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Critiques de Blandine Bergeret (224)
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Elle voudrait des étoiles, des étincelles, et des papillons verts dans ses cheveux-

Blandine Bergeret - Roman - Les Éditions de L'ArtBouqine - Lu en avril/mai 2021.



Un mot tout d'abord sur la superbe couverture, sur fond noir, une photo représentant le haut du dos d'une jeune femme avec sa main posée sur sa nuque, le tout éclairé par une lumière blanche. Couverture intrigante par rapport au titre du livre.



Les premières pages sont des flashs, des instants de vie familiale, de vie au travail. Des chapitres courts. Déjà un pressentiment sur la suite m'envahit.



Quelques pages plus loin, les chapitres commencent par une date, la première sera le 5 septembre.



Alice, la narratrice, mariée, maman de deux enfants et en attente d'un troisième, s'interroge sur sa vie, son couple, elle ressent un malaise profond , en cherche l'explication, elle n'est pas heureuse.



C'est alors que le drame se produit, la petite Marie n'ouvrira jamais ses yeux sur le monde.



Alice craque, ses yeux s'ouvrent, elle comprend que sa vie ne peut plus continuer telle qu'elle est, être une bonne épouse soumise à son mari, une maman plus que parfaite, et la meilleure au boulot. Satisfaire tout le monde.



Alice a besoin de se retrouver, elle a besoin de réponses à ses questions, qui est-elle vraiment, quelles sont ses aspirations ?



Je me suis parfois retrouvée dans la vie d'Alice.



Blandine Bergeret nous distille petit à petit son vécu entre parenthèses, sa recherche d'elle-même jusqu'à sa reprise en main. Ce fut long et difficile.



Avec sa plume féminine, l'autrice a mis noir sur blanc toutes ses souffrances, tous ses rêves, toutes ses pensées et... tout son amour pour ses enfants, pour sa maman, pour Pierre et pour la Vie. La petite Chloé ouvre ses yeux sur le monde.



J'ai aimé lire l'histoire d'Alice, une histoire qui nous fait prendre conscience qu'on ne peut pas faire fi de son moi profond de ses aspirations sans en subir un jour où l'autre les conséquences.



S'oublier pour les autres au point de ne plus être peut mener au désastre.



Elle voudrait des étoiles, des étincelles, et des papillons verts dans ses cheveux a été un coup de coeur pour moi.



Bravo Blandine Bergeret.

J'espère que vous continuerez à écrire, je vous lirai avec grand plaisir.





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J'aurais aimé te dire

J'aurais aimé te dire - Blandine Bergeret - Roman ? - Éditions L'ArtBouquine - Lu en mai 2022.



Si j'ai aimé ? Évidemment ! Ayant lu son précédent livre "Elle voudrait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux", je me suis plongée dans celui-ci avec beaucoup d'intérêt.



Ce livre est un long cri d'amour d'une maman, Sophie, à son fils, Martin, qu'elle a élevé seule, presque fusionnellement, avec à un certain moment, l'aide précieuse de "mamie Madeleine", une grand-mère non de sang mais de coeur, une grand-mère d'adoption qui habitait l'étage d'au-dessus.



Le récit se déroule en alternance sous forme de lettres de Sophie à son fils, le journal de Madeleine et des résultats d'examens médicaux. Mais de qui ?



Toute la vie de Sophie est ainsi décrite depuis les 18 ans de celle-ci jusqu'à la fin de vie de Madeleine et le drame qui se joue.



Madeleine qui avait des idées bien arrêtées sur la manière d'éduquer un enfant, idées parfois d'un autre temps, et souvent en désaccord avec la maman de Martin, mais qui leur a aussi apporté tellement de choses positives.



Le moins que je puisse dire, c'est que la vie de Sophie n'a pas été un long fleuve tranquille, déjà plongée dans sa jeune vie d'adulte dans un profond désarroi, elle a su élever son fils de père inconnu, d'une manière intuitive pleine d'amour pour cet enfant qu'elle a voulu garder.



Ce livre m'a bouleversée, j'ai admiré le courage de cette maman qui mène un combat de tous les jours pour protéger son enfant.





La dernière lettre est poignante, elle est du domaine de l'émotion,

comme tout le livre d'ailleurs, mais cette lettre-là, elle vous prend au cœur.



Alors, non, ce n'est pas une lecture joyeuse, mais pas non plus une lecture morbide. Juste une lecture qui nous plonge dans les souvenirs d'une maman solo.



Merci Blandine Bergeret pour cette si belle lecture.

