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Critiques de Bernard Chambaz (154)
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Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social

C'est un peu comme les slogans arborés par les Gilets Jaunes on trouve de tout, on retiendras l'empathie et la solidarité manifester par ces auteurs, ce qui est loin de la réalité de terrain. Voir vidéo des "Livres dans la boucle".
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Hourra l'Oural encore

Ce que j’ai ressenti:



Nous avons le temps, nous avons tout le temps devant nous, si l’on peut dire, mais il faut quand même se presser pour ne pas rater l’heure du départ.



Et si on partait voyager un peu différemment, un peu autre part pour une fois? Partir vers la poésie, vers la Russie: faire un voyage semblable à nulle autre pareil?! Alors tentés? Parce que ce livre, c’est exactement ça, un récit de voyage vivant, vivifiant même, fait de multiples détails et de grands espaces à saisir du regard, d’heures gagnées à frôler la frontière entre l’Europe et l’Asie… Une évasion captivante entre paysage, littérature et Histoire. C’est passionnant et bien sûr, qu’on en voudrait encore et encore! J’ai adoré suivre Bernard Chambaz et son amoureuse dans leur excursion au cœur de l’Oural, comprendre ce qui fait la beauté de ces lieux, sentir la richesse d’une culture. Des sensations aux ciels changeants, des monuments aux histoires ravivées, la Russie et son peuple dévoilent ses charmes à ceux qui prennent le temps et empruntent ses chemins méconnus. C’est génial de pouvoir avoir ce genre d’expérience de lecture par un passionné érudit. Tout est rencontres et rendez-vous, manqués ou réussis d’ailleurs, pluvieux ou audacieux, charmants ou poétiques, mais tout y est authentique.



Il n’y a pas de nuit, même pénible, qui ne mène à l’aurore.



Le seul bémol pour moi, mais c’est très personnel, c’est mon manque de culture générale sur l’art et la littérature russe. Il y a des tas de clins d’œil, des allusions, des références et des histoires qui m’ont forcément échappé…Mais, L’avantage, c’est que je sais maintenant ce qu’il me reste à faire: Lire et partir au devant de l’Oural. Et ça tombe bien, j’ai envie de voyage, de froid, d’Histoire et de poésie, d’aller sur les traces d’Aragon…Je veux des émotions liées à ces endroits chargés de mémoire, être attentive à la faune et la flore, me familiariser avec les us et les coutumes de ce pays fascinant. Donc finalement, ce qu’il m’en reste de ce récit de voyage, et c’est joli comme ça, c’est l’ouverture sur un nouvel horizon et la promesse de belles heures à venir…À voyager à travers les images, les légendes et peut-être entreprendre aussi ce voyage…Hourra l’Oural encore, emmène-moi voir tes merveilles!



« A présent, pour savoir ce qu’est la Russie d’aujourd’hui, il faut absolument y voyager soi-même. »
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Hourra l'Oural encore

« Quel est le secret de la ronde

Qui mène le diable et son train

Quel est le secret de ce monde

Où le travail n’a pas de frein

Comme l’enthousiasme inonde

Son incompréhensible cœur

L’avenir ici qui se fonde

A la vertu d’une liqueur »

Ce sont les poèmes de Louis Aragon dans « Hourra l’Oural », écrits lors du long séjour en URSS du poète, qui ont inspiré Bernard Chambaz pour son voyage à travers la Russie, principalement dans la région de l’Oural, en train et en car. Mais d’Aragon, la critique est parfois rude notamment par rapport à son aveuglement sur le régime soviétique et ses piques contre Boris Pasternak. Ce sont donc les empreintes de l’auteur du Docteur Jivago qui vont davantage accompagner le lecteur dans un récit où se mêlent les références incontournables de l’histoire russe avec ses œuvres d’art se comptant à l’infini, l'histoire politique et la vie des citoyens russes d’aujourd’hui.



Point de vélo mais des déplacements en train, car, tramways et taxis pour parcourir l’immense région où se trouve l’invisible frontière entre Europe et Asie établie par Pierre le Grand. Cette façon de voyager permet à l’auteur de faire des rencontres inattendues et d’avoir une vision authentique sur la société russe d’aujourd’hui, toujours confronté à son histoire avec cette âme tant tournée vers la tragédie.



