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Critiques de Camille Bouchard (104)
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Pirates, tome 4 : Les armes du vice-roi

Je me suis lancé dans le quatrième tome de la saga Pirates, Les armes du vice-roi, alors que je n’avais pas réussi à démêler correctement qui fait quoi en terminant le tome précédent. Encore curieux pour me lancer dans la suite mais pas suffisamment pour m’imposer la relecture de L’emprise des cannibales. Je ne suis pas certain que ça m’aurait tant aidé, il y a quelque chose avec la plume de Camille Bouchard (que d’habitude je trouve facile à lire) qui me dérange ici. Peut-être est-ce le style qu’il s’est imposé? Peut-être est-ce le sujet? Quoiqu’il en soit, je n’ai pas plus accroché à ce tome qu’aux précédents. D’emblée, alors que j’éprouvais de la difficulté à me rappeler des personnages connus (les pirates rivaux Cape-Rouge et Luis Meliton de Navascués, le cacique François, le marin N’a-Qu’un-Œil), il en ajoute des nouveaux (Lionel et la jolie Anahi). Ouf! Le vice-roi de la Nouvelle-Espagne, dont il était vaguement question auparavant, joue un rôle plus actif également. L’intrigue devient trop complexe pour un roman de littérature jeunesse relativement court. J’avais l’impression, avec toute cette galerie de personnages, que ça partait dans toutes les directions. Il faut dire que Camille Bouchard a mené un projet ambitieux. C’est tout à son honneur mais, en même temps, je crois que cela l’a désservi. En effet, cette ambition se voit dans la rigueur historique à laquelle il s’est tenue. Toutes les précisions sur la couronne des Habsbourgs, les titres de Charles Quint, les subdivisions de l’empire colonial espagnol, les rangs dans une tribu caribe, les Jésuites, etc. Peut-être qu’il aurait été pertinent d’ajouter des appendices pour ceux qui ça intéresse énormément? Le roman est également surchargé de termes maritimes (beaucoup étaient nécessaires, mais tant?), et des expressions que les gens de l’époque utilisaient, allant des jurons aux salutations. Même des courtes phrases en espagnol Tout cela ajoutait beaucoup de crédibilité mais ça constituait également une difficulté supplémentaire. Je suis un lecteur habile, avec de grandes connaissances, mais cela n’est pas le lot du lecteur adolescent moyen. Dommages…. Ceci étant dit, je dois terminer sur une bonne note : la description de l’attaque et de l’abordage d’une caravelle était excellente, on a même inséré un schéma la représentant. C’était une excellente entrée en matière.
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Pirates, Tome 2 : La fureur de Juracan

Le premier tome de la série Pirates m’avait assez plu – pour un livre de littérature jeunesse – et j’avais l’intention de continuer à lire la suite des aventures du jeune François Poivre mais je suis passé à d’autres lectures et ça m’est sorti de la tête. C’était il y a un an environ. Je suis tombé récemment sur le deuxième tome, La fureur de juracan, et… ouf ! Je ne me rappelais plus de rien. Et pourtant, j’ai une assez bonne mémoire ! Le roman s’ouvre sur le pauvre Urbain prisonnier du capitan Luis Meliton de Navascués. Mais qui étaient-ils ? J’avais beau me gratter la tête, ces noms ne me disaient rien. Pendant toute la première partie, j’essayais de lier cette histoire à celle du premier tome. Finalement, si j’ai bien compris, François n’est plus si jeune, c’est un pirate qui a emprunté un nouveau nom.



L’avoir saisi plus tôt, j’aurais sans doute apprécié davantage le roman ; les histoires de pirates m’ont toujours plu. Ici, Urbain découvre le chemin menant à une cité d’or, réussi à s’enfuir du capitan et à chercher l’aide d’un autre pirate, Cape-Rouge. Mais les trahisons sont multiples, de Navascués l’apprend et un combat sans mercie s’annonce. La bataille navale est plutôt intéressante mais on prend du temps à y arriver et même son déroulement est lent. C’est que l’auteur Camille Bouchard décrit tout en long et en large. Parfois même insistant pour utiliser le vocabulaire de l’époque (un peu trop, peut-être ?) Je crois que c’est son signe distinctif. La grande rigueur qu’il s’est imposé est louable mais elle nuit parfois au rythme de l’histoire. J’espère que la suite nous mènera à la chasse au trésor.
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Trente-neuf