Bonne fête à toute les mamans, solos, en couple, en devenir et une pensée spéciale aux mamans orphelines d'enfant qui ne seront plus fêtées.
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Je remercie les éditions l’ArtBouquine… et Babelio pour son opération Masse critique, j’étais ravie de recevoir ce livre que je devais lire depuis un moment déjà, et je n’ai pas été déçue. Le style est original, aéré, comme pour nous laisser le temps de respirer entre chaque étape de vie de l’héroïne. Elle est prise dans un tourbillon qui nous donne le tournis au début, puis elle va cheminer, à la suite d’une épreuve, elle va tenter de trouver sa voie, la vraie, celle qui était étouffée au fond de son être.



Une femme au destin qui ne m’a pas laissée indifférente et avec qui j’aurais aimé discuter sur le sens de l’existence et nos freins, quels qu’ils soient. J’ai apprécié également le clin d’œil final, qui nous laisse tout sourire après un tumulte d’émotions diverses et variées.



Un roman très agréable à lire.

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J'aurais aimé te dire

Un livre qui pourrait presque paraitre banal : Une femme, Sophie (quel beau prénom ;-) ) écrit à son fils, Martin. Elle lui raconte leur vie à deux, depuis la tragédie qu'elle a vécu, à 18 ans et la période de vie dissolue qui s'en est suivie, période dont elle émerge à l'annonce de sa grossesse, jusqu'au présent.



Le présent, c'est 2010. Martin va avoir 20 ans. Et ce qui devient beaucoup plus intrigant et surtout émouvant tout à la fois, ce sont ces courts extraits du temps présent, dans un style très différent, presque télégraphique par moments, poétique à d'autres, souvent constats brutaux d'une santé qui se détériore, inexorablement.





Et c'est ce présent qui va décider Sophie à écrire à son fils, un fils qu'elle aime passionnément, avec qui elle a vécu dans une relation quasi fusionnelle. Elle décrit leur vie à deux, les étapes de la vie de Martin.



Et une troisième voix apparait dans ce récit, celle de Mamie Madeleine, voisine providentielle qui en dépit de divergences de vues sur la façon d'éduquer les enfant et de tenir un foyer, va être un soutien indéfectible pour Sophie et Martin, Malgré toute sa rigidité d'esprit, l'amour et la tendresse qu'elle n'a pas su exprimer à ses propres enfants, toute engluée dans ses principes rigides, oubliant toute spontanéité, toute empathie, elle les reportera sur cette petite famille, même si son désir de bien faire peut se révéler quelquefois un peu trop envahissant. Elle m'a exaspérée cette Madeleine, mais émue aussi. J'aurais voulu lui faire comprendre que l'amour, l'écoute, le partage d'un bon moment sont plus importants que l'argenterie sur une table et un diner aux petits oignons. Elle avait pourtant été une femme libre, gagnant sa vie, elle est devenue par son mariage, une épouse, une mère qu'elle voulait parfaites. Et ses souvenirs d'enfance, pendant la guerre et après, dans une famille pauvre, contribuent à la rendre attendrissante.



J'ai trouvé particulièrement beaux et émouvants tous les extraits au présent. Ils racontent sobrement le quotidien imposé par la maladie et la lutte contre celle-ci. Ils ponctuent le récit jusqu'à ce que celui-ci rejoigne ce présent.



Et les derniers extraits seront bouleversants, poignants. Des larmes me reviennent aux yeux en écrivant ces lignes.

Je demande avant toute chose à une lecture de me procurer de l'émotion. Mission parfaitement remplie ici, sans que cela ne devienne ni morbide, ni mélo.



Merci encore à Babelio, aux éditions de l'ArtBouquine et à Blandine Bergeret pour cet envoi dans le cadre de la Masse Critique de Janvier

Un dernier mot pour saluer la couverture, magnifique photo en clair obscur d'un visage de femme.

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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Mariée, deux enfants et un troisième bientôt à naître, la narratrice mène une existence qu'elle pense aussi heureuse que possible, passée classiquement à courir entre vie professionnelle et familiale. Un drame inattendu vient pourtant tout faire voler en éclats, remettant brutalement en cause ce qu'elle avait accepté jusque-là.





