Cara Hunter

Un sacré choc et un peu de gêne aussi. Je suppose que l’on pouvait seulement s’y attendre, mais, pour être honnête, je n’ai pas la moindre idée de ce qui est « attendu » dans une telle situation. Tout ceci est nouveau pour moi : on ne m’a jamais retiré une affaire jusqu’à aujourd’hui.

But as she knows full well, absence of evidence is not evidence of absence.

C'est ce qui parasite la plupart des enquêtes. Pas les parfaits mensonges et évasions délibérées, juste le manque de rigueur involontaire du quotidien.

Tout le monde dit toujours combien les enfants sont résiliants, mais n'est-ce pas là juste un autre mensonge dont les adultes abusent pour se réconforter ?

Je sais combien ça peut être difficile . Quitter le passé sans l’abandonner. Sans se sentir coupable chaque fois que l’on sourit.

Tant qu'on y est, la voiture est une Ford. Au cas ou ça vous intéresserait. Et je ne tue pas le temps en faisant de foutus mots croisés.

'Can I help you?' asks the man, coming towards her.
'Richard Geare, I'm the head.' And then, seeing her smile (a real one this time), he smiles in turn. 'It's not spelled the same way, before you ask. I guess my parents weren't to know.'

29 Lingfield Road, Banbury. Semi-detached. Neat gravelled drive. Geraniums.
'What do you think?' says Gislingham, turning off the engine.
Somer considers. 'Looks just like what it is - a schoolteacher's house.'
Gislingham nods slowly. 'Can't see it featuring in a future episode of Unsolved Crimes, but you know what they say about still waters.'

'You just need to tell me what happened, that's all. You're not in any trouble.'
The social worker leans forward and puts his hand gently on Leo's arm. 'It's OK, Leo. You can tell the police officer. It's always better to tell the thruth, eh?'
And that's how it all comes out.

Désormais, rien n’a plus d’importance. Pas même la météo du jour ou le fait que personne n’ait pensé à acheter du lait, à ce qu’on mangera pour dîner ou au grincement du portillon du jardin qui manque d’huile. Rien de tout cela n’a d’importance et n’en aura plus jamais.

Le SAF peut souvent passer pour de l’autisme ou un trouble du déficit de l’attention, même aux yeux d’un praticien expérimenté, parce que certains comportements peuvent être attribués à n’importe laquelle de ces trois maladies. Ces enfants peuvent être hyperactifs tout en ayant une faible capacité de coordination physique. Ils rencontrent les mêmes problèmes au niveau de l’empathie, et ont donc du mal à tisser des relations et à communiquer avec les autres. Cela se remarque surtout au sein des groupes.

Je n’ai jamais compris pourquoi les gens achètent de la moquette crème, surtout quand ils ont des enfants, mais le moment d’en discuter est malvenu. Comme deux écoliers, nous nous plions en deux pour défaire nos lacets. Gislingham me lance un coup d’œil : près de la porte, il y a des patères portant le prénom de chaque membre de la famille, et leurs chaussures sont alignées sur le paillasson. Par taille. Et par couleur. Mon Dieu.

S'il y a bien quelque chose que j'exècre, c'est de me voir à la télé. Même maintenant, après une demi-douzaine d'apparitions, je ne supporte toujours pas.

Je me lève. Je savais déjà que nous y étions confronté, mais j'ai à présent une froide sensation de malaise dans les tripes qui n'était pas là avant.

Daisy s’échappe de la poigne de sa mère et elles restent là un moment à s’affronter du regard.
- Melle Madigan nous a dit que le respect devait se mériter, déclare calmement Daisy, le visage et les lèvres livides. Ce sont les choses que l’on fait qui suscitent le respect. Mais toi, tu n’as jamais rien fait. Tu n’es même plus jolie.

C'est étonnant comme les belles-mères ont toujours le mauvais rôle. Ca me ferait réfléchir à deux fois avant d'épouser un homme qui a déjà des enfants. C'est comme si on était sûre d'en prendre plein la poire, quoiqu'on fasse.

C’est une chose d’être conscient qu’il pouvait y avoir une déclaration, mais rendre l’affaire publique en est une autre. Cela aura un impact sur les chances de résoudre cette affaire, les carrières, l’esprit de cohésion. C’est du moins ce que je penserais à leur place.

Elle pensait non seulement que cet homme avait tenté de la violer, mais encore que, depuis cet incident, il avait brutalement agressé plusieurs autres femmes. Elle avait de bonnes raisons de vouloir que cet homme se retrouve derrière les barreaux.

Elle a donc pu distinguer son odeur. Nous avons également établi que M. Parrie souffrait d’un diabète de type 1. Si la maladie n’est pas bien prise en charge, elle entraîne parfois des conséquences sur l’haleine. Cela pourrait expliquer l’odeur que Mlle Sheldon a décrite.

 

Vous n’aviez pas à vous donner tout ce mal, mais vous l’avez fait. Et c’est apprécié. Et dites à Ash, poursuit-il, que je reviendrai au poste en sortant du JR. Quelqu’un doit veiller sur lui.