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Critiques de Baronne Emmuska Orczy (50)
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Crimes entremêlés

📚📚Une bibliothèque remplie d’ouvrages, dans un coin de la pièce un fauteuil devant une cheminée allumée. À côté de lui une table basse où est posée une tasse de thé. Dans mon imagination voilà le décor idéal pour nous plonger dans les grands mystères de l’Angleterre en compagnie d’Emma Orczy et de son interlocuteur.



« Crimes entremêlés  » est comme un magasin de bonbons pour les amateurs de romans policiers.

On peut y piocher dedans au gré de nos envies car ce sont 12 enquêtes qui nous sont proposées au détour d’un café. 12 enquêtes que nous sommes, nous lecteurs, vivement conviés à essayer de résoudre avant qu’on ne nous en donne la clé.



La plume ressemble sans conteste à celle de la grande dame du crime qu’est Agatha Christie, d’ailleurs Emma Orczy fut membre du même club que celle ci.



Ici aussi tout est question de réflexion et de logique, aucun besoin d’action quand les faits sont si bien exposés.

Tout se joue avec « nos petites cellules grises » et un jeu de déduction se met en place au fil de la narration de l’enquête par ce mystérieux interloculeur.



Et si certains mystères sont plus ou moins faciles à expliquer d’autres sont d’inextricables noeuds à démêler...



Vous l’aurez compris c’est une auteure que @l.apprentie a bien fait de sortir de l’oubli car son livre ravira tous les amateurs de cosy mystéry.



J’en profite pour vous dire d’aller jeter un œil sur le compte Instagram de cette chouette maison d’édition. Maison d’édition créée par des étudiants et dont la vocation est de faire « redecouvrir »des manuscrits oubliés.

J’ai eu la chance de gagner leur concours et grâce à eux j’ai d’ore et déjà un prochain rendez vous lecture avec Maurice Leblanc « de minuit à sept heures »



Un dernier mot pour vous faire remarquer la couverture de leurs livres que personnellement je trouve très réussie!
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Crimes entremêlés

Dans un pub londonien au début du siècle dernier où les clients viennent chercher convivialité et repas chaud, un vieil homme sirote un verre de lait tout en jouant avec une cordelette dont il fait et défait les nœuds. Sa voisine, une jeune femme plongée dans la lecture du journal du jour, attire son attention. Il va débuter avec elle un petit jeu qui consiste à démêler quelques-uns des faits divers récents les plus retentissants et pour lesquels la police n’est pas parvenue à trouver le coupable.

S’ensuivent alors douze nouvelles mystérieuses parsemées de meurtres, de vols, de complots de famille, de vengeances et de trahisons. Les bassesses humaines y sont décrites avec délectation et les enquêtes sont reprises et décortiquées avec rigueur par un vieil homme expert qui dira même « Il n’y a de mystère en aucun crime si les investigations sont intelligentes. ».

En effet, ce singulier personnage mène un travail d’enquêteur quasi professionnel qui va passionner la partenaire de jeu qu’il s’est choisi. Intriguée, celle-ci revient tous les jours pour une nouvelle démonstration magistrale. Son « professeur » s’enorgueillie d’ailleurs « (…) je connaissais tous les détails de ce meurtre comme si je l’avais commis moi-même. Je dois même dire que je ne l’aurais pas mieux commis, quoique j’étudie l’art du crime depuis des années… ».

Vous n’apprendrez rien sur les deux personnages principaux qui, d’ailleurs, demeurent anonymes tout au long du récit. C’est uniquement des enquêtes policières dont il est question ici. Avant chaque dénouement, et de façon très amusante, il est demandé au lecteur de bien vouloir arrêter sa lecture pour réfléchir à trouver la solution de l’énigme !

Ce recueil ne se lit pas nécessairement d’un seul trait, mais plutôt nouvelle par nouvelle. Et pourquoi pas en groupe pour jouer à une sorte de Cluedo ? L’auteure faisait d’ailleurs partie du Detective Club, auquel appartenait également une certaine Agatha Christie, et on imagine aisément qu’elle ait pu lire l’une de ses nouvelles devant un petit cercle de mordus d’intrigues policières.

La baronne Emma Orczy est née en Hongrie en 1865 et a passé une grande partie de sa vie en Angleterre où elle mourut en 1947. Sa carrière d’auteure est véritablement lancée avec la série du Mouron Rouge relatant les aventures de Sir Percy Blackeney. The old man in the corner, traduit ici par Crimes entremêlés, est paru en 1909.
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Crimes entremêlés

Crimes entremêlés (The Old Man in the Corner) est un titre traduit assez librement et qui instruit assez mal sur le contenu du livre.

Les meurtres ne sont en effet pas tant liés, en fait pas du tout, si ce n'est par le vieux bonhomme du coin du bar du coin qui les démêlent pour nous, tout en jouant avec sa ficelle du bout des doigts...