Il aura fallu l'électrochoc d'un chagrin brutal pour que, presque comme dans un burn-out, cette femme se sente soudain incapable de poursuivre la comédie d'un quotidien dont elle s'était toujours refusé de voir les manques. Attachée à son envie d'une vie heureuse et sans histoire, enfermée dans le déni des frustrations accumulées qu'elle pensait surmontables, elle avait fini par se cacher derrière le leurre d'une existence de façade qui ne tenait plus que par son volontaire aveuglement. La première brèche est bientôt suivie d'une succession d'évidences. L'effondrement est d'autant plus total et terrible qu'il a longtemps été contenu envers et contre tout.





La première partie du roman, constituée de brèves tranches de vie assez banales malgré leur humour, pourra déconcerter un temps. On y découvre une femme appliquée, comme tant d'autres, à mener de front ses vies d‘épouse, de mère et de salariée, sans aucun soutien de la part d'un mari peu présent et exclusivement consacré à sa carrière. Après le drame, la démonstration de ce qui apparaît néanmoins comme une vie accomplie s'effrite pan par pan, révélant graduellement la face cachée d'un conjoint, en toute conscience égoïstement et lâchement incapable d'assumer quoi que ce soit. Finie la légèreté d'un texte jusqu'ici enjoué : la tempête s'est emparée de la narratrice et ne lui permettra de remonter la pente qu'après l'avoir essorée.





Cette histoire, somme toute et malheureusement assez commune, aurait pu résulter en un roman assez convenu, si le texte ne laissait deviner une émotion toute personnelle et si le ton n'avait su trouver une originalité vive et malicieuse. Un récit au global sans prétention, mais touchant et sincère, sur le désastre des conventions sociales lorsqu'elles viennent empêcher les êtres au plus profond de leur intimité, et sur la difficulté des femmes à oser briser les parois de verre auxquelles elles se heurtent encore bien souvent.





Merci à Blandine Bergeret de m'avoir si gentiment proposé cette agréable lecture.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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J'aurais aimé te dire

Catastrophe les amis ! J’aurais aimé vous dire que j’ai eu un coup de cœur pour ce roman…

Je suis bien ennuyée par ma note de 3 étoiles quand je regarde la moyenne de 4,9 pour 65 avis ! Je vais probablement me faire lyncher par de nombreux amis qui ont adoré ce livre !

Pourtant, lire Blandine Bergeret je l’avais espéré ! Son premier livre m’était passé sous le nez lors de la masse critique l’année dernière et j’en avais été terriblement déçue ! Alors quelle bonne surprise quand j’ai vu que son second ouvrage était proposé en MC en ce début d’année ! J’ai postulé enthousiaste et j’ai fait une petite danse de la joie en recevant le message m’indiquant que je faisais partie des heureux élus retenus pour l’envoi du livre.

Malheureusement, le soufflé est vite retombé. Dès la lecture des premières pages, j’ai compris que ça n’allait pas trop « le faire ». J’ai d’emblée été surprise de l’utilisation de 3 polices différentes pour bien faire comprendre au lecteur (un peu neuneu ?) que c’est un autre personnage qui s’exprime ou alors dans une autre temporalité, j’avoue que cela m’a chiffonnée. Trois récits donc s’alternent au fil des pages.

D’une part, les lettres de Sophie rédigées en 2010 à l’attention de son fils Martin. Elle lui narre sa vie, de 1988 à 2009, à raison d’une à deux lettres par an. L’année 1988 étant celle d’un drame, le décès de ses parents dans un accident de voiture alors qu’elle n’a que dix-huit ans. Le ton est tantôt triste tantôt joyeux selon les évènements relatés, et raconte en toute simplicité les évènements banals de la vie quotidienne.

D’autre part, un récit en italique, entièrement daté de l’année 2010. Changement total d’atmosphère, nous sommes plongés dans une ambiance étouffante et anxiogène de mort et d’hôpital. Le diagnostic de cancer est tombé, mère et fils vont devoir affronter ensemble cette épreuve, se soutenir. Le style devient très dépouillé, presque exclusivement sujet, verbe, complément, parfois poétique.

Troisième récit, le journal intime de Madeleine, la voisine âgée de Sophie et Martin, qui retrace les années de 1990 à 2005 à raison d’une lettre par an. Cette voisine, au décès des parents de Sophie, va devenir une mère de substitution pour la jeune femme et une grand-mère providentielle pour Martin. Madeleine est une femme bourrée de principes et d’amertume qui va tenter de remettre les deux ouailles perdues dans le droit chemin (enfin le chemin qu’elle considère comme bon pour eux) avec des méthodes et des modes de pensée d’un autre âge, remontant à l’époque après-guerre de sa propre mère à l’aide de consignes et astuces soigneusement calligraphiées dans un grand cahier.

