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Critiques de Baptiste Beaulieu (1433)
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Je viens de terminer la lecture de ce roman et je remercie Babelio et les Editions Fayard pour l'envoi.



Voici un livre vers lequel je ne me serais pas tournée spontanément, mais que je suis heureuse d'avoir pu lire. C'est un fable, un conte de fée pour adultes qui montre que, même dans les moments les plus désespérés, il y a toujours une lueur d'espoir.



L'écriture simple mais fine de l'auteur rend la lecture très aisée, et le compte à rebours fait que l'on n'a qu'une seule envie, savoir comment tout cela va se terminer.



Une très belle leçon de vie et d'espoir, voilà ce que je retiens de ce roman.
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Depuis que le Docteur a perdu sa femme, faute d’avoir pu l’extirper des pinces du crabe, il se morfond et ne sait plus soigner. Sa vie le quitte par lambeaux, il s’étiole de jour en jour. Jusqu’à celui qui voit sa décision éclore : ce soir, il mettra fin à ses jours. C’était sans compter une vieille excentrique qui l’attendait là, dans son taxi, et qui lui propose un pacte : un sursis de 7 jours pendant lesquels il se soumettra à toutes ses volontés. Elle l’entraîne alors dans des pérégrinations fantasques, arc-en-ciel tendu entre rêves et réalité.



J’ai pu lire ce roman de Baptiste Beaulieu grâce à l’opération Masse Critique pilotée par Babelio.

La quatrième de couverture présente l’auteur un « médecin généraliste âgé de 29 ans […] auteur d’un premier livre remarqué, Alors voilà : les 1001 vies des Urgences, […] qui a connu un très beau succès de librairie et a été traduit en douze langues. » La couverture, tout comme le titre, donnent le ton : l’intrigue promet d’être fantasque et décoiffante. L’avertissement en rajoute une couche et place déjà le lecteur dans un horizon de suspens : « Les pages du livre que vous tenez entre les mains sont numérotées de façon décroissante. Cela n’est pas une erreur de l’éditeur, mais une volonté de l’auteur. L’histoire que vous allez lire raconte les sept derniers jours d’une vie. Cette histoire est un conte à rebours. » C’est dit d’emblée : l’intrigue promet d’être à la fois pleine d’humour, d’un onirisme doucement décalé sur fond d’émotions fortes.

Les 50 premières pages étonnent, émeuvent, provoquent un peu d’hilarité tant l’ensemble est vraiment décalé et détonant. Et puis rapidement, ce trop-plein d’excentricité agace et les défauts, latents jusque-là, viennent envahir la lecture. C’est que la fin semble aussi assez prévisible dès le départ, alors l’envie de lire cède la place au désir d’achever au plus vite la lecture.

Çà et là, pourtant, quelques belles ciselures stylistiques émergent, quelques envolées vers des cimes poétiques, même si elles peuvent sembler un peu convenues ou forcées :

« - Votre femme vous manque. Mon mari me hante. Tous les silences ne font pas le même bruit. » (p. 66.) Ou, plus loin (dans le conte à rebours) : « Il aurait pu parler des mille et une autres choses qu’elle ne ferait plus, mais le silence, c’était déjà la mort, alors il ne parlait pas beaucoup. Se taire était une diagonale tendue vers elle. » (p. 60.)

A trop forcer sur le décalage, l’excentricité à tout crin, le conte à rebours devient vite lassant…



Je remercie Babelio et les éditions Fayard pour cette découverte.
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Un médecin, triste et malheureux depuis les décès de sa femme, décide de mettre fin à ses jours. Mais manifestement, ce ne sera pas pour aujourd’hui. Car, en s’engouffrant dans un taxi, il va faire la connaissance de Sarah. La vieille dame, sentant le médecin sur une mauvaise pente, va conclure un marché avec lui. Elle veut qu’il lui consacre 7 petits jours de sa vie, après quoi il sera libre de sa décision. Parce qu’il tient toujours ses promesses, le médecin accepte. C’est parti pour un « conte à rebours » (sous-titre de l’histoire) durant lequel le docteur sera soumis aux « épreuves » les plus loufoques mais néanmoins éclairantes et lourdes de sens, lancées par la vieille dame.

