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Critiques de Bernard Foglino (16)
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Le théâtre des rêves

Je pense que ce livre s'adresse surtout à tout(es) ceux/celles qui regardaient le foot à la télé dans les années 70 avec Thierry Roland au micro, et qui échangeaient leurs vignettes Panini de joueurs à la récré. Ceux-là seront ravis de replonger dans ces souvenirs de temps à autre pendant leur lecture.

Les amateurs de livre léger et pas franchement prise de tête également, tout à fait ce qui faut pour les vacances.

En revanche côté intrigue je mets un zéro pointé, l'auteur nous balade pendant 270 pages pour nous servir un dénouement franchement décevant.

Mais maintenant je sais comment l'Angleterre gagna son unique coupe du monde de football, en 1966, je me coucherai moins bête ce soir :-))





Challenge des 50 objets 2021-2022
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Celle qui dort

En moins de deux cents pages, l'auteur nous propose une "allégorie" nous amenant à réfléchir sur la compromission en matière artistique.

Une ambiance sylvestre dans une campagne de l'est de la France, au cours d'un "salon du livre" et de séances de dédicaces, le narrateur se voit embarqué dans une sordide machination.

Étrange roman qui se lit d'une traite qui nous fait rencontrer des personnages inquiétants et hors du commun, le tout émaillé de descriptions acides du monde de l'édition où la vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Un bon moment de lecture et une bonne découverte de cet auteur.
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Le théâtre des rêves

Le narrateur, Baptiste Flammini, exerce un bien curieux métier. Il est « chercheur » en perles rares pour collectionneurs. Son champ d'activité n'a pas de limites, pourvu que la rémunération soit alléchante. Au besoin, il fait des faux. Le client n'y voit que du feu, enfin... la plupart du temps. Une de ces recherches, (trouver un poil pubien d'Elvis Presley - oui vous avez bien lu), va être le déclencheur d'une cascade d'aventures rocambolesques qui vont le mener dans le milieu du foot des années 70.

Les aventures de Baptiste paraissent, au départ, n'avoir ni queue ni tête. Il fréquente des énergumènes totalement farfelus : Un mage africain, un gardien de morgue manchot, un ancien commentateur de foot à la retraite (Thierry Fringant - plus vrai que le vrai). Il vit des aventures complètement délirantes et nous entraîne dans des lieux pittoresques comme le « Théâtre des rêves », un café où se côtoient des supporters de foot nostalgiques des années 70.



On ne s'ennuie pas un seul instant dans ce roman original aux rebondissements inattendus. Le ton est léger, bien que Baptiste ne soit pas forcément heureux dans sa vie marginale et déjantée.



Il faut attendre les derniers chapitres pour trouver un sens à tout cela et surtout pour comprendre qui est Flammini. Le dénouement est vraiment surprenant
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Le théâtre des rêves

Baptiste Flamini est un "collectionneur de collectionneurs" : il tente de dénicher les objets les plus insolites pour les collectionneurs les plus acharnés. Il est ainsi chargé de retrouver un album de vignettes de foot. Cette quête en apparence banale va lui causer quelques désagréments...

Le "théâtre des rêves" (surnom d'old trafford, le stade de Manchester United) est un roman fort atypique : il tient certes du polar, mais dans un genre bien déjanté. Il a surtout un côté nostalgique bien sympathique pour les amateurs de ballon rond, nous permettant de replonger en enfance, tout au moins pour ceux qui collectionnaient avec passion les vignettes de foot (panini, pour citer la marque) ...
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Celle qui dort

A la fois drôle et sombre, entre rêve et réalité, l'auteur nous plonge dans un univers d'où il sera difficile de s'échapper!

Cet univers imaginaire s'accompagne d'une jolie réflexion sur l'auteur et l'écriture.

