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Critiques de Bob de Groot (394)
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Clifton, tome 8 : Week-end à tuer

Ambiance British à souhait. L'album est bien rythmé du début à la fin. Des jeux de mots qui font ''mouche''. Et un excellent personnage en contrepoint du colonel Clifton, la célèbre Agatha (...Christie?).



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Clifton, tome 8 : Week-end à tuer

C'est à mon avis un très bon album de la série. Peut-être le meilleur jusqu'ici avec une ambiance digne d'un Agatha Christie. D'ailleurs la vielle dame qui apparaît dans l'album lui ressemble. Elle va jusqu'à mater notre bon vieux colonel qui en prend un coup à son égo. Les décors sont plus travaillés que dans les albums précédents avec quelques beaux paysages du Devon. Les jeux de mots sont toujours bien présents dans une ambiance très gentlemen. L'intrigue est sympa et nous permet de pousser la porte du manoir d'un lord où la menace rôde...
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Clifton, tome 9 : Kidnapping

Dans cet album, on change de dessinateur. Turk laisse en effet la série et c'est Budé qui prend le relais. La transition se fait dans la fluidité. Rien à signaler. Les personnages sont toujours sympa et notre colonel a un petit problème avec un de ses scouts dont le nom traduit de l'anglais signifie morceau de poulet (et ce n'est pas son nom totémique qui lui est en rapport avec le paon). Ce dernier, fiche d'un riche nobliau est enlevé et une rançon est demandée pour acheter des vases chinois de la dynastie dring... Bref, l'humour est toujours là, avec son caractère bon enfant dans une histoire très sympa. Clifton se fait même qualifié plusieurs fois de grand dadais à moustache en culottes courtes...
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Des villes et des femmes - Intégrale

Elle s'adresse majoritairement à un public de complétistes du dessinateur. Ils y trouveront leur bonheur.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Des villes et des femmes - Intégrale

Diptyque réuni en une intégrale, les premières histoires de 1987/88 de Philippe Francq avant Largo Winch en 1990 …

Des villes sublimées par son œil avisé, une superbe colorisation, un trait stylisé et délicat mettant en avant les courbes de ses héroïnes… mais tous ces détails ne sont pas suffisants à mettre en place ses 6 histoires, ses victimes femme ou homme de leurs destins tragiques écrits par De Groot.

J’ai mes préférences sur Amsterdam et Bruxelles.

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Des villes et des femmes - Intégrale

Scénarisé par Bob de Groot et Philippe Francq l'album contient 6 récits de femmes au destin brisé. En effet, elles vont chacune subir les méfaits d'hommes égoïstes, lâches ou jaloux. 



Ces récits permettent de lire des récits de Bob De Groot dans un style très différent auquel il est habitué (Robin Dubois, Léonard, Clifton). Ces minis histoires de quelques planches sont corrosives et pleines d'humour noir. Du côté du dessin, c'est l'occasion de découvrir les premiers albums dessinés par Philippe Francq. On sent déjà sa passion pour l'architecture à travers les villes suivantes : Amsterdam, Bruxelles, Marseille, Key West et New-York. Il enchaînera ensuite avec Léo Tomasini avant de se lancer dans la grande aventure financière avec Largo Winch.



Cet intégrale "Des villes et des femmes" est paru à l'origine en 2 tomes en 1987 et 1988. La nouvelle édition de ces récits bénéficie de nouvelles couleurs
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Des villes et des femmes, tome 1

Trois histoires courtes - parfaitement dessinées par Francq (Philippe, pas Bernard).

Dont une à Bruxelles

A lire et à relire - même si cela ne se termine pas toujours très bien...
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La BD de l'été 2021

L'indispensable de l'été



Depuis toujours le début des vacances est marqué par le même rituel : l'achat du gros magazine BD qui m'accompagnera sur la plage.

Cette année out le canard avare ou la souris à grandes oreilles, je me suis laissée tenter par La BD de l'été qui réunit plusieurs héros des éditions Le Lombard.

Grand bien m'en a pris ! Je n'ai jamais aussi bien dépensé 4,90€ !



Pour ce prix tout doux, non seulement j'ai pu retrouver certains de mes personnages préférés (Léonard, Cubitus, Hubert Reeves ou encore Les Schtroumpfs) mais en plus le magazine contient deux albums complets.

DEUX ALBUMS COMPLETS !!! Dont l'excellentissime Les enfants de la Résistance.

Rien que pour ce titre, l'achat de La BD de l'été est justifié.

Ce titre est aussi beau graphiquement que passionnant et éducatif. Vraiment, ne passez pas à côté de ce petit bijou.

