Citations de Carène Ponte (752)
On ne maîtrise pas tout et à se demander tout le temps ce qui aurait pu être, on en oublie de vivre.
Je n’avais jamais vraiment cru à ces bêtises de temps qui passe et apaise les blessures. Pourtant, je ne peux que l’admettre, le temps est un allié. Et le quotidien, une belle béquille sur laquelle s’appuyer
C’est dans ces moments-là que son absence se fait cruellement sentir, encore plus que les autres jours. Perdre celle pour qui je n’avais aucun secret et qui me connaissait comme personne, c’est tellement injuste.
On croit toujours que le pire, c’est le premier rendez-vous. On a bien tort. Le pire, c’est le deuxième ! S’il y en a un deuxième, c’est qu’a priori chacun plaît à l’autre. Et ce qui devrait calmer le jeu et détendre l’atmosphère fait en réalité monter l’anxiété d’un cran. L’anxiété et le désir, cela va de soi.
Tu as promis que tu vivrais pour moi. Et personne d’autre que toi ne le peut. Surtout, je n’ai envie de demander ça à personne d’autre. Tu es ma meilleure amie depuis que j’ai six ans. Ma seule vraie amie.
Cette envie de bien faire, de ne pas décevoir. Au risque de s’oublier, voire de se perdre.
Moi je crois en l’amour. Et l’amour n’a pas de genre.
« - Elle dit toujours qu’elle doit s’en sortir toute seule, que ce qui ne la tue pas…
- … la rend plus forte ».
Quand on veut, on peut... Quelle connerie.
— Je vous présente Moloss, mon baby. Il sort de la toilette alors le pauvre n'a presque plus de poils, mais il reste beau comme tout, vous ne trouvez pas ?
Beau n'est pas le mot que j'aurais employé. Disons qu'il est... intéressant.
Aimer c'est peut-être accepter de souffrir. Mais ne pas aimer, c'est mourir.
Etre enfermé dans un avion pendant des heures et des heures, ce n'est pas naturel, l'être humain n'est pas fait pour voler. Sinon, la nature lui aurait donné des ailes.
Le concept est tout simple : chaque situation quotidienne est associée à un niveau d'angoisse. Répondre au téléphone est quelque chose que je peux assez facilement faire maintenant, grâce à l'affichage du numéro et/ou de l'identité de l'appelant. Le niveau d'angoisse est assez faible, je lui ai donc associé le chiffre 1, pour 1 unité d'angoisse.
À l'opposé, me rendre chez le dentiste est une situation nettement moins bien gérée, avec un niveau de stress élevé, et une équivalence de 10 unités d'angoisse.
Dans un carnet, j'ai listé toutes les choses qui m'angoissent ou me stressent - il y en a des pages et des pages et rien que de les écrire m'a valu une belle crise de panique - et je leur ai attribué une valeur en unités.
Choisir ses vêtements face à l'armoire : 1 unité d'angoisse.
Faire du shopping : 2 unités d'angoisse. Sortir de la cabine d'essayage pour se regarder dans le miroir - et devant tout le monde : 4 unités d'angoisse. Choisir un plat sur la carte d'un restaurant : 2 unités d'angoisse. Prendre l'avion :
10 unités d'angoisse...
Il a fallu ensuite que je détermine un nombre d'unités acceptable pour une journée, sachant qu'un nombre nul impliquait de rester au lit sans rien faire, ce qui bien sûr n'est pas dans l'ordre du possible. L'expérience des journées difficiles aidant, j'ai fixé un seuil à 15 unités d'angoisse. 15 unités, c'est ce que je peux encaisser par jour, avant que ma journée ne devienne invivable.
Qu'est- ce que je ferais à la place de Ginger, si je savais... que j'allais mourir ?
Je me dis souvent que la vie serait beaucoup plus sereine si l'on connaissait avec exactitude et dès le départ la date de sa fin.
Si l'on était dans un conte, mon nez serait déjà si long qu 'on pourrait y suspendre toute une tournée de linge.
Si je me laissais aller, je vous dirais que je suis excitée comme un acarien devant les portes du Salon de la moquette.
Découvrir votre village, c’est comme un homme qui trouve votre point G. Improbable, mais tellement bon.
Il se trouve que je suis fan de "Dirty Dancing", mais genre vraiment fan. Et que j'ai toujours fantasmé sur cette scène entre Bébé et Johnny, vous savez, quand elle va le rejoindre pour la première fois dans sa chambre... Eh bien, hier soir, quand je suis rentrée à la maison après une journée bien chargée, Donovan m'attendait debout dans le salon en pantalon noir et torse nu, sur la musique de "Cry to me". Il a dit : "Danse avec moi"... Et on a joué la scène.
Si je me laisse aller, je vous dirais que je suis excitée comme un acarien devant les portes du Salon de la moquette.