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Critiques de Camilla Grebe (1311)
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Ça aurait pu être le paradis

La mode du polar en France est scandinave.



Voici un premier roman écrit à quatre mains, par deux sœurs suédoises, Camilla Grebe et Asa Träff.



Siri est psychiatre à Stockholm.



Elle travaille dans un cabinet, avec sa meilleure amie, Aina et un collègue, Sven. Elle a des patients pas très nombreux mais tous plus décalés les uns que les autres. Son mari est mort dans un accident de plongée.



Elle vit à une heure de Stockholm, dans une maison isolée au bord de la mer. Un jour, elle reçoit une photo avec un mot au dos. L’engrenage commence. Elle retrouve une de ses patientes, Sara Matteus, morte dans la mare devant sa maison. Son chat, Ziggy, disparaît. Elle se sent épiée.



Petit à Petit, l’intrigue produit une ambiance oppressante car on ne se doute pas du criminel. Les deux auteurs nous baladent efficacement dans plusieurs directions, sans lâcher le fil de l’histoire. L’enquête policière piétine mais le quotidien de Siri la relance régulièrement.



D’ailleurs, Siri finit par ne plus savoir si ses amis sont vraiment ses amis, et quelle est sa part de responsabilité dans cette affaire. D’autant qu’elle refuse de lâcher ses patients.



Heureusement que la psychanalyse éclaire l’âme !
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Ça aurait pu être le paradis

En attaquant "ca aurait pu être le paradis" des soeurs Grebe et Traff je m'attendais à un talent équivalent à Mons Kallentoft, ces 2 livres étant publiés aux éditions du Serpent à Plumes. Oh! déception! Ça aurait pu... être bien: l'intrigue est intéressante: une psychiatre, Siri Bergman, se voit poursuivie, traquée par un homme, sans nom, sans visage. Ses amis et collègues qui l'entourent ont tous quelque chose de suspect, mais pas plus que ça. Les sœurs Grebe et Traff n'ont pas été assez loin dans le sentiment de peur, d'effroi que peut susciter le fait d'être sans cesse suivi. Siri se dépatouille aussi avec le deuil qui l'a frappée quelques mois plus tôt avec la mort de son mari, Stefan. Ca aurait pu... être un bon livre... car le domaine de la psychologie comportementale y est bien décrit, plein de références documentées. Les entretiens de Siri avec ses patient(s) sont retranscrits. D'ailleurs, Siri est la narratrice de l'histoire.

Dans le genre psychiatre persécuté et ambiance glauque, je vous recommande plutôt: "L'étrange cas du Dr Nesse" de Luiz-Alfredo Garcia-Roza...
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Ça aurait pu être le paradis

Encore un polar nordique qui tient toutes ses promesses...
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Ça aurait pu être le paradis

Siri est psychothérapeute à Stockholm. Avec sa meilleure amie Aina, et un collègue Sven, ils ont fondé leur propre cabinet et les patients de Siri ne sont pas très nombreux depuis que celle-ci est devenue brusquement veuve il y a quelques mois. La jeune femme souffre aussi d'une peur du noir depuis de nombreuses années, ce qui paraît ironique car Siri se doit d'aider ses patients à dominer leurs peurs et leurs obsessions. Mais cette peur de l'obscurité va presque paraître secondaire quand Siri va découvrir qu'un inconnu l'observe et est prêt à prendre le contrôle de la vie de la jeune femme …