Trente-neuf, c’est le nombre de volontaires abandonnés sur Hispaniola par Christophe Colomb suite au naufrage d’une de ses caravelles en décembre 1492. Ces hommes devront survivre un an avant le retour de l’explorateur et, pendant ce temps, essayer de s’accomoder avec la tribu des Tainos. Il va sans dire que des heurts étaient à prévoir. Leur histoire, elle est vue et racontée à travers les yeux d’un jeune mousse de treize ans, Jorge Gonzalez. Avec lui, le lecteur assiste à la traversée de l’Atlantique, à la «découverte» des iles des Caraïbes, aux premiers contacts avec les indigènes. Et à l’avidité de certains de ses camarades d’aventure à retrouver les fameuses mines d’or… Sa narration est alternée avec celle de Baguanamey, un Taïnos du même âge. Leur amitié se développera pendant la présence des Espagnols sur Hispaniola. Ainsi, le lecteur a droit au point de vue des Amérindiens, à leurs impressions, à leur perception de cette présence étrangère. D’abord suspicieux mais tout de même accueillants, puis irrités.



Comme d’habitude, Camille Bouchard contribue à faire découvrir aux jeunes lecteurs d’autres lieux, d’autres époques. C’est mission réussie. D’abord, à cause de la grande rigueur de l’auteur, des recherches historiques méticuleuses. Par exemple, les conflits entre Colon et le capitaine Pinzon, la description du fort La Navidad, la hiérarchie des Taïnos et leur mode de vie, etc. Je n’ai pas réussi à confirmer l’existence du jeune Gonzalez mais d’autres Espagnols restés pris sur l’ile, comme Diego de Arana, oui. Ensuite, le style de l’auteur ne m’a pas agacé, comme ce fut le cas avec certains de ses romans. Bien souvent, Bouchard farci ses bouquins de mots de vocabulaire dépassés (c’est louable, dans un roman historique, mais il faut en user avec parcimonie) qui alourdissent le texte. Ça donne parfois un style inégal et pompeux. Mais bon, dans Trente-neuf, je ne l’ai pas ressenti.
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Pirates, tome 3 : L'emprise des cannibales

Encore une fois, j’ai trop tardé avant de poursuivre la lecture d’une série. J’ai lu il y a plusieurs mois (années)les deux premiers tomes de la saga de littérature jeunesse Pirates, de Camille Bouchard. L’intrigue était loin derrière moi et le résumé en quatrième de couverture ne m’a pas éclairé tant que ça : je ne me rappelais d’aucun personnages. Dans L'emprise des cannibales, il est question de deux capitaines de navires pirates, Cape-Rouge et Luis Meliton de Navascués. Rivaux implacables, comme s’il n’y avait qu’eux deux à sillonner la mer des Caraïbes au XVIe siècle. C’est l’occasion de rencontrer toutes les sortes de gens qui se retrouvaient dans ce paradis dangereux : galions espagnols, bateaux marchands, pirates, etc., venus de tous les coins d’Europe. Aussi, quelques tribus de Naturels, des natifs des iles, dont quelques uns sont cannibales…



Cet univers est fascinant. Dans ce cas, quel est le problème? Eh bien, je n’arrivais pas à saisir l’enjeu. Je comprenais assez bien cette rivalité entre les deux pirates, qui avait commencé dans le tome précédent et qui se poursuivra sans doute dans les prochains, mais quelle était la spécificité de ce tome? Aussi, qui est le protagoniste? Lequel suis-je supposé suivre les aventures, auquel suis-je supposé m’attacher particulièrement? Cape-Rouge? C’est assez étonnant parce que, d’habitude, dans les romans de littérature jeunesse, on tend à donner de l’importance à un protagoniste plus proche de l’âge des lecteurs, soit un adolescent. Ce n’est pas le cas ici.
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Pirates, tome 5 : Trésor noir

La rivalité entre les capitaines pirates Cape-Rouge et Luis Merliton de Navascués perdure depuis quatre tomes. Leur affrontement ultime approche et est mêlé à la découverte d’un trésor caché. Alors que, dans les volets précédents, je n’étais pas toujours parvenu à démêler quelques uns des personnages, ce cinquième, Trésor Noir, s’ouvre avec un nouveau protagoniste. Encore! Ce vieillard (à l’identité mystérieuse) se trouve entre les mains de la justice et raconte les événements qui ont mené à son arrestation. Rapidement, on découvre que ces événements, vieux de quarante ans déjà, sont le fruit de cet affrontement ultime entre les deux rivaux.



