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Critiques de Baronne Emmuska Orczy (50)
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Le Mouron rouge, tome 6 : Le triomphe du Mo..

Entre aventures et manipulations de l'esprit par des voyances rocambolesques, l'histoire prend une tournure assez émouvante dans ce sixième tome du Mouron rouge, en se focalisant sur le personnage de Robespierre, le roi de la terreur, dont la témérité extérieure cache bien une nature de peur et d'incertitude, au point de recourir à la voyance pour ne pas perdre le contrôle de tout , et même des lendemains. On le voit dans toute sa gloire, puis peu à peu décliner vers une chute vertigineuse.... Et le mouron rouge, il est toujours dans les parages, on ne sait pas, de quel côté, il va surgir, rebondir, simulant déguisement après déguisement, avec une souplesse d'esprit qui le caractérise....
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Le Mouron rouge, tome 5 : Le rire du Mouron..

On retrouve les aventures du Mouron rouge , le sauveur des aristocrates pendant la période de la terreur ! Cet opus nous ressort le contraste énorme existant entre les méthodes aussi drastiques que perspicaces qu'emploie le Mouron rouge pour venir en aide à ses solliciteurs et surtout à tromper la vigilance des troupes de traque révolutionnaire, avec le fin limier Chauvelin, l'adversaire coriace, de toujours, du Mouron rouge! Et le côté grossier, léger du personnage, si bien que dans ce tome, son rire grossier se fera entendre un peu partout, ses déguisements cette fois-ci touchent des personnages ridicules, grotesques, ....
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Lady Molly de Scotland Yard, tome 1

Après avoir tant fouillé la littérature populaire française à la recherche de personnages récurrents, il m’arrive, de temps en temps, d’aller voir du côté de nos amis d’outre-Manche ou d’outre-Atlantique pour y dénicher un héros ou une héroïne intéressants apparus dans les récits courts du siècle dernier, voire du siècle précédent.



Je n’évoquerai pas Sherlock Holmes, que tout le monde connaît et que j’ai découvert fort jeune (c’est même lui qui me donna le goût de la lecture).



D’abord, parce qu’il n’y a aucun intérêt à tenter de vous le faire découvrir puisque c’est sûrement déjà fait.



Je me suis d’abord penché sur « La Machine à Penser/The Thinking Machine » de l’écrivain américain Jacques Futrelle.



Puis, récemment, sur Arthur J. Raffles du Britannique Ernest William Hornung, beau-frère de Conan Doyle.



Ayant découvert l’existence de l’une des toutes premières femmes enquêtrices de la littérature populaire, Lady Molly de Scotland Yard, dont les aventures furent écrites par la baronne Emma d’Orczy, j’eus envie de faire la connaissance de cette dame.



C’est désormais chose faite grâce à la numérisation de ses aventures par « OXYMORON Éditions ».



Pour ce faire, il a fallu à l’éditeur opérer une traduction (comme il fit avec les textes de Jacques Futrelle), car, très étrangement, Lady Molly n’avait jamais eu, jusqu’ici, les honneurs d’une traduction en français. C’est désormais chose faite.



Pourtant, le personnage dû avoir un certain succès puisque, tout comme celui du professeur Augustus S.F.X. Van Dusen alias La Machine à Penser, une de ses aventures « The woman in the big hat » eut le droit à une adaptation pour la série T.V. anglaise « The Rivals of Sherlock Holmes » dans les années 1970. Elle apparaît même dans la première saison alors que La Machine à Penser dû attendre la seconde pour faire son apparition.



Pour rappel, la baronne Emma d’Orczy (1865-1947) est d’origine hongroise. Sa famille fuit les révoltes paysannes et part s’installer en Belgique puis en France et enfin en Angleterre.



Désargentés, elle et son mari se lancent dans la traduction avant qu’Emma ne se mette à écrire. D’abord un roman sans succès, puis de courts récits policiers destinés à des magazines.



Elle sera plus tard reconnue grâce à ses romans de la série « Le Mouron Rouge », au départ adapté d’une pièce écrite par elle et son mari.



On a pu découvrir la plume policière d’Emma d’Orczy, en France, par l’intermédiaire des traductions de Jean-Joseph Renaud des récits d’un autre personnage récurrent, « Le vieil homme dans le coin/The old man in the corner ».