Rien ne sert de tisser des liens dans votre cerveau de lecteur de roman noir ou de polars, il n'y en a pas.

Les histoires sont courtes, et sont plutôt des petites énigmes proposées au lecteur pour tester son esprit de déduction. C'est agréable, ludique, bien mené et assez bien écrit même si la Baronne Orczy ne prétendait sûrement pas égaler Proust.

Notre vieux grigou démonte chacun des crimes irrésolus par la Police pour trouver les coupables avec sa seule logique !



On passe un agréable moment, je dois bien l'avouer moi qui ne suit vraiment pas fana de polar.



Merci encore et bravo aux éditions l'Apprentie qui m'ont envoyé ce livre gracieusement, j'adhère à fond à leur projet !
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Crimes entremêlés

On ne lit plus trop les fictions de la Baronne Emmuska Orczy, son nom a pris a poussière. Et les romans policiers à énigmes aussi.

Pourtant, il y a un indéniable charme à ces histoires courtes réunies en un roman mettant en scène un vieil homme mystérieux qui résout des affaires criminelles en s'appuyant simplement sur des articles de presse et des visites au tribunal. A la différence d'un célèbre Sherlock Holmes, il n'y a pas d'interrogatoires, pas de confrontations avec les accusés ou les coupables pressentis, ni de recherche d'indices sur place.

Depuis son fauteuil, notre drôle de monsieur fait usage uniquement de ses remarquables pouvoirs de raisonnement au terme d'un dispositif narratif repris dans chaque récit. Une introduction qui capte instantanément la curiosité, un développement rapide, aucun tâtonnement, il ne s'attarde pas sur les ressorts dramatiques, et une fin nette face à une narratrice réduite au statut d'auditrice.

La mécanique pourrait s'épuiser d'elle-même au fil des histoires si la personnalité énigmatique de notre conteur et la distribution des pouvoirs ne dopaient pas l'ensemble. Un drôle de bonhomme qui dédaigne d'apporter son soutien à la police comme il refuse l'exercice habituel de la conversation s'il n'est pas destiné à relever un défi intellectuel.



Il est agréable de voir ces histoires que le temps patine rééditées. Et il est difficile d'échapper à la dimension ludique qui, prenant le pas sur l'ambition littéraire, invite le lecteur ou la lectrice à participer à la résolution de ces affaires sans coupable.

Lecture divertissante.
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Crimes entremêlés

La mise en scène est simple : à la fin du 19ème siècle, un vieil homme dans un café, propose à une femme qui s'y trouve aussi de résoudre les énigmes non résolues de crimes qui ont fait l'actualité.

Ce livre est donc divisé en 12 Chapitres qui reprennent chacun un meurtre ou un vol, avec une particularité qui fait tout l'intérêt du livre : le texte mentionne à chaque fois "ici le lecteur est prié de se receuillir et de tâcher d'expliquer lui-même l'affaire..." ! En effet, après le détail rapide de la vie de chaque personne impliquée, de la scène de crime et des éléments recueillis par les témoins, le lecteur a à ce moment tous les éléments pour résoudre lui même l'affaire. Et c'est une vraie méthodologie de résolution que le vieil homme inculque à la jeune femme (et au lecteur) à chaque nouvelle histoire.

C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié car bien écrit, clair et intriguant. Le lecteur est un personnage à part entière dans cette résolution de crime avec la fameuse phrase indiquant qu'il peut trouver le coupable, ce qui rend l'exploration de ce livre passionnant.

Je recommande vivement ce livre et remercie Babelio et les Éditions L'Apprentie de m'avoir offert ce livre dans le cadre de Masse Critique.
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La Saga du Mouron rouge

Vous aimez l'aventure ?

Vous aimez le suspens ? Les mystères ?

Vous aimez les histoires d'amour, la galanterie ?

Vous aimez les histoires dans un véritable contexte, la révolution français par exemple ?

Vous aimez les romans aux héros mystérieux, inssaisisable, enflammé, galant, amoureux, invincible, courageux, et malin ?

Vous aimez lire, tout simplement ?

Et puis, simple curiosité de ma part, vous aimez l'Angleterre ? (pas forcément la langue mais le pays, les moeurs ...)

Non ?

C'est pas grave, lisez comme même Le Mouron Rouge puis répondez à nouveau à ces questions.

Petit conseil d'amie, ne lisez surtout pas le résumé au verso du livre, il dévoile l'identité de ce magnifique personnage et détruit ainsi tout l'intérêt.

J'ai eu la chance de ne pas avoir pensé à le lire (pas en entier tout du moins), ce qui m'a permi de garder tout le suspens.

Bonne lecture !!!
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La Saga du Mouron rouge

1792, c'est l'époque de la Terreur en France. Mais un mystérieux Anglais aide les nobles français à fuir leur patrie et à gagner les rivages anglais.

Tout le monde s's'interroge sur l'identité de ce héros national, dont l'emblème est une petite fleur étoilée de couleur rouge.