Le roman est assez court (253 pages) et se lit vite, mais je n’ai pas été emportée par l’histoire. Je n’ai pas réussi à donner forme à ces quelques personnages, à les visualiser, ils me sont restés étrangers, trop prévisibles, sans consistance ni forte personnalité, je ne me suis pas attachée à eux. Le personnage de Madeleine m’a semblé trop caricatural, en militaire psychorigide incapable de témoigner de l’affection à ses propres enfants, qui va reporter son amour vers une fille et petit-fils de substitution.

L’ensemble de l’histoire s’avère téléphoné, sans grande surprise malheureusement, y compris le twist final que j’avais compris dès les premières pages.

La rencontre avec Madeleine, Sophie et Martin ne s’est pas faite en ce qui me concerne, mais je vous invite à ne pas vous arrêter à mon seul ressenti. Je trouve formidable que des jeunes auteurs aient la chance de publier leurs écrits, alors surtout, n’hésitez pas à découvrir cet ouvrage par vous-même si le cœur vous en dit, les autres lecteurs ayant été touchés en plein cœur.

Un grand merci aux éditions de l’ArtBouquine pour l’envoi de ce roman.

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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Ma chronique en vidéo : https://youtu.be/tRadwuApyDM



Comme d'autres lecteurs, le début de ce roman m'a un peu surprise par son rythme syncopé. Ça m'a rendu l'abord un peu difficile jusqu'au déclic qui se fait en moi à la page 50, où je sens le drame imminent arriver subrepticement.

A partir de là, plus possible de lâcher mon livre.

Le personnage d'Alice est extrêmement touchant. J'ai éprouvé beaucoup d'empathie pour elle. Sa façon de réagir face au drame qui la touche résonne en moi comme étant authentique. J'ai partagé intensément les émotions auxquelles elle est confrontée.

Ce premier roman m'a fait penser au premier roman d'Agnès Martin-Lugand, Les gens heureux lisent et boivent du café, pour l'authenticité des émotions décrites et les émotions transmises au lecteur.

Une auteure à suivre...

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J'aurais aimé te dire

« J’aurais aimé te dire » … un conditionnel passé pour marquer les regrets de ces mots parfois tus, enfouis sous le poids du temps …

Des mots qui, dans le nouveau roman de Blandine, sortent de l’ombre … confidences glissées sur du papier à lettre ….



Sophie/ Madeleine, deux femmes, deux générations et un jeune Martin destinataire de ces lettres du coeur … Martin, personnage central en toile de fond, que le lecteur découvre derrières les mots d’une mère et d’une voisine devenue “grand-mère” …



C’est sans nul doute, sa forme épistolaire qui donne à cette histoire toute sa force ! Des lettres de Sophie écrivant à son fils leur histoire au journal de Madeleine retraçant la mémoire d’après-guerre, c’est toute une palette d’émotions qui ressurgissent : joies/peines, espoirs/désillusions …



Et puis, entre les courriers-confidence d’un passé révolu, il y a ce présent dramatique à l’origine des mots … ce présent qui sonne l’urgence d’écrire … l’urgence de transmettre pour offrir un futur « éclairci » à Martin …



Alors voilà, j’avais succombé aux étoiles, étincelles et papillons de Blandine et je me suis laissée porter à nouveau par ses mots-émotion ! Une plume subtile qui parle de l’intime avec une grande justesse. Le ton est effectivement toujours juste à sa place même pour aborder les thèmes les plus graves : deuil, alcoolisme, maladie … Et j’apprécie d’autant plus cette intelligence du cœur lorsqu’elle s’exprime avec une si delicate retenue …



Un roman épistolaire et intimiste, des thèmes graves et un très beau message qui se dessine entre les lignes … un message qui prône l’importance de la transmission, comme un cadeau pour bâtir un avenir … un renouveau …



Merci infiniment Blandine et heureuse de retrouver ta plume-émotion.



À toi lecteur/trice tenté par ce roman sensible ?
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..









Elle voudrait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux



Blandine Bergeret.





La lecture de l’analyse de babounette m’a donné envie de lire ce livre, et Blandine a eu la gentillesse de me proposer de me l’envoyer, elle a dû patienter 15 jours avant que je le reçoive .

La couverture , comme une photo noir et blanc de Man Rey.

La préface: « Que penser de ces instants de joie, des petits plaisirs de la vie ou de ces intenses moments de bonheur qui se terminent en queue de poisson », reprise á lla fin avec l’ajout magnifique « ou pas ».