C’est désormais le cas avec les aventures de « Lady Molly de Scotland Yard ».



Contrairement à ce que je fais usuellement, je ne vais pas m’attarder sur chaque volume de la série, préférant l’aborder dans son intégralité, car les récits sont courts, voire très courts (environ 7 000 mots) et que chaque volume comporte deux des douze épisodes que compte la série.



Ensuite, parce que, un peu comme pour les aventures du vieil homme dans le coin, le procédé d’écriture, de narration, le principe, donc, des récits, est toujours le même (bien que moins rendondant que chez le vieil homme).



Lady Molly est une jeune femme qui travaille régulièrement pour Scotland Yard, quand, dans une affaire, les inspecteurs du Yard piétinent, leur chef finit par demander l’aide de Lady Molly.



Celle-ci est toujours accompagnée de son amie Mary, qui est également son historiographe (comme Watson pour Sherlock Holmes, le journaliste Hutch pour La Machine à Penser ou Bunny pour Arthur J. Raffles).



Chaque histoire débute par l’exposition du problème par Mary. Cette exposition s’étend même sur la plus grande partie du récit.



Puis Lady Molly apparaît, intervient et en quelques lignes parvient à résoudre le mystère grâce à sa connaissance de l’âme humaine et à son intuition toute féminine.



Pas de grands suspens, donc, dans ces récits (pas la place, de toute façon) et on comprend que le principe est donc le même que pour les aventures du vieil homme dans le coin.



Sauf que le personnage de Lady Molly, s’il moins original (à part dans le fait que c’est une femme) que celui du vieil homme, est éminemment plus sympathique et que la narration, du fait de l’amitié entre la narratrice et l’actrice principale est plus fluide que celle des aventures du vieil homme narrées par une journaliste n’ayant aucun lien avec le personnage.



Emma d’orczy nous réservera-t-elle, dans la dernière aventure de Lady Molly, une surprise semblable à celle qu’elle offrit dans l’ultime récit mettant en scène le vieil homme ? Il y a peu de chances, mais je vous laisserai le découvrir par vous-même.



Bien que les récits soient courts et fonctionnent sur le même procédé que ceux autour du vieil homme à la cordelette, je trouve ceux mettant en scène Lady Molly plus agréables, plus fluides, plus plaisants à lire.



On appréciera (ou pas) que la traduction s’attache, comme pour celles des aventures de The Thinking Machine, à être le plus proche possible du texte original, le traducteur cherchant le moins possible à mettre son grain de sel sur la plume d’Emma d’Orczy.



Le lecteur se retrouve alors face à de courts textes dont l’intrigue s’attache bien souvent à la Gentry britannique (même ou surtout, à l’époque, les crimes dans les milieux modestes n’intéressaient personne sauf s’ils étaient extrêmement sanglants).



Dans la plupart des enquêtes, Lady Molly se contente d’étudier la personnalité des protagonistes et grâce à sa perspicacité et sa connaissance de l’âme humaine, elle trouve soit l’indice permettant de résoudre l’affaire soit le moyen de faire avouer le coupable.



Pas de grands suspens, donc, mais juste de petits récits agréables à lire et ayant pour originalité, pour l’époque, de mettre une femme sur le devant de la scène.



Au final, douze petits récits mettant en scène l’une des premières femmes détectives de la littérature populaire qui propose chacun un petit moment de lecture agréable. On ne peut guère en demander plus dans ce format contraignant…
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Le Mouron rouge, tome 9 : Le Mouron Rouge c..

