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Citations de Bernard Cornwell (292)


"Je ne sais pas si tu vu du plomb ou si tu en as coupé au couteau, dit-il d'une voix lugubre. Il faut que je sache. Je vais demander à Gwlyddyn. on dirait qu'il sait tout. Savais-tu qu'il faut toujours mettre les troncs la tête en bas pour faire des piliers ?
- Non, Seigneur.
- Ça empêche l'humidité de monter, tu comprends, et ça évite au bois de pourrir. C'est ce que m'a expliqué Gwlyddyn. J'aime ce genre de savoir. C'est bien, des connaissances pratiques, ce qui font tourner le monde. [...]"
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Il (Le palais) était suspendu dans le ciel comme un vaisseau céleste voguant dans les nuages, ou peut-être comme une étoile descendue sur terre ; un refuge où régnaient un roi juste et une belle reine, où les poètes chantaient et où des vieillards pouvaient étudier l'envergure des anges. Elle était si belle, Unys Trebes, si extraordinairement belle.
Et, à moins que nous ne parvenions à la sauver, absolument condamnée.
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"Une personne qui se rendit sur le champ de bataille dix jours après la fin des hostilités vit des bûchers funéraires à Hougoumont :
Les bûchers funéraires avaient fonctionné pendant huit jours, le feu n'étant entretenu qu'avec la graisse humaine. Il y avait des cuisses, des bras et des jambes entassés et une cinquante d'ouvriers portant un mouchoir sur le nez ratissaient le feu et les os à l'aide de longues fourches."
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- [...] Dieu est à nos côtés, n’est-ce pas, mon père ?
— Oh, Dieu déteste les Français, avait opiné le père Christopher, comme s’il était le confident du Seigneur.
— C’est parce que Dieu est sage, avait continué sir John. Le Tout-Puissant sait qu’il a commis une erreur en créant les Français et Il nous envoie la réparer ! Nous sommes l’armée de Dieu et nous allons éventrer ces bâtards du diable !
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[…] Hook savait manier l’arc depuis l’enfance. Il s’était exercé jusqu’à pouvoir tendre la corde des plus grands arcs de guerre et avait appris de lui-même que l’on ne vise point avec l’œil, mais avec l’esprit.
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"La beauté rend fou plus sûrement que l'or."

(Shakespeare)
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Je ne crois pas qu'aucun Dane soit vraiment chrétien.
-Pas même ton frère?
-Nous avons bien des dieux et le dieu des chrétiens n'est qu'un parmi d autres. Je suis sûre que c'est ainsi que pense Guthred. Comment se nomme le dieu chrétien? Une nonne me l'a dit, mais j ai oublié.
-Jehovah.
-Voilà. Odin, Thor et Jehovah. A-t-il une épouse?
-Non.
-Pauvre Jéhovah !
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Il y a de bons prêtres. Beocca et Willibald en étaient, mais j'ai découvert au cours de ma longue vie que la plupart des hommes d'Eglise prêchent les vertus de la pauvreté tout en désirant les richesses. Ils aiment l'argent, et l'Eglise l'attire comme une chandelle les papillons de nuit.
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Elle (Mildrith) voulait simplement que je laboure mes champs, traie mes vaches et engrange les récoltes pour payer l'énorme dette qu'elle m'avait apportée en dot : son père avait fait le serment de donner à l'église le fruit de la moitié de ses terres. La promesse liait maintenant ses héritiers, mais les pillages des Danes et les mauvaises récoltes avaient ruiné le domaine. Pourtant, l'Eglise, aussi venimeuse que serpents, tenait à ce que la dette fût payée, sans quoi elle saisirait notre terre.
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- Je remercie le Tout-Puissant pour cette heureuse issue, souris le roi.
Je compris alors ce qu'il me disait. Il était là, si humble, sans couronne ni collier ni bracelets, une petite agrafe de grenat retenant sa cape à son cou, et il parlait d'une heureuse issue : le peuple saxon rassemblé sous un seul roi. Le roi du Wessex. La piété d'Alfred dissimulait une monstrueuse ambition.
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A la fin du jour, nous avions gagné l'intérieur du Wessex. Alfred était établi à Wintanceaster (Winchester), une belle ville située dans une campagne prospère, qui était la capitale des Saxons. C'était bien sûr l'oeuvre des Romains, et le palais d'Alfred était en grande partie en pierre. Son père y avait adjoint une grande salle aux poutres magnifiquement sculptées, et Alfred faisait édifier une église en pierre encore plus grande. Un marché se tenait à côté et je me souviens d'avoir trouvé étrange de voir une telle foule sans aucun Dane.