Les pages du livre sont numérotées à la façon d’un compte à rebours : c’est vraiment une bonne idée ! Je dois avouer qu’au départ, la côté visionnaire de Sarah m’a un peu chiffonnée. Cependant, si on accepte de se prêter au « jeu » dans lequel le docteur est impliqué, on se laisse prendre dans les filets de l’histoire et on ne regrette pas ce choix. En effet, la fin est complètement inattendue. Elle déverse une grosse dose d’émotion qui ne m’a pas laissée indifférente. On appréhende mieux le chemin parcouru jusqu’alors, avec Sarah et le médecin malheureux.

Merci beaucoup aux Editions Fayard ainsi qu'à Babelio pour l'envoi de ce roman !
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Ce récit est celui d'un médecin malheureux et suicidaire qui, ayant perdu sa femme, décide de la rejoindre. En sortant de chez lui, il est accosté par une vieille femme, chauffeur de taxi, attifée d'une improbable robe de soirée. Celle-ci lui propose un marché : l'accompagner les yeux fermés pendant huit jours avant de décider quoi que ce soit de funeste.

Le médecin a le cœur sur la main et décide d'accorder cette dernière volonté, bien décidé à ensuite mettre son projet à exécution. Et ainsi, tel un journal de bord, nous suivons les rendez-vous quotidiens de la fantasque grand-mère et du dépressif docteur. Ils sortent et "préparent" un véritable enterrement, s'approchant de la mort tout en se riant d'elle.



Je crois que je suis, en règle générale, assez bon public mais ce livre-ci ne m'a pas convaincue. Il m'a fait penser à un conte doté d'une morale un peu mielleuse pour la fin. L'auteur utilise toutefois des procédés de construction originaux : la pagination inversée (de 271 à 0), l'histoire qui procède du plus lointain au plus récent, les insertions d'anecdotes du jeune interne. Mais tout semble ici cousu de fil blanc : cette petite vieille du nom Kokelicôte n'est pas crédible et ses réflexions, pourtant teintées d'humour étaient exaspérantes de bons sentiments.



Baptiste Beaulieu, généraliste de 29 ans, tient un blog (http://www.alorsvoila.com). Même si j'ai buté sur son livre, je me ferai un plaisir d'aller lire quelques billets car le quotidien aux urgences doit être rempli de pépites.



Merci aux éditions Fayard et à Babelio pour la Masse critique spéciale m'ayant permis de lire ce livre !
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Alors vous ne serez plus jamais triste

J’avoue avoir profité d’une masse critique pour essayer une littérature que je n’ai pas l’habitude de lire. Mais comme le dit Baptiste Beaulieu « il n’y a pas d’étrangers dans ce monde, seulement des amis qui s’ignorent encore ». Alors oui, j’ai apprécié (non ! Je n’ai pas adoré mais apprécié ce qui est déjà pas mal) ce roman sentimental pour ce qu’il est. Une étourdissante série de rebondissements parfois un peu répétitifs avec une dose d’humour qui fait mouche et qui tourne parfois un peu trop au gag. Une fiction aux accents de mélodrame avec de l’amour absolu, la maladie, le triomphe de l’amitié, les actions valeureuses.