Grande réussite!
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Bienvenue dans la vraie vie

[...]Bienvenue dans la vraie vie se lit comme un thriller, et il en comporte presque tous les codes. C’est un vrai plaisir de lecture qui comble le fossé entre l’amusement et l’actualité et permet peut-être de voir un peu plus clair dans ces graphiques qui fleurissent partout (mais bon, il faut dire que je reviens de loin…)[...]
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Le théâtre des rêves



«Le théâtre des rêves» est en fait où se retrouvent des passionnés de football et qui viennent commenter et regarder en rediffusion les plus grands matchs d'avant 1975. Dans ce pub se retrouvent aussi des collectionneurs acharnés de vignettes de football et Fabrice, héros de ce roman, se voit être assigné à fournir à ces gens-là les pièces manquantes de leur collection, pièce qui peut alors tout simplement «illuminer» leur vie. Comment une simple collection, qui, d'ordinaire, est une simple passion peut ainsi prendre une place aussi importante, voire presque vitale, dans la vie de ces gens ?

Roman qui prend à la fois une tournure de vrai-faux polar mais aussi d'un livre presque comique devant la fureur de ces habituée du théâtre des rêves, celui-ci est à la fois drôle et intyriguant. Livre extrêmement bien écrit, léger. et agréable à lire
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Equinoxes

L’équinoxe est cette période de l’année où la durée du jour est égale à celui de la nuit. Cette période à la « lumière déclinante dont la douceur est une consolation ». On peut dire que les quatre personnages de ce roman sont à l’équinoxe de leur vie.

« Nos vies sont à l’étiage, mais déjà un liseré plus sombre marque l’estran. Nous n’allons plus nous étendre sur les territoires des jours à venir, notre lutte se consacrera à ne pas rétrécir trop vite. »

Eddie, Paul, Mike et Frankie, le narrateur, sont des amis d’enfance, des copains d’université. La vie les a plus ou moins longtemps séparés mais aujourd’hui, vingt-cinq après, ils se retrouvent au bord du bassin d’Arcachon. Eddie, le terrien de la bande y a une ferme ostréicole et Paul, une maison en bord de mer. Chacun a eu ses expériences, a ses difficultés mais ils en parlent peu.

« Je crois que si on aime bien être ensemble, justement, c’est pour ne rien se raconter. »

Alors, ils évoquent les quatre cent coups de leur jeunesse. Les emprunts de voiture, les parties de poker où Paul plumait les fils à papa. Et l’envie de revoir cette bijouterie, symbole de leur insouciance, de leur désobéissance et du refus des règles. Quatre types sur la mauvaise pente de la cinquantaine se souviennent du temps où ils avaient des rêves. Des hommes qui pourtant, une fois adultes, parleront d’assurer ses arrières à leur progéniture qui rêve de liberté.



Dans un lieu parfaitement mis en valeur par l’auteur, une nature empreinte de nostalgie, quelques jours de vacances à l’approche des grandes marées d’équinoxe, Bernard Foglino évoque un présent doux amer que les quatre hommes tentent de masquer en convoquant la gloire du passé.



Mais, elle est bien là cette inquiétude de l’avenir. On la sent dans leur corps et on la perçoit sur leur sourire désabusé. Bien évidemment, chacun se demande ce que peut maintenant leur réserver demain, quel pouvait être le sens de leur vie. Et si ce n’était que de « hisser sur nos épaules d’autres vies »?



Ce court roman est empreint d’une belle lumière, de la douceur d’une connivence entre quatre personnages particulièrement attachants. Avec une belle écriture d’où émergent des petites phrases mémorables, l’auteur parvient à créer une atmosphère touchante.
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Equinoxes

La couverture du livre et le résumé m’ont attiré de suite, et c’est avec impatience, que j’ai ouvert ce roman, nouveauté de mars 2018, heureuse de le lire en avant-première.



L’idée que de vieux amis quinquagénaires se retrouvent...me semble un sujet prometteur et je suis impatiente de connaitre l'intrigue annoncée sur la quatrième couverture : « Était-ce vraiment une bonne idée, de revenir sur ce bord de mer, vingt-cinq ans après ? » J’ai donc hâte d’en savoir plus !



