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Critiques de Carin Gerhardsen (157)
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Hanna était seule à la maison

Tandis que sa femme Åsa est chez ses parents avec leurs cinq enfants, le commissaire Conny Sjöberg passe un week-end au calme qui s'interrompt dès le dimanche matin avec deux meurtres à résoudre. Sa collaboratrice, Petra Westman, en faisant son footing, a découvert un bébé abandonné dans sa poussette et, non loin de là, le corps d'une femme qui pourrait être sa mère. Et, dans le ferry pour la Finlande, une adolescente suédoise a été retrouvée, étranglée dans les toilettes. Sjöberg se charge du meurtre de la jeune Jennifer et confie celui de la mère à Petra. Les deux enquêtes commencent lentement. Le commissaire doit interroger un nombre considérable de passagers qui se sont tous plus ou moins alcoolisés à bord du ferry et Petra peine à trouver l'identité de sa victime.

Pendant ce temps, Barbro, une retraitée, écume les rues de Stockholm, à la recherche d'Hanna, une petite fille de trois ans à peine, seule chez elle, et probablement en grand danger.



Après La maison en pain d'épice, polar peu convaincant et assez décevant, la deuxième aventure de Conny Sjöberg et son équipe est d'un niveau bien supérieur. Aimable mais lisse dans le premier opus, le commissaire garde ici sa gentillesse naturelle mais gagne en épaisseur en révélant quelques failles : une mère qui lui cache des choses et un penchant coupable pour une flamboyante infirmière rousse. Petra, la brillante inspectrice qui travaille sous ses ordres, a elle aussi quelques soucis d'ordre privé : le souvenir d'un viol récent qui a été filmé par un homme toujours en liberté. Toutefois, les policiers restent professionnels et déploient tous leurs efforts pour venir à bout de ces deux enquêtes difficiles. Sjöberg cherche le meurtrier de Jennifer, adolescente issue d'un milieu défavorisé pendant que Petra se demande pourquoi personne n'a signalé la disparition du bébé et de sa mère. Le suspense, bien distillé, se focalise surtout sur la petite Hanna, vive et dégourdie, enfermée chez elle et qui se débrouille comme elle peut dans un environnement familier mais plein de dangers pour une enfant en bas âge. Les chapitres alternent, entre ses déboires, les avancées des policiers et quelques éléments de leur vie privée.

Un bon polar qui se lit rapidement grâce à une intrigue très fouillée et une équipe d'enquêteurs qu'on a plaisir à suivre. Un deuxième tome qui donne envie de retourner très vite à Stockholm pour en savoir plus sur Sjöberg et compagnie.
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La maison en pain d'épices

A six ans, Thomas était le souffre-douleur de sa classe : brimades, jeux cruels, sévices corporels. Un tel traitement peut aguerrir ou au contraire saper toute confiance en soi, à tout jamais. Thomas ne s'en est pas remis. Il a aujourd'hui quarante-quatre ans, il reste une quantité négligeable aux yeux des autres, celui qu'on ne remarque pas, qui est toujours seul, qu'on méprise vaguement ou dont on a pitié. Une rencontre fortuite avec un de ses anciens "bourreaux", le meneur du groupe, va changer sa vie... S'ensuivent quelques meurtres...



A l'issue de cette lecture, je me demande comment recoller les morceaux. L'intrigue paraît tellement simpliste que je me suis "endormie", poursuivant mollement le roman pour connaître le dénouement, couru d'avance : on sait d'emblée qui tue et pourquoi, alors qu'attendre ? De connaître le nombre de victimes ? De savoir comment le coupable va se faire prendre ? Bref, j'ai rapidement baissé la garde, laissant sûrement échapper des éléments importants, mais il faut dire que le récit manque de rythme, les scènes familiales chez les flics m'ont paru neuneus, et je n'ai même pas trouvé ce qui fait la richesse des polars calmes et lents : l'intérêt des interrogatoires et/ou la finesse d'analyse des protagonistes.



