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Citations de Bernard Cornwell (292)


Cinq mille archers marchaient sur Calais, et en une minute ces hommes étaient capables de tirer soixante à soixante-dix traits… mais aucune bataille ne se gagne en une seule minute.
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L’amour est aussi un voyage, dont la destination est la mort. Mais c’est un voyage bienheureux.
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Jusqu’à mes dix ans, j’avais été bercé par les légendes de Cuthbert. J’avais appris qu’il avait dressé des phoques à chanter des psaumes et que les aigles lui apportaient à manger sur une petite île au large de Bebbanburg où il s’était retiré en ermite. Il savait apaiser les orages par les prières et avait sauvé nombre de marins de la noyade. Les anges venaient lui parler. Il avait un jour sauvé une famille en ordonnant aux flammes qui dévoraient la maison de retourner en enfer, et le feu s’était miraculeusement éteint. Il pouvait entrer en plein hiver dans la mer jusqu’au cou et rester là toute la nuit à prier, et lorsqu’il en ressortait sa robe était sèche. Il avait tiré de l’eau du sol aride durant une sécheresse, et lorsque des oiseaux volaient les semences, il leur ordonnait de les rendre. C’est en tout cas ce que l’on m’avait raconté. C’était sans conteste le plus grand saint de Northumbrie, celui qui nous protégeait et auquel nous devions adresser nos prières pour qu’il les chuchote à l’oreille de Dieu. Et il était là dans sa caisse de bois d’orme dorée et ciselée, narines dilatées, bouche entrouverte et joues creuses. Ma belle-mère possédait le peigne de Saint Cuthbert et se plaisait à raconter qu’elle y avait trouvé quelques cheveux du saint homme, de la couleur de l’or le plus fin ; mais ce cadavre-là avait des cheveux d’un noir de poix, longs et plats.
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Nous découvrîmes un homme nu aux cheveux tombant jusqu’à la taille. Il était vieux, prétendait avoir plus de soixante-dix ans, et sa barbe grise était aussi longue que sa repoussante tignasse blanche. Il n’était que crasse et peau sur les os, mais Willibald et les sept anciens clercs prisonniers de Sven s’agenouillèrent devant lui, car c’était un ermite fameux.
- Il était évêque. Il a renoncé aux richesses, épouse, serviteurs et honneurs pour adorer Dieu dans la solitude. C’était un très saint homme.
- Ou peut-être seulement un pauvre fou. A moins que sa mégère de femme ne l’ait chassé.
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Le dieu chrétien n’a rien de mieux à faire qu’édicter des lois. Des lois, encore des lois, des interdictions et des commandements, et il a besoin de centaines de prêtres en robes noires et de moines qui s’assurent que l’on y obéit. Pour moi, c’est un dieu fort grincheux, même si ses prêtres prétendent constamment qu’il nous aime.
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- Les romains étaient-ils chrétiens ? demandai-je soudain. (Uhtred)
- Pas toujours. Ils avaient leurs propres dieux, autrefois, mais ils les ont abandonnés pour devenir chrétiens, et dès lors, ils n'ont plus connu que la défaite.
(Varn, le père de Ragnar)
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Le destin est l'ennemi du contentement de soi.
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La saison était belle et inondée de soleil. Arthur était au faîte de sa puissance, Merlin prenait des bains de soleil dans notre jardin avec mes trois fillettes qui lui réclamaient des histoires, Ceinwyn était heureuse, Guenièvre coulait des jours heureux dans son nouveau et magnifique Palais marin avec ses arcades et ses galeries, mais aussi son temple caché, Lancelot paraissait satisfait de son royaume au bord de mer, les Saxons s'entre-tuaient, et la paix régnait en Dumnonie. Mais ce fut aussi, je m'en souviens, un été de misère noire.
Car ce fut l'été de Tristan et Iseult.
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« Le mariage n’a rien à voir avec le désir, trancha Merlin avec mépris. Arthur l’a cru, et quel imbécile il fait avec les femmes ! Ce que tu désires, Derfel, c’est une jolie fille dans ton lit, mais seule une tête de linotte ira croire que la fille et la femme doivent être la même créature. [...] »
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Puisque les Merciens avaient décapité deux de nos hommes, Ubba en décapita vingt. Les corps furent jetés dans le fossé au pied du mur et les vingt têtes fichées sur des piques plantées au-dessus de la porte nord.
- À la guerre, m’enjoignit Ragnar, sois impitoyable.
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- Un chef est fait pour diriger, dit Ragnar, et tu ne peux demander à tes hommes de risquer leur vie si tu n’es prêt à en faire autant.
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- Et sais-tu te servir de ton épée, Weland Godfredson ?
- Comme une femme de sa langue, mon seigneur.
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Les choses sacrées ont un pouvoir. Elles sont le chemin entre notre monde et des univers plus vastes.
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- Arthur, reprit-elle, rêve de paix, mais il n’y aura jamais la paix. Jamais ! La Bretagne est un chaudron, Derfel, et Arthur va en faire sortir l’horreur.
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Les royaumes ont besoin de roi. Sans eux, ce ne sont que des terres vides qui aimantent les lances des conquérants.
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Sachez reconnaître le mérite des autres, quand bien même il serait tentant de vous l'approprier, car plus un homme s'élève dans la hiérarchie de l'armée, plus il a besoin de la loyauté et du soutien de ses subordonnés.
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- Tout le monde déteste l'armée jusqu'au moment ou son aide est nécessaire, et alors, tout à coup, nous devons tous des héros des chevaliers blancs.
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- Vous serez volontaire, Sharpe. C'est un ordre.
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Si Arthur avait voulu qu'elle disparaisse de sa vie, il l'aurait livrée aux flammes, et c'est ce qu'il aurait du faire. Rien de tel qu'un bon bûcher pour améliorer le comportement d'une femme, mais inutile de dire cela à Arthur. Ce demeuré est amoureux d'elle !
(Merlin à Derfel)
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Mes hommes imaginaient que je choisirais pour symbole un masque de loup en écho aux queues de loup que nous avions commencé à porter dans les forêts de Benoïc. Mais j'insistais pour que chacun de nous peignît une étoile à cinq pointes.
- Une étoile ! ronchonna Cavan, visiblement déçu. Il aurait voulu quelque chose de farouche, avec des griffes, un bec ou des dents. Mais je ne voulus pas en démordre. Une étoile : "Seren, car nous somme les étoiles du mur de bouclier".
L'explication leur plut, et aucun ne soupçonna le romantisme désespéré qui m'avait inspiré mon choix.
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