Le gouvernement français charge un ardent révolutionnaire, Chauvelin, de trouver et d'appréhender le mouron rouge.



J'ai relu ce premier roman de la série d'une traite. Je l'ai autant apprécié que la première fois, il y a vingt ans environ. La traduction est d'une bonne qualité.

L'intrigue est bien menée, la description de cette période troublée, haute en couleurs est fascinante et reflète bien l'opinion du reste de l'Europe face aux idées des révolutionnaires.
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La Saga du Mouron rouge

fresque d aventure et peinture 🎨 psychologique

pour tout les amateurs de

récits populaires.
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La Saga du Mouron rouge

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Mouron Rouge?



"Je ne saurais dire quand exactement j'ai su qu'un jour ou l'autre il faudrait que je lise le Mouron Rouge, mais ça faisait un bon moment qu'il était dans ma wishlist! Deux conditions auxquelles je ne pouvais pas résister se sont alors présentées: une version gratuite pour mon Kindle et une proposition de lecture commune de ma copine Pimpi!"



• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...



"Pendant la Révolution Française, les têtes des aristocrates se guillotinent par centaines dans l'allégresse générale! Mais c'est sans compter le Mouron Rouge, un anglais mystérieux et 19 de ses jeunes compatriotes qui les aident à s'enfuir en échafaudant des plans plus rocambolesques les uns que les autres..."



• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?



"Ce livre est très court et se finit avec qu'on ait eu le temps de s'en rendre compte. Cela n'empêche pourtant ni que l'on s'attache aux personnages, ni d'intenses scènes d'émotion! Malgré tout, si ce n'est pas un coup de coeur, c'est que l'on sent encore l'auteur sur sa réserve, comme si ce livre était un peu la mise en place de tout ce qui était à venir. On voudrait découvrir plus de mauvais tours du Mouron Rouge, dénouer plus de mystères, suivre plus d'aventures..."



• Et comment cela s'est-il fini?



"En bref, j'ai beaucoup apprécié ce livre mais je reste un peu sur ma fin. Toutes les conditions sont donc réunis pour que je meurs d'envie de lire la suite au plus vite!"


Lien : http://booksaremywonderland...
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La Saga du Mouron rouge

Un roman de cape et d'épée très sympathique, bien que le rôle des français n'y soit guère reluisant, et que les nobles aient le beau rôle.

Surprises, coups d'éclat, duels d'esprit plutôt que d'épées, sauvetage in extremis... bref mille rebondissements qui en font un vrai plaisir.



Mais pour l'identité du mouron rouge, on la devine plus que rapidement
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La Saga du Mouron rouge

Ah la la, Le Mouron Rouge... Quel souvenir de lecture ! C'était l'un de mes héros préférés avec Zorro quand j'étais gamine, et je relis toujours avec un immense plaisir ses aventures. Exceptionnellement, je présente la série complète parue chez Omnibus car je n'ai pas trouvé d'édition récente et disponible pour le premier volume des Aventures du Mouron Rouge. Attention, chronique groupée !

Sir Percy Blackeney, riche gentilhomme anglais, promène sa silhouette élégante et nonchanlante dans toutes les réceptions londoniennes (ce roi de la mode est l'ami du Prince de Galles), invariablement accompagné par sa sublime épouse française, la belle Marguerite Saint-Just. Difficile d'imaginer couple plus mal assorti : Sir Percy, dandy un peu niais, uniquement préoccupé par son apparence, s'ennuyant ferme dans les bals, et Marguerite, intelligente et spirituelle, "la femme la plus fine d'Europe", aussi passionnée que son époux est froid...



Pendant ce temps en France, on guillotine la noblesse à tour de bras (le premier roman débute en 1792), ce qui est very shocking pour des Anglais. Fort heureusement, un héros intrépide, courageux et généreux a décidé de temps à autre de soustraire ses proies à Dame guillotine, ridiculisant la police française. Ce héros mystérieux c'est le Mouron Rouge. Il est si célèbre et si admiré qu'un quatrain a été composé en son honneur. C'est surtout l'abominable Chauvelin, agent accrédité du gouvernement français, toujours aux ordres de Robespierre, qui est ulcéré par ce bandit. Ridiculisé en permanence par ce diable d'homme il a juré sa perte, déterminé à découvrir qui se cache sous les divers déguisements du Mouron Rouge...

Vous savez dès les premières pages, bien évidemment, et pour peu que vous connaissiez l'histoire de Zorro, qui se cache sous le masque de l'intrépide Mouron Rouge, pas de suspense de ce côté là pour le lecteur. Le plus intéressant est ailleurs : dans la succession de rebondissements, dans les choix impossibles (dans le 1er volume, Lady Blackeney est soumise à un odieux chantage de la part de Chauvelin...), les retournements de situations... car on trouve tout ce qui fait le charme des cape et d'épée dans ce cycle : de l'action, de l'amour, de l'aventure, du romantisme et du panache, du suspense, des tragédies, des trahisons, de l'émotion, des duels en veux-tu en voilà, des cavalcades effrenées, que sais-je encore.



