AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Camille de Peretti (330)


Où avait-elle lu que sourire signifiait qu'on ne mordrait pas celui qui se dressait face à nous ? C'était pour cela que montrer les dents et ne pas s'en servir pour attaquer était devenu un salut de paix, un signe de bonté. (p. 172)
Commenter  J’apprécie          10
Pareil au chercheur d'or, l'enfant se lève chaque matin en croyant à sa bonne étoile, au destin qui guidera sa main vers la pépite miraculeuse, c'est peut-être cela, la véritable différence entre l'enfant et l'adulte , le premier n'a pas perdu espoir. Le foutu réalisme n'a pas d'emprise sur lui, ses rêves valent autant que la vie. (p. 202)
Commenter  J’apprécie          10
Fin des sit-in pour protester, fin des marches dans la rue en brandissant des pancartes, ils feraient leur révolution assis, en cliquant sur ENTER.
Oui, ils avaient au moins réussi cela. Les autorités avaient immédiatement annoncé enquête et traque des coupables, mais c'était un virus hydre, polymorphe. A moins que les pirates ne se dénoncent eux-mêmes par vantardise ou par étourderie, il n'y avait aucun moyen de remonter, la base était trop nombreuse. Le recrutement se faisait de façon anonyme, par les jeux vidéo, et les gamins à qui on demandait d'aller planter des clefs USB ici et là se rendaient à peine compte de la gravité de leurs actes. De toutes ces petites mains, aucune n'était réellement coupable, ni responsable de rien. Leur hacking était devenu un jeu, une mission, une blague où la frontière entre le réel et le virtuel était gardée très floue, en cela, leur idée avait de l'avenir. Car ce livre croit à la joie, la joie pure de ceux qui, avertis des échecs successifs de la vie réelle, ne se tiennent pas pour battus et, partis par tout autre chemin qu'un chemin raisonnable, parviennent où ils peuvent.
(p. 274)
Commenter  J’apprécie          10
Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une.
(p. 278)
Commenter  J’apprécie          10
Pareil au chercheur d'or, l'enfant se lève chaque matin en croyant à sa bonne étoile, au destin qui guidera sa main vers la pépite miraculeuse, c'est peut-être cela, la véritable différence entre l'enfant et l'adulte, le premier n'a pas perdu espoir. Le foutu réalisme n'a pas d'emprise sur lui, ses rêves valent autant que la vie. (p. 202)
Commenter  J’apprécie          10
L'amour de la littérature, merci, ça allait quand on était riche au départ. L'argent ne faisait pas le bonheur mais il permettait de choisir son malheur préféré. (p. 77)
Commenter  J’apprécie          10
Là voilà rouge comme une rose rouge à balbutier des cils.
(Julien)
Commenter  J’apprécie          10
 Les gens accordent beaucoup de prestige à la douleur, comme si elle grandissait, comme si d’elle naissait la poésie. Mais la douleur annihile. De la douleur véritable, il n’y a rien à écrire. Quand les mots arrivent, la moitié du chemin de consolation est parcourue. Les mots sont les pires hypocrites car ils masquent, immanquablement.
Commenter  J’apprécie          10
Nous nous séparerons et nous resterons amis. Il n’hésitera pas à m’appeler pour me demander tout ce qu’il voudra. Je lui dois tellement. Lorsque je l’ai retrouvé, je ne croyais plus à l’amour, et Stanislas m’a réparée, il m’a remise d’aplomb. Maintenant, je suis prête à m’envoler de nouveau mais je lui dois mes ailes. Et je me rends compte qu’à chaque battement il y aura un peu de lui.
Commenter  J’apprécie          10
Camille de Peretti
Casier n°428