Quand Mark médecin dépressif depuis le décès de sa femme décide de se suicider, il « tombe » sur une vieille chauffeuse de taxi excentrique. La rencontre improbable de deux êtres que tout sépare… a priori. Se présentant comme une presque sorcière, voyante, elle décide de le tirer de sa tristesse. Après de cocasses négociations, elle parvient à lui arracher la promesse d’attendre 7 jours avant de se suicider et d’accepter tout ce qu’elle lui demandera. Du jogging dans un cimetière, du tir au pistolet sur des courges, le choix d’un cercueil… tout y passe. Faut dire que notre Lady – car c’en est une - est un phénomène, le genre de femme qu’on ne rencontre que dans un roman. Les jours passent chacun avec son épreuve. Parallèlement, aux tentatives parfois désespérées de tirer Mark de sa mélancolie(qui au passage ne s’appelle pas Mark mais peu importe) des chapitres dévoilent la vie du Docteur, ses études, sa vision du monde, les anecdotes heureuses ou tristes de l’hôpital et nous permettent de découvrir un homme fait de meurtrissures. J’ai ri, j’ai même pleuré à la fin. Pour les amateurs du genre, je pense que ce doit être un très bon choix.

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Alors vous ne serez plus jamais triste

Une très chouette histoire avec des personnages intéressants et attachants. J'avoue que j'ai vu venir la fin depuis presque le début, mais ça ne m'a pas empêché de beaucoup apprécier ce roman. J'ai ris, j'ai presque pleuré aussi. Bref, une lecture très agréable que je conseille vivement !



Quelle agréable surprise que ce roman ! J'avais déjà entendu parler de l'auteur et son autre livre se trouve depuis un moment dans ma WishList, mais j'ignorais qu'il en avait sorti un 2ème ! J'ai eu la chance de me le voir offrir par la Masse Critique de Babelio ainsi que par les éditions Fayard et je dois dire que je suis ravie de ce partenariat car j'ai vraiment fait une superbe découverte !



Même si le Docteur est un être déprimé, je n'ai pas réussi à le trouver agaçant (pourtant, généralement, c'est le genre de personnage qui m'ennuie vite), il a quelque chose qui fait que j'ai accroché. Sans doute le fait qu'il a accepté d'offrir sa dernière semaine à cette vieille dame... A partir de là, les jours se suivent et deviennent passionnants ! J'ai adoré cette conductrice et ses excentricités. Ses idées saugrenues pour essayer de faire de nouveau aimer la vie à cet homme qui a tout perdu ! Quant à sa façon de parler et à ses expressions.... Excellentissime !!! Elle m'a fait rire, j'ai aimé ! Cette femme est tout simplement émouvante !



Il est vrai que j'ai senti venir la fin depuis presque le début du livre. Peut-être était-ce une volonté de l'auteur, je l'ignore. En tout les cas, ça ne m'a pas dérangée car même si je me doutais de ce qui allait arriver, je n'en connaissais pas la raison ! Et j'avoue que j'en ai d'autant plus savouré les dernières pages ! J'ai beaucoup aimé ces révélations qui nous aident à mieux connaître et comprendre certains personnages.



Et puis ce roman, c'est une véritable leçon de vie. Tout en parlant de la mort, il nous fait comprendre que même si on pense ne plus rien avoir à perdre, il y a toujours des choses qui valent la peine d'être vécue.



Bref, une petite merveille à lire sans hésiter ! Je ne saurais que trop conseiller cette lecture !



Merci à la Masse Critique de Babelio

et aux éditions "Fayard" pour ce partenariat !
Lien : http://bourrasque-de-seve.bl..
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Alors vous ne serez plus jamais triste

OUAH! Voilà le premier mot qui me vient à l’esprit pour parler de ce livre. Ce dernier parle du moment difficile à la fois de la perte d’un être cher et de celle de l’envie de vivre. Ce livre est un petit concentré de prise de conscience du bonheur. Le livre est paginé à l’envers, volontairement, comme un décompte avant l’enterrement.



Une vieille dame, chauffeur de taxi de son état, va prendre pour passager un médecin, qu’elle appellera Mark. Ce dernier a prévu de se suicider ne supportant plus la vie depuis la disparition de sa femme. Epique rencontre qui va les voir faire un marché, celui de 7 jours de répit accordés avant le passage à l’acte. 7 jours durant lesquels Lady Sarah sera aux côtés de Mark avec pour mission de lui faire changer d’avis. Ainsi commence l’histoire. On se prend immédiatement d’amitié pour cette lady coquette aux allures de Poupette – pour ceux qui ont connu La Boum ;-) – pleine de vie, pleine de surprises et tellement attachante. Mark lui est meurtri et les frasques de Sarah pour le faire revenir sur sa décision, il les acceptent bon an mal an. Certaines situations sont pleine d’humour. On perçoit toute la tendresse que porte Sarah pour Mark et à la fois toute la tristesse sur sa propre vie. Différents passages sont un mélange de malice et de romantisme.