Une neuvième et dernière aventure du Mouron rouge et de sa bande qui sont prêts à prendre de gros risques pour sauver les innocents (aristos pour la plupart, et pas tous si innocents que ça) menacés par la révolution française. Bien que ce soit sa dernière aventure, elle se passe dans les jours/semaines qui suivent la décapitation du roi Louis XVI, donc au début de l'année 1793. Une dernière aventure pour laquelle je pourrais répéter mon ressenti de presque toutes mes critiques des tomes précédents, à savoir en gros que c'est certes immersif, rythmé et plaisant à lire, mais ça n'a rien d'original comparé aux aventures précédentes. D'autant plus que le personnage de Chauvelin, le grand ennemi du Mouron rouge et l'un des meilleurs personnages de la saga, sinon le meilleur, est à peine présent. La seule originalité ici est une trahison possible parmi les membres de la clique de sir Percy, mais le déroulement et la fin de cette histoire sont là encore sans surprise. Un bref mot sur la saga elle-même, je suis très content de l'avoir lu, la lecture est globalement divertissante et nous plonge brillamment dans la France de la Terreur, mais le manque de surprise a presque fini par faire des aventures du Mouron rouge une histoire lassante. Content de l'avoir lu et content de l'avoir fini.
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Le Mouron rouge, tome 6 : Le triomphe du Mo..

Une avant-dernière aventure qui diffère un peu du schéma narratif des précédents où le Mouron rouge va être cette fois confronté à deux redoutables adversaires en plus de l'immanquable Chauvelin: une belle espagnole manipulatrice ainsi que Robespierre lui-même. Une aventure intéressante où la fiction va plus que jamais rejoindre l'Histoire, le Mouron rouge étant amené à jouer un rôle dans la chute de Robespierre. Le reste de l'intrigue est cependant plutôt classique, Margueritte, l'épouse et âme-soeur de sir Percy Blackeney va se faire enlever (encore !!) et sa délivrance au dernier moment en fin d'histoire ne fait bien évidement aucun doute, nulle peur de spoiler ici. Une aventure tout de même agréable et immersive, comme de coutume, et je finirai la série des aventures du Mouron rouge après une pause d'un livre, comme de coutume également.
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Le Mouron rouge, tome 5 : Le rire du Mouron..

Encore une fois la baronne Orczy immerge rapidement le lecteur avec son talent de conteuse dans la France de la tyrannie de la première république en nous relatant une nouvelle histoire où une jeune aristo et son père vont devoir être sauvés par le Mouron rouge. Donc là aussi l'histoire en elle-même est intéressante et même plutôt prenante, mais n'a rien d'original en comparaison des romans précédents. A l'exception peut-être que cette fois-ci et encore plus que les fois précédentes, j'ai eu tendance à prendre parti pour le ''méchant de l'histoire'', jeune homme issu du bas-peuple qui va tenter de révolter les gens de son village et des villages voisins contre l'aristo du coin qui les maltraite et les méprise. La révolte va tourner court, le jeune homme, Pierre Adet, va parvenir à s'enfuir mais son père innocent sera pendu à sa place. Adet va alors planifier une vengeance implacable contre cet aristocrate et sa fille. Ces deux derniers feront donc figure de victimes innocentes à sauver des griffes du méchant fils de meunier, mais je n'ai pour ma part développé qu'un certain mépris pour ces deux personnages et une certaine sympathie non pas pour le personnage de Pierre Adet mais pour sa cause et son désir de vengeance. Il y a en fin d'aventure une demie surprise mais ceci mis à part, la fin était comme d'habitude connue dès le début. J'ai également trouvé la façon dont le Mouron rouge effectuait son sauvetage était un peu grossière, surtout en terme de déguisement, mais je ne peux en dire plus. Le tout reste cependant agréable à suivre, je verrai bientôt si l'avant dernière aventure du Mouron rouge réussi à faire un certain contrepied à la structure habituelle des aventures précédentes.
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Le Mouron rouge, tome 8 : Les métamorphoses d..

