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Critiques de Bentley Little (24)
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DMV

J’adore le style de cet auteur donc mon opinion est un peu ‘parti pris.’

J’ai aimé cette satire cauchemardesque du DMV qui a une réputation très négative aux states.

Maintenant j’avoue que j’aurai préféré qu’il prenne plus son temps à augmenter le malaise, le cauchemar et l’absurdité des situations. J’aurai préféré qu’il décrive plus en longueur les situations réelles du DMV tout en mélangeant avec des situations extrêmes . L’auteur nous fait tomber trop vite dans la satire et l’extrême.

Malgré tout je suis toujours fan.

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Le postier

Voilà un livre que j'ai acheté en édition collector il y a une dizaine d'années et que je n'ai jamais lu. De mémoire Stephen King encensait cet auteur et c'est pour cela que je l'ai acheté.



Toujours est il que j'ai commencé ce livre pour faire de la place dans ma pile à lire et sans avoir aucune idée de l'histoire.

Au premier abord, j'ai apprécié l'écriture de Bentley Little. C'est simple, efficace et pas trop complexe. Le nombre de personnages est suffisamment important pour étendre l'histoire sans l'être trop pour s'y perdre.



En ce qui concerne le roman ( enfin ), c'est du très bon. Le mailman part du postulat que les services postaux sont pris en charge par une sorte d'entité démoniaque et de là découle tout un tas de tracas. L'idée est excellente et en replaçant le tout dans le contexte ( 91 aux USA ), ça tient bien la route. Evidement le livre n'aurait pas de sens en tant que tel de nos jours.

J'ai trouvé que la narration était bien menée avec une progression tout en douceur vers l'horreur et pas mal de surprises à la fin. L'auteur ne prends pas de pincettes avec les personnages et on retrouve pas mal de traits appréciables des romans d'horreurs des années 90.



Un petit bémol pour la fin un peu trop béni oui oui à mon goût.

Un autre bémol pour le manque de développement sur la nature du postier. Personne ne sait ce qu'il est, d'où il vient où ce qu'il cherche. Avec un solide background sur ce personnage, le roman aurait été une vraie tuerie.



Au final, c'est un bon roman et il se lit bien. Il faudra que je me trouve d'autres livres de Bentley Little.
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The Influence

Bentley Little encore une fois tourne quelque chose de familier en cauchemar. J’aime cet auteur pour ses descriptions détaillées et le malaise qui doucement s’installe au fur et à mesure de la lecture. The Store et The Association restent mes romans préférés par cet auteur mais ce livre m’a beaucoup plu.



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Dominion

Un roman d’horreur, assez violent et dérangeant, prenant la forme d’un roman d’apprentissage.



On suit un jeune adolescent, Dion Semele, qui arrive dans une nouvelle ville avec sa mère célibataire, suite à un énième incident lié à sa mère dans leur ville précédent. Dans sa nouvelle école, il rencontre Penelope, entre eux, c’est un véritable coup de foudre.



Jusqu’ici c’est très mignon, mais leur rencontre va provoquer l’inimaginable et l'on va suivre une descente aux enfers.



J’ai beaucoup aimé cette lecture, notamment grâce au thème de la mythologie grecque très présent. Il faut toutefois avoir le cœur bien accroché car il y a beaucoup de violence, de scènes dérangeantes.
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Révélation

Attention femmes enceintes passez votre tour !



Bentley Little est un auteur récemment découvert, j'ai apprécié son style d'écriture qui est agréable et fluide, l'histoire quant à elle se lit plutôt rapidement.

On a des passages bien dégueulasses à base de sang et de textures molles et gélatineuses.



Malheureusement j'ai été déçue par la psychologie des personnages qui n'est pas travaillée et j'ai eu du mal à m'attacher à ces derniers.



L'histoire est sympa et bien écrite mais sans plus.
Lien : https://www.instagram.com/cr..
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Sous haute surveillance

Bentley Little est mon écrivain préféré avec Stephen King pour ce genre. Un vrai poète de l’horreur. Il est impossible de poser ses livres.

