2h15 . ♫ le téléphone sonne ...♫ et réveille Polly.
Et deux hommes bien décidés à "pourrir" la vie de cette jeune femme (34 ans).
Le premier , Peter, est un emmerdeur de compétion, (que dis-je : un harceleur ). Il ne devrait pas lui téléphoner, il ne devrait pas aller jusqu'à sa porte d'entrée, vu qu'il est frappé d'une ordonnance de restriction lui interdisant d'approcher d'elle. Mais , rien à faire, Polly , c'est sa drogue...
Aussi, lorsqu'il voit sa cabine téléphonique occupée à 2h 15, il voit rouge. Et il voit encore plus rouge quand l'individu se rend chez Polly (dont Peter sait qu'elle ne fréquente personne, vu qu'il pousse même le vice à la photographier partout, tout le temps, et a tapisser de ces photos les murs de sa chambre avec "cette connasse" , (dixit la mère de Peter !). Comment cet homme peut-il oser approcher Polly ?
Le deuxième homme, c'est Jack, un officier de la marine américaine, qui avait eu le coup de foudre pour Polly, lorsqu'elle était âgée de 17 ans, et qu'elle était militante pacifiste. Leur amour était impossible, ils ne se sont pas revus depuis 15 ans.
Alors, que vient chercher Jack en cette nuit ?
Peter laissera-t - il Jack approcher Polly ?
Polly laissera-t'elle entrer Jack ?
Et bien vous le saurez en lisant ce roman particulièrement déjanté qui va , vraiment, là où le lecteur ne l'attend pas !
Marrant ( dans le genre grinçant), irrévérencieux, curieux, hyper original, plein de suspens mais aussi conçu comme une grosse farce, Ben Elton est un écrivain qui ne fait pas dans le facile. Ça passe ou ça casse...
Nerveux, dynamique, et vraiment, vraiment inattendu .
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Ce qu’ils sont forts ces anglais ! Quelle découverte ce Ben Elton, quel plaisir !
J’avais reçu ce livre dans le cadre des promos ‘2 poches achetés, 1 offert dans une liste prédéfinie’. Personne ne m’impose de lecture moi, M’sieurs Dames !!! Et je l’ai laissé dormir dans ma bibliothèque…et je le regrette.
C’est fin, c’est osé, c’est drôle, cynique, choquant, vrai, touchant, déjanté, scandaleux, rock & roll… un cocktail so british pour lequel on développe très vite une addiction (moins dangereuse que celles du livre).
C’est simple, il a fallu que je m’empresse de terminer le livre pour enfin pouvoir dormir en paix. Je me posais pour ma demi-heure de lecture quotidienne le soir et tout d’un coup il était 2h du matin ! Terrible ! Lisez ce livre !!!
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J'ai apprécié ce roman policier, il est vrai que j'aimais bien la télé réalité d'enfermement, même si je m'en suis lassé, et que du coup le thème me parle un peu.
Dix candidats prêts à tout pour gagner, et une production prête à tout pour faire de l’audience.
C’est immoral à souhait, c’est un peu choquant de voir que la productrice se réjouit du meurtre, pour elle c’est plus de publicité et donc plus d’audience pour son programme.
C’est dérangeant mais c’est tout à fait la réalité de ce genre de programme.
L'auteur présente son récit sous la forme de plus ou moins courts chapitres, chacun caractérisés par un jour et une heure.
Cela commence avec les inspecteurs chargés de l’enquête qui sont obligés de revoir toutes les émissions une à une pour connaitre les candidats et découvrir qui est l’assassin. On revient en arrière régulièrement pour revivre une scène, et on repart ensuite au moment de l’enquête.
C’est bien ficelé et à aucun moment on ne perd le fil.
Nous ne savons pas de suite qui est tué, on l’apprend au bout d’un petit moment de lecture ce qui nous donne l’impression de vivre en temps réel ce qui se passe dans le ‘loft’.
J’ai beaucoup aimé ce roman, je trouve toutefois que la tirade de la fin, quand l’inspecteur confond en direct le meurtrier, est un peu longue.
Mais c’est un roman qui m’a tenu en haleine du début à la fin, je l’ai trouvé très intéressant.
