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Citations de Brian Selznick (130)


Je m’imagine que le monde est une machine géante. Tu sais, dans les machines, il n’y a pas de pièces en trop. Elles ont exactement le nombre et le type de pièces qui leur sont nécessaires. Alors, je me dis que, si l’univers entier est une machine, il y a bien une raison pour que je sois là. Et toi aussi tu as une raison d’exister.
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"Nous sommes tous au fond d'un trou, mais certains regardent les étoiles."
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- Tu as remarqué que toutes les machines sont créées dans un but précis? demande-t-il à Isabelle. Elles sont conçues pour nous amuser, comme cette souris ; pour donner l'heure, comme les horloges ; pour nous émerveiller, comme l'automate. C'est peut-être ce qui m'attriste quand je trouve une machine cassée. Qu’elle ne soit plus en état de remplir sa fonction.
Isabelle prend la souris, la remonte de nouveau et la pose.
- Au fond, c'est peut-être pareil pour les gens, continue Hugo. Quand ils n'ont plus de but dans la vie... en un sens, ils sont cassés.
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S'il est pénible d'échouer, il est bien pire de ne jamais avoir tenté de réussir.
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Une nouvelle idée lui est venue quand il a lu qu'Houdini pouvait traverser des murs de briques. Victor était sûr d'y arriver aussi. Il a d'abord essayé en avançant lentement jusqu'au mur du salon puis en poussant de toutes ses forces pour s'y enfoncer. Sans résultat. Ensuite, il a reculé à l'autre bout de la pièce pour prendre son élan et s'est précipité dans le mur. Il a failli cassé la lampe, la table, quelques tableaux, et se fracturer le nez... mais il n'est pas passé au travers. Plus tard dans la soirée, après plusieurs heures de tentatives infructueuses, Victor s'est enfin retrouvé de l'autre côté du mur. En passant par la porte.
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si tu te demandes parfois d'où viennent les rêves que tu fais la nuit, regarde bien autour de toi. C'est ici que nous les créons.
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Quand je regarde cette assemblée, je tiens à vous dire que je ne vois pas une salle remplie de Parisiens en hauts-de-forme, parrures de diamants et robes de soie. Je ne vois pas de banquiers, de ménagères, ni de commis. Non. Je m'adresse ce soir à ce que vous êtes vraiment : des sorciers, des sirènes, des voyageurs, des aventuriers, des voyageurs, et des magiciens.

Vous êtes d'authentiques rêveurs.
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Au cours des années qui suivirent, tu rencontreras des artistes, des scientifiques, des rêveurs, tu te lanças dans de longues discussions et des correspondances pleines d'enthousiasme avec des auteurs et des philosophes. Dans un sens, je pense que cela te sauva la vie... et je vais te confier un secret : c'est précisément dans ce but que je t'avais soufflé ton rêve.
Page 70
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Elle était très fâchée que son fils se soit enfermé dans la malle de Grand-mère.
Victor, lui, était très fâché de n'avoir pas réussi à en sortir.
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Je m'imagine que le monde est une machine géante. Tu sais, dans les machines, il n'y a pas de pièces en trop. Elles ont exactement le nombre et le type de pièces qui leur sont nécessaires. Alors, je me dis que, si l'univers entier est une machine, il y a bien une raison que je sois là.
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-Un jour, j'ai joué Lady Capulet dans Roméo et Juliette.C'était dans une école de garçon, où il n'y avait pas de filles.
-Oui, c'est une vieille tradition.Ensuite, Billy m'a appris que quand les théâtres ont été édifiés aux XVIIIe et XIXe siècles, des marins aidaient à les construire et à les équiper du système qui permettait de monter et de descendre les décors.Tu savais ça ?
-...Parce que les marins n'avaient pas peur de monter tout en haut, qu'ils savaient utiliser les cordages et faire des noeuds ?
-Exactement.Tu as bien écouté.C'est pourquoi il y a dans le vocabulaire théâtral anglais des mots qui sont empruntés à ceux de la marine.
