, un apprenti chanteur populaire, la montée de l’intégrisme en Algérie, le raz de marée du Fis à Alger en 1988, et la fin de la liberté et de l’insouciance. Pour Moussa, c'est l'effondrement, le désespoir à tel point qu'à la fin, Moussa «fatigue», renonce (?) et finit intégriste fanatique.



Deux mots forts :

- Ziambreto : mélange d’alcool à brûler et de jus de grenadine auquel se shootent les jeunes.

- Trabendo : marché noir.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Les oranges

Alors que les éditions des mille et une nuits lançaient tout juste leur collection de livres à 10 francs (un truc révolutionnaire à l'époque, du moins c'est comme ça que je m'en souviens !), j'avais acheté pleins de titres sans vraiment savoir de quoi il retournait, peut-être avec l'idée de tous les avoir (mais la collection a vite pris une telle ampleur que c'est devenu irréaliste, et celui-là porte quand même déjà le numéro 184 !). Résultat, j'ai un petit nombre de ces petits bouquins qui dorment sur mes étagères sans avoir jamais été lus. Voilà que je sors celui-ci de l'oubli où je l'avais laissé tomber, à la faveur de mon mois (qui devient deux) de lecture Nord-Africain.



Autant le dire tout de suite, Aziz Chouaki joue avec la langue, il aime déconstruire les phrases pour les reconstruire selon ses propres règles, jouer avec la grammaire, et en général je n'aime pas trop cela. Cet aspect du livre ne m'a donc pas tellement plu, mais je n'en suis pas bonne juge. Par contre, j'ai aimé l'idée de ce livre. Sous ce titre très banal, se cache en fait une évocation de l'histoire récente de l'Algérie, des débuts de la colonisation en 1830 jusqu'à la fin du XXème siècle à l'heure de l'écriture de ce récit (et de l'exil de l'auteur, chassé de son pays par la montrée de l'intégrisme). En trois actes, ce sont trois chapitres clefs de l'histoire du pays qui sont évoqués : la colonisation, l'accession à l'indépendance, et enfin la montée du FIS. Tout cela est vu à travers les yeux d'un unique personnage qui traverse le temps, car il est le gardien de la première balle tirée par un français en 1830 (et qui a fini sa course dans une orange), et il a pour mission d'enterrer cette balle lorsque les hommes s'aimeront autant que les oranges (d'où le titre du livre bien sûr)... Autant dire que ce personnage narrateur n'est pas éternel, mais qu'il n'en est pas loin.



Cette façon de raconter l'histoire à travers un seul personnage qui n'est jamais nommé mais qui est devenu pour moi la personnification du peuple algérien, ou de l'âme algérienne, (quoi que cette réalité recouvre exactement, ce n'est pas vraiment le propos du livre, mais cette façon d'en faire un personnage est intéressante et a quelque chose d'assez touchant me semble-t-il) donne une belle unité et une belle force à ce récit qui est tout en allégories et en symboles. le livre ne propose pas de solution, il ne fait que décrire, que constater. Mais il dit tout de même beaucoup, en mélangeant habilement l'histoire factuelle (à travers des moments ou des noms célèbres, sans jamais dire véritablement les choses), les gens ordinaires et divers qui font l'Algérie (comme Rosina par exemple, la lavandière italienne d'Alger), et la beauté des paysages, de la lumière, de la langue (des langues)... On sent toute l'ambivalence des sentiments de l'auteur pour ce pays qui est le sien, dont l'évolution lui fait horreur, mais qu'il continue à aimer envers et contre tout. Un pays dont il aime le mélange subtil entre unité et diversité, embrassant l'un sans renier l'autre, ou inversement.



A noter, ce livre a fait l'objet d'une mise en scène théâtrale (c'est pourquoi j'ai parlé de trois actes un peu plus tôt, alors qu'Aziz Chouaki les a nommées parties, entrecoupées d'intermèdes tous appelés "Le Balcon"). Je n'ai pas réussi à savoir si ce texte, pourtant absolument pas écrit comme une pièce de théâtre puisque c'est un long texte, un long monologue tissé d'idées et de descriptions, a été écrit et pensé pour la scène ou s'il a été adapté pour le théâtre. Dans tous les cas, cela a dû être quelque chose à voir et à entendre. le texte a en effet un souffle certain, et il brasse l'histoire avec un petit et un grand « h », il part dans tous les sens sans jamais perdre le lecteur (qui doit tout de même s'accrocher un peu, surtout si comme moi il connaît finalement assez mal l'histoire de l'Algérie), il dit les contradictions, les peurs, les échecs, et la beauté aussi. En un mot, Les Oranges, c'est finalement le cri d'un amour qui fait mal mais qu'on ne peut s'extirper de la poitrine.
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Esperanza

L'Esperanza c'est le nom de la barque de fortune sur laquelle des Harragas essayent de brûler la mer en direction du bonheur. Nous retrouvons Rachid le matelot, Kader le rêveur, Boualem le sage, L'ingénieur, et Nachida, la seule fille à bord de la barque.