Je me suis étonnée moi même d’entrer dans cette histoire qui au départ n’a rien de commun avec la mienne. Il y a un ton, une musique dans ce livre , entre confidences de femme ( son besoin de s’effacer pour contenter les autres, son mari, ses enfants, sa mère, son incapacité à réagir devant les agressions quotidiennes, et presque sa honte de vivre « ça » au lieu du conte de fée marital prévu, en un mot sa non-existence, ) sa brusque décision de s’en aller, comme ça , sans prévenir personne, sa jalousie quand elle se voit remplacée par une blondasse, le rejet de ses enfants pour la nouvelle vie du père, la difficulté et les doutes quant il s’agit de revenir.



C’est la voix qui m’a vraiment plu, et qui fait qu’en 2 jours j’ai terminé la lecture de l’ironique « Elle voudrait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux » ironique, parce que son héroïne ne prétend pas vouloir quoi que ce soit, elle subit « en apnée ». …. Enfin, rassurons nous, seulement au début du livre.



Cette voix est actuelle, enlevée, moderne ( sa fille lui dit bien que les posts it sur le frigo, c’est ringard)

Encore un effort à faire pour réintégrer la vie réelle : son amant parfait est en fait marié, mal marié mais marié, sa fille est « différente » et a une amie, une de ses amies a été plaquée par un autre homme et cherche sur internet .

Petit morceau d’anthologie, la galerie de portrait des possibles prétendants , je cite Blandine:

- les fonceurs, qui en un tour de main, transfèrent leur interlocutrice du statut de parfaite inconnue à femme de leur vie, enfin celle d’une nuit.



- les menteurs mettent en avant la photographie d’un visage lisse, à la chevelure colorée, au corps musclé. Et lors d’un premier rendez vous- et ultime- force est de constater qu’ils ont la soixantaine bien tassée.



- Les crâneurs placent subtilement –ou pas-leur appartement parisien, leur résidence secondaire en Normandie, leurs tableaux de maitre et tutti – quanti.



- Les profiteurs, conscients que le marché de l’amour avec un grand a est une opportunité, sont persuadés d’alpaguer une proie.



- Les rêveurs déclament leur flamme en rime. Alexandrins et quatrains composent la poésie qu’ils dédient à leur muse, leur nymphe, leur égérie en leur contant mille et une nuits.



- Sans oublier les amateurs, les joueurs, les râleurs, les noceurs, les cireurs-de pompe- et les affabulateurs.



Bien entendu, on rit , et ce qui est remarquable, c’est la voix tellement juste : je ne me suis pas ennuyée un seul instant, pas plus que je n’ai été gênée par un trop plein de bons sentiments, ou par un récit trop rempli d’incroyables détails.

Tendresse, grande tendresse pour son petit bouchon, et sa grande ado en révolte et pourtant complice.



Blandine Bergeret est une belle personne, et son écriture la reflète. Elle ne fait pas semblant, elles est. Son livre nous le transmet.



« Et si c’était ça le bonheur, pas même pas en rêve, pas même une promesse, juste un instant ? »

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J'aurais aimé te dire

2ème roman de Blandine Bergeret que j'affectionne particulièrement tant son 1er roman m'avait séduite.

Je ne sais pas par où commencer ,surprise par le thème si différent de son 1er roman.

J'ai pris plus de temps pour le lire ; Chaque mot,chaque phrase chaque chapitre ,réfléchis,pesés,apporte a La lecture d'intenses émotions.

C'est un roman choral ,sous forme de correspondance,où la vie de chaque personnage est étudié avec finesse,un grand sens de l'observation et de psychologie .

Destins croisés autour du personnage central: Sophie.

Sophie ,orpheline à 18ans: ses parents se tuent dans un accident de la route. Le trou noir pour elle,une descente en enfer,elles se détruit en buvant comme un trou accumulant les rencontres d'un soir,puis : le rayon de soleil : la naissance de son fils Martin.

Madeleine ,la voisine et grand - mère de substition,Sophie et Martin: trois destins ,mêlant passé et présent sous une très belle plume,vont nous faire cheminer à leur côté .Et puis,une fin À COUPER LE SOUFFLE!,que je n'avais pas vu venir,chapeau bas ,Blandine!!Là, j'ai été " scotchée "!