'La maison en pain d'épices' est le premier volet d'une série mettant en scène le commissaire Sörjberg et son équipe. J'ai déjà lu le troisième opus, 'La comptine des coupables', qui m'avait plu. Je pense m'arrêter là avec cette auteur. Je dois être un peu furax aussi d'avoir été dupée par le titre qui évoque le conte d'Hansel & Gretel - je n'ai pas vu de rapport. Pour une intrigue habilement tissée de références aux contes de Grimm, lire plutôt le thriller de Craig Russel 'Contes barbares'.



- avis : 2.5/5
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La comptine des coupables

Une femme et ses deux enfants sont retrouvés égorgés dans leur lit. Elle était philippine, les petits avaient un père suédois. Pour le commissaire Connie Sjöberg et son équipe, le choc est rude mais heureusement Tom et Linna n'ont pas souffert, ils sont morts dans leur sommeil. Qui a pu tuer si froidement cette petite famille sans histoires ? Le père dont ils étaient séparés depuis longtemps ? Erik ? Un homme mystérieux présenté comme le nouveau compagnon de Catherine ? Peu d'indices, aucune piste valable et une équipe d'enquêteurs qui traverse une crise : Sjöberg se noie dans une liaison adultère qui lui fait honte, Petra est persuadée que Jamal a participé à son viol et Einar ne donne plus signe de vie.



Suite directe de Hanna était seule à la maison, cette Comptine des coupables suit l'équipe du commissariat de Hammarby, un quartier de la périphérie de Stockholm, que l'on retrouve en proie à des soucis personnels et professionnels. Mais les problèmes et rancoeurs ne les empêchent en rien de mettre toutes leurs forces dans la résolution du meurtre sordide d'une mère et de ses deux enfants, innocents par définition. Et c'est dans le passé qu'ils vont devoir fouillé pour trouver le coupable. L'enfance est au cœur de cet opus, ce moment privilégié mais non exempt de drames, des drames que l'on cache, que l'on enfouit au plus profond, que l'on ne peut raconter faute de mots, mais qui continuent de hanter ceux qui les ont vécus, subis, oubliés parfois. Un drame, Sjöberg en a aussi vécu un autrefois, quand il a perd son père alors qu'il n'avait que trois ans. Sa mère est toujours restée très discrète à ce sujet et n'a répondu à aucune des questions de son fils. L'heure est peut-être venue d'évoquer ce passé douloureux pour le libérer du poids des secrets...

Pour les amateurs de polars suédois, celui-ci ne déroge pas aux règles du genre : ambiance neigeuse, rythme lent, enquête minutieuse, racine du mal dans le passé et policiers désenchantés. Les personnages sont attachants, l'histoire très prenante, c'est vraiment un bon opus de cette série.
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La maison en pain d'épices

La maison en pain d’épices ne m’a pas laissé un goût agréable. La lecture est lente et l’écriture très scolaire : succession de phrases très simples (ou alors c’est la traduction qui n’est pas à la hauteur). De plus, dès le début on devine aisément le nom de l’assassin même si l’auteur essaie d’embrouiller les pistes.

Un point positif pourtant, le regard posé sur le comportement du groupe, regard très bien transcrit par l’auteure qui dénonce la puissance du et des leader(s).



Thomas Karlsson a quarante-quatre ans. Il mène une vie effacée tant du côté professionnel que du côté personnel. On ne le remarque pas, il reste indifférent à tous. Cette vie qu’il traine est le résultat des brimades et de la violence subies quand il était enfant par ses camarades de classe. Il garde de ces moments des traces indélébiles et une profonde rancune envers ses tortionnaires.

Dans la ville où il habite, des meurtres sont commis. Des meurtres dont les victimes ont toutes quarante-quatre ans. Y aurait-il un lien ? C’est ce que le commissaire Conny Sjöberg et son équipe vont tenter de découvrir...



Le commissaire outre d’être un bon policier, respectueux de son travail et de son équipe, est également un bon père de famille qui partage équitablement les tâches ménagères et l’éducation des enfants avec sa femme. Il est bien loin de tous les stéréotypes de policiers dans tous les polars scandinaves ou autres. On le penserait même un peu simplet tant il dégage de compassion envers tout un chacun.