On ne s'ennuie pas avec le Mouron Rouge. A peine trouve-t-il le temps de goûter le calme de sa somptueuse demeure qu'il lui faut déjà repartir en France sauver un malheureux représentant de la noblesse, quand ce n'est pas une famille entière... Mais Sir Percy aime le danger et l'aventure, et rien ne lui plait davantage que de berner les autorités françaises. Heureusement qu'il peut aussi compter sur sa ligue, quelques fidèles gentilhommes anglais tous révoltés par les méthodes sanglantes des Républicains.



La Baronne ne nous épargne pas quelques clichés, évidemment, mais rien de bien méchant : du côté français, les représentants de l'ordre ne sont pas très futés, les aristocrates sont le plus souvent arrogants, et alors que dire du peuple français, si ce n'est qu'il est composé de gens rustres, grossiers, sanguinaires, bref infréquentables à tout point de vue... Mais ce ne sont pas ces quelques partis pris qui enpêcheront les lecteurs de succomber au charme du Mouron Rouge.



Si vous aimez le premier volume, vous devriez dévorer tous les autres comme je l'ai fait. Pour moi ce fut un vrai bonheur. Merci Baronne !





Emma Orczy est née en Hongrie et après avoir un peu parcouru l'Europe, elle s'installa définitivement en Angleterre. C'est en 1905 qu'elle créa le personnage du Mouron Rouge pour le théâtre. Devant le succès de la pièce, elle l'adapta elle-même en roman. Nul doute que le Mouron Rouge ouvrit la voie non seulement à Zorro, mais aussi à Batman ou Spiderman par exemple.
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La Saga du Mouron rouge

Vous aimez l'aventure ?

Vous aimez le suspens ? Les mystères ?

Vous aimez les histoires d'amour, la galanterie ?

Vous aimez les histoires dans un véritable contexte, la révolution français par exemple ?

Vous aimez les romans aux héros mystérieux, inssaisisable, enflammé, galant, amoureux, invincible, courageux, et malin ?

Vous aimez lire, tout simplement ?

Et puis, simple curiosité de ma part, vous aimez l'Angleterre ? (pas forcément la langue mais le pays, les moeurs ...)

Non ?

C'est pas grave, lisez comme même Le Mouron Rouge puis répondez à nouveau à ces questions.

Petit conseil d'amie, ne lisez surtout pas le résumé au verso du livre, il dévoile l'identité de ce magnifique personnage et détruit ainsi tout l'intérêt.

J'ai eu la chance de ne pas avoir pensé à le lire (pas en entier tout du moins), ce qui m'a permi de garder tout le suspens.

Bonne lecture !!!
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La Saga du Mouron rouge

Il ne faut pas l'oublier, le roman historique tel que nous le connaissons est né en Angleterre avec Walter Scott, et quelques-uns des sujets de Sa Gracieuse Majesté (et de ses prédécesseurs) nous ont laissé quelques chefs-d'œuvre du genre comme Edward Bulwer-Lytton (1803-1873) (Les derniers jours de Pompéi - 1834), Arthur Conan Doyle (1869-1930) (Les Exploits du Brigadier Gérard - 1896), Robert-Louis Stevenson (1850-1894) (L'Ile au trésor - 1885), Rafael Sabatini (1875-1950) (Scaramouche - 1921) jusqu'à Ken Follett (1949) (Les Piliers de la terre - 1989) et CJ Sansom (1952) (Dissolution - 2003)... quelques noms parmi beaucoup d'autres.

Dans ce lot d'écrivains estimables - et même recommandés, pour les amateurs du genre - il faut faire une place à la Baronne Orczy ( 1865-1947). Emma (Emmuska) Orczy, d'origine hongroise, est l'autrice entre 1905 et 1936, d'un série de 9 romans mettant en scène un aristocrate anglais, Sir Percy Blakeney, qui s'est donné pour tâche de sauver de la guillotine (on est en plein dans la Révolution française) des aristocrates persécutés par la Convention. Pour égarer les soupçons il affecte l'apparence d'un jeune noble nonchalant, distrait et supposément lâche, mais en réalité il déploie une grande activité sous le masque du Mouron rouge. Ce Zorro avant l'heure (le Zorro de Johnston McCulley est né en 1919 aux Etats-Unis et semble justement s'être inspiré du Mouron rouge) eut un succès considérable en Angleterre et dans toute l'Europe. Même dans la France républicaine que le sujet aurait pu rebuter.

Dans un style alerte qui rappelle Alexandre Dumas, la Baronne Orczy multiplie les aventures de Sir Percy, aidé deux de ses amis, Sir Andrew Foulkes et Lord Anthony Dewhurst. Cavalcades, poursuites, scènes épiques et intimes se succèdent, on passe des salons de Londres aux caves des prisons françaises et jusqu'au pied de l'échafaud, et il y a même une histoire d'amour. Par ailleurs, le cadre historique est rigoureusement respecté.