Ceux qui ont lu mes critiques des premiers tomes de la saga Pirates savent que mon opinion est sévère. L’univers est fascinant et riche, visiblement bien documentée et rendue, mais l’intrigue est complexe. Et pourtant, il ne s’agit pas d’un roman-fleuve et je suis loin d’être un lecteur débutant! Incidemment, cette narration en deux temps (le vieillard qui raconte et les événements eux-mêmes) constituent une couche de difficulté supplémentaire et inutile.



De plus, les propos du vieillard son confus (c’est volontaire, mais quand même!) et truffés de digressions, certaines n’ayant qu’un lien vaguement indirect avec son histoire. Ça fonctionne dans certains cas, ça ajoute de la profondeur à l’univers. Dans beaucoup d’autres, ça ne m’a pas convaincu. Était-ce l’occasion pour l’auteur de faire valoir ses connaissances? Ou d’essayer d’en transmettre quelques unes à ses lecteurs? Ce n’est pas un cours d’histoire. Elles alourdissent l’intrigue et cassent le rythme.



Un élément m’a agacé particulièrement et ce sont les notes de bas de page renvoyant aux tomes antérieurs, par exemple, quand un élément de l’intrigue est mentionné brièvement. Était-ce vraiment nécessaire? J’en ai fait l’expérience, les livres de cette série peuvent difficilement se lire séparément. Incidemment, rendu au cinquième tome, on devrait avoir lu les précédents, il n’est pas nécessaire de rappeler régulièrement à quel tome se réfère tel événement. Ce n’est pas comme si on allait se retaper leur lecture pour retrouver l’information. J’aurais utilisé les notes de bas de page pour des éléments de l’histoire (la vraie) dont l’explication alourdirait le texte, par exemple, pour expliquer les Jésuites, la vice-royauté de Nouvelle-Espagne, etc.



Malgré ces points négatifs, Trésor Noir compte aussi plusieurs points positifs, à commencer par une intrigue bien menée par l’action. Le mystère persiste, le suspense également. Qui est ce narrateur? Quel est son rôle dans l’histoire? Qui gagnera entre Cape-Rouge et Navascués? Trouvera-t-on le trésor? Même si mon opinion est sévère, visiblement teinté par mon appréciation négative des tomes précédents, je reste persuadé qu’il y a un public pour ces romans de littérature jeunesse.
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Crimes à la librairie

Nouvelles



16 nouvelles. 16 écrivain(es) québécois. 16 crimes dans 16 librairies différentes. Ce recueil, publié en 2014, a été conçu par Richard Migneault qui voulait faire connaître le polars écrit au Québec. Il a donc demandé à plusieurs auteur(es) de nous écrire une nouvelle sur un crime, dans leur style propre à eux, qui se déroule dans une librairie.



Je suis québécoise. Je lis énormément et je me laisse tenter plusieurs fois par année par un roman, des nouvelles, de mes concitoyens. Mais ce recueil m’a fait découvrir des auteur(es) qui m'était complètement inconnu(es). Je vais donc m’empresser d'ajouter à ma Pile À Lire quelques livres de ces auteur(es). À vous de les découvrir maintenant …

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Crimes à la librairie

L'idée derrière ce livre de nouvelles était de faire connaître les auteurs québécois de polars. Dans mon cas, je peux dire mission accomplie. J'ai maintenant le goût de lire plusieurs auteurs que je ne connaissais pas.



Plutôt que de critiquer chacune des 16 nouvelles, je vais vous présenter mes 6 préférées, celles qui m'ont incité à ajouter des livres à ma PAL.