Hercule m'a moins convaincue mais le recueil a l'avantage de proposer des BD variées, tant par le style graphique que par ses genres et chacun y trouvera son compte.



Le magazine/recueil m'a également permis de découvrir Ernest et Rebecca, cette petite fille à la santé fragile et son microbe, aussi craquants l'un que l'autre.



On trouve également quelques jeux qui feront le bonheur des enfants - et des parents quand il faut patienter entre deux plats.



J'espère retrouver ce format l'été prochain car j'ai vraiment adoré lire cette BD de l'été !



A ne pas louper.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Le vin des crapauds

« Le vin des crapauds » de Saïd Mohamed, orné de linogravures de Bob De Groof et d’une préface de Cathy Garcia, Ed Les Carnets du Dessert de Lune, 2017. Collection Pièces Montées. 18 €.



En 1995, je publiais pour sa première édition « Le vin des crapauds » ( Polder n° 81). Petit format avec un dessin de couverture signé Fatmir Limani de Kitoko Jungle Magazine. Seconde édition en 2017 chez Jean-Louis Massot : grand format avec 14 linogravures de Bob de Groof du même Kitoko Jungle. Fidélité aux textes et aux illustrateurs.

Si l’on compare les deux versions, on voit que Saïd a complètement remanié ses poèmes. Changement dans les vers, redécoupage des strophes, bouleversement dans l’ordre des pages, le début devient la fin… Pour autant, l’impact global reste le même. Une révolte pure contre la société, une dénonciation vindicative et vengeresse du système, un cri primal contre l’injustice et la haine. Les poèmes ont été écrits pendant la première guerre d’Irak, c’est dire qu’ils restent d’actualité. « Ce n’est pas un poème mais une agression… »

Saïd Mohamed sait jumeler des éléments disparates a priori, où abstrait et concret s’aimantent : « …mélange d’excréments et de sentiments […] De foi et de vomi, de moignons et de décadence… » Il peut aussi allier des mots voisins comme fous et gueux, fourbes et niais ou fantassins et bâtards… La trivialité très fréquente fait partie de la violence du discours. Son style reste semi-lyrique avec des emportements fougueux, mais toujours phrasés. Il est capable d’aligner le nom des bourses mondiales au même titre que faire appel à des références médiévales, cette contradiction apparente montrant bien l’état du monde et ses écarts vertigineux au sein d’un même siècle. Les imprécations, avec son lot d’exclamations et d’apostrophes sont monnaie courante : « Dieu, je n’ai jamais prononcé ton nom / Je t’ai maudit, chien de ta mère pour en aveugle / M’avoir conduit dans un monde que je renie. » De même, il règle ses comptes avec sa mère : « Pourquoi comme un chat ne m’as-tu pas / Au fond d’un sac jeté, et aussitôt noyé ? / Aujourd’hui, je ne te maudirais pas… » Il ne se fait pas de cadeau non plus dans ce vers, où l’antithèse est perceptible et l’asyndète éloquente : « Je ne suis pas ignoble, j’ai honte de vivre ».

« Le vin des crapauds » garde indemne sa charge virulente contre tout ce qui représente aux yeux du poète l’enfer sur terre. Les linogravures hallucinées de de Groof sont au diapason des poèmes apocalyptiques de Saïd Mohamed. Chiens et crocodiles aux yeux exorbités et autres monstres emportés dans une tempête noire, mitraillettes et crânes, grimaces et squelettes débordent le cadre. Ainsi, comme il est dit à la dernière ligne du livre : textes noirs et dessins cauchemars sont leur façon de dire : « Non à l’horreur ! » hier comme aujourd’hui.

© Jacques Morin, in Décharge



Au fond du désespoir

A l’orée du printemps, Les carnets du dessert de lune gâte ses lecteurs après le très beau poème, l’ « Exode », de Daniel de Bruycker magnifiquement illustré par des photos de Maximilien Dauber, il leur propose ce recueil, grand format cette fois, de Saïd Mohamed tout aussi magnifiquement illustré par des linogravures de Bob De Groof. Des illustrations en blanc sur noir qui montrent des personnages fantasmagoriques effrayants, tout en rondeur, avec des grands yeux ronds hébétés, inhumains, des personnages agressifs et des personnages qui subissent l’agressivité des précédents. Un monde fantastique et violent qui symbolise notre société où les puissants terrorisent les faibles.

Ces dessins de monstres effrayants illustrent à merveille la douleur et le désespoir que Saïd Mohamed éprouve après toutes les guerres et tous les attentats qui ensanglantent notre monde.