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Un vrai coup de coeur! Deux récits se chevauchent, aux univers sensoriels distincts qui finissent par se rejoindre. L'alternance de textes et d'images offre une lecture surprenante.
Ne pas se laisser avoir par l'épaisseur du livre, ni l'aspect ''austère'' des dessins, il se lit d'une traite, en peu de temps. Et avec beaucoup d'émotion.
Je le conseille, ne serait-ce que pour goûter la sensation de lire en ayant l'impression de regarder un film en noir et blanc, dont la bande sonore nous arriverait assourdie...
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Un objet géant apparut au centre de la pièce. On aurait dit un insecte mécanique qui tournait sur lui-même. Soudain , le plafond s'éclaira et se couvrit d'étoiles.
Ben en eut le souffle coupé. Le planétarium!
Jamie vint s'asseoir près de lui tandis que des étoiles filantes zébraient le ciel. Le projecteur pivota, l'image changea, et les deux garçons se trouvèrent à l'intérieur d'un astéroïde qui fonçait à travers l'espace. Ils volèrent jusqu'à la lune, rebondirent entre les cratères. L'une après l'autre, les planètes défilèrent, et bientôt ils étaient sortis du système solaire et regardaient l'univers d'en haut tels des dieux antiques.
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Devant les curiosités exposées sous ses yeux, le spectateur impressionné devait éprouver une sorte d'émerveillement. Si vous vous êtes un jour tenu sous un squelette de dinosaure, si vous avez admiré un diamant géant, vu une chose naturelle et belle, par exemple une fleur rouge vif poussant dans une fissure du trottoir, vous connaissez ce sentiment.
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Le temps peut vous jouer des tours de toutes sortes. En un clin d’œil, des bébés apparaissent dans des landaus, des cercueils disparaissent dans la terre, des guerres sont gagnées et perdues, et, tels des papillons, les enfants se métamorphosent en adultes.
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Ils contemplent les étoiles, voient la lune qui flotte là-haut, au dessus d'eux. La ville scintille en bas, et le seul bruit audible est le pouls régulier du mécanisme d'horlogerie. Hugo se souvient d'un autre film qu'il a vu avec son père quelques années plus tôt, un film dans lequel le temps s'arrête à Paris, figeant les habitants sur place. Seuls le veilleur de nuit de la Tour Eiffel et les passagers d'un avion qui vient d'atterrir sont mystérieusement capables de se déplacer à travers la ville silencieuse. Quel effet cela pourrait faire? même si toutes les horloges de la gare s'arrêtaient, songe Hugo, cela n'arrêterait pas le temps. Pas même si on le désirait de tout son cœur.
Comme maintenant.
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Le café est trop chaud. Pendant qu'il refroidit, Hugo regarde la foule des voyageurs qui se hâte à travers l'immense gare vers des milliers de destinations. Lorsqu'il les observe d'en haut, il les voit comme les rouages d'une grande machine tourbillonnante, mais, d'en bas, ce n'est plus que cohue bruyante et bousculade sans rime ni raison.
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Ou bien on voit, ou bien on ne voit pas.
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Se souvenant de ce qu’il avait lu sur les conservateurs de musées dans Les cabinets de curiosités, Ben réfléchit à l’idée d’organiser sa vie à la manière d’une collection comme son père l’avait fait ici. Comment choisissait-on les objets et récits qui iraient dans le cabinet ? Commet présenterait-il sa propre vie ? Il repensa à son coffret musée, à sa maison et à ses livres, à la pièce secrète. Il comprit alors qu’il avait déjà commencé sa sélection. Et Ben songea que, peut-être, chacun de nous était un cabinet de curiosité.
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Si j'avais eu des cieux les étoffes brodées,
Ciselées de clarté aux lueurs d'or et d'argent,
Etoffes bleues et sombres, étoffes estompées
De la nuit et du jour et du jour déclinant,
Ces étoffes je les étendrais sous tes pieds :
Mais je suis pauvre, et je n'ai rien d'autre que mes rêves;
Alors j'ai étendu mes rêves sous tes pieds;
Que ton pas soit léger, tu marches sur mes rêves.
W B Yeats
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