Un style vraiment très personnel,je dirai même fascinant ,qui supporte une histoire de tous les jours,mais écrite de telle façon que je vous recommande avec beaucoup d'enthousiasme, la lecture de ce 2ème roman ,et qui en appellera d'autres ,de cela ,j'en suis certaine.⭐⭐⭐⭐⭐
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Ce n'est pas le titre, poétique, certes, mais dans trop de cas le signe annonciateur d'une littérature feel good teintée de développement personnel qui m'a fait ajouter ce livre à ma PAL

Ce sont les critiques unanimes et enthousiastes.



Une plume tout d'abord légère et humoristique, ponctuée tout de même de quelques traits plus appuyés qui nous interpellent, nous fait découvrir Alice, mère de famille de deux enfants, enceinte du troisième, qui comme tant d'autres femmes, enchaîne toutes ses vies, mère, épouse, responsable de l'intendance, cheffe cuisinière, assistante de direction et j'en passe. C'est une succession d'instants de vie sympathiques et parfois déconcertants.



Et puis, c'est le drame. Toutes les fêlures craquent et nous sommes entraînés avec Alice dans la prise de conscience de son incapacité à continuer de la sorte à accepter cette vie et à se soumettre depuis bien trop longtemps. Ce cheminement intérieur est restitué avec une justesse et une émotion qui m'ont touchée et font la force de ce roman. Le talent de Blandine Bergeret s'y exprime pleinement.

Je me suis reconnue parfois en elle, dans son oubli d'elle-même puis ses interrogations.



La reconstruction d'Alice sera possible grâce à l'appui de plusieurs femmes, dont sa mère.



Au final, un beau portrait de femme, un roman féminin et féministe sensible, bref, une réussite.
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J'aurais aimé te dire

Un livre conjugué au féminin pluriel.

Un hymne à l’amitié, à l’amour maternel ou pas… aux secrets de famille, aux relations intergénérationnelles.

Deux femmes, deux générations, deux écoles de vie, Martin au centre et un drame qui s’immisce au présent.

Une histoire qui interroge les destins de vie.
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J'aurais aimé te dire

C'est à travers les lettres à son fils qu'on découvre l'histoire de Sophie et parallèlement celle de sa voisine Madeleine, mais je ne peux pas vous en dire plus, sinon je risque de spoiler trop l'histoire.

J'ai découvert ce livre sur Instagram par une bloggeuse que j'aime beaucoup et qui en disait que du bien et quand l'auteur m'a proposé son livre dédicacé, je ne pouvais pas passer à côté !

Et maintenant que je l'ai lu, je ne regrette absolument pas d'avoir acheté ce livre.



En commençant ce livre, je savais que cette histoire allait être assez bouleversante et j'avais

déjà préparé mes mouchoirs au cas où, mais au fil des pages je tenais bon.

J'ai découvert ici des personnages attachants et tellement vrai que j'ai fini par me dire, que ça aurait pu être du vécu, avec ces clins d'oeil de la vie de maman que j'ai moi-même vécu (comme la première fois à l'école) et ces références de choses qui se sont passée que j'ai également connu comme le 11 septembre, l'émission le loft et j'en passe. Tout ça a fait que cette histoire prenait une tournure très véridique à mes yeux.

Bon et finalement vous allez me demander, les mouchoirs, oui ou non ? Ben avec la fin effectivement j'ai versé ma larme… même plusieurs, voire beaucoup et je ne m'en remets toujours pas… sans en dévoiler de trop, cette fin est vraiment… bouleversante, je ne m'attendais pas à ça…



Pour moi ce livre est une vraie réussite, si je l'ai terminé en larmes c'est dire comme j'ai été émue par cette histoire et merci encore à Blandine pour cette magnifique histoire et dédicace !

Si vous aimez les histoires bouleversantes, foncez !
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Titre des plus poétiques, mon intuition m’invite à découvrir Alice ...

Des lignes englouties ... je referme délicatement le livre et remercie mon intuition car oui c’est là une bien jolie pépite ...

✨✨✨

Il y a dans ce roman un merveilleux talent, celui des mots. Votre plume Blandine m’a bel et bien conquise !

Une plume résolument contemporaine, des mots posés avec justesse et grande délicatesse. Parfois même claquants et tranchants ! Et distillé très judicieusement, un humour fin aux notes souvent caustiques : j’adoooore !



Et puis derrière ce remarquable travail d’écrivaine, il y a cette sensibilité de l’artiste, quasi palpable, qui prend forme avec le personnage d’Alice ...



L’histoire d’une tranche de vie, le moment du point de bascule ... il est de ces signes qui sonnent comme une alerte, réveilleur de conscience ...