Une cinquième aventure qui, sans suspens, n'a pas su renouveler l'effet de surprise du tome précédent. On fait cette fois un retour en arrière, en plein dans la Terreur, ce qui fait que cette aventure ne suit pas chronologiquement la précédente. Et c'est dommage car vu la façon dont s'est terminée la précédente aventure, j'aurais aimé voir comment l'un des personnages que l'on suit depuis le début allait évoluer, mais tant pis. Cette fois une histoire de chantage va être au coeur de ce roman, mais ceci mis à part ça reste très classique dans sa trame et on connait la fin dès le début du livre. Le plaisir de lecture est pourtant toujours là, Emma Orczy a du talent pour conter des histoires et nous plonger dans cette France ou il ne faisait pas bon vivre ou s'exprimer, mais bon... pas de suspens. Malgré certains efforts pour masquer l'identité de certains personnages que l'on croise, ben ou on sait qu'il s'agit en fait ou de Sir Percy lui-même ou de l'un de ses lieutenants. On sait que les amants seront réunis et sauvés, on sait que les méchants seront punis, etc. Pardon pour le spoil mais en fait ce n'est en rien un spoil. Cependant je continue évidement à suivre le Mouron rouge dans ses aventures, c'est plutôt court et divertissant, donc j'irai jusqu'au bout de toute façon. Et qui sait, peut-être que la barrone d'Orczy arrivera à créer une révélation intéressante comme ce fut le cas pour le livre précédent. Une pause d'un livre comme de coutume et je retrouverai vite cette France si terrible et sans doute également le mauvais mais presque attendrissant ennemi juré du Mouron rouge: Chauvelin.
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Le Mouron rouge, tome 7 : La vengeance du M..

Dans ce cinquième tome (du moins dans l'ordre dans lequel mon édition les a mis. Je me suis aperçu que Wikipédia semble avoir un ordre chronologique différent, et Babelio encore un autre. Tant pis, je continu à les lire dans l'ordre de mon livre (éditions France loisirs)), l'histoire change de lieu pour se déplacer dans le sud de la France, Orange et les alentours. Après un début relativement commun, je m'attendais à lire une nouvelle aventure du Mouron Rouge et de sa bande qui serait certes prenante mais sans grande surprise. Et bien j'ai parlé (ou plutôt pensé) trop vite, car si l'intrigue en soit commence avec certes de nouveaux personnages à sauver mais reste commune dans son déroulement comme je l'ai écrit plus haut, une révélation d'importance se produit après environ un tiers du livre, une découverte qui m'a beaucoup et très agréablement surpris. C'est plus une révélation qu'un retournement de situation, mais ça relance complètement l'intrigue et l'intérêt que j'ai eu à la suivre. D'autant que cette révélation va toucher de très près un personnage que nous connaissons maintenant bien, ou du moins c'est ce que nous pensions, mais je n'en dis pas plus. Bref la baronne Emma Orczy a répondu à mon souhait émis lors de la fin du tome précédent, à savoir de renouveler les aventures du Mouron rouge. Voyons ce que la prochaine aventure donnera.
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Le Mouron rouge, tome 4 : La capture du Mou..

Une quatrième aventure toujours trépidante ou le Mouron rouge, comme l'indique le titre, va se faire capturer. Intéressant mais c'est un peu comme dans l'aventure précédente, sauf que cette fois, et cette partie m'a plu, l'histoire va toucher un mythe de la période de la terreur lié au dauphin de France, ''Louis XVII''. L'histoire est donc assez prenante, rythmée et bien écrite mais si je n'ai mis que 3 étoiles et demi, c'est parce que d'une part comme dans le tome précédent j'ai eu envie de hurler aux ''méchants'' d'au moins blesser le Mouron rouge, ou de faire quelque chose de plus sûr et plus radical pour le neutraliser à coup sûr, et d'autre part la fin nous est déjà connue loin à l'avance. J'espérai que bien que la fin soit cousue de fil blanc, il se passerait au moins un évènement qui assombrirait la happy end, mais... Bref une lecture toujours aussi divertissante mais j'espère un peu de renouveau et de vraies surprises dans les épisodes suivants.
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Le Mouron rouge, tome 3 : Les nouveaux expl..

Troisième aventure du Mouron rouge, où cette fois c'est lui-même et son épouse qu'il va devoir sauver des griffes des hommes de Robespierre. Son ancien ennemi, Chauvelin, a élaboré un plan machiavélique pour finalement le capturer, et ... Une histoire bien construite et bien documentée par la baronne Orczy qui nous plonge comme à son habitude aisément dans cette période terrible de notre histoire qu'était la période de la terreur. Les manipulations sont reines dans cette aventure, les rebondissements aussi et c'est plutôt bien rythmé bien qu'il n'y ait que peu d'actions. J'ai cependant eu un léger sentiment de frustration sur la fin, un peu comme lorsqu'un méchant de James Bond tient l'agent secret à sa merci et décide de le tuer par un stratagème long et difficilement élaboré plutôt que du lui mettre directement une balle dans la tête. C'est donc un peu ce que j'ai ressenti ici, le Mouron rouge se sort du piège qui lui était tendu un peu facilement, mais on s'y laisse tout de même facilement prendre avec un peu d'indulgence. Une bonne aventure donc, et je poursuivrai avec le quatrième tome après avoir fait une pause d'un livre.
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Le Mouron rouge, tome 2 : Le serment

