Citations de Bertrand Gatignol (45)
- Tu es un spectre immatériel, tu ne peux pas me cogner.
- Je crois que vous n'y connaissez pas grand chose en spectres.
Papsukal arrive dans la cité d'Insecteville, un lieu qu'on évite parce qu'on tient à la vie.
Si vous souhaitez changer d'apparence, au point où vous en êtes, je crois que les séances de squat seront moins efficaces que la magie.
Allez, salut, je dois aller m'alcooliser ... Et oublier mon dur labeur dans des bras inconnus.
Elle a atteint cet objectif rare : l'absence de désir ... Qui va de pair avec la disparition de l’ego, de l'ambition, de l'orgueil.
Un Gobelin, ce n'est rien d'autre qu'un Lutin déglingué.
Je repense à toutes ces années où j'avais envie de vaincre, d'aimer, de séduire ... Quelle perte de temps !
- Pouah ! C'est pestilentiel ! Quelle magie est à l'oeuvre ? Putréfaction ? Corruption ?
- Fromage. Et aussi je n'ai pas ouvert la bouche depuis mon réveil.
p.152.
Il aurait voulu crier la vérité, mais il comprit que personne ne l'écouterait.
p.81.
Quant aux Nobles-nés, étaient-ils les plus capables de gouverner du fait de leur naissance ? On pouvait raisonnablement en douter. Lours ne pouvait qu'approuver. Il se souvenait de l'opulence de la table du défunt général Ragnar et il voyait la misère des bas-fonds de la ville où il vivait. Les ressources mobilisées pour nourrir un seul Noble-Né auraient suffit à sauver de la faim tout un quartier de la basse ville.
p.79.
Il semblait à Lours que chaque fois qu'il sortait la tête de l'eau, on l'a lui renfonçait avec un peu plus de force, lui déniant tout droit à l'existence. Alors qu'il s'en plaignait à Tanil autour d'un verre, celui-ci dit : " Si tu veux forger des armes, reviens travailler dans les ateliers de ma famille. " " Ce monde est pourri de haut en bas, grogna Lours. Ogres-Dieux, chambellans, Nobles-nés, corporations... Il faudrait tous les détruire. " " Tais-toi bafouillant Tanil en jetant des regards appeurés autour d'eux. " Tu vas nous attirer des ennuis. " les deux hommes se quittèrent en froid.
p.51.
Les postes de commandement étaient par tradition réservés à ceux qui étaient bien nés, à défaut d'être forcément compétents. Ainsi, Pal Ragnar s'était trouvé propulsé général sans avoir jamais vu un champ de bataille. Il en allait de même pour tout son état-major. Descendre d'un des capitaines du Fondateur suffisait apparemment à leur conférer la compétence nécessaire à l'art de la guerre.
p.138.
C'est bien ce que je craignais. C'est lui que tu aimes, pas moi. Les belles paroles, c'est facile, mais les actes, c'est autre chose. Moi, je t'ai tout donné, je me suis battu pour que nous ayons une vie meilleure. Et toi, qu'est-ce que tu me donnes, des mensonges ? Tu m'as trahi.
p.45.
- Je n'ai pas été une très bonne mère, j'en ai peur.
- Tu l'as été a ta façon. Je peux tout pardonner tant que tu ne me trahis pas.
- Tu sais bien que je ne te trahirai jamais, mon chéri. Tu es tout pour moi.
p.32.
- Tu sais, malgré les apparences, ton père t'aime. Mais il était obligé...
- Je le déteste ! C'est un menteur, il ne nous aime pas !
p.147.
Pire, il prétendait que le but d'un gouvernement était de servir l'intérêt commun, et non les privilèges de quelques-uns. Il fallait réformer le royaume en profondeur, permettre au peuple de tirer bénéfice des fruits de son travail au lieu de le pressurer afin de nourrir la famille royale.
p.129.
Ce vaste monde dont je ne connais rien me fait peur. Je préfère retourner parmi les monstres. Parmi les miens.
Mais le nouveau chambellan baissa les taxes afin d’encourager les échanges, selon le principe qu’il valait mieux prélever un peu sur beaucoup que beaucoup sur très peu. Ce fut un temps béni pour le commerce.
Vous contaminez mon essence divine par votre nature plus fruste, entachée d'humanité.
Tu es capable de beaucoup de choses, Lours, mais pas de te résigner. Tu as ça en toi...