Des monts Oural, peu de sommets vertigineux – aucun ne dépasse les 2000 mètres – mais cette vieille formation géologique regorge de richesses dans son sous-sol et d’histoires sur sa partie émergée.



Un périple totalement dépaysant et narré de façon directe, sans fioritures et effets de plume. Même sans connaître la région on imagine des paysages façonnés à l’image du peuple russe, entre magnificence et résignation, entre richesse et désespoir. Sans langue de bois aucune, sont abordés les années « rouge » les années Eltsine, avec la visite soit de musées, soit l’immersion dans des lieux où se sont formés les personnages, soit sur des sites où ont coulé et coulent encore la sueur ouvrière.



Empruntons avec Bernard Chambaz les chemins des vestiges du camp de Perm-36, des lieux saints comme le monastère de Verkhotourié, de l’assassinat des Romanov ou des fantômes radioactifs de la centrale de Majak, première catastrophe nucléaire de l’empire soviétique.



Entre deux trajets, entre un paysage de neige ou quelques mois plus tard une atmosphère pluvieuse, c’est un Kalinka qui sonne à nos oreilles – son auteur Larionov étant né à Perm – ou bien la voix de Chaliapine, ami de Gorki



Mais reste avant tout Boris Pasternak et sa descente aux enfers, de ses lieux d’écriture jusqu’à sa dernière demeure où frémissent encore les ultimes instants du poète maudit.



Un voyage par monts et par mots.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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Hourra l'Oural encore

bernarc chambaz a une grande qualité , il a gardé sa curiosité insatiable qui lui permet dans ses livres une fraicheur d esprit et cette liberté de ton

il est une sorte de bourlingueur qui donne l impression de decouvrir le monde pour la premiere fois . Cette fois ci il a remis le cap a l est et à la russie pour arpenter l oural. Comme son voyage est beaucoup moins naif qu en apparence, on se doute bien qu il n est pas venu pour rien. B Chambaz s efforce ainsi de debusquer tout ce qu il reste des vestiges de l URSS dnas la RUssie d aujour dhui et dans la tete des russes qu il rencontrre. Comme a l occasion de cette vsite d une usine de tracteurs , bel exercice de propagande à l ancienne mode soviétique
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Hourra l'Oural encore

A lire ce brouet insipide, on se demande par quelles opérations de copinage, de clique, de claque, il a pu trouver un éditeur. L’auteur veut visiter la Russie “hors des sentiers battusˮ, très respectable et honorable souhait. Seulement, il ne connait pas un mot de russe, donc il est accompagné à chaque pas par un(e) guide (comme au beau temps de feue l’URSS), il n’est pas capable d’aller pisser sans qu’on lui ouvre sa braguette. Dans le train, en compagnie de Russes, il fait semblant de copiner, sans la pratique de la langue, à part boire de la vodka, rien. Normal. Il veut nous faire croire que c’est sympa, c’est d’ailleurs ce que vendent les agences pour baisser les prix ! Par expérience personnelle, c’est une escroquerie. A cause de la promiscuité, au bout d’une heure, on a envie de se foutre sur la figure. Il faut être d’une abyssale ignorance du pays pour se faire avoir. Vive les classes molles ! Il n’a rien préparé, incapable de se déplacer en ville tout seul. Pourtant, il suffit de consulter Googlemaps, où il y a les lignes de bus, de trams… Comme il ne parle pas, il se fait arnaquer par les taxis ou les privés, normal une fois de plus. Comme il n’a rien à dire et qu’il faut produire deux cents pages, alors il tartine la bio de Eltsine, de Kalinine, quelque saupoudrage de Goulag, de sites d’expérimentations nucléaires… Cela devient presque comique. On a connu Tintin chez les soviets, voici Dugland chez Poutine. Son bouquin est aussi nul que celui de Sallenave la pintade académicienne. Il y a quelques années, avec des collègues écrivains elle avait parcouru le Transsibérien et écrit un journal de voyage. C’était d’une stupidité académique. Un autre voyageur, Dominique Fernandez a produit un magnifique ouvrage, logique, c’est un amoureux de la Russie !
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Hourra l'Oural encore

Bernard nous raconte son récit de voyage en Russie.

Super bien écrit

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Je m'appelle pas Ben Laden

L'histoire se passe en 2001 à New York aux Etats Unis et en Amérique.