Le thème de ce recueil contient deux aspects : "crimes" et "librairie". J'ai donc fait mon choix en fonction à la fois de la qualité et originalité de l'intrigue mais aussi en fonction des caractéristiques essentielles des librairies et des livres comme véhicule de culture.



FLORENCE MENEY

Dernier chapitre au Bookpalace



Très bonne intrigue. Une très bonne critique des commerces qui vendent des livres comme n'importe quelle autre marchandise.



Ajoutez à cela une fin à la Hercule Poirot qui attribue un titre de livre à chacun des suspects.





MARIO BOLDUC

Mon combat



On nous annonce l'homicide dès le début, alors quel est l'intérêt de lire cette nouvelle? À vous de le découvrir en la lisant.





PATRICK SENÉCAL

Public cible



Un professeur de littérature dénigre les polars et ceux-ci se vengent.

Une histoire où le fantastique côtoie le réel à l'intérieur d'une librairie bien entendu.





JACQUES CÔTÉ

Jungle Jungle



L'implantation d'un syndicat des employés d'une librairie à la Walmart contrôlée par la mafia. Une bonne critique sociale et un crime surprenant.



JOHANNE SEYMOUR

233°C



Une belle histoire d'amour. Amour des beaux livres. Amour de la belle littérature. Amour entre deux personnes qui aiment la littérature et leur véhicule préféré, les livres.



En prime, un crime qui va plaire à beaucoup de babeliotes.





MARTINE LATULIPPE Le libraire et l’enfant



Comment commettre le crime parfait. Le tout grâce aux bienfaits des livres.





SYLVAIN MEUNIER

L’homme qui détestait les livres



Un inspecteur qui semble aussi niais que Colombo et qui coince progressivement le meurtrier.



Bon scénario





ROBERT SOULIÈRES

Un cadavre au Crépuscule



Une intrigue bien menée et une conclusion très surprenante.





CAMILLE BOUCHARD

Rouge tranchant



Je sais que ces deux mots ne vont absolument pas ensemble mais Camille Bouchard nous raconte un crime comique



Oui, je sais, j'avais dit 6 et je suis rendu à 9. J'aurais cependant pu en ajouter encore plusieurs. En le faisant j'aurais porté un sérieux préjudice aux auteurs non choisis.



Je ne le ferai pas par respect pour ces bons auteurs qui ont accepté de participer à cette expérience et qui n'ont pas satisfait MES GOÛTS.

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Le coup de la girafe

Jacob est un enfant différent, scolarisé dans l’enseignement ordinaire et souffre-douleur de trois ados immatures et méchants. Dans le bus ou à l’école, il les a sans cesse sur le dos. Heureusement pour lui, alors qu’il vient de rejoindre une nouvelle école, il se lie d’amitié avec deux jeunes, Chloé et Romain, qui l’acceptent tel qu’il est et l’apprivoisent peu à peu.



Je ne savais pas à quoi m’attendre en débutant cette lecture. Ce fut une vraie gifle. Rarement un roman jeunesse m’a autant bouleversée. Ce récit sur la différence, l’acceptation, la cruauté, est sans concession. S’il n’y avait la jolie et douce maman de Jacob et son amitié avec Chloé, la vie de Jacob serait bien difficile. Mais grâce à elles, elle est parsemée de moments de bonheur, silencieux. Jacob les aime, autant qu’il aime les girafes. Elles l’aident à affronter le quotidien.



Ce récit est superbement écrit, avec doigté et poésie quand Jacob s’exprime ou pense, avec âpreté quand il retrace les exactions de Juju et de ses colocus. Sans langue de bois, il dénonce l’humiliation dont il est victime. L’intimidation va aller crescendo jusqu’au paroxysme où on ne peut qu’être ému et bouleversé.



Un livre dur et beau, à lire et à faire lire aux grands enfants et aux ados. Un hymne à la tolérance et à l’acceptation de l’autre merveilleusement et dramatiquement mis en mots.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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La puanteur des morts

Printemps 1861. La Nouvelle-Orléans est survoltée. Tandis que la guerre de Sécession se profile, une jeune esclave noire est retrouvée assassinée, des symboles vaudou gravés dans la chair. Le Cap’taine Hube tient à résoudre l’affaire, mais le mystère s’épaissit à mesure que les cadavres s’accumulent. Lorsque son supérieur le détourne de son enquête, il comprend qu’il est désormais seul face à une machine devenue beaucoup plus forte que lui. L’aide d’un joueur de cartes professionnel, de collègues corrompus, d’une bande de pirates et d’un groupe de contrebandiers s’avère essentielle. Et comme si les choses n’étaient pas déjà si compliquées, voilà qu’il tombe amoureux d’une sorcière vaudou à laquelle il ne devrait peut-être pas accorder toute sa confiance.