Cette histoire à faire frémir met en valeur (à sa façon) une des réalités des règles des « condominiums » aux USA : le côté arbitraire des règles de vie et d’environnement liés à la vie dans ce genre d’appartement, et la dépendance des locataires ou propriétaires aux décisions du président et de ses quelques acolytes (trésorier, secrétaire, Vice President). J’habite dans un condominium donc je suis bien placée pour le savoir.
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Révélation

Un très bon livre de terreur qui mérite amplement son prix Bram Stoker du premier roman. « Les monstres » sont particulièrement originaux contrairement à cette histoire de lutte millénaire entre le bien et le mal. On se laisse porter par le récit tout en frissonnant à certains changements de pages. A recommander aux aficionados d’horreur même si le climax est rapidement expédié.
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Le postier

" C'est ma tournée! " pourrait fanfaronner John Smith , le tout nouveau et mystérieux facteur aux cheveux roux de Willis, une petite ville américaine, qui aime particulièrement son travail puisqu'il n'hésite pas à multiplier les heures supplémentaires, quitte à distribuer le courrier même la nuit !

Bigre ! Ne lui parlez pas de droit de retrait ou de retraite à cet individu car une fois les lettres mises dans les boites aux lettres, il enchaine directement en allant au devant du public derrière son guichet du bureau de poste, tout sourire !

Cependant son ardeur n'est pas forcément récompensée puisque son excès de zèle froisse la susceptibilité d'un certain Doug Albin , (serait-ce un syndicaliste CGT local qui ne rigolerait pas avec la législation du travail? ,non c'est le prof du lycée local , pardi, entamant tout juste son congé estival) qui l'a dans le colli(s)mateur...

En effet , ce tire-au-flanc désoeuvré, si l'on se place du point de vue d'un gars tel que John, de quoi se "mail"-t-il ? ! D'ailleurs ce Doug l'a pris en grippe dès qu'il l'a vu : pensez donc, sans même le connaître, il a éprouvé de la répulsion envers John Smith (la Ligue des rouquins a-t-elle été avertie?)... Mais cela ne s'arrête pas à des détails physiques, l'enseignant lui reproche d'être à l'origine de suicides et d'événements fâcheux survenus récemment en ville, coïncidant avec l'arrivée du jeune facteur...

Ben voyons! Quoique, ceci dit il s'en est passé des choses dans cette bourgade pépère tout à coup!

Alors? Affabulation d'un timbré parano ou bien Albin serait-il dans le vrai finalement ?

Bref, un livre recommandé de la collection Pocket Terreur qui se lit vite et facilement, sans prise de tête!
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Sous haute surveillance

Où peindre sa porte peut vous couter la vie

*

Qui n'a jamais eu envie de déménager dans un endroit calme, avec vue imprenable, avec voisins sympathiques ? J'ai ce qu'il vous faut.



En Utah, non loin des Montagnes Rocheuses, un paysage sublime dans une jolie résidence "surveillée". Assez proche d'une ville avec commodités, mais assez loin pour éviter le bruit et les désagréments urbains. Bingo!

Le fringant couple Maureen et Barry (lui écrivain, elle comptable) décident d'acheter une maison dans cet endroit idyllique. Il n'y a qu'une condition: adhérer à l'association des propriétaires.

Si au départ, les règles sont assez souples et logiques, au fur et à mesure, elles changent et se durcissent jusqu'à devenir complètements ridicules et même dangereuses.

*

Ne cherchez pas. Vous êtes dans un roman étiqueté "terreur". Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi cet auteur n'est pas si populaire. Ici, il a créé un petit bijou d'épouvante. du style du grand King.

Entre paranoia, claustrophobie et escalade dans le cauchemar, je me suis trouvée plongée jusqu'au cou avec ce couple bien sympathique.

Un vrai page-turner glaçant.

*

Une pépite oubliée mais j'espère avec mon avis, revenue d'entre les ténèbres d'une bibliothèque d'occasion (je crois qu'il n'est plus édité).

Cela pourrait faire un bon film tiens!
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L'ignoré

Un roman étrange et angoissant par son réalisme et sa satire de la société américaine (et au final pas que… je pense que la France et certains autres pays pourraient aisément se retrouver dans ce roman.



Bob , un être humain basique, moyen, dans ses études, dans sa vie, dans son boulot, fini par devenir invisible aux yeux de la société.

Une belle critique du relationnel au le boulot , ou le supérieur direct ne voit que l'élitisme et déteste le nouvel arrivant avant même qu'il soit recruté. ce roman est extrêmement bien fait en ce soit. Ou bizarrement l'indifférence que ressent le supérieur hiérarchie se mue en véritable intérêt négatif quand Bob se distingue d'une façon ou d'une autre (gagné a la tombola de la société par exemple). Cette façon de traiter les choses est d'un réalisme incroyable. Et je confirme la véracité de ces actes ou de ces comportements pour l'avoir moi même vu dans certaines société. Et c'est sans oublier sur la ragots dévastateurs de la machine à café.