Ce qui m’attire surtout dans ce roman et ce que j'imagine, c'est que l'on va donner la parole aux hommes ! Je vais pouvoir découvrir surement leurs émotions, leurs ressentis, mais peut-être aussi leurs angoisses, leurs joies ou encore leurs pensées secrètes d’hommes !



Malheureusement, peu de moment dans ce sens, l’histoire tourne en rond, sans émotion, sans pertinence…J’insiste dans ma lecture, mais les chapitres défilent, sans qu’il ne se passe grand-chose de fulgurant, c’est monotone et banal.



4 hommes bien différents des uns des autres, qui replongent dans leurs souvenirs, nostalgiques, blasés pour la plupart, avec un semblant de secret. Je m'ennuie...J'espère qu'une surprise ou un élément va donner du piment, de l'intérêt à cette histoire mais non, cela reste platonique et sans distraction.



Je n’arrive pas à m’attacher aux personnages, l’histoire ne me transporte pas, ne me fait pas non plus voyager ou frémir, bref une déception pour ma part !




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Bienvenue dans la vraie vie

Bernard Foglino nous fait entrer dans le monde des marchés financiers où l’on joue avec le virtuel au détriment de la valeur et du travail humain. C’est un monde impitoyable où il faut sans cesse progresser, trouver l’affaire du siècle qui ramènera le plus d’argent possible. Tout cela au détriment des hommes.



Frank Medrano est dans cette spirale et il va créer une société fictive pour générer de l’argent. Pour cela, il s’entoure de Monsieur Smith, homme charismatique et mystérieux. Il entraîne aussi Marlène, une jeune fille dynamique qui sera peut-être le seul lien avec la réalité pour Frank.



Le sujet est original, actuel. Même si c’est pour moi un domaine assez confus, j’ai beaucoup aimé la vision de l’auteur. Il insère un côté mythologique, démoniaque et moraliste. Comme, par exemple, la symbolique du taureau et de l’ours : le taureau est synonyme d’abondance et l’ours apporte le côté sombre. L’ours gagne lors des krachs boursiers.



J’aime beaucoup le ton de ce livre pour son réalisme et son humour. Même, si j’ai pressenti une partie du dénouement, il y a une réelle intrigue pour tenter de comprendre jusqu’où peut mener la folie boursière.



Je ne connaissais pas cet auteur et j’ai été ravie de le découvrir.




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Le théâtre des rêves

Pieds Nickelés déjantés!

J'ai connu Bernard Foglino à la médiathèque de Lorient, il y a quelques temps.

Il nous a très gentiment expliqué que malgré que l'on parle football, ce n'était pas un livre sur le football. Il y avait une enquête, mais ce n'était pas un roman policier, etc... Je me suis dis en moi-même, tiens un petit-fils français de Flann O'Brien?

On parle de tout, puis de rien et tout cela fait un tout. Et surtout un bon livre.

Lire la suite ici :http://eireann561.canalblog.com/
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Celle qui dort

Une fable ,non une parabole; une histoire, non un conte; un roman d'amour, non une histoire d'amour impossible. Surtout une réflexion profonde et émouvante sur le devenir de l'être écrivant, qui se voudrait écrivain.

Tout est singulier, original, troublant et tremblé dans ce roman. Bernard Foglino est un écrivain des non-lieux, des gens de bonne volonté confronté à la laideur mercantile du monde et à ses masques.
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La mécanique du monde

Bibliothèque. J'avais entrepris de lire tous les titres de tous les livres de tous les rayons romans de ma nouvelle bibliothèque. Pour prendre mes marques. Je n'ai pas tout à fait fini, je me suis épuisée en flexions. Il faudrait suspendre les rayonnages au plafond, pour n'avoir jamais à se baisser.