Ce livre est un roman inspiré d'une histoire basée sur des faits réels .



Ce livre ma plu car c'est une histoire épouvantable et tragique qui c'est vraiment passée. Cela montre plusieurs religions ( musulmans et baptiste ) .



J'ai bien aimé le personnage de Nassir car il est courageux, alors que la plupart des gens dise que ses en partit sa faute de la détruisions des tours jumelles car il est musulman . Nassir lui ne se fait pas influencer par les autres comparé a Jhon qui se fait influencé par ses parents . Donc il ne veut plus etre amis avec Nassir juste parce qu'il est musulman
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Je m'appelle pas Ben Laden

Un livre émouvant et didactique très réussi. Ce livre montre comment le traumatisme du 11 septembre n'a pas seulement atteint les personnes présentes mais a aussi traversé toutes les couches de la société, détruisant des amitié. Le point de vu de Nassir est très intéressant parce que les événements se mélangent dans sa tête. Il met notamment sur le même plan l'effondrement des tours et le fait qu'il a perdu son sac. Avec toute son innocence d'enfant, Nassir arrive à nous toucher et à nous faire comprendre l'impact que les attentats du 11 septembre ont pu avoir sur la communauté musulmane américaine (entre autres).
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Je m'appelle pas Ben Laden

"Je m’appelle pas Ben Laden" met en lumière l’amitié déchirée de deux enfants d’Amérique et veille à contextualiser les événements grâce aux photos légendées présentes à chaque page.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Je m'appelle pas Ben Laden

Du haut de son jeune âge, Nassir tente de comprendre pourquoi son meilleur ami John, de religion baptiste, ne veut plus lui parler.

Assistant en direct avec sa classe à l'attaque du World Trade Center le 11 novembre 2001 , deux avions détournées les percutant, les enfants resteront marqués par ce qui vient de se dérouler à différents niveaux. Les illustrations suggéreront clairement, par les silhouettes en papier journal, que les médias ont hautement couvert la catastrophe, cependant ce qu'aborde surtout l'album, c'est la division communautaire qui s'est établie depuis. Une division entre les américains. Une affaire qui a séparé deux amis.

Cet album permet cerner les origines du drame, alternant entre récit d'amitié brisée et petit documentaire. D'où vient cette angoisse du terrorisme aux Etats-Unis et ce sentiment anti-musulman très marqué?

Vous le saurez ici. Un documentaire très utile car il y en a peu faisant le tour de la question de façon aussi accessible et concise. Les documentaires à usage scolaire ne manqueront pas mais celui-ci, au travers de la petite histoire, fait rapidement le point sur la grande Histoire par des encarts efficaces. A avoir!
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Je m'appelle pas Ben Laden

11 septembre 2001, personne ne peut oublier cette date. Tragédie moderne démultipliée pendant des semaines par les images de la télévision.

C'est un jeune américain, de grands- parents égyptiens qui nous raconte cet événement qui va bouleverser son univers. Il est ami avec John, ses parents sont baptistes. Lui, ses parents sont musulmans mais les enfants la religion ils ne s'en préoccupent pas.

L'enfant raconte cette journée où ils sont au zoo avec sa classe jusqu'à ce qu'ils apprennent : l'avion et les Tours. Les réactions, quelques faits marquants, sa famille et les autres.

Son copain John ne vient plus à l'école. Il règne une ambiance bizarre et puis

il ne se sent plus à sa place. Mais il le dit " Je suis Nassir, pas Ben Laden " à ceux qui le stigmatise.

Avec des mots simples Bernard Chabaz nous raconte l'indicible, la peur, les larmes, la vie tout à coup bouleversée. Des vignettes, avec photos en noir et blanc complètent l'histoire pour raconter la montée de l'islamophobie aux Etats-Unis dans les années suivantes.

Les dessins de Barroux, entre enfance et terreur, complètent l'ensemble et rajoute à l'émotion.

Histoire d'Histoire une collection utile chez Rue du monde qui sait parler aux enfants pour découvrir des événements et des combats.