Me voilà encore avec un polar suédois, cette fois-ci écrit par deux soeurs dont une est psychiatre, ce qui peut expliquer le métier de leur héroïne et les détails narrés lors des rencontres avec des patients. Mais c'est peut-être justement cette partie du livre qui m'a paru un peu longue et trop détaillée, surtout dans le contexte général. Je comprends que le fait de faire apparaître, au cours de l'histoire, les personnages en thérapie chez Siri augmente le nombre de suspects, surtout que ces patients sont loin d'être bien équilibrés mais les chapitres de compte-rendus des séances m'ont souvent paru casser le rythme de l'ensemble. Sinon, côté suspense, il est bien mené et l'atmosphère rendue est plutôt lourde comme il se doit pour ce genre de roman. La fin n'est pas forcément évidente et c'est donc assez réussi de ce côté-là (disons que je me suis douté de certaines choses mais que je n'avais pas tous les tenants et aboutissants). Je n'ai pas trouvé Siri très sympathique mais il est quand même facile d'avoir de l'empathie pour ce qui lui arrive et la psychologie de tous les personnages est bien décrite (ce qui paraît logique vu le métier d'une des auteures). Finalement, malgré quelques défauts (mais c'est quand même un premier roman), c'est un livre qui se lit facilement et qui est efficace comme il se doit !
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Ça aurait pu être le paradis

J'ai beaucoup aimé ce premier roman prometteur des soeurs Grebe et Träff. Je rejoins emmyne qui le classe dans les policiers psychologiques. En effet, il ne s'agit pas d'un thriller mais le livre tient ses promesses quant à l'intrigue, au suspense, aux rebondissements. J'ai particulièrement apprécié le découpage en courts chapitres et l'alternance du récit effectué par la narratrice Siri et par le "tueur". Cela donne un rythme très agréable dans la progression de la lecture.
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Ça aurait pu être le paradis

Premier roman, première réussite!! Ambiance très "suédoise", ils ont un style à part... J'ai choisi ce livre au hasard à la médiathèque, n'en avais jamais entendu parler, et le recommande volontiers à mon entourage.

Une psychiatre veuve qui devient parano selon son entourage, elle est menacée, le suspense ne sera dévoilé qu'à la fin du livre. Le livre se lit rapidement, on ne voit pas bien où cela nous mène, mais une chose est sûre, on veut connaitre la fin.
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Ça aurait pu être le paradis

"Ça aurait pu être le paradis" est un roman policier suédois écrit à quatre mains, par deux sœurs dont c'est le premier roman. Le suspense est bien mené, et l'originalité du roman réside dans ce personnage principal de psy qui n'est plus du tout en contrôle de sa vie et qui subit les évènements alors qu'elle-même doit assurer une présence réconfortante à des patients en perte de repères. L'une des deux auteurs du roman est psychiatre, ce qui donne de la crédibilité au personnage principal et à ses séances de psychothérapie. Bonne lecture.
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Ça aurait pu être le paradis

Suspens total !

Un roman policier plein de suspens.

Contrairement à l'habitude le personnage principal n'est pas policier mais psy.

On comprend vite que tout tourne autour d'elle (puisqu'il s'agit d'une femme), mais on ne comprend pas bien comment...

Est elle la victime d'un tueur, va t elle mener l'enquête, le roman commence t il par la fin ?

Autant de questions qui trouveront progressivement leurs réponses. Pour cela il faudra tourner les pages...

Le suspens quant à lui va rester total jusqu'aux toutes dernières pages.

Un excellent polar bourré de fausses pistes, avec un minimum d'hémoglobine et un maximum de stress !
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Ça aurait pu être le paradis

Un premier roman écrit à quatre mains par deux soeurs dont l'une est psychiatre.



Il m'a rappelé par bien des aspects les romans suivant le cycle des saisons de Mons Kallentoff " Hiver " et " Eté " . Ce rappel n'est pas seulement dû au fait qu'il s'agisse de la même collection du même éditeur, ni que ce roman soit aussi estampillé polar suédois. J'y ai retrouvé l'atmosphère, le style de la trame narrative : s'intercalent au récit de très courts chapitres en italique donnant la parole au psychopathe, l'origine de cette haine meurtrière cristallisée sur une personne est à chercher dans un traumastisme du passé, l'histoire intime de l'héroïne est developpée, s'enroulant autour de l'intrigue.

