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Critiques de Brent Weeks (255)
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Azoth, un orphelin d'une dizaine d'année survit difficilement en dépendant d'une bande dont le chef est un garçon plus âgé, violeur et cruel. Sa solution pour surmonter sa peur de tous les instants est d'être accepté comme apprenti par Durzo Blint, un assassin de légende. Suite à son insistance, et peut-être pour des raisons plus personnelles, celui-ci accepte mais en mettant de dures conditions, il devra abandonner son identité, ses amis et obéir aveuglément. Au fil de ses dix années d'apprentissage Azoth s'est effacé au profit de Kylar, baronnet désargenté devenu un assassin compétent, cependant pour qu'il devienne un vrai pisse-culottes il devra arriver à débloquer sa magie…





De la fantasy assez classique, mais le début du livre est très bien mené, malheureusement arrivé à la moitié de l'ouvrage ça part un peu de tous côtés, et il devient assez facile de décrocher. La romance s'en mêle, peu en rapport avec le monde où est située l'action, des hommes de vingt ou vingt-cinq ans vierges, l'un élevé dans la haute noblesse et l'autre à moitié élevé par une patronne de maison close, n'est-ce pas peu crédible ? De plus l'action part en démultiplié, mais ce faisant la cohérence est totalement négligée, le Deus ex machina est vraiment trop mis à contribution et les personnages ne réagissent pas toujours selon la personnalité qui leur est attribuée. Est ce juste pour accumuler les bains de sang et l'action débridée en s'épargnant la subtilité et la finesse ?





Une écriture fluide et agréable, un début de qualité mais malheureusement après un moment la cohérence est délaissée au profit d'une action débridée et manquant de cohérence. Une lecture de délassement, qui avec un peu plus de soins aurait être bien plus qualitative …
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Un bon roman de Dark fantasy qui a tout pour plaire aux amateurs du genre.

C'est sombre, parfois même poisseux, avec des personnages principaux qui vivent dans et pour le côté sombre de la vie. Il y a peu de lueurs dans ce premier tome de la saga, où Azoth devra faire des choix difficiles à plusieurs reprises tant il ne sait plus à qui faire confiance. Ce qui a été un très bon point pour moi d'ailleurs : beaucoup de rebondissements et de situations inattendues. Je voulais de la surprise, et j'ai été servi !

Toutefois, je regrette un peu que certains clichés se soient insérés dans l'intrigue et ont rendus la lecture un peu mollassonne de temps à autres. Bien que cela n'enlève en rien la qualité du roman.



Globalement, cest une bonne lecture mais où il faut parfois avoir le coeur bien accroché, en particulier pour les âmes un peu plus sensibles. L'histoire est pas mal, les personnages assez attendus mais qu'on apprécie malgré tout, un univers assez riche et des rebondissements vraiment bien menés !
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Généralement, j’ai du mal avec la fantasy. Je n’arrive jamais vraiment à rentrer dans un univers. D’ailleurs, mes lectures le montrent bien. En fantasy, je n’ai pratiquement lu que les premiers tomes d’une série. Les seules exceptions sont les deux trilogies de Fiona McIntsoh (je n’ai pas encore lu Percheron). Mais, de temps en temps, j’essaie de me plonger dans une saga en me disant : "allez cette fois c’est la bonne, tu vas jusqu’au bout". J’ai choisi celle-là pour deux raisons : c’est de la dark fantasy et c’est une des rares sagas où j’ai tous les tomes. Et puis, vient le moment des "700 pages et 4 livres!". Mais on ne se laisse pas démonter et j’attaque le premier tome". Je l’ai lu en 2 jours. Et ce soir-là, j’ai eu cette fameuse phrase que je dis si peu pour de la fantasy, surtout à 1 h du mat : "il me reste que 200 pages, je devrais continuer". Les 150 dernières pages il m’est arrivé quelque chose qui m’arrivent très peu quand je lis : des expressions visibles sur mon visage. Je tournais les pages de manière frénétique avec les yeux écarquillés ou de la peine. J’ai même eu les larmes aux yeux.