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Kinopanorama

Je voulais découvrir Bernard Chambaz par son récit "Martin cet été", puis au final, je me suis lancé dans la première partie de son histoire personnel où l'on navigue entre ses figures tutelaires: Staline, Lénine, son grand-père et surtout, son père à qui il écrit des lettres déchirantes, à la fin du livre.
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Kinopanorama

Je n'avais absolument pas prévu de lire ce livre, j'ignorais de tout de cet auteur mais... l'alchimie de la boîte à livres a frappé et je me suis retrouvée embarquée dans cette autobiographie à vocation cathartique, depuis la France du PCF des années 50 jusqu'à un cimetière du début du XXIeme siècle.



J'ai été très touchée par ce livre, d'abord parce que j'ai aimé le style de Bernard Chambaz, ces phrases énumératives, sa sensibilité. Ensuite parce que ce livre explore un sujet universel, celui de l'intimité ambivalente du lien de la filiation. L'auteur questionne également l'emprise de l'idéologie sur les individus, à l'échelle d'une famille, anihilant l'authenticité des liens.



Bernard Chambaz décrit parfois ce qu'il imagine, souvent ce qu'il se souvient de son enfance, sa jeunesse, ses illusions et ses interrogations. Puis sa vie d'adulte dans un monde en pleine mutation. Son incapacité à se glisser dans les pas de son père, infeodé au Parti. Bon petit soldat toutefois, ce fils aîné d'un grand dirigeant du PCF, avec le lot d'absurdité cocasse qui accompagne sa bonne volonté (l'épisode grinçant de la dédicace est un sommet ! )



On est plongé dans une époque, les Trente glorieuses, on traverse les événements de l'époque avec les yeux de l'enfant ou adolescent, de façon plutôt elliptique pour un lecteur plus jeune (heureusement il y a Wikipedia). Mais l'auteur explore aussi le bain culturel soviétique dans lequel il a été plongé, avec des chapitres intercalés.



Que partage t'on réellement avec ses parents ? Peut on vraiment s'aimer sans se comprendre ? Au fil des pages se dessine l'étrangeté du comportement des adultes dans le regard de l'enfant, observateur de leurs contradictions.

Puis se révèle la souffrance de l'aveuglement, liée à une forme d'emprise mentale, thème repris dans des chapitres intercalaires qui interrogent les destins de personnages soviétiques face à l'implacable machine stalinienne et ses mensonges.

L'aveuglement frappera d'ailleurs très concrètement le père de l'auteur, affaibli par la maladie à la fin de sa vie.



Dans ce lien filial distant et étranger faut il que la vulnérabilité, la maladie s'invitent, pour que l'intimité s'esquisse ? Et pourtant la fidélité et l'amour s'expriment dans ce livre très personnel, comme un baume sur des cicatrices.
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L'arbre de vies

j'ai fini de lire, samedi soir, dans la nuit, «l'arbre de vies» de Bernard Chambaz (son premier livre, suis pas rapide et c'est très bien ainsi), en goûtant la paix finale dans la maison qui est restée axe, d'un âge à l'autre, toujours un peu présente, elle et le grand-père, à travers les évènements de cette vie et de l'histoire, entremêlés (et cette écriture qui se modèle sur la pensée, d'un calme lyrisme en parlant de l'enfance, d'un calme gardé, d'historien et de mémorialiste intime, pour l'évocation du père, de Maximilien Robespierre, de leurs fins, du passage des époques, heurtée, grotesque parfois, quand le je, Antoine, est pris et acteur dans la campagne de Russie). Paix inquiète, constat de la fin qui approche (et qui sera aussi la fin des Couthon, puisqu'il n'y a pas de petit-fils)
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L'arbre de vies

Bernard Chambaz se met dans la peau d'Antoine Couthon, fils de Georges Couthon, révolutionnaire, conventionnel, et considéré comme le n°3 du Comité de Salut Public lors de la Terreur, derrière Robespierre et Saint-Just. Au terme de sa vie, à près de 80 ans, Antoine Couthon déroule ses souvenirs, tout particulièrement son enfance. Il n'a que 7 ans quand son père est guillotiné. Il s'engagera à l'âge adulte dans les troupes napoléoniennes avant de devenir, jeune ancien combattant, fabricant de papier.