Un drame ou plutôt un électrochoc ! Stop ! Le temps est venu de retirer ses œillères ...



Et c’est donc encore avec beaucoup de talent que l’auteure nous conte ces émotions qui explosent. Un récit qui happe dans les profondeurs de l’âme, la quête de soi ...

Un récit saisissant, ultra réaliste construit avec originalité et intelligence.



Alors OUI mes mots sont flatteurs mais que voulez vous, je suis tombée amoureuse de cette charmante plume !



Merci infiniment Blandine pour ces étoiles, ces étincelles et même .. ces papillons verts maintenant dans mes cheveux ...

Merci également aux éditions L’Art Bouquine pour cette belle découverte qui méritait, c’est certain, ce Prix du Manuscrit !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Je dirais tout bêtement, c'est l'histoire d'une femme avec des difficultés de la vie, qui essaye de les surmonter comme elle le peut...

C'est un récit d'actualité, entre séparation, solitude, travail, enfants, des morceaux de vie...

Je me suis reconnue parfois dans son histoire, on a toutes vécu ces moments de doutes, de combat quotidien...

La lecture est agréable et facile à lire, une petite pépite entre mes mains, un agréable moment de lecture.

Et j'ai même eu droit à une dédicace personnalisée…



La fin est originale, et très bien pensée.



Merci Blandine,

Bonne lecture !




Lien : https://angelscath.blogspot...
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Le corps rompt, la volonté vacille brisée par la douleur. Alice a perdu le fil de son histoire qu’elle avait rendue lisse gommant les angles, fermant les yeux, pliant l’échine, elle mère parfaite oubliant ses désirs. Elle ne les porte plus ces enfants-dévoreurs, ce mari-mal-aimant, elle déraille, elle s’évade, elle part. La vie échappe à la norme.

Roman-journal où le quotidien s’écrit sur l’air que l’on reprend quand le souffle a manqué, sur l’envie de vivre et le besoin de survivre, sur les lendemains nouveaux, sur l’émoi que l’on écoute, que l’on saisit, que l’on intègre, sur le tempo de l’amour. Sur soi. Juste sur soi. Alice s’émancipe puis se (re)construit.

Joli texte, jolis mots parfois collés comme une liste, un poème ou une idée liée à une autre, cet écrit mêle humour et émotion, dérision et sensibilité. Il est celui du renouveau, de l’habitude qu’il faut rompre pour mieux vivre, du chagrin à panser, des heures à soi. Il est un portrait de femme tout en finesse – un portrait de ces femmes que nous sommes ou que nous pouvons être : à la fois mère, épouse, secrétaire, infirmière, mécanicienne, gouvernante … jusqu’à la rupture.

Une lecture fine et pétillante.


Lien : https://aufildeslivresbloget..
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Pour son premier roman, Blandine Bergeret nous plonge dans la vie d'Alice, une trentenaire qui mène son existence tambour battant changeant de casquette au gré des besoins du quotidien, une "working mother" des temps actuels.

Car être une femme au 21e siècle, c'est savoir et pouvoir tout faire en un temps record... pour les autres. Satisfaire son employeur, éduquer au mieux ses enfants, choyer son mari, avoir une maison propre et à manger dans l'assiette. Sans oublier la palette des émotions à gérer... celle des autres.

Au milieu de tout cela, il y a Alice, qui navigue tant bien que mal sur ce vaste océan tantôt paisible tantôt turbulent.

Et comme le veut l'adage, en cas d'accident, le capitaine doit quitter le navire en dernier.

Sauf qu'Alice ne réalise pas que son bateau prend l'eau depuis trop longtemps.

Alice a remisé ses désirs, ses rêves et ses sentiments profonds pour satisfaire les autres. Elle s'est tout bonnement oublié.

Un événement inattendu va bouleverser sa vie. Un claque monumentale qui va la réveiller à tel point qu'Alice ne peut faire autrement que d'abandonner le navire.



Cette lecture fût déroutante dans sa forme, j'ai eu le sentiment de lire 3 parties bien distinctes, le début (p1 à p56) et la fin (p204 à p215) se ressemblent dans le style, un peu décousu, saccadé, trop rythmé à mon goût, une succession de mots manquant de chaleur. Tandis que le milieu est bien travaillé, on entre dans le vif du sujet, les phrases sont fluides, les émotions palpables.

Blandine écrit très bien, le vocable est riche, les mots pesés et choisis forment un ensemble poétique.