J'attaque avec ce deuxième tome la série des aventures du Mouron rouge, justicier anglais mais francophone qui s'est donné pour mission de sauver autant de personnes que possible de la guillotine durant la période de la terreur en France. Je dis deuxième tome car j'ai lu le premier il y a environ trois ans, et j'ai un plutôt bon souvenir de l'histoire donc inutile de relire le premier. Donc le Mouron rouge sauve des personnes accusées à tort ou à raison de conspirer contre la république, et disons le tout de suite il ne s'agit pas (pour l'instant en tout cas) de personnes issues du bas peuple mais de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie. La baronne Orczy a donc tendance à prendre parti pour cette partie du peuple, ce qui peut déranger quelque peu, mais après tout toutes ces têtes qui sont tombées ne méritaient pas forcément la mort et les actions du Mouron rouge sont donc très louables en définitive. Cette nouvelle aventure part sur des chapeaux de roues avec un prologue que j'ai trouvé très prenant et alléchant. L'histoire se développe ensuite plutôt bien, la baronne Orczy a l'art de nous plonger en plein milieu de cette terrible période de la terreur ou personne n'était à l'abri de la haine de la foule et de se voir décapiter d'un jour à l'autre sans réelle raison. La tension est présente de bout en bout, et l'atmosphère est réussie. Cependant le Mouron rouge n'a ici qu'un rôle certes capital mais secondaire, l'histoire se concentrant surtout sur les rapports entre Paul Delatour, jeune gentilhomme doué de nombreuses vertus mais ayant malencontreusement tuer un homme lors d'un duel, et Juliette Marny, jeune aristocrate ayant juré malgré elle à son père de venger la mort de son frère, l'homme tué au cours du duel avec Paul Delatour. L'histoire bien qu'intéressante à suivre aurait selon moi pu être encore plus prenante, mais malheureusement la romance s'en mêle ce qui a je pense un peu nui au rythme, même si ça a apporté certains retournements de situation non dénués d'intérêt. Une aventure donc plutôt immersive et divertissante, mais j'espère que le Mouron rouge se fera plus présent dans les suivantes et aura peut-être un peu moins de romance aussi. J'ai dans mon édition neuf romans du Mouron rouge que je lirai comme à mon habitude en faisant une pause d'un livre entre chaque.
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Le Mouron rouge, tome 4 : La capture du Mou..

Un tome plus qu'émouvant est cet opus intitulé La capture du Mouron rouge! Après l'échec cuisant de Chauvelin pour mettre un terme aux activités de mercenariat de la ligue du Mouron rouge dans le troisième tome, le voilà, une fois de plus, revenu aux affaires, car les gouvernants de la république savent que nul ne connait mieux le mouron rouge, ses modes de fonctionnement et ses machinations que le citoyen Chauvelin. Il n'y a que lui qui peut aider la république de se débarrasser de ces pires ennemis anglais. De l'autre coté, le sir Percy Blakeney ose se donner une mission la plus faramineuse, celle de sauver le prince, le dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, mission presque impossible...
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Le Mouron rouge, tome 3 : Les nouveaux expl..

Face à un duel décidé entre lord Blakeney dit le mouron rouge et Chauvelin, le chevronné de la lutte contre l'invasion des aristocrates sous la terreur, lequel duel pourtant décidé à Londres mais dont le but est d'être exécuté en France à Boulogne! Il est clair que ce parcours entre Londres et Boulogne, il faut dire une acharnée course poursuite qui se dessine entre Chauvelin, le mouron rouge et Marguerite, sa femme qui, en découvrant le secret chevaleresque de son mari, s'implique désormais dans cette double vie de celui-ci, nous réserve des moments époustouflants, remplis d'aventures...
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Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Excellent roman de cape et d'épée sur fond historique dramatique, les protagonistes y jouant leur vie.