Pour qui aime les aventures historiques, Le Mouron rouge et ses suites sont un bon moyen de combattre la morosité ambiante. Vous vous évaderez sans peine (et pas seulement de la Conciergerie) avec ces péripéties palpitantes, et je mets ma tête à couper que vous serez enchanté (e) de votre lecture.

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La Saga du Mouron rouge

j'ai découvert ce roman grâce a ma prof de français au collège et pourtant j'ai attendu des année avant de le lire et je le regrette car même si ce livre est un peu long c'est un très beau roman et le texte est très beau et bien écrit je le conseille au lecteur qui veulent s'évader dans leurs lecture
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Lady Molly de Scotland Yard, tome 1

Après avoir tant fouillé la littérature populaire française à la recherche de personnages récurrents, il m’arrive, de temps en temps, d’aller voir du côté de nos amis d’outre-Manche ou d’outre-Atlantique pour y dénicher un héros ou une héroïne intéressants apparus dans les récits courts du siècle dernier, voire du siècle précédent.



Je n’évoquerai pas Sherlock Holmes, que tout le monde connaît et que j’ai découvert fort jeune (c’est même lui qui me donna le goût de la lecture).



D’abord, parce qu’il n’y a aucun intérêt à tenter de vous le faire découvrir puisque c’est sûrement déjà fait.



Je me suis d’abord penché sur « La Machine à Penser/The Thinking Machine » de l’écrivain américain Jacques Futrelle.



Puis, récemment, sur Arthur J. Raffles du Britannique Ernest William Hornung, beau-frère de Conan Doyle.



Ayant découvert l’existence de l’une des toutes premières femmes enquêtrices de la littérature populaire, Lady Molly de Scotland Yard, dont les aventures furent écrites par la baronne Emma d’Orczy, j’eus envie de faire la connaissance de cette dame.



C’est désormais chose faite grâce à la numérisation de ses aventures par « OXYMORON Éditions ».



Pour ce faire, il a fallu à l’éditeur opérer une traduction (comme il fit avec les textes de Jacques Futrelle), car, très étrangement, Lady Molly n’avait jamais eu, jusqu’ici, les honneurs d’une traduction en français. C’est désormais chose faite.



Pourtant, le personnage dû avoir un certain succès puisque, tout comme celui du professeur Augustus S.F.X. Van Dusen alias La Machine à Penser, une de ses aventures « The woman in the big hat » eut le droit à une adaptation pour la série T.V. anglaise « The Rivals of Sherlock Holmes » dans les années 1970. Elle apparaît même dans la première saison alors que La Machine à Penser dû attendre la seconde pour faire son apparition.



Pour rappel, la baronne Emma d’Orczy (1865-1947) est d’origine hongroise. Sa famille fuit les révoltes paysannes et part s’installer en Belgique puis en France et enfin en Angleterre.



Désargentés, elle et son mari se lancent dans la traduction avant qu’Emma ne se mette à écrire. D’abord un roman sans succès, puis de courts récits policiers destinés à des magazines.



Elle sera plus tard reconnue grâce à ses romans de la série « Le Mouron Rouge », au départ adapté d’une pièce écrite par elle et son mari.



On a pu découvrir la plume policière d’Emma d’Orczy, en France, par l’intermédiaire des traductions de Jean-Joseph Renaud des récits d’un autre personnage récurrent, « Le vieil homme dans le coin/The old man in the corner ».



C’est désormais le cas avec les aventures de « Lady Molly de Scotland Yard ».



Contrairement à ce que je fais usuellement, je ne vais pas m’attarder sur chaque volume de la série, préférant l’aborder dans son intégralité, car les récits sont courts, voire très courts (environ 7 000 mots) et que chaque volume comporte deux des douze épisodes que compte la série.



Ensuite, parce que, un peu comme pour les aventures du vieil homme dans le coin, le procédé d’écriture, de narration, le principe, donc, des récits, est toujours le même (bien que moins rendondant que chez le vieil homme).



Lady Molly est une jeune femme qui travaille régulièrement pour Scotland Yard, quand, dans une affaire, les inspecteurs du Yard piétinent, leur chef finit par demander l’aide de Lady Molly.



Celle-ci est toujours accompagnée de son amie Mary, qui est également son historiographe (comme Watson pour Sherlock Holmes, le journaliste Hutch pour La Machine à Penser ou Bunny pour Arthur J. Raffles).



Chaque histoire débute par l’exposition du problème par Mary. Cette exposition s’étend même sur la plus grande partie du récit.



Puis Lady Molly apparaît, intervient et en quelques lignes parvient à résoudre le mystère grâce à sa connaissance de l’âme humaine et à son intuition toute féminine.



Pas de grands suspens, donc, dans ces récits (pas la place, de toute façon) et on comprend que le principe est donc le même que pour les aventures du vieil homme dans le coin.