Le roman commence avec Azoth qui essaie de voler de l’argent pour son "protecteur" Le Rat. Mais, le problème est qu’il essaie de voler Durzo Blint, le pisse-culotte (assassin est une insulte pour un pisse-culotte). Dès les premières pages, nous avons la rencontre entre nos deux protagonistes. Généralement, il faut attendre une cinquantaine de pages pour que ça arrive. Ici, on est tout de suite dans l’action et c’est très appréciable. Azoth et ses amis économisent pour leur liberté mais surtout pour qu’Azozth propose à Durzo de devenir son apprenti. Après tout, il est le meilleur dans son domaine. Je passe les détails pour ne pas trop spoiler mais Durzo met une condition : tuer le Rat.



Nous sommes directement plongés dans l’horreur : vol, famine, meurtre, viol sans distinction d’enfant ou adulte. Il n’y a pas ou peu de temps mort. Tout est fait pour nous rappeler la situation horrible dans laquelle évoluent nos personnages. Nous voyons leurs forces et surtout leurs faiblesses. Bref, dark fantasy à l’état pur. Ici, nous n'avons pas vraiment de héros. Les personnages ne sont pas blancs ou noirs. D’un chapitre à l’autre, vous pouvez aimer ou détester quelqu’un. Quand vous pensez aimer Durzo, le chapitre suivant vous ne comprenez plus pourquoi et le chapitre d’après il redevient un perso que vous aimez. En 700 pages, on passe par tous les sentiments possibles. Il n’y a qu’un personnage que j’ai aimé de bout en bout, c’est Logan, le héros par excellence. Les différentes histoires d’amour (car on a de l’amour) sont puissantes. Si je devais noter un point négatif, ce serait les batailles qui sont parfois un peu confuses. Mais notre imagination prend vite le dessus.
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Synopsis :



A Cenaria, la loi des rues est la plus dure. Azoth vit au rythme des supplices infligés par le Rat. Chef de la guilde des dragons noirs, il n'hésite pas à imposer ses règles par la violence. Poupée et Jarl, les amis d'Azoth en font les frais. Afin de les sauver de leur sinistre quotidien, Azoth est prêt à quitter le Dédale, quartier où ils survivent. Les genoux jouant des castagnettes et claquant des dents, notre chétif Azoth prie Durzo Blint le pisse-culotte de le prendre comme apprenti. Mais notre brave gamin est loin de deviner qu'il devra tout aussi durement survivre que dans les rues du Dédale, changer d'identité, et même... donner la mort.



Au sein du royaume de Cénaria, domine une anarchie certaine. Cette ville est rongée par la corruption et les rênes sont tenus par la pègre des Neuf appelée le Saka'gué. Il domine différents mondes afin qu'une certaine accalmie perdure entre eux. Toutefois, l'insécurité y est perpétuelle : vie pitoyable, racket incessant, forte corruption, vols, prostitution, arnaques et mort au quotidien n'y sont pas des moindres.



Pour assainir l'environnement, les corrompus font appel à la crème des assassins, les qualifiés pisse-culotte. Cette élite atypique est de fait hors-norme car ces rares membres sont dotés d'un Don. Ignorant de tout (ou presque) Azoth prie le majestueux Durzo Blint de le prendre sous sa coupe. La vie à ses côtés se révèlera dense et aussi détestable que son ancienne vie dans le Dédale. Devenu maintenant Kylar Stern, il devra s’allier à certaines figures, aider Durzo dans ses contrats et surtout, continuer de respirer à tout prix. Il va évoluer dans un monde dont les coulisses sont source de mort certaine, sans en connaître ni les fils, ni les logiques. Implacablement, c’est le grand bain pour Azoth.





Avec cette trilogie, difficile de ne pas parler d'archétype des personnages. Les personnalités ne sont pas originales, nous avons l'enfant martyrisé, l'assassin, la pute, le gigolo... avec tout ce que nous accrochons à ces portraits types en matière de défauts et de qualités. Ils manquent tous de profondeur dans ce premier volet. J'espère que le romancier de talent a su mieux les développer dans les deux tomes suivants.



Parmi la ribambelle de personnages, quelques petits mots au sujet de…



Azoth est une pauvre gens de 11 ans quand débute le roman. Il est sous-fifre dans une guilde des enfants mendiants du dédale, la Guilde des Dragons Noirs. A la tête de cette dernière, se trouve le Rat qui maltraite les gamins afin de les garder sous son contrôle : violence gratuite, menaces et viols à répétition. Notre petit Azoth souhaite protéger ses amis, Jarl son copain et Poupée, une toute petiote muette du Rat. Pour arriver à ses fins, il tente coûte que coûte de devenir l’apprenti du meilleur pisse-culotte de Cenaria, Durzo Blint. Azoth va mourir, notre protagoniste devient par la force des choses, Kylar Stern. Il devra changer d’identité, perdre ses amis, devenir sombre et tragique et donner la mort. Bien malgré lui, il n’atteindra pas le rang élitiste des pisse-culotte car il n’a pas de Don et devra utiliser bon nombre d’artefacts. Notre Azoth-Kylar va gagner peu à peu en maturité, devenir extrêmement attachant et la relation avec son maître est… particulière. C'est à vous, mes chers lecteurs et lectrices, de le découvrir.