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Nos épées, lourdes et grossières, ne gardaient pas leur tranchant durant la bataille et devenaient vite des grandes massues de fer dont le maniement exigeait une force considérable. Un combat à l’épée n’a rien de raffiné, mais exige du savoir-faire. Il faut savoir tromper l’ennemi, le persuader qu’un coup va venir de la gauche et, quand il se garde de ce côté, le frapper à droite, quoique, dans la plupart des cas, ce n’est pas l’astuce qui l’emporte mais la force brute. L’un s’affaiblit, baisse sa garde et l’épée du vainqueur le frappe à mort.
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"Sept mille huit cent quarante-trois rouleaux sont déposés là, déclara-t-il d'un ton solennel, les trésors accumulés du savoir humain, et si la cité tombe, c'en sera fait de la civilisation." Puis il raconta l'antique histoire d'un héros entrant dans un labyrinthe pour tuer un monstre et traînant derrière lui un fil de laine afin de retrouver son chemin dans les ténèbres. "Ce fil, c'est ma bibliothèque, conclut-il, nous expliquant enfin l'objet de son laïus. Qu'elle sombre, messieurs, et nous croupirons dans les ténèbres éternelles. Alors je vous en supplie, je vous en supplie, combattez !"
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Arthur s'avança vers la galerie.
- Qu'est-ce qui se passe sur cette colline ? demanda-t-il à voix basse.
- Je ne peux pas vous le dire, Seigneur, répondit Emrys, plein d'indignation.
- Mais vous croyez qu'on est en train de tuer ?
- Je crois que c'est possible, Seigneur, dit craintivement Emrys. Je pense même que c'est probable.
- Tuer qui ? exigea Arthur, et l'âpreté de sa voix fit que tous les hommes rassemblés dans la cour détournèrent les yeux de la magnificence du ciel pour le regarder fixement.
- Si c'est l'ancien sacrifice, Seigneur, et le sacrifice suprême, alors ce doit être le fils d'un chef.
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Le soleil brillait d'un or rougeâtre à travers la fumée, lorsqu'une troupe de cavalier ennemis apparut le longs des remparts, armées et revêtus de leurs armures. L'un d'eux monté sur un grand destrier noir, portait une étrange bannière qui flottait derrière lui. C'était un long morceau de soie rouge unie, translucide devant le soleil, mais à sa vue les hommes sur les remparts firent le signe de croix.
- L'oriflamme, dit Dancy à mi-voix.
- L'oriflamme?
- La bannière de guerre française, expliqua Dancy en se signant de nouveau. Cela veut dire qu'il n'y aura nulle merci. Et qu'ils veulent tous nous tuer.
C'est alors qu'il tomba à la renverse. L'espace d'un instant, Hook resta interdit, puis il crut que Dancy avait trébuché et tendit instinctivement la main pour le relever. Il vit alors le carreau empenné fiché dans le front de son compagnon. Il y avait très peu de sang. Quelques gouttes seulement avaient giclé sur son visage qui semblait autrement paisible, et Hook s'agenouilla pour regarder le carreau. Il ne saillait que de cinq doigts; le reste était enfoncé dans la cervelle de Dancy qui était mort sans un mot.
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Les bardes chantent encore cette bataille, mais les Dieux seuls savent combien ils brodent car, à les entendre, on croirait qu’aucun de nous n’aurait pu sortir vivant de Lugg Vale, et peutêtre aucun de nous ne l’aurait dû en effet. Ce fut une bataille désespérée. Ce fut aussi, même si les bardes se gardent bien de l’admettre, une défaite pour Arthur.
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Nous autres, Irlandais, savons une chose qui passe toutes les autres : un ennemi pardonné est un ennemi qu’il faudra combattre à nouveau.
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- Au fond, reprit Nimue au bout d'un moment, qu'à fait Arthur, sinon épouser une rivale au lieu d'une compagne?
- Une rivale?
- Guenièvre pourrait gouverner la Dumnonie aussi bien que n'importe quel homme, observa-t-elle, et mieux que la plupart. Elle est plus intelligente que lui et à tous les égards aussi déterminée. Si elle avait été la fille d'Uther plutôt que de cet imbécile de Léodegan, tout eût été différent. Elle aurait été une autre Boudicca, et il y aurait des cadavres de chrétiens d'ici jusqu'à la mer d'Irlande et des Saxons morts jusqu'à la mer de Germanie.
- Boudicca, lui fis-je observer, a perdu sa guerre.
- Guenièvre aussi, dit-elle d'un air sombre.
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Et à l’aube, mon père, continuai-je, je veux que vous restiez ici. Les berges de la rivière ne sont pas pour les prêtres.
- Si des hommes y meurent, répliqua-t-il, c’est là-bas qu’est ma place.
- Vous voulez aller au paradis demain matin ?
- Non.
- Alors, restez ici.
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De nos jours, on se souvient d’Arthur comme d’un seigneur de la guerre, l’homme resplendissant dans son armure étincelante qui a fait entrer une épée dans la légende, mais il eût aimé qu’on se souvînt simplement de lui comme d’un chef bon, honnête et juste.
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