Ce n'est pourtant pas du tout le même scénario, ni la même intensité. Moins éprouvant, ce roman tient du policier psychologique. S'il est prenant, s'il y a un réel suspens, il n'est ni angoissant ni haletant, ce n'est pas un thriller. Sur six mois, il raconte comment Siri, psychiatre, fragilisée par un récent veuvage, est espionnée, harcelée et menacée par un inconnu. L'ambiance s'appesantit au fil des pages tandis que les soupçons la tourmentent, que culpabilité et paranoïa s'installent, que de mauvaises questions l'assaillent...ses patients, ses collègues...La tension ne tient pas à des effets descriptifs mais à l'utilisation permanente de la première personne. Les émotions de Siri, pas si attachante que ça justement, déjà perturbée avant le plan de destruction psychologique, affective et professionnelle de son tortionnaire, comme les séances de thérapie dans son cabinet m'ont paru réaliste et offrent à ce roman, finalement aussi classique qu'efficace - avec sa petite romance en filigrane - une dimension intéressante et prometteuse, une dimension humaine. Si l'écriture mêlée des soeurs suédoises n'a rien de particulièrement remarquable - l'exercice à quatre mains n'est pas aisé, j'en conviens - elles savent donner corps à tous leurs personnages.








Lien : http://lisezjeunesse.canalbl..
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Ça aurait pu être le paradis

Un premier roman écrit à quatre mains par deux soeurs dont l'une est psychiatre.



Il m'a rappelé par bien des aspects les romans suivant le cycle des saisons de Mons Kallentoff " Hiver " et " Eté " . Ce rappel n'est pas seulement dû au fait qu'il s'agisse de la même collection du même éditeur, ni que ce roman soit aussi estampillé polar suédois. J'y ai retrouvé l'atmosphère, le style de la trame narrative : s'intercalent au récit de très courts chapitres en italique donnant la parole au psychopathe, l'origine de cette haine meurtrière cristallisée sur une personne est à chercher dans un traumastisme du passé, l'histoire intime de l'héroïne est developpée, s'enroulant autour de l'intrigue.

Ce n'est pourtant pas du tout le même scénario, ni la même intensité. Moins éprouvant, ce roman tient du policier psychologique. S'il est prenant, s'il y a un réel suspens, il n'est ni angoissant ni haletant, ce n'est pas un thriller. Sur six mois, il raconte comment Siri, psychiatre, fragilisée par un récent veuvage, est espionnée, harcelée et menacée par un inconnu. L'ambiance s'appesantit au fil des pages tandis que les soupçons la tourmentent, que culpabilité et paranoïa s'installent, que de mauvaises questions l'assaillent...ses patients, ses collègues...La tension ne tient pas à des effets descriptifs mais à l'utilisation permanente de la première personne. Les émotions de Siri, pas si attachante que ça justement, déjà perturbée avant le plan de destruction psychologique, affective et professionnelle de son tortionnaire, comme les séances de thérapie dans son cabinet m'ont paru réaliste et offrent à ce roman, finalement aussi classique qu'efficace - avec sa petite romance en filigrane - une dimension intéressante et prometteuse, une dimension humaine. Si l'écriture mêlée des soeurs suédoises n'a rien de particulièrement remarquable - l'exercice à quatre mains n'est pas aisé, j'en conviens - elles savent donner corps à tous leurs personnages.








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Ça aurait pu être le paradis

Psychologue de profession, Siri partage un cabinet avec deux associés : sa meilleure amie Aina, et Sven, incorrigible dragueur de vingt ans leur aîné. Trentenaire meurtrie par son récent veuvage, Siri vit toujours dans la grande maison isolée en bord de mer et de forêt choisie par son défunt mari. L'alcool l'aide souvent à surmonter sa peur du noir et de la solitude. La vie de la jeune femme devient encore plus angoissante lorsqu'elle se sent menacée par des lettres anonymes et des événements inquiétants autour d'elle…