Durzo Blint, est un super assassin aux supers pouvoirs. Ni plus, ni moins. L’équation Durzo Blint = mort fait tout le charme de notre super dur à cuire.

C’est la crème de la crème de Cenaria, mais tu ne voudrais même pas le croiser dans tes rêves. Un personnage épicé qui éveille notre curiosité.



Dans l’entourage d’Azoth, nous retrouvons également Logan Gyre, fils de noble qui deviendra l’ami de notre gamin ; Mamma K. est une figure intéressante et saura remettre Azoth dans le droit chemin et avorté dans l’œuf ses belles illusions.



Cette première trilogie de l’auteur a connu un succès phénoménal outre-Atlantique. Elle arrive en France en 2009. Sans aucun doute, les guildes d’assassins ont toujours piqué à vif les lecteurs : grands amateurs ou simples curieux, nous sommes attirés par les assassins comme les abeilles par le miel. Que ce soit pour leur vie de grands chemins, leurs armes à foison ou leurs non-principes de vie, l’assassin, tu l’aimes cher lecteur, chère lectrice. Et là, vous allez être servi !



Brent Weeks nous propose un roman réellement sombre et non moins réaliste. La violence y est dominante, l’univers est sordide et macabre.

Bien que les "races" originales de magiciens, sorciers, dragons et autres lutins soient totalement absentes de l’histoire, le roman n’en demeure pas moins épique et délicieux.

Le monde se révèle assez travaillé notamment avec cette menace globale que nous retrouvons à tous les coins de page.



La magie est cependant bien présente avec l’existence de Don : il se matérialise sous différentes formes : décupler la force, séduire les personnes, marcher plus vite, devenir discret. La différence entre un bon pisse-culotte et un assassin médiocre est la possession du Don… ou non. En gros, le pisse-culotte est à l’assassin, ce que le fauve est au chaton. Je pense que si je devais retenir un atout indéniable du livre, ce serait son rythme : les ennemis retors et sadiques ne sont pas en reste et demeurent au cœur des différentes actions. Le langage un peu châtié œuvre pour la véracité de l’histoire. L’intrigue politique apparaît doucement et les trahisons de tous les côtés cadencent la lecture. Le retournement de situations improbables est à couper le souffle. La violence est relativement difficile à lire mais Brent Weeks détourne savamment le récit au moment les plus insoutenables.



Et bien sûr, l’inconvénient menu-menu, est les ellipses trop importantes ; l’apprentissage au métier d’assassin d’Azoth est emballé-pesé en quelques pages alors qu’on aurait aimé tant en découvrir plus !

En bref, en résumé et pour conclure, je vous invite à découvrir ce premier tome car on entre dans la vie de pisse-culotte, on y découvre les mystères de Cenaria et la richesse d’histoires aux multiples rebondissements.

Une œuvre de Dark Fantasy que je vous recommande très fortement.
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Le Porteur de lumière, tome 2 : Le couteau av..

Un super livre! Comme pour tout livre il contient des éléments bien previsibles, des évidences. Le plus beau est qu'à cela est ajouté des événements eux pas du tout previsibles. Pleins de rebondissements sont présents pour faire battre notre coeur et éprouver nos nerfs.

Le personnage du Prisme est très fort, un héros à la limite du dieu. J'ai bien aimé ce personnage, plein de talents , de capacités ( enfin maintenant....hum) , sage, éloquent et impulsif ( n'est ce pas, Ana ?)

Kip , lui, reste Kip, il parle encore sans réfléchir, ce qui créer des échanges amusants avec son trèeeees gentil et innocent grand père.

Dans ce tome j'ai eu l'impression de mieux aimer Karris, c'est un personnage féminin bien réussi .