Le style est tonique et l'action permanente. Le ton des dialogues rappelle que ce roman est une adaptation d'une pièce de théatre écrite en 1905. Le lecteur imagine sans peine les lieux et les scènes, les attitudes et la tension de l'intrigue, d'une grande finesse psychologique. Les illustrations de Frédéric Garcia, au trait vif, s'adaptent parfaitement au ton de ce roman enlevé.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le Mouron rouge, tome 2 : Le serment

On retrouve l'aventureux Mouron rouge, caché sous l'identité de lord Blackeney, un fortuné dont la réputation de manque de perspicacité harangue les salons anglais, seuls sa fortune et son chic accoutrement font parler de lui. On voit même dans le premier tome comment sa femme le trouvait niais, n'ayant convoité en lui que sa fortune mais quand elle découdre ses activités chevaleresques, ses allures suicidaires, ayant l'audace de se jeter à corps perdu aux multiples dangers rien que pour venir en aide aux aristocrates dont la révolution veut se débarrasser, son avis va changer à l'égard de son mari. Pour ce deuxième tome, comme le titre l'indique un serment est git dans l'air entre la famille des Marny et la famille des Délatour, un serment où l'une des famille doit occasionner la chute de l'autre....
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Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Une belle découverte! Pour ce premier tome de Mouron Rouge, c'est avec fascination qu'on revisite cette période de la révolution française, la période sanguinaire où madame la guillotine (d'ailleurs c'est comme ça que la Baronne Emmuska Orczy la dénomme, cette machine de mort) est la seule à faire la loi. Un véritable chapitre de terreur, de méfiance et de rage d'accusation de l'histoire de France, où un seul mot, une seule supposition pouvait conduire son auteur à l'échafaud. A côté de cet aspect historique où l'on découvre aussi la grande terreur qui a beaucoup régné au niveau des frontières car, tous ceux qui y étaient affecté n'avaient droit à aucune erreur, notamment ne pas laisser un seul royaliste, il faut dire l'aspect chevaleresque avec tout le mystère qui couvre le personnage de Mouron rouge, le sauveur des royalistes.
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Le vieil homme dans le coin

Une romancière entre dans un restaurant et un vieil homme qui la reconnaît la hèle. Tout en faisant des nœuds sur une ficelle, il lui expose une affaire judiciaire à partir de ce qu'il a suivi en personne et des faits relevés par la police. Il insiste sur le fait que la justice s'est trompée. Et tout en défaisant les nœuds de la ficelle il lui expose comment il a découvert le coupable à partir de ses constations.



Sur le même principe la scène va se reproduire à douze reprise exposant des meurtres, des vols et des disparitions. Les nouvelles de vingt à trente pages sont toutes construites sur le même synoptique. Au fil des nouvelles le lecteur se prend au jeu et finit par trouver, pour quelques unes d'entre elles, le coupable même s'il ne possède pas toutes les clés de la solution.



Si le procédé fonctionne bien, il faut tout de même admettre une redondance au fil des affaires. Et le fait de lire les nouvelles les unes derrière les autres, ce qui n'était pas le cas au moment de leurs parutions, accentue ce fait et donne une certaine lassitude dans la lecture des nouvelles.



De petits récits policiers toutefois intéressants qu'il bien entendu replacer dans le contexte de l'époque.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le vieil homme dans le coin