Je n’ai pas été plus étonnée que ça par le nom du meurtrier, je connais bien ce genre d’émission et c’est tout à fait plausible, malheureusement. Que ne ferais pas les candidats ou la production pour un peu de gloire ou d’audience !
Je trouve que ce roman est un petit bijou et c’est avec plaisir que je vous le recommande et que je mets 4 étoiles, une en moins pour les derniers moments qui sont un peu trop long, mais franchement c’est à découvrir car c’est un très bon policier, que l’on aime ou pas la télé réalité.
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Je déteste la télé réalité, alors quand un roman propose de se moquer des candidats mais aussi de cet univers où tout n'est qu'apparence et faux-semblants ça me semble un programme bien alléchant !
Dix candidats sont donc enfermés dans un studio de télé et sont filmés en continu, quand l'un d'entre eux se fait assassiner.
Le coupable est donc forcément encore dans les parages.
Et pour le trouver, la personne chargée de l'enquête va devoir tout visionner depuis le début.
Les relations des uns avec les autres sont toutes passées au crible et décortiquées sous l'oeil des caméras. On assiste donc à des actes stupides, à des petites lâchetés du quotidien, à de la bétise et de la mesquinerie...et c'est très drôle.
Un roman qui m'a vraiment fait sourire.
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J’ai adoré ce thriller. L’intrigue policière commence dès la première page. Ce livre est un peu perturbant psychologiquement car les scènes de meurtre décrites sont assez dures, violentes.
Adolescence. Violence. Peur. Silence. Mensonge. Pouvoir. Site internet. Musique. Crimes odieux. Vengeance. Tous ces ingrédients réunis ont fait de « Amitiés Mortelles » un très bon roman policier.
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Polar presque parfait. J'ai découvert Ben Elton avec " Amitiés mortelles".. J'avais adoré. Il en est de même avec "Devine qui vient mourir ce soir". Il est question de meurtre au sein d'une télé-réalité. Candidats prêts à tout ? Production manipulatrice. Voyeurisme. Commissaire parfois vieux jeu mais attachant. Un peu d'humour. Et surtout, une très bonne intrigue.
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Dans ce polar de Ben Elton, nous suivons une enquête de l'inspecteur Newson de New Scotland Yard. Il recherche l'auteur de meurtres dont le lien, outre les mises en scène élaborées et méthodiques, est la vengeance contre d'anciens tyrans violents des cours de collège ou de lycée. La violence à l'école est en effet le thème de ce roman policier.
Il est regrettable d'avoir traduit, en français, le titre original, « past mortem », que l'on aurait pu conserver, en « amitiés mortelles ». En effet, nous nous trouvons très loin de la camaraderie et du Temps des copains, le site internet qui, dans le roman, permet au ou les meurtriers de trouver leurs proies. Les victimes sont choisies pour leur profil d'anciens harceleurs. Car le Temps des copains libère la parole des harcelés, révélant les violences qu'ils ont subies de la part de certains membres de leur promotion pendant leur scolarité. le sujet central, retenu par Ben Elton, rappelle que les cours de récréation ou les intercours peuvent devenir un enfer aux mains d'une poignée d'adolescents, assoyant leur autorité en stigmatisant le/la plus différent(e) ou celui ou celle que l'on juge différent. Les conséquences graves de ces tortures morales et/ou physiques perturbent et déstabilisent ceux qui les subissent voire les amènent à la mort (suicide ou le coup de trop). C'est un problème réel qui ne concerne pas seulement la Grande Bretagne et que l'on retrouve dans tous les pays.
Pour ce qui est du roman, proprement dit, je rejoins certains sur l'absence de nécessité d'avoir le récit d'un rapport sexuel particulièrement cru. Quelques lecteurs ont trouvé que l'inspecteur Newson était quelconque. Je pense, au contraire, que c'est une volonté de l'auteur. En fait, au fur et à mesure, que l'enquête avance, nous découvrons un personnage principal qui s'épaissit et qui prend de l'envergure et de la confiance en lui. Cela conforte ainsi le thème central du livre : l'influence des événements vécus dans l'enfance construit l'adulte que nous devenons. Mais ce n'est pas définitif. En prenant conscience que nous ne sommes pas ce que les autres ont voulu que l'on soit, nous conservons la capacité de montrer notre vrai caractère.