On découvre également la vie de chacun des membres de son équipe. Mais je n’entrerai pas dans les détails qui de toute façon n’apportent pas grand chose à l’intrigue déjà mince.

Quant au suspect numéro un, je dois reconnaître que l’aspect psychologique du personnage est très bien traité. La cruauté des enfants et les violences endurées et répétées sont bien cernées et permettent de comprendre l’attitude de Thomas.

Enfin, un petit avertissement, les scènes de crimes sont plutôt hard. Les détails y abondent. Donc personne sensible... vous voilà prévenue.



Vous l’aurez compris, mon avis est mitigé et je n’ai pas vraiment trouvé mon bonheur de lecture ici, je ne poursuivrai donc pas la trilogie proposée par l’auteure. Mais si l’envie vous prend de découvrir cette auteure, essayez donc un autre titre et invitez-moi à le lire.


Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Hanna était seule à la maison

Non mais allo quoi ? C'était donc si difficile de trouver un polar suédois qui m'enchante enfin ?? Apparemment, oui. Heureusement qu'il y a eu ce polar pour me réconcilier tout à fait avec les grands blonds aux yeux bleus (pax suédoise avait commencée avec le polar précédent "Du sang sur la Baltique).



Le livre commence par une scène d'inceste entre un père et son fils. Nous sommes en 1964 et nous n'en saurons pas plus lorsque le chapitre premier s'ouvre sur 2007 pour nous présenter toute une brochette de personnages.



On passe d'une famille où la mère se la joue "alcoolo cool", laissant ses filles vivre comme elles le veulent à une mère qui ne sait plus à quel "sein" (le gauche ou le droit) se vouer pour que son bébé, qui a une angine, cesse enfin de pleurer. Nous avons aussi un grand garçon de 24 ans qui se fait tabasser par son père, deux flics qui boivent une bière et la famille du commissaire Conny Sjöberg.



C'est assez touffu au début et ce n'est qu'au fil de la lecture que tout s'imbriquera parfaitement, nous démontrant qu'une connerie d'ado peut avoir des conséquences fâcheuses et entrainer tout le monde dans un sacré Tsunami.



L'écriture, au présent, est passée toute seule, les personnages étaient agréables et l'intrigue bien ficelée. Oui, je me suis laissé surprendre et j'aime ça.



Les pages se tournaient toutes seules et des 75 pages lues au début, les 275 autres le furent d'une traite (c'était un marathon lecture, mais le bouquin était un vrai page turner).



Une vraie lecture plaisir, avec du suspense, deux enquêtes dont on veut en savoir plus, et leur alternance fait que l'on ne s'ennuie jamais, même lorsque que des parties de chapitres sont consacrées à la vie des personnages. Sans oublier les passages avec la petite Hanna, seule à la maison... Angoissant !



Bon, une petite réclamation au sujet de la petite Hanna, justement, qui a presque 4 ans : elle avait plus de chance de se faire mordre par une chauve-souris enragée que de tomber, en appuyant au hasard sur les touches du téléphone, sur une gentille personne telle que Barbro, prête à la croire à retourner toute la ville de Stockholm pour la retrouver à l'aide de maigres indications.



Autre point négatif : le roman se termine un peu en queue de poisson, sans que l'on sache ce qui va arriver à certains personnages. La suite au prochain épisode ? Sans doute. Et je serai là.



Bref, une lecture vraiment super, sans pour autant transcender le genre. Plaisant et addictif.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Hanna était seule à la maison

Voila, je referme ce roman...

Un véritable page Turner... J'ai beaucoup aimé suivre cette aventure !

Tout le long, j'ai été captivé, je me demandai bien comment ses différentes histoires pouvait se réunir... Et bien un grand bravo car c'est fait avec brio !



Je pensais tenir le coupable... Je me suis faite bernée 😊



En revanche le côté ou Hanna compose un numéro au hasard et tombe sur une bonne fée... je trouve cela peut probable mais bon comme on dis le hasard fait bien les choses 😊



Toujours est il que ce fut une bonne lecture, ce livre me laissera un bon souvenir,je vais continuer à suivre cette auteure !
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La maison en pain d'épices

Une mauvaise chute, une fracture du col du fémur, un séjour à l'hôpital et voilà Ingrid Olsson prête réintégrer ses quartiers. Mais son retour à la maison est considérablement perturbé par la découverte du cadavre d'un inconnu dans sa cuisine!