Juste ce petit bémol pour l'introduction du récit que j'aurais souhaité plus accrocheur et la fin qui aurait mérité un peu plus de profondeur. Si tout le roman avait été conforme à la partie centrale je pense que j'aurais eu un coup de cœur. Cela n'enlève rien au talent d'écriture de Blandine (dans l'esprit de De Vigan) que j'encourage avec ferveur à poursuivre cette carrière prometteuse.

Ce fût une histoire qui m'a pincé le cœur. Alice est une femme comme il en existe tant qui se contentent de ce qu'elles ont alors quelles mériteraient bien plus.

Un beau témoignage.



Merci à Babelio et à l'art bouquine pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique.
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

Marie n'est plus.

Tout ça ça suffit !

Alice s'en va.



Déconcertée par le style utilisé au début du roman, j'ai rapidement compris que je le lisais en apnée. Rapidement. Comme Alice qui court. Tout le temps. Pour que sa vie et celle de ses proches soit parfaite.

Puis le drame et le repli sur soi dans l'antre Corse (clin d'œil à mon île).

Et puis non ! Alice va se battre.



Je ne souhaite pas tout dévoiler.



Des étoiles, des étincelles et des papillons.. Nous méritons toutes d'en avoir dans nos têtes. Cette histoire remplace aisément un comprimé de Xanax.

Alice, l'héroïne a eu raison de taper du poing sur la table. Belle démonstration de la part de l'auteure.



Le roman est composé d'une multitude de petits paragraphes, cela donne une tonalité alerte et une lecture très agréable.



Joli roman avec cerise sur le gâteau de beaux portraits de femmes . Mention particulière à Babette la mère d' Alice (je l'aime bien cette petite dame..)



Je recommande vivement et vais d'ailleurs l'offrir à ma fille.

J'ai cru comprendre Blandine que votre deuxième roman était en cours.. C'est pas chouette ça ?



Merci à vous pour ce joli moment de lecture.



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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

J’ai lu ce livre dans le cadre de Masse Critique de Babelio de septembre. A peine reçu, j’ai commencé ma lecture. Il y a beaucoup de critique enthousiasme sur ce roman, et pourtant cela est très loin de mes lectures habituelles car là on est dans un récit de vie.

Alice, jeune femme trentenaire, marié, 2 enfants. Elle a tout de la femme parfaite. Une femme qui s’occupe de tout, elle doit être dans le moule, ne pas faire de vague, jusqu’à s’oublier elle-même, oublier ses rêves, jusqu’au jour où ?

Alice est un personnage dans lequel beaucoup de femmes peuvent s’identifier. Elle fait un bilan de sa vie, une introspection jusqu’à se reconstruire.

Le construction du livre au départ peut dérouter un peu, car il s’agit de juxtaposition de moment de vie. Après, on arrive dans un journal avec des dates.

Le style d’écriture est fluide. Il est plein d’émotions avec de la joie, de la tristesse, parfois des pointes d’humour mais il y a surtout beaucoup d’amour.

Je me suis laissée embarquer par cette histoire. Les pages se tournent rapidement, je n’ai pas lâché ce livre je voulais connaître la suite de l’histoire. Les chapitres sont courts et s’enchaînent. J ‘ai ressenti plusieurs émotions au cours de ma lecture.

J’ai passé un agréable moment de lecture.
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Elle voudrait des étoiles, des étincelles et de..

UN ENORME COUP DE COEUR!



Lu en apnée sur mon balcon au soleil en deux heures.

Un style d'écriture qui au début m'a surprise mais qui colle parfaitement au personnage d'Alice notre héroïne.

Onomatopées, phrases courtes,injonctions ça claque comme les talons d'Alice qui ne s'autorise aucun moment de répit :

Femme parfaite

Épouse parfaite

Maman parfaite

Travailleuse parfaite ,

bref tout ce qu'on attend ,non que son mari attend d'elle et elle dans tout ça?

Et puis ,le grain de sable,et la fuite,la recherche de son moi ,l'introspection, la reconstruction; un sublime portrait de femme,une analyse toute en finesse, en rebondissements.Alice on lui tient la main ,on est à ses côtés .Une histoire où je pense beaucoup de jeunes femmes se reconnaîtront.

Alors courez vite vous procurer ce roman ,c'est une pépite tant au niveau du style, la forme ,que du fond ,l'histoire ,de prime abord banale mais écrite avec énormément de talent, chapeau bas Blandine Bergeret, j'attends le prochain avec impatience.

Gros coup de coeur! ⭐⭐⭐⭐⭐
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