A la place de Liv au côté de Kip il y a maintenant Teia. Cette jeune fille est une créatrice daltonienne (ça peut s'avérer fatal) . Ne demandez pas à quoi ressemble sa couleur, on ne la connaît pas. On ne la voit pas. La Chromerie ne reconnaît pas cette couleur, le chi, pour cause d ' hérésie.

Elle se situerai dans le spectre bien après l'infrarouge, et permettrait de voir au travers de la matière, eau, métal. Je trouve exellente cette idée de couleur qu'on ne voit pas. On a beau savoir scientifiquement que c'est impossible, on y pense , on se dit et si , on essaie de l'imaginer.

Au début j'ai pensé que Teia n'était que la nouvelle LIV ( en plus elles ont la même et très aimable propriétaire et sponsor). Mais très vite on s aperçoit que Teia est mieux que Liv. Elle a un autre caractère, pas la même manière de penser etc. C'est un personnage qu j'ai bien apprécié.

Ne parlons pas du prisonnier, il nous fait bien peur.

La guerre continue, le prince des couleurs se rapproche, tout en discutant de guerre, violence, des dieux et de la Chromerie avec Liv. A la Chromerie aussi la situation politique n'est pas simple. Que de travail pour Gavin!

Kip se retrouve à l'école des Gardes Noirs. J'aime beaucoup ce genre de lecture dans des écoles spéciales. Kip s'y fait des camarades , des ennemis et des amis.

Un autre élément intéressant est les cartes magiques. Les cartes noires, très précieuses, permettent de vivre l'événement que représente la carte.

dans ce tome la question du Porteur de Lumière commence à être abordée (il est temps, c'est quand même le titre de la série! )

Pour conclure, le tome 2 est encore mieux que le premier, avec moins de longueurs, plus intense et palpitant. Il a une bonne intrigue avec de bons personnages.

À lire!!
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Le porteur de lumière, tome 1 : Le prisme noir

3.5



Voici un livre qui trainait depuis trop longtemps dans ma PAL. J'avais passé un excellent moment avec l'autre trilogie de l'auteur (qui est super sympa) - enfin surtout le tome 1 ! Pourtant, alors que j'avais acheté ce tome à sa sortie, je ne l'avais pas tout de suite lu. Chose faite !



On change totalement d'univers et on en découvre un plutôt original. Une construction politique et magique différente et plaisante, mais que j'ai parfois eu du mal à comprendre. Le début est assez flou en ce qui concerne la magie des couleurs de ce monde. Mais si on passe outre ce manque d'informations initiale tout rentre dans l'ordre. On est peu à peu plonger dans l'aventure et on comprend de mieux en mieux.



Kip porte une partie de l'histoire sur ses épaules et pourtant il n'en a pas l'air ! Sans être un anti-héros, Kip est rondouillard, tout sauf sportif ou particulièrement courageux, ne sait pas vraiment parler aux inconnus ni aux filles. Pourtant, il sera malgré lui propulsé dans un monde impitoyable et devra s'adapter. Envers et contre tout. Sa force ? C'est être persuadé qu'il ne vaut rien, qu'il n'est bon qu'à encaisser les coups. Étonnant non ?



Mais ce n'est pas le seul "héros" de ce livre. Il y a aussi Gavin Guile. Le Prisme, l'un des dirigeants de ce monde. Un puissant manipulateur de leur magie. Gavin est un homme aux multiples talents mais surtout aux multiples secrets. On en découvre au fil de la lecture et le lecteur ne peut que rester estomaqué.

Longtemps, on n'a du mal à comprendre Gavin - ou même à l'apprécier. Pourtant, petit à petit, on comprend de mieux en mieux la guerre des deux Prismes et une partie des décisions prises. Je salue l'imagination de l'auteur.



Autour de ces deux personnages centraux, gravitent bien d'autres personnages - dont beaucoup de femmes - qui, si elles n'ont pas le rôle principal, ne sont pas des laissés pour compte. Puissantes, déterminée et entêtée, il faudra compter sur elle à l'avenir. A la fois cauchemars et bénédictions pour Gavin et Kip.

Les personnages secondaires sont bien campés, nuancés et ne font pas que de la figuration.