C'est également une critique de la société tout court, mais menée de main de maître.



Et puis l'auteur prend le parti du fantastique pour justifier de ce désintérêt de l'être humain moyen… qui va grâce a son invisibilité basculer dans le terrorisme.



Le sujet est donc super intéressant et très bien traité . Mais malheureusement je crois que l'auteur a eu bien du mal a trouver une issue a ce roman, du coup le final est un peu tiré par les cheveux et laisse a désirer.

Mais dans la majorité du roman , le cynisme de l'auteur fait le job et pourtant il crée la distance par cette écriture froide que j'aime si peu.

Une belle découverte.











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Le postier

📬 Le postier - Bentley Little 📬

Traduction : Michel Pagel @editions_pocket



J'avais très envie de lire une histoire angoissante dans la veine d'un Stephen King et je suis tombée par hasard sur ce roman. Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur mais la quatrième de couverture était très tentante.

L'histoire se passe à Willis, une petite ville tranquille d'Arizona jusqu'au jour où Ronda, le facteur, cet homme jovial et aimé de tous ne mette fin à ses jours. C'est le choc, personne n'aurait pensé que cet homme éternellement de bonne humeur puisse se suicider. La foule est nombreuse à son enterrement et Doug, prof de lycée de la ville, remarque un visage étranger, un homme portant l'uniforme complet du service postal. Doug est mal à l'aise, l'homme a une drôle d'expression, il a l'air satisfait, pas vraiment une tête à arborer à des funérailles et puis ce remplaçant arrive drôlement vite après la mort de Ronda. Les jours suivant Doug va se poser bien d'autres questions. Pourquoi ne reçoivent-ils plus aucune facture? Pourquoi le facteur fait-il sa tournée en pleine nuit? Qui s'en prend aux chiens de la ville? Des lettres étranges, gênantes, dérangeantes arrivent chez les habitants créant disputes et discordes. Les habitants de Willis vivent dans la suspicion et l'angoisse. Que se passe-t-il avec le courrier? Qui est vraiment le facteur?



J'ai beaucoup aimé ce roman, ces gens ordinaires qui doivent faire face à l'extraordinaire. Cette histoire aurait pu être écrite par Stephen King c'est tout à fait le genre même si évidemment il manque sa petite touche d'écrivain magicien 😊. L'angoisse monte petit à petit, on est dans l'expectative du prochain coup du facteur. On ne peut s'empêcher de se mettre à la place des personnages et de se demander comment nous réagirions à leurs places.

Je suis étonnée que cet auteur ne soit pas plus connu que ça en France... à moins que ce ne soit moi qui suis passée complètement à côté... En tout cas c'est un bon roman d'angoisse qui se sert de notre quotidien pour nous faire peur 😊.
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Le postier

Livre à l'intrigue bien conçu. Ce n'est pas un livre à suspens angoissant mais il est plaisant.
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Sous haute surveillance

Recherche appartement ou maison ?



J’ai ce qu’il vous faut à Bonita Vista dans l’Utah. Une maison accrochée au flanc d’une colline, donne sur un paysage à couper le souffle qui s’étend jusqu’aux montagnes à l’horizon : des kilomètres de forêts entrecoupées de ravins. Trois chambres, deux terrasses pour profiter de ce magnifique environnement, le séjour avec une hauteur de plafond de deux étages, des fenêtres immenses…



Prix net vendeur : 110 000 dollars.

Vous faites une offre à 95 000 ? Marché conclu !



Ah oui, petite précision, puisque vous êtes dans une résidence sécurisée, il faut faire partie de l’Association des propriétaires, moyennant une cotisation annuelle de 100 ou 200 dollars, vous aurez accès à un court de tennis et bientôt un club-house et une piscine.



Par contre il faut respecter les engagements, conditions et restrictions de l’Association : pas d’animal de compagnie, autorisation de l’Association avant de planter ou d’enlever arbres, buissons ou plantes, tout bruit provenant de l’intérieur de la maison doit respecter le niveau sonore autorisé, pas de travail professionnel dans l’habitation, interdiction d’inviter dans la résidence toute personne habitant le village voisin, etc… etc…



Le problème c’est que les règles changent tout le temps et que l’Association est en droit d’infliger des amendes dont elle détermine le montant arbitrairement (et qui peut s’avérer astronomique) si elle constate une infraction, or des inspections peuvent avoir lieu à tout moment…



Malheur aux réfractaires, aux résistants.