J'ai été transporter par cette enquête atypique et ce Cap'taine Hube révolté par le meurtre de cette petite esclave noire, qui indiffère. Il se lance dans cette enquête qui ira bien loin. La « manbo » Marinette Amande vaut le détour.



La condition des esclaves détermine ce roman, l'intrigue montre la lutte faite aussi bien par les noirs que par des blancs, convaincus par une cause juste. Des mots peuvent choquer, mais correspond avec l'époque choisie. Ce qui rend la lecture encore plus précise sur l'esclavagisme et sa perception.

La description visuelle et odoriférante de La Nouvelle-Orléans est incroyable, j’y étais…

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Le siècle des malheurs, tome 5 : Cicatrices

Cicatrices nous fait découvrir le comportements odieux des humains à travers les yeux d'un arbre. Cette vision de l'humanité m'a enchantée par son originalité mais m'a aussi bouleversée. Je ne cesse de me demander si les arbres, les plantes et les fleurs ressentent la douleur comme un homme ou un animal. Cette lecture fait réfléchir sur plusieurs enjeux: le racisme, le respect de l'environnement, le développement urbain et ses conséquences.
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La Dame de Panama

1671. Panama. Le début de l’Âge d’Or de la Piraterie. Plusieurs peuples se disputent les trésors des Caraïbes. Henry Morgan fait partie de l’un d’eux. Il arrive de la Jamaïque pour conquérir Panama, à l'aide de ses acolytes. Déjà, une chose que je peux dire : le personnage principal féminin m’a littéralement tombé sur les nerfs… Je l’ai trouvé imbue d’elle-même, creuse, vaniteuse, sans aucune substance. Et que dire que Henry Morgan… autoritaire, désagréable, misogyne !!! Bref un beau duo de personnages. Si le fond de l’histoire est intéressant, s’inspirant de faits réels compilés à partir de journaux de bord de l’époque, la partie imaginée par Bouchard (les dialogues, les interactions entre les personnages) m’ont dérangés. Des phrases du genre : je deviens sentimental, parce que Morgan préfère un rapport consensuel plutôt que d’entendre crier des femmes qui le sont pas, ça heurte le p’tit côté féministe en moi. Et ce n’est qu’une phrase parmi d’autres. Tellement enrageant !!! Je n’en revenais simplement pas de certaines phrases écrites. Je n’ai plus du tout envie de lire cet auteur. Je comprends le contexte historique, certes, mais bon… Ça n’excuse absolument pas tout !! Une lecture que j’ai eu du mal à terminer, malgré le peu de pages.
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Le siècle des malheurs, tome 3 : Plutonium

Ce livre est très percutant. L'auteur a décrit avec une précision déconcertante l'attaque nucléaire sur Hiroshima. En lisant ses mots, j'avais des visions de films d'horreur qui me traversaient l'esprit. Je ne m'étais jamais vraiment questionné sur l'horreur de la bombe nucléaire. Maintenant, je comprends le drame qui s'est déroulé pendant la deuxième guerre mondiale.
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Le siècle des malheurs, tome 2 : Indochine

Mon mari étant Vietnamien et ayant quitté sa terre natale avec ses parents, alors qu'il n'avait pas encore 2 ans, afin de fuir la guerre, je me suis beaucoup intéressée à ce roman de Camille Bouchard. Il m'a permis de comprendre ce qu'on pu vivre mes beaux-parents lorsqu'ils ont fuit le pays déchiré par cette guerre. La fin qu'a choisie l'auteur m'a surprise sur plusieurs points que je garderai secrets pour ne pas vous dévoiler l'issue de l'histoire...
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La puanteur des morts

J’ai d’abord été très surprise par le choix de certains mots, mais en fin de compte on se laisse facilement transporter par cette enquête atypique et ce Cap’taine Hube, un homme au grand cœur qui pour l’époque se fou pas mal de la couleur de la victime. Il est révolté par le meurtre de cette petite fille, esclave noire, retrouvée assassinée, le corps recouvert de symboles vaudou…



La Nouvelle-Orléans est décrite d’une manière tellement incroyable, au point de se balader dans ses rues et de sentir les effluves qui s’en dégagent et malgré l’horreur, cela rend cette ville « humaine ».