Mark est coincé dans sa promesse faite à Sarah de tenir 7 jours avant de se suicider. C’est frissonnant de lire avec quelle froideur et détachement les deux protagonistes parlent de cela. De la façon dont il a décidé d’en finir.



Le style de l’auteur est simple et accrocheur. On s’attache très vite à ce binôme aussi surprenant qu’attendrissant. Une vieille dame qui essaye de sauver la vie à un médecin perdu. La lecture est ponctuée des souvenirs de Mark, où l’on apprend petit à petit son parcours, de sa jeunesse aux derniers instants de son épouse. On découvre ses anecdotes d’interne et ses espoirs envolés. Ce livre retrace des faits qui nous semblent tellement réels que cela ne nous laisse pas indifférent, ce rapport à la mort et la vie. Les mots nous percutent car ils sont vrais, ils décrivent des situations auxquelles les médecins, infirmiers, aides-soignants et aussi les proches sont confrontés, face à la maladie et à la vieillesse.



Malgré tout cela ce livre nous fait sourire, même s’il nous fait naître des larmes à la fin. Il est plein d’espoir et nous donne envie de profiter de chaque instant. Ce roman est le second de l’auteur et j’avoue avoir aujourd’hui l’envie de lire son autre livre car son style est simplement humain ;-)



Mon petit point positif:



Certaines phrases sont pleines de philosophie positive et cela me plait : Ne craigniez pas la tristesse, mon petit, elle est la trace éclatante que quelque chose de beau a existé!
Lien : http://www.tamisier.eu/alors..
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Fayard pour cet envoi en avant-première. Malheureusement, je n'ai vraiment pas accroché. L'écriture un peu trop facile, le ton et l'histoire en elle-même ne m'ont pas emballée.

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Alors vous ne serez plus jamais triste

Mark est un docteur qui ne sait plus soigner et qui veut en finir avec le vie depuis la disparition tragique de sa femme Anastacia. Sans elle, la vie n’a plus de sens et il est bien décidé à en finir.



C’était sans compter sur sa rencontre incongrue avec Sarah, une vieille dame en robe du soir qui conduit un taxi. Elle lui prédit sa mort imminente, rien qu’en le regardant dans les yeux, et lui propose un drôle de marché : elle lui demande de lui laisser 7 jours pour le convaincre de ne pas mettre son plan à exécution. De toutes les façons, il n’a rien à prendre et se laisse embarqué dans une succession d’événements plus ou moins bizarres, jusqu’au moment fatidique…



J’ai mis du temps à être emportée par cette histoire. Le côté magique, se heurtait à mon esprit cartésien de comptable, les « épreuves » qui semblent sans queue ni tête, j’ai eu du mal ! J’avais l’impression d’être dans un roman écrit par un auteur à mi chemin entre Laurent Gounelle et Nadine Monfils…c’est dire le grand écart !



Enfin, je dois avouer que la mise en place des éléments de l’intrigue m’a semblé fragile, un peu tirée par les cheveux , ce qui m’a un peu ébranlé au début et empêché de rentrer dans l’histoire.



Et puis je me suis laissée toucher par ce médecin déboussolé par la perte de sa femme mais également miné par tous les renoncements qui ont jalonné sa vie. Le personnage de Sarah, vieille femme riche et excentrique est également très touchant et attachant notamment dans sa coquetterie et sa façon de s’arranger avec la vérité. C’est donc avec patience que j’ai laissé le message final se dessiné, le sens du roman se révélé à moi…



L’écriture de ce roman, ponctuée par les souvenirs du docteur, qu’on suppose tout droit sortis du quotidien du médecin qu’est Baptiste Beaulieu, rythmée par un compte à rebours (Vers quoi ? Pour qui ?) puisque paginé à l’envers est une construction plutôt originale ajoutant de l’urgence à l’urgence de vivre et/ou mourir !