Sauf que le personnage de Lady Molly, s’il moins original (à part dans le fait que c’est une femme) que celui du vieil homme, est éminemment plus sympathique et que la narration, du fait de l’amitié entre la narratrice et l’actrice principale est plus fluide que celle des aventures du vieil homme narrées par une journaliste n’ayant aucun lien avec le personnage.



Emma d’orczy nous réservera-t-elle, dans la dernière aventure de Lady Molly, une surprise semblable à celle qu’elle offrit dans l’ultime récit mettant en scène le vieil homme ? Il y a peu de chances, mais je vous laisserai le découvrir par vous-même.



Bien que les récits soient courts et fonctionnent sur le même procédé que ceux autour du vieil homme à la cordelette, je trouve ceux mettant en scène Lady Molly plus agréables, plus fluides, plus plaisants à lire.



On appréciera (ou pas) que la traduction s’attache, comme pour celles des aventures de The Thinking Machine, à être le plus proche possible du texte original, le traducteur cherchant le moins possible à mettre son grain de sel sur la plume d’Emma d’Orczy.



Le lecteur se retrouve alors face à de courts textes dont l’intrigue s’attache bien souvent à la Gentry britannique (même ou surtout, à l’époque, les crimes dans les milieux modestes n’intéressaient personne sauf s’ils étaient extrêmement sanglants).



Dans la plupart des enquêtes, Lady Molly se contente d’étudier la personnalité des protagonistes et grâce à sa perspicacité et sa connaissance de l’âme humaine, elle trouve soit l’indice permettant de résoudre l’affaire soit le moyen de faire avouer le coupable.



Pas de grands suspens, donc, mais juste de petits récits agréables à lire et ayant pour originalité, pour l’époque, de mettre une femme sur le devant de la scène.



Au final, douze petits récits mettant en scène l’une des premières femmes détectives de la littérature populaire qui propose chacun un petit moment de lecture agréable. On ne peut guère en demander plus dans ce format contraignant…
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Le Mouron Rouge - Intégrale, tome 2 : Le Serm..

Il racconto è ben congeniato, e il piano di Chauvelin per catturare e fermare una volta per tutte la Primula Rossa è quasi impeccabile. Ogni volta che leggo di questi due e dei loro scontri, trovo sempre un’enorme difficoltà nel decidere per chi parteggiare: alla fine ha la meglio la Primula, ma quale fatica!

Devo ammettere che, seppur intrigante e coinvolgente, le parti in cui si lascia libero svago al pensiero di Marguerite sono abbastanza penose. Al contrario, almeno per quanto mi riguarda, le comparse della Primula sono sempre troppo poche. Lui mi fa sempre ridere, al contrario di lei, e appassionare.
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Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Gratuit sur Bibbenbrook et contente de le lire.

Un noble anglais brave les révolutionnaires français et sauve des nobles français promis à la guillotine.

Et bien sur les services d'espionnage français veulent savoir qui est cet homme et font tout pour le trouver.

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Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Une lecture intéressante quand on aime bien les super-héros de comics comme moi...On retrouve chez le Mouron Rouge les caractéristiques des héros de DC comme Superman et Batman, qui cachent leur héroïsme derrière la façade flegmatique de l'insignifiant Clark Kent ou l'oisiveté du milliardaire Bruce Wayne. C'est aussi assez rare pour notre époque cette figure de contre-révolutionnaire (je me souviens de l'avoir vu uniquement auparavant chez Dumas dans les Compagnons de Jéhu et dans un roman de Juliette Benzoni) et cela fait de ce roman l'équivalent littéraire d'un nanar : c'est délicieusement drôle de lire les descriptions des révolutionnaires et de la France révolutionnaire, c'est rempli d'anachronisme et l'autrice s'en donne à cœur joie dans la chronologie. J'ai vraiment beaucoup ri, ce qui fait de ce roman l'équivalent d'un plaisir coupable. J'ai aussi pu apprécier certains passages, sur l'amour en couple, sur les hésitations du personnage principal (qui est bien plus Marguerite que le Mouron Rouge, lequel reste dans l'ombre) qui ont été écrits avec plus de finesse que je m'y attendais. Il est cependant dommage que ces passages réussis qui émeuvent à la première lecture semblent avoir copié-collé à nouveau dans le dernier tiers du livre. Le roman s'essouffle, perdant même son caractère ridicule que j'avais trouvé si drôle.
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Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Tout d'abord, un grand merci aux éditions L'Archipel pour ce bel envoi qui m'intriguait beaucoup. En effet, la saga à succès du début des années 1900 Le Mouron rouge m'était tout à fait inconnue avant cette sublime réédition en poche, à la couverture dont le ciel est saturé de rouge, ce qui me fait grandement penser au danger que court notre intrépide héros so british tout au long de cette première aventure sur papier, alors que le Scarlet Pimpernel (surnom original du héros) né sous la plume de la fascinante Baronne Orczy n'a pas été que le fleuron de la mode de la cour anglaise de la fin dix-huitième siècle.



