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Citations de Battista Tarantini (161)


Andreas Van Allen se tenait parmi nous. Une main plongée dans la poche de son pantalon […] Son regard pâle était rivé sur moi. Son visage d’ange, aux traits plus tirés que d’ordinaire, était empreint de cette expression familière d’intransigeance et d’autorité. […] Il donnait l’impression d’être détendu à quiconque l’aurait observé. Mais il n’en était rien. […] O’Connell savait qu’il se tiendrait parmi nous, et s’était bien gardé de me le révéler. […]
Si nous avions été seuls, je me serais précipitée à sa rencontre. Pour le gifler. Avant de me jeter à son cou.
Tu m’as tellement manqué, tentais-je de lui dire à travers le regard que je lui lançai.
Le sien se fit plus intense et je sus qu’il souffrait autant que moi de jouer la comédie devant les autres. […] Il fallait que je lui parle, que je le touche, d’une manière ou d’une autre. […]
Lex ! Quel plaisir de te revoir ! me héla April qui arrivait à grandes enjambées.
Lorsqu’elle fut parvenue à ma hauteur, elle me souffla un avertissement en serrant les dents.
Tenez-vous tranquilles bon sang… Tardust vous a dans le collimateur […] Ce n’est pas le moment de faire un scandale.
Nous ne nous sommes même pas salués ! m’insurgeai-je en ne le quittant toujours pas des yeux.
Ne te fous pas de moi ! Vous en êtes déjà aux préliminaires !
On rétablit la connexion, me défendais-je en souriant. […]
Vous allez surtout mettre le feu au navire.
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Le Percival Lowell apparut enfin, amarré à l’appontement le plus éloigné. Plus impressionnant encore que je l’avais imaginé. Ses quarante-mille tonnes d’acier s’élevaient à travers la brume et rendaient les bâtiments alentour ridicules, les reléguant tous au statut d’embarcation de plaisance.

Le quartier-maître de seconde classe, qui conduisait la jeep dans laquelle j’avais embarqué à l’entrée de la zone sécurisée du port, me mena au plus près du monstrueux navire, jusqu’à la passerelle qui permettait d’y accéder. Et tandis qu’il déchargeait mes deux énormes sacs et ma valise, je contemplais, bouche bée, le mastodonte.

Mon aventure ne devait durer que trois mois. La réalité matérialisée sous mes yeux me fit cependant l’effet d’une douche froide. N’avais-je pas accepté un peu trop vite cette mission très particulière ?
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Nous avons bu un délicieux rosé. Gris, souple et frais. Puis nous avons observé celles et ceux qui évoluaient autour du bassin extérieur, sur la vaste terrasse de l’Excelsior. Nous avons envié leur portefeuille, pas leur vie. C’est l’avantage d’être pourvue d’un regard incisif et moqueur, et le seul d’être née sans fortune !

Une demi-heure plus tard, lorsque les trois générations de top model en bikinis ont déserté les lieux pour faire place aux membres cravatés du staff de la ligue de tennis, nous avons compris que les festivités commençaient.

Valentina et moi approchons de l’îlot central où il nous semble apercevoir une fontaine de champagne.

— Rappelle-moi à quelle heure le carrosse vient me chercher ? me glisse ma sœur lorsque nous arrivons face aux serveurs, qui ont revêtu pour l’occasion le même genre de tenue qu’elle avant que nous nous changions.

— Dans deux heures ! Tâche de bien te tenir, ou je me ferai un plaisir de rédiger un rapport à ton fiancé.

Je rêverais que ma sœur dérape. Qu’elle boive et tombe sur un chic type qui lui fasse voir la vie en rose. Si cela arrive, j’envisage de le communiquer à ce connard de Nicolas par voie de presse !
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« Amour éternel. Chagrin démesuré. Manque douloureux. Chute vertigineuse.
Ainsi soient les étoiles. »
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Chapitre 6 : Grave :
" - Superman est un gros con !
Ma colère se déverse à flot dans la mini-serre zen du studio.
- Un con ? s'étrangle Z en se redressant.