Au final c’est une belle surprise qui mérite qu’on persévère !
Lien : http://toutcequiselit.fr/alo..
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Alors vous ne serez plus jamais triste

« Il vous reste tant de choses nouvelles à goûter, tant de vœux à faire, de levers de soleil à contempler. Détachez-vous du passé, trouvez la force de détruire ce que vous êtes pour devenir un homme nouveau. Je ne dis pas sans amours ni souvenirs. Je dis sans entraves, neuf. Pour reconstruire, il faut détruire... »



C’est ce qu’une vieille dame, sortie de nulle part, s’applique à faire comprendre à notre héros qui était déterminé à se suicider suite à la mort de sa femme, 6 mois auparavant. A coups de phrases sentencieuses, ou rigolotes (« On doit tous mourir un jour, voilà pourquoi je travaille la nuit ») et même poétiques (« Tordre le cou à la nostalgie, dépoussiérer le parquet du bonheur, gesticuler dessus et rendre la piste de danse aux vrais artistes : nous, les vivants »), celle-ci s’efforce de faire renoncer le veuf à son but ultime. Et c’est un deal : en 7 jours, sinon, c’est fichu.

Et nous voilà embarqués dans ce drôle de « conte » à rebours, qui commence à la page 271 et se termine à la page 0. Bien malgré moi, d’ailleurs, car je suis rétive, pour ne pas dire davantage, aux fameuses « leçons de vie » dont nous abreuve la littérature actuelle. Mais ici, les phrases sont distillées avec tant de tendresse qu’elles passent sans - trop - de mal.

C’est surtout la fin qui est débarrassée des quelques clichés du genre, une fin exquise et naturelle.



Un héros bougon et malheureux, une vieille dame fée et empêcheuse de tourner en rond...alors, vous ne serez plus jamais triste.

Enfin, c’est ce que je vous souhaite.



Merci à Babelio et aux éditions Fayard pour ce cadeau de vie...



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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Quand ce livre est arrivé à la bibliothèque, je l'ai tout de suite repéré! Sa couverture est super jolie et son titre...il rend curieux!



J'ai trouvé dans ce livre, exactement ce que je recherchais : des anecdotes d'hôpital du point de vue des médecins, infirmières et personnel. J'ai adoré!



Ce livre a le mérite de remettre les choses au clair et de nous montrer les joies et les peines qui défilent aux urgences et surtout de rendre hommage aux personnels soignants des Urgences : ils sont blasés, au bord du burn-out, fatigués... mais beaucoup sont passionnés par leur métier.



J'ai lu ce livre en 2 soirées, je l'ai dévoré car il est en plus très drôle! On rit beaucoup, on pleure un peu, mais c'est raconté avec tellement d'amour et d'humour qu'on lit avec plaisir!



En résumé, ce livre mérite d'être lu aussi pour son message. La relation soignant/soigné prend un autre tour sous la plume de Baptiste Beaulieu : celui de l'humanité. C'est une belle leçon que livre là l'auteur en rappelant la part d'homme qui existe en chaque soignant (médecin, infirmière, aide soignant,…) et chaque patient. Alors voilà rappelle la part de vie, de tolérance, de patience qu'il faut avoir quand on est soignant et patient.
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Un grand merci à Babelio et aux éditions Fayard pour cette rencontre improbable...



La quarantaine à peine entamée, des vêtements sombres pas toujours nets, un visage triste, le Docteur est inconsolable depuis que sa femme est morte. En ce jour d'hiver enneigé, sous un soleil radieux, il a décidé que ce soir, il allait mettre fin à ses jours...