Finalement, je partage la critique de Lireetcourir. Amitiés mortelles est un très bon livre, pas excellent, mais qui permet de passer un bon moment.
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Imaginez une série qui couvre les cinq derniers siècles de l'histoire du monde.
La série est écrite par Rowan Atkinson, Richard Curtis et Ben Elton.
Elle a été diffusée sur la BBC1.
Elle a le sens de l'absolu absurde - de situation et de langage - façon Monthy Python.
Elle est interprétée par Rowan Atkinson, Hugh Laurie, Stephen Fry, Tony Robison (entre autres).
Blackadder: The Whole Damn Dynasty, c'est le script complet de la série.
A moins d'être sérieusement dérangé (ou de vouloir le devenir), il n'est pas recommandé de s'enfiler l'intégrale en continu.
Quoique.
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J'ai bien aimé ce bouquin, particulièrement le début !
Il y a des pépites qui m'ont fait rigoler toute seule.
Le livre contient une bonne dose de sarcasme et ça me plaît.
J'ai passé un bon moment, même si un certain passage était un poil trop vulgaire à mon goût 😇
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Quoi, un prix ?? En ce qui me concerne, j'ai trouvé la lecture de ce livre extrêmement pénible. Passe encore que le héros soit un être totalement pathétique, ça pourrait même être drôle. Il faudrait cependant qu'il (et son auteur avec) évite de se croire à la boucherie quand il croise la moindre "créature" de sexe féminin. Merci bien, les femmes ne sont pas des bouts de viandes, même morte(s), vu que même dans ce cas de figure on réfléchi à quelle "catégorie" (je cite) esthétique elles appartiennent. Le paroxysme est atteint lorsque ce cher Ed en vient même à juger, jauger le corps d'une adolescente, en expliquant que les seuls éléments "imparfaits" sont les traces de blessures. Sérieusement ? Une enfant ? Et tout ça sans parler de ces formidables jugements moraux à l'emporte pièce, consistant en gros à dire qu'une personne maltraitée ne se respecte pas elle même. Bon sang, mais c'est bien sûr ! ha oui, et si jamais vos pratiques sexuelles ne sont pas conventionnelles, Ed vous le dit (tout en en profitant quand même), vous êtes des désaxées (et oui, ça ne marche que dans un sens). Bref, ce n'est pas le tout d'inventer des meurtres rigolos et de savoir a priori écrire.. Et l'intrigue, même si elle accroche, s'évente très très vite, en plus. Ce n'est pas le premier livre surfant sur le corps des femmes qui reçoit un prix, mais personnellement, ça me déprime.
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Parmi les sélections 2007 du prix du polar SNCF on peut retenir le roman de Ben Elton, primé récemment à Cognac. Edward Newsom, est petit, rouquin, peu crédible physiquement. Il entretient un secret Béguin pour sa coéquipière et sa vie sentimentale tient sur un timbre poste. Sa vie morose ne l’empêche pas d’être un des inspecteurs les plus brillants de Londres. La traque d’un tueur en série particulièrement vicieux, dont les victimes sont réputées persécuter leur entourage, le conduit à visiter avec assiduité les sites Internet d’anciens élèves, pour le meilleur et pour le pire. Ben Elton signe un polar sanglant, efficace, plein d’humour et de nostalgie adolescente.
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Meurtres à Secret Story !
J' ai découvert cet auteur anglais avec son génial "Amitiés mortelles" qui a remporté l' an dernier le Prix du Polar international de Cognac, et quelle claque ça avait été!
Je me suis plongé dans ce roman avec jubilation et n' ai pas été déçu : même style vif, drôle, incisif et décapant, même sens des dialogues et de la répartie, mêmes personnages savoureux, c' est un régal!
Elton nous offre un polar à énigme dans un contexte particulièrement original puiqu' un meurtre a lieu en direct lors d' une émission de télé réalité telle Loft Story, et les enquêteurs doivent trouver l' identité du coupable avant la fin de l' émission et que les preuves, indices et candidats ne disparaissent.