Le titre remarqué, je l'ai sorti, j'ai lu le résumé et je l'ai emprunté. Un homme qui est un maître dans l'art de réparer des photocopieurs, je me suis dit, ça, c'est un livre pour moi! Et en effet, les 20 ou 30 premières pages peuvent passer. C'est un as de la maintenance et il chérit ses machines. Après... c'est un carnage. J'ai râlé, pesté, grincé des dents jusqu'à la page 250. Et c'est écrit gros.



Après, ça devient n'importe quoi, des trucs sur le vaste monde et sur un groupuscule dirigé par un faux sdf qui monte des combines pour déclencher des crises qui empêchent les gens de s'interroger sur la vacuité de leur vie. Ou quelque chose dans le genre...



C'est poétique, j'en ai peur. Des amateurs?
Lien : http://talememore.hautetfort..
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La mécanique du monde

Le titre du roman tient sa promesse car en choisissant de lire ce livre, je m'attendais à ce que l'auteur nous parle d'une façon ou d'une autre du fonctionnement de notre existence moderne sur cette planète.



Le photocopieur ! Quelle métaphore pour la routine quotidienne qui est, force est de le constater, le lot de plusieurs d'entre nous.

C'est un outil que j'utilise souvent pour garder une copie de mes rapports au travail, et j'avoue qu'il m'est déjà arrivé plus d'une fois d'admirer cet appareil ainsi que la tâche qu'il accomplit de façon répétitive des milliers de fois, sans jamais rechigner.

Je pense qu'il y aurait beaucoup à dire sur la symbolique du photocopieur dans le roman de Mr Foglino.



Nicolas répare des photocopieurs, c'est son travail et il le fait très bien, au point de se confondre jusqu'à la symbiose totale avec cet appareil.

Il a travaillé sans relâche pendant des années en veillant docilement à maintenir le bon fonctionnement du Système. Nicolas, petite pièce d'une machine gigantesque.

Mais notre héros n'est pas qu'une pièce sans âme; c'est un être humain chargé d'émotions et de souvenirs traumatiques qu'il a appris à mettre de côté (dans un coffre) pour survivre.

Car il faut lutter pour sa survie dans un monde sans pitié, qui fait peu de cas des « petits », encore plus s'ils sont jugés peu ou pas productifs.

Les multinationales fusionnent, changent de nom, de patrons et l'on fait des remaniements, l'on déplace des employés comme des pions au grè des besoins de la Machine. Et...quand la pièce n'a plus de place, on la remercie.



Nicolas voit son monde basculer d'un jour à l'autre. Il est désormais à la marge de cette grande mécanique bien huilée.

La période est propice à la reviviscence de ses angoisses refoulées tant bien que mal pendant des années.

Il se retrouve face à lui-même. Plus rien pour sublimer !

L'estime de soi s'effondre, les créatures terrifiantes de l'inconscient prennent vie. C'est le délire !

J'ai trouvé cette partie du roman, où l'on est en plein dans les méandres de l'esprit tourmenté de Nicolas, assez complexe et difficile à suivre mais je me suis accrochée pour connaître la suite.

Ce sont des passages denses, truffés de symboles: La princesse, la Tête ...et de réflexions qui sont un regard critique sur notre société.

L'utilisation et l'exploitation des sentiments et émotions, l'illusion de sa propre utilité et place dans ce monde.

Nicolas fait des expériences de vie concentrées qui lui permettent de visiter les faces obscures de ce monde.

Poussé au désespoir total, il est tenté d'en finir avec ce cauchemar mais la Tête (la raison, la connaissance) le « sauve ».



Véritable catharsis que cette épopée ! Ce livre contient peut-être peu de pages, se lit vite, mais est très riche d'enseignements.

C'est une « gifle » un « choc électrique » pour qui veut bien « se réveiller ».