Un premier tome très prometteur, pour un univers et des personnages vraiment intéressants.
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Un livre où je suis ressortie partagée... Malgré la plume entraînante de l'auteur, l'idée de Don, les nombreux complots, les personnages principaux ET secondaires vraiment bien développés, j'ai mis beaucoup de temps à lire cet ouvrage... En fait, j'ai eu du mal à m'attacher aux protagonistes, si bien que je me suis vite lassée de ma lecture. Je l'ai alors stoppée à plusieurs reprises afin de lire d'autres ouvrages en parallèle. A chaque fois que je reprenais, je lisais une cinquantaine de pages puis m'arrêtais de nouveau... L'histoire est pourtant intéressante : on découvre Azoth, un orphelin du quartier pauvre de Cénaria, qui n'a d'autre choix que de voler pour survivre... Un jour, il fait la rencontre de Durzo Blint, un maître assassin réputé. Azoth lui propose d'être son disciple. Son apprentissage va être terriblement difficile, car le jeune garçon va devoir tout quitter : ses amis, son passé, jusqu'à son propre nom. Durzo va alors tenter de lui apprendre à devenir fort, à tuer et à maîtriser le Don...



La plume de Brent Weeks est franche et bien rythmée. Avec aisance, il entraîne le lecteur dans une intrigue pleine de rebondissements, de suspense et de secrets. Bien que des révélations éclateront au fil des pages, vous n'aurez peut-être pas toutes les réponses que vous souhaitez avec ce premier opus ; il faudra s'attaquer aux autres tomes de la série... Ses personnages principaux sont bien travaillés et ne sont pas nécessairement stéréotypés contrairement à d'autres œuvres fantastiques. Le seul hic, c'est que je n'ai pas réussi à m'attacher à eux... (Mais n'était-ce pas volontaire de la part de l'auteur ? Ne souhaitait-il pas présenter un duo froid au passé sombre ?...) Le fait que je n'ai pas accroché à ces deux anti-héros est certainement la raison qui a fait que j'ai été bloquée/ralentie dans ma lecture... Pourtant, l'univers de Brent Weeks est riche et étoffé ! J'aimais bien le fait que l'ambiance de l'ouvrage soit sombre, dure et violente. Cela ajoutait un certain réalisme et permettait de mieux comprendre les personnages. Des morts et de la torture (psychologique comme physique), il va y en avoir ! Il faudra donc que certains lecteurs s'accrochent...



Un roman Dark Fantasy en demi-teinte : j'ai apprécié certaines choses, mais d'autres m'ont cruellement déplu et ralentie. A vrai dire, j'ai préféré la saga de Waylander (David Gemmell) où les personnages et l'univers m'ont passionnée... E. C.

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L'Ange de la nuit, Tome 2 : Le Choix des om..

L'ange de la nuit n'est pas une révélation pour ce qui me concerne. J'ai échappé à l'image de l'encapuchonné grâce à l'édition Bragelonne, c'est déjà ça. Plus sérieusement, après avoir apprécié le premier tome non exempt de défauts (brouillon, personnages qui manquent de profondeur), je me retrouve avec le second qui confirme et renforce ce que je craignais. En effet, la multiplicité des personnages et des desseins auraient pu donner du corps à l'histoire mais, ici, on ne sent pas cette maitrise que l'on peut retrouver chez d'autres. On voit bien chez l'auteur cette envie d'élargir et de densifier son univers mais il échoue à mon sens pour plusieurs raisons : ficelles quelques fois un peu grosses, personnages inconstants moins crédibles et des moments que je qualifierais d'un peu mièvres...

Tout de même, la majorité des scènes d'actions sont bien traitées et c'est probablement là que Brent s'en tire le mieux. Robin Hobb pour l'instant est bien devant...
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Le Porteur de lumière, tome 2 : Le couteau av..

Un deuxième tome aussi passionnant que le premier.

Tout autant que l'histoire de fond, voire même plus, c'est l'évolution des relations entre les personnages qui m'a accrochée cette fois-ci.



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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Azot est rat chez les Dragon Noirs, guilde de Lapins. Ceci veut dire qu'il n'est rien et qu'il n'est personne. Les Lapins, ce sont les habitants du Dédale, les bas-fonds de Cénaria. Ils se partagent tant bien que mal le Dédal en territoire par groupe nommés guildes. Et au sein de chaque guilde il existe une hiérarchie dont les rats sont les souffres-douleurs, les moins que rien, les soufifres, les petites gens... En bref, ceux dont on oublie vite le nom. Il a 2 amis, Jal et Poupée, mais il a aussi UN ennemi : le Rat. Pour s'en sortir Azot va devenir l'apprentit du pisse-culotte Durzo Blint. Il n'y a qu'un souci : Blint ne prend pas d'apprenti.