Voilà un roman suédois qui ne ressemble pas à ses compatriotes. Pas de noms de lieux ou de personnages à gogo, pas d'hémoglobine - ou si peu. Ici, l'équipe policière est reléguée au second plan, la vedette est donnée à la psychologue Siri. Son malaise croissant, ses relations avec ses associés et ses consultations avec ses patients sont au centre de l'intrigue. Le style simple et fluide, les chapitres courts et aérés donnent à la lecture un rythme vif extrêmement agréable. L'une des auteurs étant elle-même psychiatre, on ne peut qu'accorder du crédit au déroulement des entretiens entre patients et thérapeute, et ce "certificat d'authenticité" rend le roman encore plus intéressant. L'intrigue peut rappeler d'autres thrillers connus, mais peu importe, puisque le suspense, l'angoisse et le plaisir sont là.

Un très bon moment au fil de ces pages - vivement le prochain roman de ces deux soeurs !

PS : Pour bien flipper, rien ne vaut une maison près de la mer, en lisière de forêt, sans volets ni rideaux opaques… et bien sûr avec quelqu'un qui guette dehors quand il fait nuit...







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Ça aurait pu être le paradis

Essayons de prendre le temps et de ne pas nous laisser emporter par notre enthousiasme avec la découverte d'une nouvelle lecture.

Approchons nous tout doucement, découvrons le monde qui est devant nos yeux.

"någon sorts frid" Titre suédois

Me Google dit "une sorte de paix"

Pas grand chose à voir ... les mystères de l'édition ou plutôt les mystères du marketing !

Le premier chapitre est intemporel, non daté, à peine situé, il nous éclaire un peu sur le choix du titre. Sa première phrase correspond presque au titre français et sa dernière presque au titre suédois.

La boucle est bouclée. La lecture peut commencer.



Les mois vont s'enchaîner, les chapitres datés à l'heure près, les lieux déterminés très précisément. Nous rentrons au cœur de l'histoire.

C'est une bonne chose de prendre son temps avant de commencer cette lecture, car une fois débuter on ne peut plus s'arrêter.

Thriller scandinave addictif.

Écriture condensée qui ne laisse pas de répit avant d'avoir tourné la dernière page.

Vite lu .... vite oublié ?
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Ça aurait pu être le paradis

Stockholm : août - décembre 2009, une jeune thérapeute, Psychologue diplômée —-Psychothérapeute diplômée : Siri, travaille dans un Cabinet qu'elle a fondé avec son amie intime depuis l'université de Stockholm Aina et Sven , leur collègue et ami.

Elle travaille dans l'idée d'aider les autres, : adopter des techniques afin ——non pas non seulement changer la vie de quelqu'un d'autre ——-mais pour soigner et guérir .

Ses patients Sara Mateus , ex - prostituée , toxicomane, Peter Carlson, entre autres, souffrent de diverses pathologies, angoisses secrètes ,délires, peurs diffuses, tous plus ou moins dépressifs ou phobiques sociaux.



Peter Carlson souffre d'un délire obsessionnel où il se voit tuer sa petite amie, Charlotte Mimer cherche constamment à tout contrôler ,et fait régulièrement des crises de boulimie ....



S'ils savaient que Siri elle- même souffre d'une réelle incapacité à affronter ses propres abîmes, peur panique du noir, souffrance crée par son veuvage récent : elle a perdu son mari Stefan apparemment accidentellement, s'endort toujours la lumière allumée ...

L'alcool absorbé en grande quantité l'aide à surmonter la solitude , le noir et l'immense désarroi du veuvage ...



Elle a l'impression qu'un homme sans nom ni visage, qui lui veut du mal, qui n'existe peut- être même pas la suit, la harcèle, l'espionne sans cesse , que quelqu'un ,la regarde , nue et grelottante qui cherche son chat Ziggy , sous les arbres .



Il faut dire qu'elle habite une petite maison isolée , près de l'eau , c'était le souhait de son mari Stefan. ...

Un premier roman écrit à quatre mains par deux soeurs dont l'une est psychiatre.

