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3.63/5 (sur 70 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Arima, Trinidad et Tobago , le 19/04/1955
Biographie :

Neil Bissoondath est un écrivain canadien (indo-québécois) d'expression anglaise.

Il a émigré au Canada en 1973 et s’est installé en Ontario, où il a vécu 16 ans et où il a entrepris des études à l’Université York.

Établi depuis plusieurs années à Québec, il est professeur titulaire au Département de littérature et de création littéraire à l’Université Laval.

Ses ouvrages ont été salués par la critique mais aussi par le public outre-Atlantique. La publication de son roman Tous ces Mondes en elle en 1999, accueilli de façon exceptionnelle des deux côtés de l’Atlantique, lui a valu aussi en France d’être en lice pour le prix Femina.

En 2002, son ouvrage Doing the Heart Good (Un baume pour le cœur) a obtenu le Hugh MacLennan Prize for Fiction, prix également accordé à sa dernière œuvre, parue en 2005 sous le titre The Unyielding Clamour of the Night (Les Clameurs des ténèbres).

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Source : www.rue-des-livres.com
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Entretien avec l’écrivain québécois d’expression anglaise Neil Bissoondath. Originaire de Trinidad, il parle de son choix de vivre au Canada et au Québec. Il parle de sa détermination et de sa passion pour l’écriture. Il explique sa vision du multiculturalisme, du français au Québec et donne une définition de la liberté. Source: En toute liberté, 5 février 1995 Journaliste: Isabelle Albert


Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
J'aime jouer avec la lumière, en découvrir les propriétés, chercher des moyens de la façonner. Sans elle, on mourrait.
- La même chose est vraie de l'air, non ?
- Oui, mais imaginez que vous viviez dans un monde d'obscurité perpétuelle. Ça ne paraîtrait presque pas la peine.
- Les aveugles seraient sans doute en désaccord avec vous.
- Oh, mais les aveugles savent sentir la lumière ! Sa chaleur, voire son mouvement. Ils savent qu'elle est là. Même les aveugles ont besoin de lumière.
- Il rêve de concevoir des bâtiments juste pour la lumière, m'man, expliqua Yasmin. Des bâtiments qui sembleraient quasi faits de lumière.
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De grandes propriétés foncières. Cacao. Mais l'argent ne pouvait pas leur acheter le genre de position sociale qui compte; il faut être né dans le sérail. Alors, en m'épousant, mon mari épousait ma famille et tout le passé qui était le sien. Et, à l'époque en tout cas, cette alliance était nécessaire à son succès électoral. Car, voyez-vous, même très jeune homme il nourrissait déjà des ambitions politiques. Il savait que l'empire tombait en miettes. Et que cet effondrement créerait de nouvelles occasions, de nouveaux pouvoirs à prendre. Mais les gens ne suivent pas ceux qui leur ressemblent, ils suivent ceux qui leur sont supérieurs. Sinon, à quoi bon ? Ç'a été le génie de cette femme, Perón, en Argentine, de voir ça et d'en jouer. Faire croire à des gens ordinaires qu'à travers elle ils pourraient, eux aussi, briller sous les feux de la rampe. Mon mari avait besoin de la respectabilité sociale que ma famille pouvait offrir et, à franchement parler, ma famille avait besoin de la sécurité financière qu'il pouvait apporter. On avait des prétentions; des prétentions intellectuelles qu'on pouvait à peine se payer. On croyait que notre caste faisait de nous des gens à part. Mais comment financer ça : c'est là que le bât blessait.
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- Porté sur la religion ? Non. J'ai toujours pensé que c'était encore une chose que Marx avait comprise de travers. La religion n'est pas un opium, c'est un placebo, qu'on prend pour supporter une maladie chronique. Au même titre que l'alcool, le tabac, ou les drogues récréatives. On en a besoin, non, de cette croyance en quelque chose de plus grand que nous, d'éternel ?
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Volcans des Antilles. L'article consacrait deux pages à un volcan de son île natale, depuis longtemps en sommeil. Le texte se cantonnait à une histoire géologique du volcan, dont la dernière irruption aurait eu pour témoins - si tant est qu'il y en eût - les Indiens Arawaks, qui n'avaient guère survécu à Christophe Colomb, près d'un siècle et demi plus tard. Les photos d'illustration présentaient davantage d'intérêt pour Yasmin. Une vue aérienne du cratère, recouvert d'épaisses forêts, avec un petit lac turquoise au centre. Un rectangle de paysage urbain - maisons à toits rouges, ceints de balcons en treillis métallique, prises en sandwich entre le bleu de l'eau et le bleu du ciel. Les rouges toits de la ville s'étalaient d'une étroite plaine côtière jusqu'aux contreforts de la chaîne de montagnes, au sein de laquelle sommeillait le volcan.
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Le sentiment, voyez-vous, était...comment dirais-je ?... ailleurs. Ce n'était pas le sentiment étriqué et totalement égoïste de l'amour entre un homme et une femme. C'était une émotion bien moins personnelle, mais pas moins importante pour autant.
Les circonstances font tout, comme vous le savez. Elles créent les occasions et les responsabilités. L'époque ne permettait guère qu'on s'attarde au plaisir personnel. Nous étions mus par des mondes entiers. Mondes de la famille et de la communauté. Monde de l'histoire, souvenir vivace de l'immémoriale pauvreté d'où nous étions sortis. L'émotion du moment était ficelée dans le même paquet que tout ça, et quant à savoir si lui faisait bondir mon cœur et accélérer mon pouls, c'était un détail, euh, quasi hors de propos.
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Ce qu'on mange là, précise Cyril, c'est pas vraiment indien. C'est de la cuisine indienne antillaise. On est si loin de l'Inde, les gens pouvaient pas toujours se procurer les mêmes épices, il fallait se débrouiller. C'est l'histoire, c'est le changement, cette cuisine.
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- C'est là que je suis née.
Charlotte a déplacé le doigt de Yasmin, fixant intensément la piqûre d'épingle verte dans l'océan bleu.
- Mince alors ! Je te vois pas comme une étrangère.
Et Yasmin s'est dit : c'est ça que je suis ?
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Mais on s'est rendu compte, les jours suivants, que l'agression avait fracassé autre chose que son verre de lunettes : ses illusions sur Londres, sur l'Angleterre et tout ce que cela signifiait. Ça l'avait ébranlé et rendu amer.
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Ma belle-mère n'attendait rien d'elle, alors qu'elle attendait tout de moi. J'étais celle qui devait reconnaître son pouvoir, comme elle avait dû, elle, reconnaître celui de sa propre belle-mère, et ainsi de suite...
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Ce type ne faisait que son travail - ça, mon mari le comprenait -, mais selon lui, il le faisait aux dépens de sa propre humanité. Il insistait toujours là-dessus, mon mari : la supériorité de la conscience individuelle sur les exigences collectives ou individuelles. Pour lui, ce portier avait vendu sa conscience, et donc sa dignité, à un établissement où il ne serait jamais accepté qu'en qualité d'employé. Il était l'incarnation même du laquais, et les laquais n'avaient droit qu'au mépris de mon mari - à moins d'être les siens...
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