« Je n’ai pas souvenir d’un instant de paix,

Chaque jour déverse son lot guerrier

Et nous maintient la tête sous l’eau.

Nous devons cesser de croire possibles la beauté et

L’amour. »

Et, il accuse ceux qui tirent les ficelles et profitent de toutes les horreurs perpétrées pour asseoir leur pouvoir et leur fortune.

« Nous buvons le fiel du vin des maîtres,

La corde sur le cou, attendons à leurs pieds »

Le désespoir l’emporte aux confins de l’humanité, là où même le pardon n’est plus possible, là où pardonner n’a même plus de sens.

« Je crains ne jamais pouvoir donner le pardon

A l’œuvre de l’enfer. »

Non content de s’en prendre aux faiseurs de guerre, à ceux qui tirent les ficelles, il s’en prend à sa mère à qui il reproche, atteignant le fond de l’abîme du désespoir, de l’avoir mis au monde.

Mère, pourquoi n’as-tu pas pris tes précautions

"Quand à mon père tu t’es jointe ?

Pourquoi comme un chat ne m’as-tu pas

Au fond d’un sac jeté, et aussitôt noyé ? »

Et si la mère n’a rien fait pourquoi Dieu ne l’a-t-il pas fait ?

« Dieu, je n’ai jamais prononcé ton nom.

Je t’ai maudit, chien de ta mère pour en aveugle

M’avoir conduit dans un monde que je renie. »

Tout le venin a été craché, « Pas dit qu’on boirait de ce vin-là » comme l’écrit Cathy Garcia dans sa préface mais on a envie de savoir jusqu’où le poète plongera dans son désespoir. Jusqu’au nihilisme le plus suicidaire peut-être.

« Mange ton fils, amère humanité

Et pose-lui le couteau sur la gorge. »

Dans sa postface, Saïd Mohamed précise que « Le vin des crapauds a été écrit en grande partie pendant la première guerre d’Irak, de 1990-91 » et qu’il lui « est apparu essentiel de republier l’ensemble de ces textes » « devant les événements récents et ceux à venir.. » Il ne veut pas seulement parler des horreurs des attentats mais aussi de la façon d’attribuer ce qui n’est qu’un plan pour détruire les vieilles civilisations en les assujettissants mieux aux lois du marché, à un Nouvel Ordre Mondial, l’Axe du Mal.

© Denis Billamboz in http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/50361



On ne guérit pas, dit-on, de son enfance. Certains l'ignorent, d'autres pas. Saïd Mohamed est de ceux-là.

Il y a cette enfance qui nous façonne et qui nous marque, parfois au fer rouge. Ce temps que l'on vit parfois - ce fut le cas - dans un arrachement qui met à vif, une brutalité qui donne envie de briser les cadres. Il y a la conscience que l'on en a et qui permet aussi, plus tard, de relire cette enfance comme la chance de ce qui vient et où l'on a sa part à construire. L'enfance est aussi une fenêtre ouverte dans le mur. Dans les murs. Tous. Il y a aussi cette conviction que la parole peut être prise et qu'elle est un puissant outil pour dénoncer et inviter autant qu'un vrai chemin vers soi et vers les autres. Dès lors, l'adulte qui est au monde chargé de son passé, de son histoire, regarde ce qui l'entoure, ici et là-bas. Et tout ce qui en lui fait cicacrice redevient aussi plaie vive. La guerre, les destructions, l'exploitation, les pouvoirs de mort et d'argent (qui, de tous temps, vont si bien ensemble), les injustices, mais aussi l'indifférence, la veulerie, l'égoïsme, tout cela remonte dans un immense haut-le-cœur. L'écriture se fait vomissure qui libère, en les nommant, des sanies d'un monde auquel le poète appartient, en toute conscience, et où il trouve sa place en prenant la parole pour dire. Ce "vin des crapauds" est un vin aigre. Il a la couleur d'une souffrance coagulée. Mais on aurait tort de n'y voir qu'indignation et désespoir. Derrière le désarroi dont il témoigne, le poème érige son phare, appelant à l'éveil et à la vigilance, affirmant aussi une présence qui, dans le partage de la parole, est finalement salutaire et fraternelle.

© Alain Boudet in La Toile de l’un

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Léonard - H.S. : 20 ans de génie

Je n'ais pas du tout aimé, cette BD montre comment l'auteur a créé Leornard.
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Léonard - H.S. : 20 ans de génie

Un album fait d’interviews de Turk et de De Groot et de pleins d’infos sur les créations des 2 auteurs comme Robin Dubois mais surtout, évidemment c’est le but de l’ouvrage, sur Léonard qui fête ses 20 ans et ses 24 albums.