Ce héros sans peur et sans reproche s'est vu, suite à ses florissantes et palpitantes intrigues en romans, star de cinéma, de comédie musicale et même de feuilletons télévisés ! Ce n'est pas rien tout de même ! Sir Percy Blakeney a eu sacrément la côte au vingtième siècle et je remercie grandement les éditions L'Archipel de redonner un second souffle à sa réputation à notre époque en publiant dans leur catalogue ce grand classique du roman de cape et d'épée, cette fois au temps de la sanglante Révolution française.



C'est amusant tiens, ce combat rouge contre rouge. Le rouge de la fleur dite du mouron, une fleur écarlate à la jolie et plaisante forme d'étoile, contre le rouge de la fleur de la cocarde tricolore, le rouge de la hampe à laquelle pend le drapeau de la République française, flottant au vent comme pour mettre un pied de nez à ces Anglais et ces Autrichiens royalistes, impérialistes, ennemis numéro 1 avec les Aristocrates à la lanterne qui abreuvent nos sillons, le rouge enfin de la Terreur et de la mère guillotine.



Guillotine que, par ailleurs, la Baronne Emmuska, appelée Emma sur le sol français, personnifie très bien. Aux yeux de personnages odieux comme Chauvelin (qui a été incarné par Ian McKellen, j'adorerais voir ça tiens !), représentant hautain et sans pitié (la Baronne le souligne à de nombreuses reprises, c'est son trait de caractère principal), la bien-aimée guillotine mérite bien de se nourrir du sang des traîtres.



Le sang de la violence, de la brutalité qui fait froid dans le dos, des Révolutionnaires embrigadés d'un côté, et le rouge de la lutte sans répit pour l'Humanité et la liberté, pour la décence de l'Homme et sa solidarité de l'autre, donne au roman son atmosphère et sa couleur si singulière.



Bien que née un siècle presque après ces événements drastiques du passage d'un monde ancien de royauté et de privilèges à celui d'un monde soit-disant nouveau des Droits de l'Homme, qui s'érige dans l'injustice et le bain de sang, la Baronne Orczy a elle aussi connu, dès son plus jeune âge, la haine que le petit peuple porte à ces "damnés aristos" et ce que cette haine viscérale peut les pousser à faire. Traumatisée par ce passé qui ne passe pas dans sa mémoire, si l'on met en lumière le récit des aventures de Percy Blakeney en sachant ce que l'autrice a vécu, cette façon de peindre d'un côté les braves Anglais et de l'autre les vils Français ne nous surprend guère. Emmuska, appelons-là par son si joli et exotique prénom, s'est effectivement aussi nourrie du matériau de son histoire pour teinter son récit de rouge éclatant, ce qui ne le rend que plus intense et crédible à nos yeux.



Cependant, si l'on pourrait penser le récit empreint d'un certain manichéisme, cela n'est assurément pas le cas pour moi. La réalité s'offre à nous : le Comité de Salut Public, des personnalités telles que Robespierre, Marat ou Danton, ne se souciaient guère des hommes, femmes et enfants ; de l'être humain dans son essence même. A partir du moment où la personne était accusée d'être née avec une cuillère en argent dans la bouche, les têtes roulaient et on s'en donnait à cœur joie.



Il n'y a pas de billevesées dans ce que la Baronne Orczy nous raconte. Certes, elle a romancé avec sa plume féministe, séduisante, mordante et appelant d'un cri qui s'échappe des pages au respect de ces "Droits de l'Homme" ce pan sombre de l'Histoire en inventant les ruses et astuces extraordinaires de Percy Blakeney pour échapper à la Dame guillotine et à ses adorateurs.



De quoi faire briller nos yeux, de la façon semblable dont ces derniers sont captivés et scintillants lorsqu'on lit Les trois Mousquetaires de Dumas et les péripéties de ces derniers au temps de Richelieu et de Louis XIII. Ce que je puis vous assurer, c'est que l'autrice ne triche pas, qu'elle nous livre une histoire pleine de rebondissements, de frayeurs, de vertus héroïques et sacrées, enracinées dans l'Homme profondément bon ou qui devrait aspirer à l'être, mais cependant elle n'enjolive pas l'atroce réalité de ce temps-là, elle ne la dénature pas.



Au contraire, dès les premières pages, cette dernière nous est balancée brute de pomme avec un bourreau qui tranche une tête sur une place publique qui semble impossible à franchir pour les aristocrates, dont c'est pourtant l'échappatoire afin de pouvoir sortir des portes de Paris, Paris l'ensanglantée, Paris la terrorisée. Mais tromper habilement l'ennemi, c'est le grand art de Percy Blakeney, mesdames et messieurs.