Avec eux on reprend depuis le début le cours de ce qui s' est passé dans cette "Résidence surveillée", on s' attache aux personnages, on rigole des dialogues percutants et on savoure cette satyre grinçante et féroce de la télé réalité et du culte de la célébrité.
C' est captivant, réjouissant, un vrai régal à ne pas manquer, et un auteur à découvrir absolument !
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Agréable roman policier très British dans la veine des "qui-a-tué-qui?".
Les ingrédients du genre sont tous présent : Un candidat assassiné sous le regard de 30 caméras filmant 24h/j la vie des occupants de la maison d'un jeu de téléréalité; un policier un peu gronchon, ses assistants modernes, un huis clos avec un nombre limité de suspects, chacun ayant au moins une bonne raison d’assassiner la victime...
La victime ? tiens au fait, qui c'est ? Méritant son titre, le bouquin nous tient en haleine pendant une première partie pendant laquelle nous faisons connaissance des protagoniste de l'émission "Résidence Surveillée" en remontant du moment du meurtre vers l'entrée des candidats dans la Maison.
Le final sera du plus pur style "Hercules Poirot".
La lecture est légère, le style moderne, les sourires nombreux.
Chaque groupe tient son rôle : les candidats faussement candides, la "Prod" manipulatrice, les policiers représentant dans leur diversité le public.
Critique cinglante de la téléréalité à sa parution, "Devine qui vient mourir ce soir" est resté un bon roman, même s'il a perdu de son acidité.
Tout est tellement devenu familier dans l'univers décrit, qu'on se trouve plutôt entourés de vieilles connaissance, de bon mots attendus, mais avec le plaisir intact, car on sait que, toujours, une petite surprise nous attend au détour d'une page.
Une lecture en 2001, année de sa parution en version originale devait rendre un son très différent.
C'est en effet en 1999 qu'Endemol révolutionne la TV avec Big Brother aux Pays Bas. Il faudra attendre l'année suivante pour que la vague déferle sur la Grande Bretagne, les USA, l'Allemagne, l'Italie,..
Ce n'est qu'en 2001 que le phénomène arrivera en France, avec Loft Story sur M6. Le bouquin sort en France en 2003.
Rappelons-nous les débats animés de l'époque ! Le monde était divisé en 2 : les pros et les antis, pas de place pour les tièdes, sommés de prendre parti!
L’exhibitionnisme des candidats (au sens moral comme au sens premier) allait de pair avec les spectateurs-voyeurs. Pour faire bonne mesure, les scènes les plus chaudes étaient diffusées en caméra infrarouge au milieu de la nuit.
Les manipulation du jeux par la "Prod" n'ont commencé à être de connaissance publique que par la suite, pour faire partie aujourd'hui des choses attendues.
Pourtant nous avions été prévenus longtemps à l'avance : C'est en 1958 que Robert Scheckley publie son "Prix du danger" adapté une première fois en 1970 par Tom Toelle (Das MillionSpiel, prix Italia en 1971) puis par Yves Boisset en 1983.
La trame en étant on ne peu plus claire : Dans un futur proche, un jeu télévisé intitulé « Le Prix du danger » fait fureur. Les règles sont simples : un homme doit parvenir à rejoindre un endroit secret en échappant à cinq traqueurs. Si le candidat gagne, il se voit attribuer la somme de 1 million de dollars, dans le cas contraire, la mort l'attend. Le tout est filmé et retransmis en direct sur la chaîne de télévision CTV.
En coulisse, la "Prod" manipule le jeu pour aider ou handicaper les concurrents. (avec quelques variantes dans les adaptations)
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Ce roman se dévore à vitesse grand V ! L'intrigue persiste jusqu'aux toutes dernières pages, et même lorsqu'on commence à soupçonner l'identité de l'assassin, on se débat encore avec son mode opératoire ! Un humour décapant, ça grince, ça tape là où ça fait mal : la télé-réalité sous tous ses mauvais angles, avec ce qu'il faut de voyeurisme et de perversité. Bref, génial, idéal pour se détendre et pour ceux qui, comme moi, souhaitent que le roman démarre dès la 10ème page. A recommander, vraiment.
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