Suspense, rebondissements , fausses pistes, découpage en très courts chapitres donnent une belle accélération au récit —- addictif et prenant......sans noms de lieux ni pléthore de personnages , sans beaucoup de sang, plutôt un roman fin, psychologique , très maîtrisé.

De très courts chapitres en italique donnent la parole au psychopathe , l'origine de cette haine meurtrière serait à rechercher dans un traumatisme du passé .



L'intimité de l'héroïne se dévoile en même temps que l'intrigue , les séances de thérapie révélées ajoutent au réalisme et au rythme haletant .

Au fil des pages l'ambiance s'alourdit ....

Les auteures savent donner corps à tous leurs personnages —- accentuant la dimension humaine, intéressante .

Un polar psychologique réussi et efficace!

Bravo aux auteures , grand merci à Sabine !







«  Comment juger la vie d'un être humain?

Est -ce qu'il y a une force divine qui déverse la souffrance et la misère à parts égales sur nous tous? »

«  Qui introduit de la justice et de l'équilibre dans ce qui était autrefois du chaos? »

«  Une enfance et une adolescence difficiles , des maladies et de la solitude? .
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Ça aurait pu être le paradis

Siri Bergman est psychologue au sein d'un cabinet où travaillent également son amie Aina ainsi qu'un collègue plus âgé, Sven.

Elle y reçoit entre autres une jeune femme borderline ainsi qu'une femme d'affaire souffrant d'anorexie, et les entend d'autant mieux qu'elle-même souffre notamment de la peur du noir

À moins de quarante ans, elle est déjà veuve. En effet, suite à sa fausse couche son mari a sombré dans la dépression et s'est donné la mort

Par la suite, Siri est demeurée dans cette maison isolée située en bord de mer qu'ils avaient aménagé ensemble, noyant son deuil dans l'alcool.

Le suspense s'installe lorsque Siri s'aperçoit que quelqu'un a pénétré dans sa maison, il croît encore quand une de ses patientes se noie près de chez elle, avec, non loin, une lettre qui la désigne comme l'instigatrice de ce suicide, puis ce sont des traces de sang devant sa porte et cette présence qu'elle sent guetter dans la nuit..

Qui donc cherche à lui nuire ainsi? Et pourquoi?



Ce n'est pas tant la réponse à cette question qui importe dans ce livre, mais l'instauration progressive de la menace, le soupçon que nourrit Siri envers son entourage, et l'alternance de ses émotions contradictoires avec les pensées du criminel tapi dans l'ombre

Ce roman est donc, pour les amateurs de ces policiers nordiques éprouvants, une fort agréable promenade en bord de mer
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Ça aurait pu être le paradis

Siri, psychothérapeute, travaille dans son propre cabinet qu’elle a fondé avec sa meilleure amie Aina et Sven, plus âgé que les deux amies trentenaires. Très impliquée dans son travail, Siri filme les séances avec ses patients et tente de leur apporter des clefs pour décrypter leur mal-être et trouver des parades à leurs phobies, délires ou obsessions. Mais si elle fait tout pour aider les autres, la psychologue est loin de mener une vie saine et équilibrée. Elle noie dans l’alcool la colère et le chagrin qu’elle ressent depuis la mort accidentelle de son mari et elle est incapable d’affronter le noir et dort toutes lumières allumées dans sa petite maison isolée du bord de mer. Ses angoisses s’accentuent encore lorsqu’on retrouve une de ses patientes noyée près de chez elle. Sur la rive, une lettre la désignant comme coupable de son suicide. Et ce n’est là que le début d’une spirale infernale où quelqu’un semble vouloir l’entraîner. On l’espionne, on l’observe dans la nuit, on fait tout pour détruire sa réputation et sa santé mentale. Qui lui veut donc tant de mal ?