C’est un album plutôt sympathique, peut-être destiné un peu plus au fan de Léonard évidemment, mais on découvre de nombreuses anecdotes sur la série et sur les 2 auteurs.

En fin d’album, un petit glossaire des inventions des 24 premiers albums permet de se rendre compte de l’inventivité du Génie...
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Léonard - H.S. : Maxi génie

Quand on lit "Léonard", il faut s'attacher à trouver dans pratiquement chaque case le détail qui accompagne la scène, le clin d'oeil qui rend la B.D. encore plus drôle :

. Il s'agit par exemple du chat, de la souris ou d'un crâne qui font des commentaires, d'un oiseau qui s'étonne, d'un escargot, d'un crabe amoureux, etc.

Ces albums révèlent une source extraordinaire de créativité et de sourire.

Malgré les malheurs de ce pauvre disciple, on sourit aux inventions de Léonard et aux anachronismes permanents.

Du dessin simple, avec des situations très travaillées : De la B.D. comme j'aime pour passer un bon moment..
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Léonard - H.S. : Maxi génie

Voilà un livre de compilation des meilleurs gags de Léonard qui se présente sous la forme d’un double album de 94 pages.

Je ne suis pas particulièrement adepte de ce genre de « best of » qui n’a d’intérêt que de vendre des albums en plus aux fans.

J’ai réservé d’ailleurs cet album à la bibliothèque en pensant avoir affaire à un tome de plus de la collection et... même si j’ai été déçu dans un premier temps, j’ai finalement apprécié de retrouver des gags drôles de Léonard après avoir subit une collection qui devenait de plus en plus mauvaise, du moins plus du tout marrante.
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Léonard - Intégrale 1 : Génie à la page

Pour me réconcilier avec les albums de Léonard que je trouve de moins en moins drôle, j’ai décidé d’emprunter ce recueil de gags en une page qui devrait être une compilation des meilleurs gags de la série.

Même si il faut dire que c’est assez drôle, je reste sur ma faim car il est évident que les meilleurs gags ne sont pas forcément les plus courts (malgré le célèbre dicton qui dit le contraire).

Cela reste quand même une bonne compilation mais un second recueil des gags en 3/4 pages me satisferait beaucoup plus je pense.
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Léonard - Intégrale 2 : Je pense donc génie !

Tirant profit de cette idée de proposer au public une encyclopédie des inventions de Léonard, le duo Turk et de Groot composent ce qui se révèle être une simple compilation de gags déjà connus. Il est nécessaire de lire le petit avertissement qui figure en page intérieure… au risque d'être sacrément déçu(e). La frustration est donc grande, notamment pour les adeptes et pour ceux qui ne se sont pas interrogés avant d'acquérir cet best-of.



Malgré cette impression de redite, les gags proposés ici figurent parmi les meilleurs de la saga. Un tri sélectif a été opéré et il se révèle plutôt efficace ! Il s’agit donc ici d’un album qui s’adressa essentiellement au public qui ne connaît pas cette série. L'album se révèle dense et permet donc de nous tenir en haleine pendant un certain temps. S'accorder une (sinon plusieurs) pause semble être une bonne idée pour lutte contre un effet de saturation. Si le comique de répétition tient une grande place, il n'est pas trop redondant : l'on nous a déjà habitué à pire.



Les dessins restent égaux à eux-mêmes : efficaces, amusants, typiques de la série. A une seule exception, toutes les historiettes démontrent une certaine maîtrise de la plume. La sélection des gags est également opportune : si tout le meilleur de Léonard n'est pas regroupé ici, il y déjà du très bon.

Même si cette compilation se révèle être une bonne surprise, elle n'en demeure pas un best-of qui apporte peu de neuf : deux gags. Les fans pourront donc être déçus, mais ils peuvent trouver ici un support pour faire connaître cette série, le bilan est donc assez mitigé bien que décevant.
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Léonard - Intégrale 2 : Je pense donc génie !

Quel plaisir de relire quelques histoires de Léonard et son fidèle disciple ! La dernière fois, c'était il y a plus de trente ans dans le magazine Pif Gadget. Difficile de choisir parmi la quarantaine d'albums publiés depuis 1977. Celui-ci est un bon compromis. En effet, il s'agit d'une compilation composée de trente-quatre histoires extraites des albums n°1 à 39 (dont une inédite) présentées par ordre alphabétique des noms des inventions (de A comme Appeau à W comme Wagon-restaurant).



