Citations de Brian Selznick (132)
Livre génial. La lecture fut un très bon moment.
IL aurait aimé être avec sa mère, dans sa bibliothèque où tout était prévisible, numéroté et ordonné selon la classification décimale de Dewey. Il aurait aimé que le monde soit organisé selon la classification décimale de Dewey. Avec ce système, on pouvait trouver ce qu'on cherchait, le sens d'un rêve ou son père, par exemple.
"Nous sommes tous au fond du trou, mais certais regardent les étoiles."
Isabelle s'arrête un moment pour admirer le portrait d'une actrice avec des yeux très noirs.
- Quand j'y pense, j'aime presque autant ces images que les films, déclare-t-elle. A partir d'une photo, on peut s'inventer toute une histoire dans sa tête.
Il y avait une fusée qui se plantait dans la lune.
Près de l'homme mécanique, Hugo tremble d'émotion.
Mais une autre histoire commence, car chaque histoire conduit à d'autres, et celle-ci nous entraîne jusque sur la lune.
Mais une autre histoire commence, car chaque histoire conduit à d'autres, et celle-ci nous entraîne jusque dans la Lune.
Quand j'y pense, j'aime presque autant ces images que les films, déclare-t-elle. A partir d'une photo, on peut s'inventer toute une histoire dans sa tête.
-C'est quoi un automate?
-Un personnage qu'on remonte,comme une boite à musique ou un jouet très sophistiqué.
Merwin commençait à se demander comment maman Platane et toutes les autres graines du monde avaient un jour réussi à trouver un endroit sûr ou prendre racine. Le monde semblait grouiller de dangers.
Mais il faisait toujours aussi noir et je continuai d'avancer. Lentement, vers ce que j'espérais être le pardon.
Dans un sens, je pense que cela te sauva la vie ... et je vais te confier un secret : c'est précisément dans ce but que je t'avais soufflé ton rêve.
J'avais la sensation que, s'il retirait sa main, je me mettrais à flotter dans l'espace et je disparaîtrais dans les étoiles. Mais elle restait là, serrant fermement la mienne.
Le temps n'existait plus et il n'y avait plus de frontière entre les choses. J'entendis une voix, sans savoir si c'était le garçon qui avait parlé, ou si je l'avais imaginée, ou si j'avais moi-même prononcé ces mots.
- Fais ton premier voeu, me dit-elle.
Mais il était déjà en train de se réaliser.
"Vas-y, me dit-il. Regarde dedans."
Je pris le kaléidoscope et collai l'oeil dessus.
"C'est beau."
Puis, je le fis tourner,
et les miroirs et les fragments de verre
se déplacèrent, fracturant le monde,
"Maintenant, regarde-moi", reprit-il.
Tu vas vivre une aventure, me chuchota-t-il. Tu vas traverser le monde sur un bateau. Tu verras les étoiles et tu dormiras sous la lune.
[C]omme je l'ai dit, à mesure que je grandissais, cette amitié préoccupait ma mère toujours plus. Un jour où elle parlait au téléphone avec une amie, je l'entendis se demander si elle ne devrait pas m'emmener chez le médecin. Était-ce normal pour un enfant de mon âge de continuer à avoir un ami comme James ? s'inquiétait-elle. Elle avait peur que quelque chose n'aille pas chez moi, ce qu'elle ne m'avait jamais dit en face, et cela me mit en colère. Je vécus cela comme une trahison, et, à mon avis, c'est la raison pour laquelle je ne lui parlai pas de la mort de James.
Je ne sais pas s'il avait commencé à mourir depuis quelque temps sans que je m'en aperçoive, mais le matin de mon anniversaire, à mon réveil, il avait disparu. J'avais beau savoir au fond de moi qu'il était mort, je le cherchai partout, en me demandant s'il ne se serait pas enfui. Avais-je fait quelque chose de mal ? Était-il simplement fâché contre moi ? Je crois que j'essayais de me persuader qu'il ne pouvait pas être mort pour de vrai. Il l'était bien, pourtant, et je ne savais pas quoi faire.
Ma mère ne comprenait pas pourquoi j'étais aussi triste. Je lui dis que j'avais mal au ventre, et je passai une bonne partie de la journée dans mon lit. Ce soir- là, elle apporta deux gâteaux dans des assiettes dans ma chambre, un pour James et un pour moi. Je fondis en larmes. Je rêvai de James, et me demandai à quoi il aurait ressemblé s'il avait existé pour de vrai. pg 125-126
- Si un jour tu es perdu, lui avait dit sa mère, cherche l'étoile polaire, et elle te guidera jusque chez toi.
Puis elle avait souri en désignant le tableau d'affichage près de son bureau. Contrairement au réfrigérateur de la maison, une seule citation y était épinglée. Ben l'avait lue à vois haute : "Nos sommes tous au fond du trou, mais certains regardent les étoiles."
Quoi qu'il en soit, il savait que sa place était ici, avec son ami et sa grand-mère et les millions de gens qui attendaient dans le noir que la lumière revienne.
«Apprenti gardien du temps», voilà un joli titre pour un jeune garçon.