L'auteur sait nous faire vivre l'intimité de son personnage. Des phrases longues, parfois interminables, mais au combien savoureuses et vivantes. Quelle érudition pour nous transporter de façon aussi véridique dans cette traversée du XIXe siècle.
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L'Orgue de Barbarie

Lu 75 pages, pas accroché, encore un livre qui ne veut pas de moi. 1962 : guerre d’Algérie. Style pompeux. Dans une lettre est écrit : « Moi j’ai dû m’arrêter, c’est trop bien écrit et j’ai du mal à m’y reconnaître. » Eh bien je me l’attribue aussi pour ce roman.



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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Sortez de votre train-train et prenez avec moi, ce train de nouvelles, d'écrivains solidaires de cheminots en grève. Les droits du livre sont intégralement reversés en soutien aux grévistes.





Prévert écrivait : "Le train m'égare, la gare m'étreint." J'ai aimé le texte de Laurent Binet qui convoque le plus long générique de film, avec l'arrivée en gare, d'un train, d'où descend C.Bronson, dans "Il était une fois dans l'ouest." Tandis que H.Fonda essaie de prendre une locomotive, dans "Mon nom est personne". Cris Evans remonte des derniers wagons, avec des prolétaires révoltés ( les cheminots?) pour " Snowpiercer".



Vous rencontrerez peut être d'autres écrivains, dans les wagons suivants, pendant que "le train sifflera 3 fois". Lisez ce livre, et compostez votre billet " de soutien".
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Nous avons tous un rapport particulier avec le train, des souvenirs d’échappées belles, de rencontres cocasses, de paysages qui défilent, de baisers échangés sur un quai de gare, de voyages qui ont changé une vie…



C’est le cas d’une trentaine de plumes de la littérature française, qui souhaitent intervenir, au moyen de la fiction, en soutien à la grève engagée par les cheminots. Car la lutte des cheminots n’est pas une lutte corporatiste, elle cristallise au contraire l’idéal de solidarité, concrétisé par des services publics, de tout un peuple.

Avec Patrick Bard, Agnès Bihl, Laurent Binet, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Didier Daeninckx, Abdelkader Djemaï, Bruno Doucey, Annie Ernaux, Pascale Fautrier, Patrick Fort, Valentine Goby, Nedim Gürsel, Hédi Kaddour, Leslie Kaplan, Jean-Marie Laclavetine, Lola Lafon, Hervé Le Corre, Sandra Lucbert, Mako, Roger Martin, Guillaume Meurice, Gérard Mordillat, François Morel, Grégoire Polet, Jean-Bernard Pouy, Patrick Raynal, Alix de Saint-André, Danièle Sallenave, Jean-Marc Salmon, Alain Serres, Shumona Sinha, Murielle Szac, Tardi, Carole Trébor et Philippe Videlier.

Je soutiens le mouvement de grève des cheminots. Je remercie tous les agents qui se battent chaque jour pour notre service public. Si comme moi vous aimez le train, achetez ce livre. Et faites achetez. Moi, j’ai convaincu 3 personnes et vous ?



Je remercie tous les écrivains, animateurs qui s’engagent auprès des grévistes. Ce qui ne gâche rein, la lecture des textes est magnifique !
Lien : https://blogentresoi.wordpre..
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

36 auteurs pour autant de nouvelles, illustrés par les dessins de Mako.

36 auteurs engagés, car cet ouvrage polyphonique n'a qu'une seule ligne éditoriale : celle de défendre les services publics, un certain « idéal de solidarité »

concrétisé ici par le train dans la tourmente de cette nouvelle « bataille du rail ».



36 pierres apportées à l'édifice d'une lutte, puisque les droits d'auteurs sont entièrement reversées aux caisses des grévistes contre cette réforme ferroviaire 2018.

À chacun d'en juger la nécessité bien sûr, mais il fallait le préciser, car il ne s'agit pas ici d'un don seulement caritatif, mais profondément politique.



Bien sûr, ces nouvelles sont très différentes, et parfois inégales, mais toutes réussissent la gageure de parler à nous tous, qui avons en commun cet « imaginaire du rail».

Comme Didier Daenincks dont « le sang noir du monde ferroviaire coule dans [s]es veines. »



Lu en juillet 2018.
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Un recueil de textes courts par une trentaine d’écrivains et écrivaines, sur le thème du train et du chemin de fer, en soutien aux cheminots en grève en 2018. Comme souvent dans ce genre d’ouvrage, il y a du très bon et des textes moins mémorables, mais l’ensemble est plutôt plaisant à lire, et engagé.
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