Pisse-culotte, c'est au dessus d'assassin. Comme dit Durzo, un assassin a des cibles alors qu'un pisse-culotte a des cadavreux. Alors pour devenir l'apprenti de Blint, Azot va devoir créer son premier cadavreux. Lorsqu'il réussira son test il deviendra Kylar et Azot décèdera... S'en suit alors son apprentissage. Sa lutte contre lui-même, sa nature propre et les besoins de son statut. Sauf que lorsqu'on a pas le don, il faut être au delà que parfait. Être le meilleur ne suffit pas.



L'histoire semble parfois un peu complexe, surtout au niveau des jeux politiques qui entourent le Shinga et le Sa'kagé. L'univers étant propre à l'auteur quelques mots et notions auraient nécessités des explications (surtout si vous n'avez pas lu la préquelle et ses annexes : L'Ombre Parfaite ). Cependant, le récit se lit facilement et on est absorbé par le livre qui nous entraîne dans la vie de ces deux pisse-culottes, tant le maître que l'apprenti.



Les + :

Le rythme et les rebondissements

Les personnages sont travaillés



Les - :

Certaines notions un peu floues
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

La voie des ombres est un très bon roman de fantasy avec tous les ingrédients requis. On y trouve un jeune garçon défavorisé qui veut devenir assassin ou plutôt un pisse-culotte (comprenez ici un assassin avec le Don) froid et invincible. Mais aussi une belle brochette de personnages hauts en couleur comme une prostituée ou encore une jeune fille pure et innocente, de la magie et un royaume à défendre. Si l’histoire se focalise beaucoup sur Azoth et sur Durzo, les autres personnages ne sont pas en reste et l’auteur prend la peine de les développer. (D’ailleurs, petite parenthèse sur le personnage de Durzo, si vous voulez vous l’imaginez, l’auteur a dit qu’il ressemblerait à l’acteur Hugh Jackman.)



Ce premier tome est l’occasion de passer un très bon moment tout en découvrant cet univers de fantasy plutôt classique mais dans lequel on prend plaisir à s’y plonger! Je n’avais plus envie de le lâcher et à aucun moment je ne me suis ennuyée. Il faut dire que j’aime ce genre d’histoire où l’on commence avec l’enfance du protagoniste. Bien qu’on ait quelques ellipses temporels, ces premiers moments sont clés. On voit bien l’évolution d’Azoth, garçon finalement plutôt innocent qui a pourtant envie de devenir un assassin. Je n’ai pas envie de trop vous en dire mais au fur et à mesure que l’on tourne les pages, l’histoire prend de plus en plus d’ampleur jusqu’à dépasser les personnages d’Azoth et Durzo.



L’histoire s’étend donc sur plusieurs années. En lisant le livre, on peut avoir l’impression que certains faits sont le fruits du hasard ou sont juste mentionnés au détour d’une conversation, mais les détails ont leur importance. En effet, alors que je pensais que l’histoire suivait son cours sans surprise, quelques révélations croustillantes arrivent à la fin! J’en étais toute retournée et dans ma tête c’était une explosion de questions en me demandant si j’aurais pu anticiper ces révélations ou non.



C’est donc un roman de fantasy au schéma plutôt classique mais avec lequel on passe un très bon moment et que je recommande donc aux amateurs du genre car même si le livre se referme sur peu de suspense, il y a matière à faire une très bonne suite d’autant plus que l’on s’est attachés aux personnages.
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L'Ange de la nuit, Tome 2 : Le Choix des om..

Du T1 au T2, la marge est énorme. Ce livre est du pur "Fast, Fun and Furious", les émotions en plus ! On y trouve de la torture, du complot, des discours enivrants, des épreuves, de la souffrance, des morts, mais aussi de l'espoir ! Et quelle fin !!! Waoh ! C'est un énoooorme coup de coeur pour ce T2 !
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Des mots efficaces, une écriture fine mais sans tomber dans de la prose enjôleuse, un mélange parfaitement dosé entre action et pensées, voilà un petit résumé de ce que je pourrais dire sur le style. L'auteur a su créer des personnages attachants, même Durzo, et s'est donné le temps de les développer au fil des pages. Les détails sur chacun viennent agrémenter la petite présentation du départ, étoffer leur caractère, donner de petits indices sur des évènements majeurs de leur vie, de leur actes. mais jamais de façon linéaire.