Au bord de l'Esperanza, ils refont le monde, ils parlent de politique, de dictature, des islamistes, de la misère, de la corruption... ils rêvent de liberté au milieu des requins, lancent des débats philosophiques en esquivant la patrouille et la tempête.



Au bord de l'Esperanza, la bande de brûleurs de mer se mettent à écrire une constitution : tous les Harragas sont libres et égaux en droit, les harragas condamnent l'injustice, l'oppression et le meurtre des rêves, la république des harragas n'est ni communiste, ni islamiste, ni capitaliste, ni militariste, ni esclavagiste, ni raciste !



Aziz Chouaki nous offre à travers Esperanza une pièce de théâtre burlesque, rapportant avec humour noir une tragédie contemporaine banalisée qui témoigne du naufrage de notre propre humanité :

l'immigration clandestine.


Lien : https://www.instagram.com/li..
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Les oranges

Un beau souffle s'empare du lecteur qui curieux, poursuit cette lecture où les mots traduisent un accent, un rythme, une lumière et un peuple. Se laisser porter ainsi est bien agréable malgré la noirceur de la réalité qui oblige le peuple à faire du sur place ou à retourner en arrière. La voix d'un peuple qui lutte avec ses moyens bien rudimentaires et pour qui les mots sont des armes autant que le silence. Une belle écriture chantante et parfumée, lumineuse et clairvoyante.
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El maestro / Les Oranges

Très très beau texte dans lequel Aziz Chouaki se fait virtuose des mots, jouant avec les sonorités, les expressions, les double sens, les figures de style pour dénoncer sans concession les absurdités du régime politique algérien et c’est précisément parce qu’il aime tant son pays d’origine que sa langue se veut et se permet d’être si incisive. Chapeau, El maestro !
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L'argent

Après une drôle d'existence perdue au fond d'un placard, cadeau à offrir remplacé puis oublié, ce livre a réapparu dans mon existence il y a peu. Il contient tout ce qu'on demande au théâtre : de la vie vue sous un angle qui n'est pas le nôtre, et nous enrichit. Peut-être pas d'argent, soit, mais tout de même.

Les textes regroupés dans ce court volume sont très divers, et représentent chacun une manière de voir les choses qui se veut complète. Leur addition en est donc éclairante.

Pour le premier volume des "Petites Formes de la Comédie Française" que je lis, c'est l'envie d'en trouver d'autres qui en ressort. En espérant qu'après ces années d'oubli il ne soit pas trop tard.

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Zoltan

La création farceuse d'un personnage de mythomane moderne dans le chaos de la guerre civile.



Écrite par Aziz Chouali et mise en scène, sur une commande du théâtre des Amandiers de Nanterre, par Véronique Bellegarde en janvier 2012, cette pièce de théâtre poursuit à sa manière burlesque l'exploration menée depuis des années par l'auteur, sur la façon dont la guerre (et en particulier la guerre civile) affecte les comportements, intimes ou sociaux.



Dans ce bar désolé d'un pays balkanique en proie au chaos et aux bandes guerrières survient Zoltan, homme pressé et impressionnant, qui révèle incidemment aux survivants fréquentant l'endroit ses contacts réguliers avec Madonna, Elton John, Zizou Zidane ou encore George W. Bush. Jusqu'au moment où, pris dans l'étau de ses contradictions, le mythomane est démasqué et bascule dans la folie pure.



"Longue histoire, Revtchenko. Ami d'enfance, on a décapité ensemble nos premières sauterelles, Rev'. Je lui ai sauvé la vie une fois, oui, dans le grand lac, il a toujours une cicatrice sur la fesse gauche. Et là, quand je peux, je lui file des tuyaux, trucs comme ça. Par exemple, lui, sa vraie place, c'est libéro offensif, et tous les connards d'entraîneurs le mettent avant-centre, il me l'a dit, plein de fois. Il est pas à cent pour cent, avant-centre, ça le fait chier. C'est pour ça que la Juventus..."



La crudité du langage, la verve des dialogues et le jeu impeccable des personnages magnifient le texte, sans pouvoir faire complètement oublier la minceur finale du propos, comme au fond un excellent sketch qui mettrait en scène le Serge Benamou joué par José Garcia de "La vérité si je mens 2", pour 90 minutes d'inventivité et de mensonges exacerbés...

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