Chaque histoire est constituée d'une (D comme Douche) à dix pages (J comme Jeux vidéo). Leur construction est souvent identique.



Premièrement : Léonard réveille brutalement Basile son disciple, véritable faire-valoir. Les histoires pourraient parfois s'arrêter là. Car Léonard utilise mille et une façons différentes pour lever son disciple.



Deuxièmement : l'expérimentation de la dernière invention du génie. Ses inventions sont souvent visionnaires (M comme Machine à laver, V comme Voiture turbo…), parfois culinaires (N comme Nougat…). Certaines sont totalement farfelues. Comme l'invention qui permet de pénétrer dans un livre ! (C comme Ceinture métaphysicosinusoïdale). Une autre (I comme Internet) dans laquelle on voit nos deux compères circuler sur les autoroutes de l'information est complètement surréaliste. Mais les inventions les plus simples sont souvent les meilleures (B comme Bouée de sauvetage, P comme Poker…).



Troisièmement : les conséquences catastrophiques sur le disciple. le pauvre est régulièrement écrasé, coupé, haché menu, brûlé, carbonisé, explosé, etc. Cela fait penser aux gags de Tex Avery. Même une invention à priori inoffensive (H comme Hamac) n'est pas de tout repos pour Basile. Il faut dire que le maître fait souvent preuve de méchanceté gratuite. Cela en devient même gênant à la longue.



Les seconds rôles sont également tordants. Principalement le chat tigré qui apporte à l'action une touche de philosophie personnelle avec ses bons mots. D'autres observateurs (une souris et un crâne) font aussi des commentaires hilarants en arrière-plan. Les auteurs utilisent souvent des astuces visuelles, notamment dans les bulles, pour générer le rire chez le lecteur (le ZZZ du dormeur se transformant en XXX suite à une remarque de Léonard, les bulles dactylographiées lors de l'invention de la machine à écrire, etc.). A noter que Léonard se sert souvent des noms de membres de la famille de son disciple pour désigner ses inventions. Ainsi, le grand-père s'appelait Ettore Trampoline (T comme Trampoline), la maman AZERTY car d'ascendance tchèque (M comme Machine à écrire).



Je n'ai pas trouvé les histoires trop répétitives. Les inventions sont variées et amusantes. Mes préférées sont l'invention du chèque, des frites (idée abandonnée par Léonard car trop dangereuse mais un belge passant par là…) et de la bande dessinée. Mais je pourrais presque toutes les citer !



Enfin, les dessins humoristiques sont sympathiques. Les décors et les vêtements italiens du XVème siècle s'inspirent de l'époque du vrai Léonard de Vinci.



Je relirais probablement ce best of à l'avenir. Cependant, j'arrête là avec cette série pour le moment afin d'éviter l'overdose.
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Léonard, tome 1 : Léonard est un génie

Retour en enfance avec Léonard le génie

Je me souviens que c'est la bande dessinée que j'aimais le plus étant petite. J'ai ri des malheurs de disciple et de son manque de chance

La mairie fonctionne à nouveau pour moi Léonard n'a pas pris une ride
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Léonard, tome 1 : Léonard est un génie

Turk et De Groot ont créé une bande dessinée amusante et décalée avec "Léonard de Vinci et son disciple". Le portrait haut en couleurs de Léonard en génie fou apporte une touche d'humour noir à l'histoire. Le contraste entre le personnage de Léonard et son disciple trop paresseux crée une dynamique comique hilarante de mon point de vue. Cette bande dessinée est une lecture rigolote pour ceux qui aiment les histoires décalées et les personnages originaux.

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Léonard, tome 1 : Léonard est un génie

Léonard est un génie ! Mais cela ne veut pas dire que toutes ses inventions sont géniales, loin s'en faut !

Caricature du célèbre Léonard de Vinci qui expérimente chacune de ses inventions sur son fidèle disciple Basile alors que ce dernier n'aspire qu'à une vie paisible...



Avis :

Le personnage a été créé en 1975 et nous continuons à célébrer depuis lors les créations du génial inventeur et leurs retombées sur ce brave disciple. 53 albums pour une série indémodable. Qu'il soit, militaire, à revendre, flagrant, en herbe ou du crime, le génie règne !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Léonard, tome 1 : Léonard est un génie

Léonard est vraiment un génie.

Cette bd à gags est très drôle en elle-même et est en plus parsemée en seconde couche de références et de subtils traits d'humour, qui vont feront eux aussi immanquablement éclater de rire.

Le disciple est également devenu un personnage "cultissime".



La chute du dernier gag de ce tome intitulé "Et ta soeur?" vaut à lui seul le détour.
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