Dire Je t'Aime n'est pas une chose facile quand on n'a jamais eu l'occasion de s'y exercer auparavant, à l'Amour s'entend.J'ai été très amoureux, une fois.J'avais six ans, je ne lui ai jamais adressé la parole. Aujourd' hui, je suis avec toi, et je me demande si nous nous sommes jamais parlé.J'ai voulu te séduire,j'ai voulu t'embrasser, tu as répondu à mes baisers,j'étais le plus heureux des hommes. Tu m'as fait comprendre que je ne devais pas l'être. Et tu nous as perdus dans cette contradiction. Un jour oui, l'autre non. Tu parles de 'piment', de 'légèreté', tu parles avec les mains, tu fais des grands gestes, tu danses pour moi, tu te maquilles, tu te blottis dans mes bras et tu t'envoles. Tu me mens. Tu souris parce que je suis trop sérieux. Tu as raison, je suis sérieusement épris. William est beau, tu tords tes lèvres pour lui aussi. Je t'ai vue glisser un mot dans son casier. Je ne t'espionne pas, je me rends à l'évidence. Fais très attention, Camille, c'est lui ou c'est moi.

Du cours d'anglais, ce 12 novembre 19**
Commenter  J’apprécie          10
Elle aussi se prend à formuler des serments absurdes, pour chaque instant d’avant, pour après la mort même, car la violence de leurs sentiments est telle qu’elle ne trouve pas de phrase assez exclusive, de pronom assez possessif. Il leur faudrait des verbes d’horizons, des mots pour mesurer des distances qu’elle ne connaît pas, jusqu’au ciel, jusqu’au étoile. Il leur faudrait une grammaire de l’immensité, au moins.
Commenter  J’apprécie          10
L'avenir vous a toujours paralysée, le passé aussi. Nous sommes le présent. Parlons de choses amusantes.
Commenter  J’apprécie          10
"La plus grande chute est celle qu'on fait du haut de l'innocence."
Heiner Müller, Quartett
Commenter  J’apprécie          10
The more I think, the less I understand.
Commenter  J’apprécie          10
En repensant à cette période, je ne sais pas comment j’ai fait pour autant rire en public en même temps que je pleurais en privé.
Commenter  J’apprécie          10
Elle foutait sa vie en l’air, avait dit sa mère. De quelle vie parlait-on ? Depuis des années, Vickie assistait, spectatrice, à son reflet se mouvant dans la glace, à son corps changer. Ses tétons s’étaient durcis et ses seins avaient pointé sous ses tee-shirts d’adolescente, ses hanches s’étaient élargies, mais jamais elle ne s’était appartenu.
Commenter  J’apprécie          10
Vomir était presque devenu un soulagement à l'époque, au moins quand je vomissais, je faisais quelque chose d'utile. Ca ne me dégoûtait plus, j'expulsais avec une très grande aisance, ça ne grattait presque plus ma gorge, qui avait dû se faire à l'idée à force. Je foutais en l'air tout mon système digestif, mais je ne le savais pas encore.
Commenter  J’apprécie          10
Mon passé est piégé sur ce papier et j'ai trop peur qu'il me déçoive, qu'il me saute à la figure, trivial et banal, sans fleur ouverte et sans noyade.
Commenter  J’apprécie          10
Changer de corps pour changer de vie. Depuis ses débuts, c'est en modifiant son aspect physique qu'elle a forgé son destin. Ses cheveux, ses fesses, ses seins sont ses seules armes.
Appréhender le monde, pour la blonde, passe souvent par le prisme d'une décoloration et, avec le temps, sa manière de faire face aux problèmes revient à s'ajouter ou à s'ôter des centimètres.
Commenter  J’apprécie          10
Il était une fois, au Palazzo dei Leoni, à Venise, une femme qui possédait plus de pierres précieuses que tous les sultans d' Arabie. Sa vie n'était qu'ivresse et volupté. Un jour, elle décida d'organiser un grand bal...
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Camille de Peretti (2057)Voir plus

Quiz Voir plus

Comment te dire Adieu ?

Tous les garçons et les filles de mon âge Se promènent dans la rue deux par deux Tous les garçons et les filles de mon âge Savent bien ce que c'est d'être ...?...

deux
affreux
heureux
vieux

10 questions
153 lecteurs ont répondu
Thème : Françoise HardyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}