La cause des esclaves est déterminante dans ce récit et l’intrigue tend à montrer que la lutte s’est faite aussi bien par les noirs que par des blancs, convaincus par une cause juste…



Malgré l’opposition de son supérieur, il se lance corps et âme dans cette enquête qui le mènera bien plus loin qu’une simple résolution… Une enquête qui met en exergue la guerre de Sécession se profile, l’affranchissement des esclaves. Mais aussi la place de la femme, à travers cette sorcière vaudou, par laquelle le destin se joue… Le destin d’une Nation… Le destin d’hommes de fois et d’honneurs…



Le lecteur se laisse facilement transporter par l’écriture très visuelle de l’auteur.



Les descriptions sont étayées, sans tomber dans des longueurs superflues, parsemées de reconstitutions historiques avec des scènes et des mots qui peuvent parfois choquer, mais cela cadre bien avec l’époque choisie. Cela rend la lecture encore plus précise sur l’esclavagisme et sa perception.



L’auteur a fait un travail de recherche d’une grande qualité pour en faire un livre d’une très bonne facture, pour qui s’intéresse à cette période historique et à l’esclavage.



Je ne connaissais pas l’auteur, mais j’ai beaucoup aimé sa plume et cet auteur canadien a une carrière assez prolifique.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Les Oiseaux de Bonheur

Un roman jeunesse remplit de joie, d'amour et de situations cocasses crées par les enfants. Le cas classique du malade loin de sa famille, qui sait qui va mourir et qui va rendre visite à ses proches pour leur faire un dernier adieu. J'avais deviné cet aspect mais le roman est tout de même intéressant.
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Le siècle des malheurs, tome 1 : Pistolero

J'ai d'abord lu Cicatrices (le dernier tome de la série), avant de lire Pistolero. Ce premier tome m'a moins plu que le dernier. Malgré tout, l'auteur débute sa série du siècle des malheurs avec un roman intéressant. J'y ai découvert l'histoire de la révolution mexicaine que je ne connaissais pas du tout. L'action maintient l'intérêt du lecteur. Classé en littérature jeunesse, c'est excellent pour donner le goût aux adolescents de découvrir l'histoire. Pour un adulte, c'est une lecture divertissante.

Ce qui m'a chicoté dans la narration de l'histoire, c'est qu'elle est racontée par un jeune de 13 ans mais que ce jeune parle d'une manière qui, selon moi, est trop élaborée pour un jeune de cet âge! Oui, le héros est instruit, bien plus que les gens de son époque, mais un jeune de cet âge parle-t-il vraiment avec un vocabulaire aussi riche?

Je suis peut-être sensible à cet aspect simplement parce que moi, quand j'ai écrit mon premier roman, https://www.babelio.com/livres/Joannette-vacues/1312613 , je me suis efforcée de personnaliser la manière de parler des personnages selon leur âge, leur ''classe sociale'' et leur personnalité.
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Crimes à la librairie

Seize nouvelles littéraires dont le thème est le même: un crime (presque tous des meurtres) dans une librairie. Plusieurs de ces nouvelles sont très intéressantes, d'autres le sont moins. J'ai beaucoup aimé la librairie comme scène de crime, cela donnait des meurtres cocasses, des mobiles intrigants, une atmosphère bien différente des polars habituels.



J'ai été amusée par Public cible de Patrick Senécal, Jungle jungle de Jacques Côté et par un Cadavre au crépuscule de Robert Soulières.

J'ai bien aimé le libraire et l'enfant de Martine Latulippe, même si on voit tout de même venir la fin. J'ai beaucoup apprécié la nouvelle de Mario Bolduc intitulée «Mon combat», car le thème politique et le lieu (Croatie) étaient originaux et fascinants.