Alors qu'il sort de chez lui pour se rendre à l'hôpital trier quelques papiers, il remarque un taxi juste à côté, une vieille dame, vêtue d'une élégante robe de soirée mais parfaitement saugrenue, une montre colorée à chaque poignet, à son volant. Une odeur de tabac froid mélangée à celle du cuir et d'un parfum capiteux envahit l'habitacle. Il lui demande de le déposer à la clinique Ouest, chose qu'elle refuse immédiatement. Au lieu de quoi, elle lui propose un café infect mais des beignets excellents au bistrot du coin. C'est alors qu'elle lui dit qu'elle sait qu'il veut en finir. Un don que sa tante Maria lui aurait transmis... Abasourdi, il lui explique pourquoi. Etrangement, elle lui demande de lui accorder encore trente jours de sa vie. Trente jours pour le convaincre que la vie vaut la peine d'être vécue. Elle a intérêt de faire au plus vite, les trente jours sont réduits à sept...



Une sacrée rencontre que celle de Mark ou Teddy Bear (surnom que la vieille a aussitôt donné au Docteur) et celle de Lady Sarah Madeline Titiana Elizabeth Van Kokelicöte... Deux êtres qu'en apparence rien n'aurait dû se faire se rencontrer. Et, pourtant, ils vont devoir passer sept jours ensemble avant l'enterrement. Sept jours au gré des humeurs de chacun mais surtout au gré des extravagances de Sarah. Evidemment, on la suit les yeux fermés en se demandant si elle n'a pas d'autres desseins que de sauver Mark et de lui redonner goût à la vie. Celui-ci n'est pas au bout de ses surprises. Dans ce conte à rebours, où les personnages sont plus que jamais touchants, l'auteur distille ici et là de belles pensées, d'anecdotes croustillantes lorsqu'il remonte dans les souvenirs du Docteur et nous livre un final inattendu et émouvant. L'écriture, souvent drôle et enlevée, ne manque pas de rythme.



Alors vous ne serez plus jamais triste... une jolie promesse...
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Il est des livres qui nous sont plus personnels que d'autres, qui nous concernent plus que d'autres, qui nous parlent plus qu'à d'autres. Des livres qui ne semblent être adressés qu'à nous seuls, tant ils sont habiles à nous transpercer de part en part. Impossible de dresser une critique autre que subjective dans ces cas-là.



Baptiste Beaulieu est un conteur, un magicien, un enchanteur de mots et il m'a ensorcelée. Une fois pris, inutile de lutter : ses pages ne vous libéreront qu'une fois leur lecture terminée, seulement après avoir ballotté vos émotions, après avoir arraché des fous rires, fait couler quelques larmes et rappelé une bonne fois pour toutes que la vie est la plus fabuleuse des tragi-comédies. N'ayez crainte, laissez vous faire : vous êtes entre de bonnes mains.
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Le premier livre chroniqué cette année sera donc un témoignage. Celui de Baptiste Beaulieu, jeune interne d'un service d'urgences. Oui je sais bien que ce n'est pas très festif pour un jour de Nouvel An mais j'ai terminé cet ouvrage avant Noël et il faut bien à un moment ou à un autre que je vous en parle.



Un jeune couple arrive aux urgences. Elle a des douleurs au bas-ventre. L'interne s'interroge sur la possibilité d une grossesse. Elle ne prend pas sa pilule de manière très sérieuse. « Du coup, quand elle l'oublie, c'est moi qui la prends », dit son compagnon. Baptiste Beaulieu est un jeune interne en médecine de vingt-sept ans, en stage dans le sud-ouest de la France. En novembre 2012, il crée le blog « Alors voilà ». Son but : réconcilier les soignants et les soignés en racontant, avec humour et sensibilité, l'incroyable réalité de l'hôpital. Le succès est immédiat et le blog compte, à ce jour, 2 millions de lecteurs. Ce blog est devenu un livre, riche en anecdotes inédites. Voilà le récit au quotidien d'un interne en médecine. Il fait des allers-retours entre son poste aux urgences et les soins palliatifs. Là, pendant sept jours, il décrit à une patiente en stade terminal (dans la Chambre 7), ce qui se passe sous les blouses et dans les couloirs. Pour la garder en vie le temps que son fils, bloqué dans un aéroport, puisse la rejoindre. Se nourrissant de situations vécues par lui ou par ses collègues, chirurgiens ou aides-soignants, Baptiste Beaulieu passe l'hôpital au scanner. Il peint les chefs autoritaires, les infirmières au grand coeur, les internes gaffeurs, les consultations qui s'enchaînent... Par ses histoires drolatiques, poignantes et tragiques, il restitue tout le petit théâtre de la Comédie humaine.