J avoue à ma courte honte ne pas connaître la Baronne Orczy avant de tomber sur ce 10/18 de 1996 sur le banc d 'un bouquiniste J ai bien entendu couru illico sur la fameuse encyclopédie W , sans qui, pauvre inculte , j ignorerais tout du vaste monde . Donc cette brave dame est la maman du Mouron Rouge ce noble Godon qui se mêle de venir sauver nos aristos du rasoir national Pouvait pas rester a picoler son thé at home celui là .Mais bon ce n est pas le sujet de ce "vieil homme dans le coin " d un café qui est végétarien ( le vieux pas le café ) , boit du lait qu il mélange parfois à du soda ( oui quelle horreur faut être Rosbiff pour avaler ça !! ) il fait et défait des noeuds à des cordelettes pour nouer et dénouer des intrigues non résolues au bénéfice d une femme qui est l avatar de l 'auteure .Presque comme Mycroft il ne se déplace, sauf pour courir les tribunaux . Sa force c 'est sa logique déductive oui certes assez souvent capillotractée ,( mais bon passons ) et l 'irréfragable stupidité de la maréchaussée britannico - Victorienne . Même Watson n étale pas cette nullité policière aussi crûment . Ce bouquin est à ranger dans le cadre des "curiosités " comme celles que l on plaçait dans les cabinets du même nom étranges et parfois grotesques . Bien sûr ces 12 minis enquêtes se déroulant fin XIX° tout début XX° ont vieillis en crédibilité , mais l idée de proposer au lecteur juste avant la résolution de l 'énigme de " réfléchir et de tâcher d 'expliquer lui même ce mystère " fait preuve d un certain modernisme et le rebondissement ultime pourrait bien surprendre le lecteur de ce singulier opus
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Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Le Mouron Rouge date de 1905. La baronne Orczy (1865-1947) est née en Hongrie. Elevée à Bruxelles et à Paris elle s'installe ensuite en Grande-Bretagne où elle se marie. Elle est l'auteur de romans policiers très populaires au début du 20° siècle mais c'est le Mouron Rouge qui fait sa célébrité. Quand j'étais adolescente j'ai lu avec plaisir ces aventures dans de vieilles éditions de la bibliothèque verte héritées de ma mère dont elles avaient fait les délices avant moi.



Mais place à l'action. 1792, Marguerite Saint-Just, femme élégante et fine, fut la coqueluche du tout-Paris avant d'épouser Sir Percy Blakeney et de devenir un élément incontournable de la bonne société londonienne. En ces temps troublés un mystérieux Anglais qui signe le Mouron Rouge (une petite fleur) accomplit des exploits incroyables en arrachant à la guillotine des aristocrates français victimes de la Terreur. La malheureuse Marguerite est alors soumise à un horrible chantage : son frère chéri Armand, resté en France, républicain modéré, s'est compromis. Qu'elle livre des informations permettant de démasquer le Mouron Rouge sinon Armand sera exécuté. Que faire ? Trahir sa famille ou trahir l'honneur ? Marguerite ne sait auprès de qui chercher de l'aide et surement pas auprès de ce grand crétin de Sir Percy qui ne pense qu'à sa garde-robe...



Quel suspense ! Quelle tension ! Les excès de la Terreur sont de plus l'occasion de superbes descriptions de la populace parisienne : "Une foule grouillante, bruissante et houleuse d'êtres qui n'ont d'humain que le nom, car à les voir et les entendre, ils ne paraissent que des créatures féroces, animées par de grossières passions et par des appétits de vengeance et de haine." Ca, c'est la première phrase du roman, la suite permettra de détailler plus sur la malpropreté et la grossièreté des partisans de la Révolution. A côté le peuple britannique est beaucoup plus sympathique, composé de "rustres vêtus de blouses brodées et à la physionomie joyeuse et colorée."



Je me régale aussi à lire les tourments de cette pauvre Marguerite qui manque défaillir à plusieurs reprises. Quant au Mouron Rouge, c'est Zorro avant l'heure, ma parole ! Rien d'impossible pour ce héros qui une fois sa mission accomplie rentre dans l'ombre et devient totalement insoupçonnable dans son personnage de tous les jours.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Le Mouron rouge, tome 2 : Le serment

A la veille de la Révolution le jeune vicomte de Marny a provoqué en duel Paul Delatour et en est mort. Le soir même son vieux père impotent a fait jurer à sa fille Juliette, 14 ans, de venger la mort de son frère.

5 ans ont passé, la Terreur bat son plein. Juliette Marny n'a pas oublié son serment, Paul Delatour est devenu un député modéré de la Convention, apprécié du peuple dont il a à coeur de soulager les misères. Juliette va se retrouver écartelée entre son devoir familial et ses sentiments amoureux.



C'est le tribunal révolutionnaire qui condamne sur dénonciation anonyme qui est dans le collimateur ici. Il faudra encore l'intervention de l'intrépide Anglais, as du déguisement, pour arracher à la Révolution ses victimes innocentes.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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