Vous désirez revendre votre bien ? Pas possible sans l’autorisation de l’Association…



On rentre tout doucement dans ce roman, puis c’est l’escalade dans le cauchemar, car il s’agit bien d’un récit fantastique, d’un livre d’horreur.



Il y a comme un parfum de King (Stephen pas Martin Luther) dans cette histoire.



On s’attache au jeune couple, heureux (?) propriétaire de cette maison et on les accompagne dans la spirale angoissante de leur nouvelle vie à Bonita Vista, dans leur plongée dans l’épouvante et la terreur.

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Révélation

Attention, femmes enceintes, si vous souhaitez poursuivre votre grossesse dans de bonnes conditions sans faire de cauchemars, passez votre chemin !

Et ne vous aventurez surtout pas dans la ville de Randall !

Tout semble paisible dans ce petit coin de paradis, jusqu'au jour où les églises sont profanées et que des litres de sang sont versés.

Mais ce n'est pas tout ! il y a surtout cette étrange épidémie de naissances prématurées avec les foetus qui disparaissent mystérieusement...



Cette histoire contient des passages bien dégueulasses, je dois le dire ! Entre les horribles créatures, les textures (molles et sanglantes je précise) puis les bruitages que l'on imagine très bien, on est servi !

Bentley Little est un auteur que je découvre. Son style d'écriture est fluide, agréable et l'histoire se lit rapidement.

L'ambiance chargée en hémoglobine est bien présente sans pour autant tomber dans le gore. Quelques petits frissons sont également au rendez-vous avec notamment des silhouettes qui se déplacent dans la pénombre. C'est vu et revu mais on ne s'en lasse pas ! Un gros point fort sur l'atmosphère de cette histoire.



Par contre, je mets un petit bémol quant à la psychologie des personnages sur laquelle l'auteur ne s'attarde pas du tout. Personnellement, j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages.

Il y a tout de même celui de Frère Elias qui reste particulièrement intriguant puisqu'on doute de la sincérité de son combat contre le Mal. On se pose de nombreuses questions à son sujet.

Les scènes s'enchaînent avec beaucoup d'action et le suspense est présent dans certains passages, les plus sombres notamment.

Cependant, un manque de retournements de situations se fait sentir (en particulier lors du dénouement de l'intrigue), ce qui aurait donné plus de dynamisme à la narration selon moi.

L'histoire en elle-même n'a rien d'exceptionnel mais elle reste plaisante à lire.



Un roman qui mérite toute sa place dans la catégorie terreur.
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Le postier

Une histoire rocambolesque mais qui vous entraine dans l'histoire infernale et chaque page vous incites à lire la suivante :)
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Révélation

Quelle surprise lorsque j’ai ouvert ce livre, que de découvrir qu’il s’agissait de l’un des protégés de Dean Koontz. Avec mes récentes déceptions dans le genre horreur et fantastique de la collection Pocket Terreur, j’ai eu une certaine appréhension. J’imagine mon crâne exploser lorsque je repense à l’immondice Thomas Tessier qui a fait bien plus de mal au genre de l'imaginaire.

Mais qui est Bentley Little ? Une petite voiture ? J’avoue elle était facile celle-là. En plus d’être l’ami de l’écrivain californien à la romance entre trentenaires, il est originaire de l’Arizona. Auteur prolifique mais peu traduit dans notre langue – bien que j'aie l’habitude de ces éditeurs qui ignorent les auteurs de l’imaginaire, ça me laisse encore un goût très désagréable, combien de livres seront encore inaccessibles pour nous pauvres francophones ? –, il a écrit une petite vingtaine de romans, dont le dernier date de 2012. Après cette petite documentation, il est temps de se plonger dans « Révélation ».



Au cœur de l’Arizona, Randall est une petite ville paisible où il fait bon vivre. Un beau jour, la tranquillité des autochtones sera troublé par d’immondes sacrifices dans les églises. Autres faits troublants sont ces bébés qui naissent prématurément et disparaissent. L’arrivée d’un mystique du nom de frère Élias vient informer les habitants des maux qui les attend.



On découvre cette charmante petite bourgade. L’auteur ne s’y attarde pas et nous décrit trop brièvement les lieux, alors que Robert McCammon nous peint toute une atmosphère. Que nenni, ce livre aura bien des qualités ? Si on se penche du côté des protagonistes, là aussi on risque d’être un peu déçu. Pourtant ils ne sont pas aussi vides que l’on pense, mais Bentley Little n’écrit pas de longs paragraphes pour nous décrire leur personnalité, leur caractère, leurs vices ou leurs qualités. On s’y attache moins qu’avec ceux de Francis Paul Wilson.