Ce grand homme dégingandé m'a impressionnée car non seulement, il est un maître du déguisement et a réussi à me berner comme un bleu à chaque nouveau personnage pour lequel il se faisait passer, mais surtout il a à cœur de protéger ceux qui ne peuvent pas se défendre et qui ont besoin de lui, de sa malice et de son cran, ici les aristocrates français piégés dans les méandres de la Terreur, qui n'épargne personne et établit des procès sommaires et qui n'en sont guère.



Sous ses apparences de benêt nonchalant se cache un cœur de lion en or massif, une âme de meneur de gentlemen aux nobles intentions et à la jeunesse insouciante, doublé d'une grande sensibilité. Bref, Percy Blakeney a de quoi charmer tous les médias et plaire au plus grand nombre, difficile de lui résister.



Et à son bras, la "femme la plus fine d'Europe", j'ai nommé Marguerite Saint-Just. Expatriée anglaise, Marguerite est dans ce récit l'avatar de la citoyenne fidèle à sa patrie et à ses élans de liberté et d'égalité entre les peuples et qui cependant réprouve en son âme et conscience la barbarie de ses compatriotes. La splendide et éblouissante Margot incarne la révolutionnaire modérée, celle qui veut faire avancer les différents membres de la société main dans la main sans que celles-ci soient couvertes du sang d'innocents.



Marguerite est un personnage exquis et de femme extrêmement intéressant. De prime abord, elle m'a fait très mauvaise impression car, à l'image des nobles français assez effacés de ce récit, son orgueil borné la rend désagréable et presque agaçante. Or, Marguerite va connaître une belle évolution au fur et à mesure qu'elle va réaliser que son esprit raffiné n'est pas si perspicace qu'elle ne le croyait.



De la femme qui cherchait à combler son cœur de l'amour sans bornes d'un homme lui étant dévoué des pieds à la tête, la jeune femme-enfant, en réalité encore bien fragile et incertaine dans ses sentiments et dans ses idées, va s'épanouir avec cet amour grandissant en elle, cet amour pour son respectueux mari et pour son combat, de la femme qui attend d'être servie, Marguerite deviendra celle qui se salira les mains et la tenue et qui prendra tous les risques, sans délai, pour protéger ceux qu'elle aime.



Qui plus est, son attachement vital et débordant d'amour à son frère, Armand Saint-Just (à ne pas confondre avec Louis Antoine de Saint-Just, dit « L'Archange de la Terreur », qui a véritablement existé, lui), ainsi qu'à la mignonne petite Française Suzanne, sa sœur de cœur de couvent, ne la rend que plus touchante et plus belle. Cette façon dont la Baronne a de peindre l'âme et les tourments du cœur d'une femme, sa fragilité et sa grande force à la fois, donne à ce premier tome une valeur d'autant plus précieuse.



Pour conclure, le premier tome phare de la rivalité du héros vénéré par les Anglais du Mouron rouge se sera révélé plein de surprise et de richesse pour moi. J'ai grandement apprécié cette lecture, qui m'a fait faire des aller-retours constants entre une France qui se construit sur la rancœur et l'effroi et une Angleterre élégante et vertueuse, digne de tous les éloges.



On sent que la Baronne Orczy a grandement apprécié son exil à Londres, où est d'ailleurs né son charmant héros, si je ne m'y trompe pas. Tout comme la Baronne à la genèse de sa grande œuvre d'aventure, de sentiments profonds et complexes et de lutte entre le gentil et le vilain, j'ai vu de mes propres yeux le grand gaillard Percy, vêtu de la plus fine dentelle et du complet le plus chic d'Angleterre, au coin du trottoir, face à l'aigri et rêche Chauvelin et à ses yeux perçants, inquisiteurs et intimidants de renard (c'est méchant pour les renards, sniff), ils étaient palpables, ils étaient réels.



J'espère de tout cœur que les éditions L'Archipel publieront la suite des histoires de Sir Blakeney chez eux, car il me tarde de retrouver cette ligue de personnages et de savoir ce qu'ils sont devenus ! Je croise les doigts pour que cela se fasse et je remercie encore mille fois L'Archipel pour ce savoureux envoi, j'ai été conquise, c'est le mot !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Une belle découverte! Pour ce premier tome de Mouron Rouge, c'est avec fascination qu'on revisite cette période de la révolution française, la période sanguinaire où madame la guillotine (d'ailleurs c'est comme ça que la Baronne Emmuska Orczy la dénomme, cette machine de mort) est la seule à faire la loi. Un véritable chapitre de terreur, de méfiance et de rage d'accusation de l'histoire de France, où un seul mot, une seule supposition pouvait conduire son auteur à l'échafaud. A côté de cet aspect historique où l'on découvre aussi la grande terreur qui a beaucoup régné au niveau des frontières car, tous ceux qui y étaient affecté n'avaient droit à aucune erreur, notamment ne pas laisser un seul royaliste, il faut dire l'aspect chevaleresque avec tout le mystère qui couvre le personnage de Mouron rouge, le sauveur des royalistes.
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