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3.49/5 (sur 101 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1992
Biographie :

Alors âgé de 15 ans, Boris Bergmann-Grünebaum était le plus jeune auteur de la rentrée littéraire 2007.

Fan de rock, il a déjà écumé les salles parisiennes et fréquenté les groupes en vogue : Naast, The Plasticines...

"Viens là que je te tue ma belle" (Scali, 2007), son premier roman, remporte le prix de Flore des lycéens, récompense créée spécialement pour lui par Frédéric Beigbeder et le jury du Flore.

"1000 mensonges", son deuxième roman, paraît début 2010, tandis que Boris Bergmann se prépare à passer le bac.

En aout 2016, il sort son troisième roman, "Déserteur" et début 2018 paraît "Nage libre".

Il a également collaboré à de nombreuses revues littéraires (La Règle du Jeu)5, Edwarda6, L'écho d'Orphée) ainsi qu'à divers magazines et journaux.
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Boris Bergmann - Déserteur .
Boris Bergmann vous présente son ouvrage "Déserteur" aux éditions Calmann-Lévy. Rentrée littéraire 2016. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/12625/boris-bergmann-deserteur Notes de Musique : Un coin loin du monde by Komiku. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
Être riche est un boulot à plein-temps. Un job que, dès ma naissance, on a commencé à m’enseigner. Marcher la tête haute, avoir le regard glacé, faire deviner la marque de sa chemise à celui à qui on parle, être aux bons endroits aux bons moments... Ce n’est pas facile !
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Il fallait un désert pour déserter : la rime est facile, mais correcte. C'est dans le vide de tout, quand il n'y a plus rien à contempler ou à suivre, qu'on s'oblige à se trouver. Enfin.
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J’ai erré n’importe où. Je ne m’en souviens plus. Je m’en fous. J’ai eu honte. Honte de tout ce qui était derrière moi, honte de mes souvenirs, honte de mon passé, honte de qui j’étais. Alors j’ai menti. Menti comme on ne ment jamais. J’ai menti au monde entier et il y a cru... car lui aussi ment sur tout.
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Un petit être surgit, professeur d'un jour. C'est un gradé de la réserve que l'inspection générale envoie de base en base faire l'officier instructeur, inculquer la bonne parole à la "nouvelle génération" - toujours détesté cette formule et son effet broyant. Appartenance obligatoire, comme une condamnation impersonnelle. Partager les mêmes références, les mêmes excuses, être heureux comme tout le monde - quelle idée dégueulasse !
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Les dernières pages de ce conte de fées étaient déchirées. La belle Cendrillon est partie dans le carrosse d’un plus riche, à défaut de ne pas avoir trouvé de taxi. Sa chaussure, elle la reprit. Pourquoi ? « Parce qu’on n’abandonne pas un escarpin... même s’il a été acheté en solde !
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Il fallait dire toute la vérité. Rien que la vérité. Seule l’écriture serait assez forte. Il se jura d’écrire la vérité de sa vie contre les mensonges que la mort lui avait soufflé de dire.
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Tous les sentiments sont bons à prendre, toutes les réactions se valent. Seul l'ennui est à proscrire, il ne nous fait que disparaître plus vite.
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Les souvenirs s’accrochent facilement à la peau et le meilleur des savons n’arrive pas à les faire partir.
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"Tarif famille nombreuse c'est ça ?"
Issa se dit qu'il doit avoir la couleur de la pauvreté. Quand on le voit, on imagine le pire. Quand on le voit, sa définition est toute prête. Il est l'assisté, le détenteur des aides social, le paumé, l'errant, l'erreur. Issa, un raté. Voire pire : un réfugié, délinquant, intégriste, un terroriste. Et tous les accessoires qui vont avec : père polygame, mère soumise, couverture en charia et fratrie subversive.
[...]
Elle a la peau noire, elle aussi, un peu plus noire que la sienne même. Ça ne le rend que plus féroce dans son contrôle au faciès. Issa est né en France, c'est marqué sur sa carte d'identité. Mais la vie n'a cessé de ne pas vouloir y croire.
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Le présent avait stoppé net aux portes de son avenir. Comme un enfant apeuré, il attendait sagement qu’on lui dise quoi faire. Le futur reculait, effrayé par cette nouvelle venue. Le passé avait pris la tangente. Tout était concentré sur l’être qui venait d’entrer. Les mots tombaient en lettres qui s’éparpillaient tristement sur le sol.
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