Un bouquin tout simplement excellent ! Pas de crimes sanglants ou de courses poursuites, pas de flic alcoolique ou de détective omniscient mais un suspense qui monte en puissance, un sentiment de malaise persistant, une peur que l’on ressent jusqu’au fond de son canapé. Peut-être qu’en effet ça aurait pu être le paradis pour Siri que cette maison isolée en bord de mer, loin de l’agitation de Stockholm…Mais sa vie ressemble plutôt à un enfer entre son veuvage précoce, sa solitude insurmontable et cette maison choisie par son mari où elle ne se sent plus à l’aise. Heureusement, il lui reste son métier, ses patients, ses collègues. On sent la patte de Camilla Grebe, spécialiste des polars, dans l’intrigue bien maîtrisée, mais aussi la touche de sa sœur psychiatre, Åsa Träff, pour la profondeur psychologique de l’héroïne, les cas médicaux évoqués et la psychologie comportementale et cognitive que pratique Siri.

En bref, ce premier tome d’une série écrite à quatre mains est une belle réussite, un polar intelligent et prenant. Malheureusement, la suite n’est pas traduite en français.

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Ça aurait pu être le paradis



Siri, psychothérapeute, vit seule dans une maison isolée à deux pas de la plage, au bord de la Baltique, à Värmdö, dans la banlieue de Stockholm. Elle est mal dans sa peau et boit trop. Quelqu’un - qu’elle a sans doute blessé - veut lui nuire. On assiste tout au long du récit à une lente montée en puissance de ces nuisances. Depuis une coupure de l’alimentation électrique de la maison, à la mort de son chat, puis à un coup de fil qui lui tend un piège, et ça continue crescendo. Au début, elle n’ose pas parler de ses problèmes. Quand enfin elle les partage un peu, on ne la croit pas, on la prend pour folle ou surmenée. Cette montée en tension de la situation est menée de main de maître par les deux auteures. On partage la peur de Siri. Elle dit au policier qu’elle a appelé, à la fin de leur entretien dans sa maison: « Est ce vous pouvez rester jusqu’à ce que je me sois endormie? ».





Qui harcèle Siri? Un patient avec lequel ça s’est mal passé? Un de ses collègues du cabinet de psychothérapie? Quelqu’un qui considère qu’elle a mal agi envers lui? Et jusqu’où ira-t-il? Est-elle en danger? Ce roman est remarquable sur deux points. D’abord, on ne doute pas un instant de la vraisemblance des nombreuses séances de psychothérapie, compte tenu du métier exercé par Asa Träff. Ensuite, ce long suspense qui nous met les nerfs à vif sur 380 pages est parfaitement maitrisé. Siri est menacée, traquée. On développe de l’empathie pour elle et, on tremble avec elle. « Ma peur a explosé, elle s’est abattue sur moi telle une vague géante » dit-elle vers la fin du récit, peu avant le dénouement final. Et puis Camilla Grebe nous a bâti plusieurs fausses pistes qu’on prend pour argent comptant, tellement elles sont bien construites. La fin constitue donc une réelle surprise, qui, quand on y réfléchit bien, n’aurait pas dû en être une. Un très bon moment de lecture. Un très bon roman, peut-être plus psychologique que policier.

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L'archipel des lärmes

Ce livre devrait être interdit, car une fois qu'on l'a commencé, plus possible de le laisser ,il faut vite le finir ! Et j'avais eu le même problème avec deux autres de la même auteure ! Vivement le prochain , c'est magistral .
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L'archipel des lärmes

Un excellent thriller policier je recommande. Je l ai lu en 2 jours. J adore la plume de Camilla Grebe.
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L'archipel des lärmes

Un excellent polar. Camilla Grebe nous prouve une fois de plus toute sa maîtrise du suspens. La narration mettant en scène 4 femmes à des époques différentes avec pour fil conducteur et lien 'Le tueur des Bas-Fonds" est indéniablement une belle réussite. Quant au dénouement.....j'en suis restée "baba"
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L'archipel des lärmes

Premier livre de cette auteure pour ma part. J'ai adoré. Livre dévoré très rapidement.

Le suspens nous tient en haleine du début à la fin.

Plusieurs destins de femmes entrecroisés. Super !
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