L’écriture est fluide et on se surprend à avancer rapidement dans l’histoire qui pourrait être une banalité entre l’éternel combat entre le bien et le mal. Pourtant je me suis surpris à vouloir connaître le déroulement scénaristique. Si cette intrigue est si immersive, c’est surtout par les artifices que nous lance l’auteur. De l’action il y en a la pelle, comme le sang qui gicle et les démembrements. Je tiens enfin un VRAI Pocket Terreur entre mes grosses paluches. Les scènes sont des nectars pour les adorateurs d’horreur surtout celle de la maternité qui est un pur délice. De ce côté-là, Bentley Little n’a rien à envier à ses compères. D’ailleurs, je le même meilleur que Clive Barker qui a tendance à s’étaler sur le gore. On y trouve également une certaine pointe d’humour qui m’aura réussi à me laisser quelques sourires.

Comme pour auteur américain qui se respecte, la fin est un feu d’artifice. On assiste à des pages d’actions, de combats. Il est même difficile de lâcher le livre avant le point final.

Un livre qui ne faut mieux pas faire lire à toutes ces mères et femmes à l’instinct maternel affiné.



Ce livre regroupe tout ce que je recherche en termes de littératures d’épouvantes. On y trouve une histoire sur fond de démon – mes yeux se tournent vers un écrivain écossais dont je ne citerai pas le nom. Des scènes d’horreur ponctuées de beaucoup de sang, on en trouve parsemé un peu partout. C’est une histoire peut-être pas originale, mais elle m’a beaucoup plu. Inutile de préciser que je vais certainement essayer de trouver ses trois autres livres traduits dans notre langue. Encore un auteur oublié de l’édition française. Il va sans dire que tant que dans la mentalité des gens l’horreur ne se résume qu’à un Stephen King – qui n'a d’horreur que l’épaisseur de ses livres –, cette littérature à part restera limitée.
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Le postier

Oh! le vilain facteur.
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Le postier

Et si votre facteur vous voulait du mal ?

Je pensais qu'on avait fait le tour des animaux, que ce soit au cinéma ou en littérature, avec les requins, les rats, les mygales, etc.

Maintenant, on attaque les métiers. Le facteur fait peur. Ok. Bientôt, la Boulangère de l'Enfer ?



Comme il est dit ça et là dans d'autres critiques, le ton ressemble à du Stephen King, la petite ville tranquille américaine, néanmoins Bentley Little est beaucoup "précise" que Stephen King. Ce dernier est capable de décrire une ville entière, ses habitants, jusqu'à la couleur de la peinture de la barrière de la voisine de la tante d'un des personnages, masse de détails qui aide à "recréer" mentalement la ville et à donner du corps au récit. Bentley Little n'est pas aussi loquace sur les détails. Est-ce un bien, est-ce un mal, la question est vaste, parce que le déluge de détails chez King a tendance à me gaver, mais je lui reconnais une utilité.



L'idée de base de Little est bonne (comment un simple postier peut manipuler une petite ville et pousser ses habitants à la folie), mais la fin du récit s'avère abracadabrante et franchement décevante.

Pourquoi se perdre dans le fantastique quand un cinglé pyschopathe aurait très bien servi le récit ?

Pourquoi imaginer des trucs sans queue ni tête alors qu'une enième interprétation du diable aurait été préférable à cette version du postier fantastique ?

Inutile de préciser que j'ai été quelque peu déçu par la fin. Tout le récit s'écoule en douceur, on accélère vers un basculement dans l'horreur et voila qu'on nous sort une théorie pour se débarrasser du méchant qui m'a laissé sans voix.



Bref, une lecture sympatoche, mais qui ne me verra pas y revenir.
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Révélation

petit roman classique, assez plaisant à lire, pas révolutionnaire, on est clairement dans une histoire de culte démoniaque, il y a peu de suspense, sans doute à cause d'un prologue qui en dit trop, mais les personnages sont bien écrit et vite identifiable, pas le meilleur de Little, ça sent le premier roman en forme de mise en bouche, la suite ne sera que meilleur
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Le postier

histoire stressante et assez originale, mon premier roman de l'auteur, sous des apparences assez simple et linéaire, l'auteur arrive à maintenir l'interêt sans réel temps morts
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