Il croise les bras sur son torse, vexé. Ses biceps gonflent et je fais un peu moins la maligne.
- Ouais, nase et ringard.
- C'est Batman qui te branche ? se moque-t-il. Parce qu'il est riche et mystérieux ? Parce qu'il a la tête de Bale, au cinéma ?
Je ris, navrée ?
- Non, il est trop orgueilleux et arrogant. Moi, je préfère Robin, surtout depuis qu'il est devenu Nightwing dans l'anthologie des Super-Vilains.
Z penche la tête et me dévisage. Ses yeux bleus n'ont jamais été aussi sombres bien qu'il fasse jour.
Il finit par lâcher :
- Mais tu es qui, au juste ?
C'est le moment de vérité, ensuite il sera temps de partir sans se retourner. De trouver un nouveau plan B.
J'inspire une grande goulée d'air avant de chuchoter :
- Je ne sais plus, c'est pour ça que je suis là."
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— Si ça tourne mal, tu te la mords, Santa. Étoilés ou pas, ça reste des chefs. Les mêmes que tu as pu côtoyer depuis que tu es dans le milieu.
— Je me mords quoi, au juste ?
— La langue.
Oui, chef. Mais, ouch , ça fait mal ! J’avais presque oublié à quel point. 
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Tant pis si on ne vole pas.
Tant pis si on ne vole plus.
Les super-Heros ne cessent jamais d'être fantastiques tant qu'ils ne renoncent pas à la vie.
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-Juste douze heures !
-Douze heures durant lesquelles j’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose. Un accident, ce genre de merde ! En fin d’après-midi, j’ai même cru que tu avais repris Teissier ; il s’est montré moins désagréable que d’habitude quand il a débarqué avec Nazadian en salle de soins.
Je me redresse, courroucée.
-Tu me crois si changeante ?
-J’éprouve des craintes aussi, c’est nouveau, tout ça. Je n’ai pas l’habitude d’être dépendant de quelqu’un. Tu n’es pas la seule à avoir souffert, hier.
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L’examen s’achevait. Je rajustai mes vêtements tandis qu’elle se levait, sa sacoche à la main.
- Je te laisse te reposer, Lex. Ménage-toi, surtout. Ils n’ont pas fini de t’en faire baver… Je commence à les connaître, ils n’ont aucune limite.
J’acquiesçai, sans avoir besoin d’en avoir la preuve.
Elle ouvrit la porte et poussa un cri.
Mon pouls s’accéléra lorsque je pris connaissance de la situation.
- Tu as de la visite, finit-elle, amusée. Capitaine…
Elle s’écarta pour laisser entrer celui qui hantait, malgré moi, toutes mes pensées. Pour le meilleur, comme pour le pire.
Inutile de m’attarder au risque de me rendre encore plus amoureuse.
Quoique…
Il était vêtu d’un treillis couleur sable et d’un tee-shirt blanc, moulant presque son torse et ses épaules. Je détournai finalement les yeux, non sans avoir remarqué que sa fabuleuse tignasse aux reflets dorés était encore plus en bataille qu’au matin.
- Alors ? l’entendis-je demander à April.
- Tout va bien. Je lui donne l’autorisation de décoller, dès demain matin.
Je me ressaisis aussitôt et le toisai fièrement, considérant qu’il s’agissait de ma première victoire après notre déconvenue.
April sortit aussitôt de la pièce, en refermant la porte derrière elle.
Je ressentis de manière particulièrement aigüe – et peut-être bien pour la première fois depuis mon arrivée –, à quel point ma chambre était étriquée. Confiné entre les quatre murs de ma cabine, bien moins spacieuse que celle de mon supérieur, un mélange de tension, de désir, et de frustration se déployait autour de nous, et oppressait ma gorge et ma poitrine.
Les yeux d’un bleu perçant me scrutaient dangereusement. Je m’y noyai, béate et consentante.
- Tu es fière de toi, Snow ?
- Très. Tu n’aimes pas perdre, donc.
- J’ai horreur de ça, avoua-t-il en se déridant un peu.
Je me levai et il en profita pour se rapprocher. La ligne de ses épaules se détendit, les traits de son visage devinrent moins sévères.
- C’est le moment de régler nos comptes, commença-t-il en plongeant les mains dans ses poches, comme pour s’empêcher de me toucher.
Je crevais pourtant d’envie qu’il le fasse, aussi en colère que j’étais.
- Je t’avais dit que je ne voulais plus te voir, rétorquai-je en levant le menton.
Il soutint mon regard sans ciller.
- Je n’aime pas que tu me donnes des ordres, Lex.
- Je n’aime pas en recevoir non plus.
Cette fois, il ne cacha pas son amusement et je me maudis de me liquéfier devant son sourire carnassier.
- Alors nous avons un problème, lieutenant Snow.
- Un très sérieux problème, Capitaine.
Il croisa les bras sur son torse et leva un sourcil, ménageant un terrible suspense.
Je regardai le plafond en soupirant, il choisit ce moment pour fondre sur moi. Encadrant d’abord mon visage de ses deux mains, avant d’en faire glisser une dans ma chevelure.
- Putain, Lex…
J’haletai en cherchant ses lèvres.
- Tu m’as collée une de ces putains de trouille… poursuivit-il en se serrant plus fort contre moi.
Les siennes couraient dans mon cou, puis sur ma mâchoire.
- Ça fait deux putains dans la même phrase, Andreas…
Et beaucoup dans la même journée.
Il releva soudain la tête. Je clignai des yeux pour ne pas faiblir devant sa beauté crue et virile.
Mon démon du ciel, celui qui aurait mon cœur, ma peau et tout le reste.
- Bienvenue chez moi, Alexi Snow, dit-il enfin d’une voix rauque et profonde.
Ensuite il m’embrassa violemment, et je me donnai le droit de vaciller entre ses bras.
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« – Vous et moi ne sommes pas partis sur de bonnes bases, Snow. Sachez d’abord que je n’aime pas qu’on aille contre mes avis et mes décisions. Particulièrement quand c’est réfléchi, et justifié, poursuivit-il.