Ce que je trouve dommage des recueils, c'est qu'après coup, on ne se souvient plus trop de ce qu'on a lu et même si plusieurs nouvelles m'ont plu, deux jours après je ne me souviens plus des titres ni des intrigues.
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Crimes à la librairie

Comme souvent dans les recueils de nouvelles, la qualité est très inégale en fonction de l'auteur. Donc de belles pépites, suivies d'autres moins bonnes.
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Crimes à la librairie

Entre trois et deux étoiles. Crimes à la librairie est un recueil aux nouvelles de qualité très inégale. En fait, l'ennui est qu'il "tire" dans tous les sens. On a droit à quelques récits de détection classiques, d'autres qui frôlent l’espionnage et certains l'horreur. Trois facettes généralement destinées à trois types de lecteurs.



Si j'ai eu le bonheur de découvrir la plume de Richard Ste-Marie et de Jacques Côté, plusieurs déceptions ont gâché mon plaisir de lecture. Je songe, entre autres, aux textes très banals de Chrystine Brouillet et de Camille Bouchard, deux noms des lettres pourtant reconnus.



Le comble du malaise (involontaire) atteint son paroxysme avec la nouvelle de Ariane Gélinas qui nous offre une version maladroite du roman Le Parfum. N'y voyez pas là un hommage, mais plutôt un emprunt non-avoué qui pêche par excès.



Bref, Crimes à la librairie ne livre pas la marchandise. Dommage. Dommage.
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Le parfum des filles

Le parfum des filles, un livre... parfumé d'émotions



Le parfum des filles, un roman de Camille Bouchard publié chez Dominique et compagnie. Ce roman contient une ambiance de toutes les émotions possibles. La joie, la tristesse et la nostalgie sont au rendez-vous dans cette oeuvre littéraire. Celle-ci parle, d'ailleurs, de l'histoire de Collin face à la mort de sa soeur. Somme toute, le roman ne tombe pas dans le dépressif, ce qui compte un très bon atout pour un roman destiné aux adolescents.



Ce récit raconte l'histoire de Collin ayant perdu sa soeur, avec qui il avait des liens très forts. Les tristes répercutions de sa mort se font sentir dans sa famille. Le suicide de celle-ci lui reste incompréhensible, probablement à cause de son jeune âge. Il garde en tête que sa soeur voulait voler, comme un cerf-volant, ce qu'elle a fait en nouant une corde a son cou et en s'élançant à travers l'ouverture de sa fenêtre. Il sentait bien que sa soeur était triste et il ne sentait plus chez elle le désir de vivre. Pendant les vacances d'été, avant sa mort, les deux enfants s'amusaient à fabriquer des cerfs-volants. Quand sa grande soeur lui a affirmé qu'elle voulait partir, s'envoler comme les cerfs-volants qu'ils avaient construits ensemble, elle lui rappela que, pour communiquer avec les anges, il ne suffisait que de marquer leur message sur un bout de papier et de faire voler celui-ci avec le cerf-volant, en l'attachant a son squelette de bois. Après s'être souvenu de ces paroles, il ne cessa de communiquer ses pensées avec elle. Une très belle façon, nouvelle, de voir le suicide.



Le livre, pouvant paraître anodin à cause de sa couverture, est très bien écrit et la simplicité pour un sujet pourtant si complexe est (positivement) déstabilisante. Du haut de ses 70 pages, le livre, très court mais ayant toujours beaucoup de place pour l'émotion, a su capter mon attention. Le personnage très attachant de Collin rapporte toujours la mort de sa soeur à une conséquence, directe ou indirecte, ce qui démontre un début de philosophie des conséquences de la mort/du suicide , surprenant pour son âge. Lors de la lecture, on perd toute connection à la réalité, une bulle se crée et les pages se tournent par elles-même. Le jeune garçon vous fera autant rire que pleurer. Malgré l'absence du point de vue de sa soeur dans plusieurs scènes, le livre reste un trésor, à mes yeux.



Bref, ''Le parfum des filles'' saura atteindre votre coeur. Je vous le conseille fortement. Un roman léger au poids mais lourd en émotions: à ne pas prendre à la légère.





Jacob G.P G408
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