Effectivement, le livre est une succession de narration indirectes. Nous suivons en majeure partie trois personnages : Azoth, Durzo et un personnage dont je tairai volontairement l'identité pour n epas trop vous en dire. Mais Brent Weeks nous permet d'accéder aussi aux autres protagonistes, même si c'est pour un seul chapitre, quelques passages. Il suit, par exemple, les songes d'un homme qui meurt en fin de chapitre, juste pour nous dévoiler un détail, un point important. C'est donc un perpétuel changement d'axe qui nous donne une vision globale, comme si une caméra venait tourner autour d'une scène.



La suite sur le blog
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Tout à fait le genre de lecture que j'adooooorrrreeeee ! Un vrai coup de cœur !!!



L'univers de Brent Weeks est sombre, même très très sombre. L'histoire est bien ficelée ; les rebondissements sont nombreux – mais pas trop – et tombent au bon moment. L'auteur, de par son style énergique, transmet aux lecteurs une vraie addiction à ce roman. Toutefois, au début du roman, l'histoire est parfois un peu compliquée – surtout au niveau politique.



La voie des ombres nous fournit une magnifique brochette de personnages à la personnalité complexe ! B. Weeks ne fait pas dans la dentelle : dans ce 1er tome, tous ses personnages en morflent pas mal.



Ce que j'ai surtout apprécié dans ce roman, c'est l'amour/amitié qui unit les personnages. Leurs choix hasardeux n'affectent en rien les sentiments qu'ils éprouvent les uns envers les autres.



Un autre aspect du livre qui m'a plu, c'est que les personnages assument complètement leurs actions. Ils ont choisi leur style de vie et ils l'assument même si – au fond d'eux - cette vie les répugne.



Puis d'autres personnages – tel que le Comte Drake – nous montre le chemin à suivre pour changer. Pour cela, il faut saisir sa chance et faire preuve de volonté.



Mon avis peut donner l'impression que ce livre joue un rôle moralisateur ; mais pas du tout, il donne plutôt des clés – les clés qui nous permettront d'ouvrir certaines portes de notre vie.



Un roman qui nous montre que le monde n'est ni blanc, ni noir – même si Azoth/Killar semble penser le contraire - mais plutôt parsemé de nuances de gris. Tout un chacun – enfin à quelques exceptions près – possède une part d'ombre et une part de lumière. Seul la propension en varie ...



Je recommande mille fois ce livre ! S'il est dans votre PAL, FONCEZ !!! Ce roman est une pure merveille ! J'ai hâte de lire la suite ...
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Le porteur de lumière, tome 1 : Le prisme noir

Premier tome du nouveau cycle de Brent Weeks, « le prisme noir » était attendu au tournant par pas mal de fans de la première heure après un premier cycle porté aux nues. J'en attendais beaucoup aussi, le pitch du roman me faisant envie depuis sa sortie vo l'année dernière, et force est de constater que l'auteur comble toutes mes attentes fantaisistes !



...la suite sur mon blog !


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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

J'ai trouvé ce livre par hasard au supermarché, et je ne connaissais pas du tout. Parfois, le hasard fait plutôt bien les choses!

Je ne suis habituellement pas très friande de romans de fantasy dans lesquels la situation politique est complexe et prédominante dans l'histoire, mais ici, avec la façon dont la vie et l'évolution des personnages y sont imbriquées, ça ne peut que passer comme une lettre à la poste.

C'est un joli pavé de 700 pages dans lequel je me suis pourtant plongée sans réticence et au cours duquel je ne me suis jamais ennuyée. Il se passe toujours quelque chose, l'auteur ne traîne pas en descriptions interminables mais donne juste ce qu'il faut pour laisser travailler l'imagination sans frustration. Les personnages sont bien développés et ont chacun leur caractère, leur expérience, leurs particularités, même si, parfois, le personnage principal se laisse un peu trop faire à mon goût et manque un peu de ce qui devrait en faire un personnage à part parmi les autres... Mais il est encore jeune, ça viendra peut-être dans les deux tomes suivants! ^^



Les mystères sont là et attendent d'être dévoilés, les ennemis se connaissent et on attend de voir qui gagnera, les rapprochements sont entamés et on attend de voir à quelles relations ils aboutiront... Les bases sont jetées pour pouvoir dévorer la suite en toute tranquillité!
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L'Ange de la nuit, Tome 2 : Le Choix des om..