Ca faisait très longtemps que je souhaitais lire ce livre. Je l'ai croisé de nombreuses fois dans les rayons de France Loisirs sans jamais l'acheter, et là j'ai eu l'occasion de pouvoir plonger mon nez dedans ... je n'ai pas résisté longtemps. J'aime bien les témoignages et la vie d'un service des urgences m'a toujours intrigué. J'étais très fan de la série "Urgences" en fait (jusqu'à la mort du Docteur Green dont je ne me suis pas remise) et je ne suis pas dupe, je sais bien que ça ne se passe pas réellement ainsi.



Baptiste Beaulieu nous livre donc son point de vue sur le difficile métier qu'il a choisi d'exercer. Son récit est rempli d'humanité et d'amour de son prochain. C'est à la fois tendre et amusant. Certaines anecdotes font sourire, d'autres font réfléchir et on réalise que les soignants n'ont vraiment pas un métier facile (même si on s'en doute un peu).



On suit le quotidien de plusieurs internes, chacun se spécialisant dans un domaine médical précis, c'est très intéressant. Surtout que l'auteur a su rendre son texte très vivant, on ne s'ennuie pas une minute et surtout, on ne croule pas sous les situations. Ce n'est pas un catalogue de malades, c'est vraiment une réflexion profonde sur la nature humaine.



Et puis il y a l'histoire de cette dame qui occupe une chambre dans le service des soins palliatifs. Elle est une sorte de fil rouge dans tout le livre, elle est très touchante et elle entretient une relation toute particulière avec notre auteur. Un très joli moment d'émotion.



Un livre sympa qui vous fera passer par de multiples sentiments envers votre prochain ...
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Tellement touchante cette vie aux urgences! Je pensais y trouver plus d'anecdotes drôles mais finalement c'est difficile lorsque la maladie et la mort sont partout.
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Livre sur les anecdotes des urgences.

Travaillant dans la santé, je pensais que ce livre serait plus drôle, tel que les tribulations d'une caissière.

Un peu déçue.
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Une plongée dans le milieu hospitalier et plus particulièrement celui des urgences. Un récit touchant mais aussi plein de poésie. Le narrateur partage ces petites histoires et anecdotes à une patiente dont les jours sont compés.

Ce livre est un recueil des chroniques publiées par l'auteur sur son blog " alors Voila" qui donne envie de découvrir ce dernier.

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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

J'ai hésité entre 4 et 5 étoiles. 4 parce que je suis une pudibonde qui n'aime pas que des médecins se montrent en train de fumer, et parce qu'il y a deux-trois trucs non corrigés, 5 parce que j'en suis ressortie émue et essorée jusqu'au tripes. Donc ça sera 5. Et ma chronique est ici :

http://youpiland.wordpress.com/2014/08/25/alors-voila/

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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

C'est drôle, touchant, parfois émouvant et toujours sensible et plein de tendresse. Sept jours à suivre Baptiste entre les Urgences et les soins palliatifs, à rire des "bêtises" de certains patients et de leurs perles, à s'émouvoir de certaines situations, à laisser s'échapper une larme parfois et puis à découvrir ce et ceux qu'il y a derrière les blouses, les portes, les couloirs. De jolis portraits et un hommage à un boulot et à ceux qui l'exercent, ô combien utile, mais pas toujours apprécié à sa juste valeur.
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