Merci Mr Foglino pour ce grand moment de lecture et merci aux éditions 10/18 pour cette découverte.
Lien : http://partage-lecture.over-..
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La mécanique du monde

Au début, ce qui déraille un peu, c'est juste la mécanique bien huilé que connait Nicolas. Lui, "le meilleur réparateur de photocopieur, peut-être du monde" n'arrive plus à communiquer avec ses machines. Et c'est d'abord une qui lui résiste, puis la suivante. Et le voilà pris dans une spirale infernale qui va le laisser sans travail, sa société ayant été rachetée une nuit par une compagnie indienne qui a décidé que le marché des photocopieurs n'est pas assez rentable. Nicolas se retrouve donc seul chez lui à tourner en rond, entouré de ses souvenirs et des photos de la princesse Nadia, morte un soir dans un accident de voiture. Jusqu'à ce qu'il rencontre Gabriel, une espèce de SDF d'un genre un peu particulier qui a élu "domicile" en bas de son immeuble.



Mais là où ça devient plus intéressant, c'est quand Foglino va peu à peu nous démonter de manière bien métaphorique cette mécanique du monde qui nous entoure.



La mondialisation et notre chère société de la consommation pour commencer. Avec par exemple une société Nonex qui va racheter Xenon pour devenir Nexon. On imagine bien sûr les changements d'orientation stratégique qui en découlent et les licenciements qui s'en suivent... Ça ne vous rappelle pas quelque chose tout ça ? Nicolas plus de vingt ans de bons et loyaux services, sans un arrêt maladie, sans un seul jour de congé, lui pour qui le travail est une passion, voilà qu'il se retrouve confronté à lui-même et à cette mécanique implacable de notre monde moderne.



Ensuite c'est à la mécanique de notre identité qu'il va s'attaquer. Car dans ce monde de l'image, du paraître, chacun nous invente comme il l'entend. Pour tel chauffeur de taxi, Nicolas sera un casseur de banque, un voleur d'âme pour un passant dans le métro et finalement un vecteur de bonté pour les SDF. Chacun se forge une opinion à partir de l'image sociale que nous renvoyons. Qui sommes-nous au fond ? Renvoyons-nous l'image de ce que nous sommes réellement au fond de nous ? Ou alors plutôt une adaptation de ce que les autres attendent de nous ? Et pour Nicolas qui se refuse à connaître un bout de son passé, cela prend encore plus de sens. Comment se définir dans la vie quand une part importante de ce qui l'a façonné reste enfouie au fond d'une malle sous une tonne de déguisements ?



D'autres mécaniques sont encore lentement démontées dans ce roman au rythme magnifique. Mais je vous laisse les découvrir à votre propre rythme.
Lien : http://www.tulisquoi.net/la-..
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Le théâtre des rêves

En fait, le style narratif est pas inintéressant. C'est rythmé, souvent drôle, bref, globalement bien écrit. L'histoire ayant quand même un rapport avec le football (semi-arnaque, donc), l'auteur a pris le soin de glisser des petites références au monde du football, que ce soit les clubs, les joueurs ou les médias. A noter en particulier la bonne référence à Thierry Roland. Quoiqu'on pense de ce garçon, c'est lui qui m'a fait accrocher au football à latélé. Comme Albaladéjo avec le rugby. On a beau dire, on a beau faire, c'est venu par la droite, ça repart par la gauche, ces deux-là ne partiront pas en vacances ensemble. D'ailleurs, il y a certes hors-jeu mais il n'y a pas la ligne droite de Longchamp.



Par contre, le scénario, ben bof, quoi. C'est complètement alambiqué, complètement improbable, je suis jamais rentré dedans. On se demande s'il s'agit de fantastique, de polar, de parodie ou je ne sais quoi. Du coup, on a toujours le cul entre deux chaises ce qui est, il faut le reconnaître relativement inconfortable pour lire. En fait, Le Théâtre des Rêves est donc une bizarrerie relativement quelconque dont les petite références sympathiques ne suffisente pas à en faire une oeuvre incontournable.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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