Encore un maniaque du contrôle. Formidable…

Il prit le zip de sa combinaison et l’abaissa jusqu’à son nombril.

-Qu’est-ce que vous faites ? Paniquais-je.

– Je me met à l’aise, dit-il tranquillement.

Il s’approcha à la manière d’un fauve et je fus forcée de reculer. Mon dos heurta la rambarde. Je m’immobilisais, tétanisée. Lorsqu’il arriva au plus près de moi, j’eus l’impression qu’il allait me manger toute crue. Il posa ses mains de part et d’autre de mon corps, me retenant prisonnière contre la barre d’acier. Ses yeux de glace me poignardèrent. Il m’avait à sa merci et la chose lui plaisait, en témoignait le sourire qui ne demandait qu’à s’épanouir au coin de ses lèvres.

Un parangon de vertu ?

Je n’y croyais pas une seconde.

Je mordis ma langue jusqu’au sang et priai pour qu’il ne s’approche pas plus.

– Alexi, je crois que c’est comme ça que je vais vous préférer. Muette et docile. Et s’il faut pour ça que je me déshabille de temps en temps, cela ne me posera pas de problèmes.

A moi non plus… »
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Les bulles remontent à la surface et enfin, nous trinquons, les yeux dans les yeux.
— À tes étoiles, Santa Di Livio.
— À ta victoire, Rafael Ortiz.
Ma victoire… Je ne veux pas y penser, à ma victoire. Ce sera celle que je lui aurai volée, avec son cœur que je finirai par briser quand elle va oser en vouloir plus. Parce qu’elle me veut, avec mes secrets, mes blessures, mes provocations. Elle me veut, moi. Et je la veux aussi parce qu’elle aurait été parfaite — dans une autre galaxie.
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— Dis à Van Allen de se calmer. Dis-lui aussi qu’il n’a plus rien à craindre. 

Il rapprocha son visage du mien et murmura à mon oreille :

— Tant que tu restes sur tes positions, et qu’il te traite bien.

Son avertissement dégoulinant de fausse prévenance était à vomir.

Je le retins par la manche. Nous n’avions plus été aussi proches depuis une éternité.

— J’espère qu’il t’a fait mal tout à l’heure… crachai-je à son oreille. J’espère que tu vas regretter d’avoir été une si grosse enflure… Je ne sais même pas comment tu as pu imaginer que je retomberai dans tes bras si Van Allen foirait. Quel est ton indicatif, déjà ?

— Spider, souffla-t-il comme un démon.

Et sa foutue toile.

— Andreas est la glace, il ne m’abreuve pas de ces conneries romantiques que tu me servais pour m’endormir. Lexi était douce, parce qu’elle était jeune. Je t’emmerde Gabriel, et je te veux loin de moi. Est-ce que c’est clair ?
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Qu’était-il finalement? Un super héros ? Un pilote ? Ou tout simplement : un homme dans sa banalité la plus affligeante – que je ne voulais pas reconnaître, trop éblouie par sa prestance et son apparence – ?
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Les constellations sont infaillibles, pas les boussoles. J'ai cassé ma boussole.
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Je ne suis pas morte à l’autre bout du monde parce que je devais retrouver mon âme ici : dans l’ombre d’une créature de la nuit. Dans le cœur brisé d’un homme.
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Peut-être que la maladie m’a rendue plus sensible. Plus émotive, et égocentrique. Je n’en suis pas moins vaillante. Je dois honorer cette promesse tacite de vivre, établie au moment où le cœur de mon donneur a commencé à battre en moi.
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Défense de la blesser.
Défense de lui dire la vérité.
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Se prénommer Alexi et être une fille était une chose, s’appeler Snow et bosser dans la météo en était encore une autre… Je m’attendais toujours au pire quant aux sobriquets ridicules dont on m’affublait.
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— Les étoiles meurent, Ruben. Un jour ou l’autre.
— Parce que le temps qui passe les use ! Elles n’explosent pas en plein vol ! Elles meurent quand elles ont fini de brûler ! Et tu n’as pas fini de brûler !
— Tu as oublié quelque chose, Ruben… Les étoiles n’appartiennent à personne. Elles décident seules de leur destin.
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Moi, je préfère les héros. Des gens comme nous qui apprennent à vivre avec leurs blessures et leur différence.
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