Encore meilleur que le premier : les petites maladresses de style de l'auteur s'effacent dans ce tome pour ne laisser qu'un tourbillon d'action et de révélations !

Ma critique complète ci-dessous :
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des omb..

Écrivain américain, Brent Weeks écrit de la fantasy depuis la fin des années 2000. La voie des ombres est son premier roman, premier tome d’une trilogie intitulée L’ange de la nuit. Une quête d’apprentissage comme on en trouve beaucoup en fantasy, et pourtant un agréable moment de lecture, plein d’action et de rebondissements.



Azoth est orphelin, il survit comme il peut dans le Dédale, le quartier le plus mal famé de Cenaria, sous la houlette du Rat, représentant de la guilde et brute de la pire espèce. Il rêve de devenir l’apprenti de Durzo Blint, le meilleur des pisse-culottes de la ville, pour n’avoir plus jamais peur de personne. Le seul problème, c’est que ce dernier s’est toujours refusé à prendre un apprenti, et Azoth devra développer des trésors de ténacité pour le convaincre, pour le meilleur ou pour le pire.



Brent Weeks commence par nous plonger dans une ambiance, celle des bas-fonds de la cité, aux côtés d’un gamin pour le moins attachant. Azoth n’est pas un héros. Quand il partage une miche de pain avec ses amis, il a tendance à garder le plus gros morceau pour lui. Pourtant, il s’obstine à protéger Poupée, une petite fille muette trop jeune pour se débrouiller seule, et c’est finalement un peu grâce à elle qu’il obtiendra son apprentissage. Seulement, devenir pisse-culotte, c’est renoncer à beaucoup de choses, à commencer par tous ces êtres qui nous sont chers et constituent notre principale faiblesse.



C’est donc une quête initiatique que nous propose Brent Weeks, une quête pleine de rebondissements plutôt bien pensés. L’univers est sombre, avec des morts en veux-tu en voilà, et d’autres joyeusetés du même acabit. Les personnages aussi sont assez glauques quand on y pense, la vie ne les a pas épargnés, elle les a endurcis et, s’ils sont très classiques, pour ne pas dire clichés, l’auteur réussit le tour de force de nous les rendre attachants. L’intrigue n’est pas non plus d’une originalité fracassante, mais là encore, elle est parfaitement orchestrée et il nous embarque avec facilité.



La magie est finalement assez peu présente dans ce tome, bien qu’elle soit l’un des enjeux principaux du récit et de ses suites, on le devine, car l’intrigue a aussi une dimension politique et même géopolitique. La guerre se profile et notre apprenti assassin va se retrouver mêlé, bien malgré lui, à quelque chose qui le dépasse de loin. Encore un ressort très classique en fantasy, me direz-vous, mais l’ensemble est porté par une plume efficace et, malgré quelques longueurs en troisième quart, on se surprend à tourner les pages de plus en plus vite pour connaître le dénouement. Un moment de lecture fort sympathique.
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Le porteur de lumière, tome 1 : Le prisme noir

[Critique pour les 6 tomes de la série]

Autant de pages pour parvenir au bout de l'intrigue principale, c'est beaucoup. Certains estimeront que trois tomes et la suppression d'intrigues secondaires auraient été mieux.

Mais, malgré quelques longueurs, les livres se lisent bien et avec plaisir. Les personnages (tant les hommes que les femmes) sont nombreux et intéressants. Ils ne sont pas manichéens et peuvent changer de camp à n'importe quel moment. Kip est celui qui évolue le plus, gagnant en maturité en acceptant la réalité du monde qui l'entoure.

L'intrigue est bien conçue, avec des rebondissements inattendus et une volonté d'éviter certains clichés, notamment sentimentaux.



Mention spéciale au système de magie original et bien construit.
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L'Ange de la nuit, tome 3 : Au-delà des ombres

C'est pleine de déception que j'ai abandonné ce dernier volet de l'Ange de la Nuit. Il est vrai que l'exaltation ressentie pendant la lecture du premier tome est complètement retombée avec le deuxième volume et je ne suis pas du tout parvenue à entrer dans ce troisième ouvrage. L'histoire est bonne pourtant mais trop de longueurs et beaucoup trop de redites. Un seul volume aurait été suffisant ou deux à la rigueur...
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