Pour le commissaire Conny Sjöberg et son équipe, l'affaire n'est pas si simple. La victime était un agent immobilier sans histoires et apprécié de tous. Mais il faut trouver et vite! Les meurtres s'enchaînent, sans lien apparent, sans modes opératoires identiques. Une seule constante: toutes les victimes ont 44 ans.





Tout commençait bien: des meurtres, une équipe d'enquêteurs dynamiques, un commissaire sympathique, bien dans sa vie et dans sa famille, et de temps en temps, la voix du tueur pour raconter comment, de victime, il est devenu bourreau. Et puis patatras! Par un procédé tout à fait discutable -et maladroit-Carin GERHARDSEN nous livre le tueur, mais ce n'est pas celui auquel on s'attendait! Volonté maladroite de surprendre le lecteur mais qui le fait plutôt passé pour un crétin qui n'a pas su voir THE indice qui se cachait sans doute dans les toutes premières pages. Mais je ne suis pas Colombo moi! Je n'ai rien vu venir et la fin ne m'a pas convaincue, elle m'a même déçue et énervée!

Alors je ne dis pas que je ne lirai pas la suite des enquêtes de Conny et ses adjoints mais il va falloir que l'auteure change de ficelles si elle veut étonner tout en restant crédible!
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La comptine des coupables

Une femme et ses deux petits assassinés. Elle consciente, eux dans leur sommeil. On les retrouve gorge tranchée, allongés côte à côte dans le même lit. Les enfants semblent dormir paisiblement. Ouf, ils n'ont rien vu, rien entendu, pas souffert. N'empêche, ça prend tout de suite le lecteur aux tripes.



Le titre en version française est éloquent, il fait référence à l'enfance, à l'innocence, à la culpabilité et à son côté lancinant - thématiques principales de cet ouvrage, où des enfants sont victimes des drames des adultes, directement ou indirectement, à cause des non-dits, parce que ceux qui les aiment pensaient les protéger du poids de leur propre souffrance en la taisant, ou tout simplement parce qu'ils étaient incapables de s'épancher.



Un polar suédois à la forme très classique : quelques histoires en parallèle de l'enquête policière, autour du passé des témoins/suspects/coupables du meurtre et des difficultés des flics dans leurs vies personnelles. Cette 'Comptine des coupables' est la suite de 'Hanna était seule à la maison'. Je regrette d'avoir pris cette série en cours, des éléments sur les enquêteurs m'ont échappé. Je compte bien redémarrer au début.
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La comptine des coupables

J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman. Impossible pour moi de m'intéresser à l' intrigue.
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La maison en pain d'épices

On pense dès le début connaître l’assassin, mais au fil de l’histoire on se rend compte que celui auquel on pense est le souffre douleur d’autres enfants de l ‘école primaire. Une vieille dame qui rentre chez elle après avoir été hospitalisée d’une chute, retrouve dans sa cuisine un cadavre commence alors une série de meurtres barbares. J’ai apprécié ce thrilleur, il se laisse lire facilement.

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La maison en pain d'épices

Âmes sensibles s'abstenir pour cause de tueur en série particulièrement violent!

La maison de pain d'épices, dont on ne comprend véritablement le sens caché qu'en fin de livre, est faite pour les amateurs de thrillers rudement bien menés qui ne craignent pas les débordements d'un psychopathe assoiffé de vengeance,ou qui, comme moi, ferment les yeux case journal intime cynique dont les extraits journaliers entrecoupent l'enquête policière.

Thomas, sans famille, quadragénaire effacé, distributeur du courrier sans envergure dans une société d'informatique, croise par hasard "le roi Hans", "le Roi sans couronne aux pouvoirs absolus", meneur jadis sadique d'une classe de maternelle particulièrement perturbée dont Thomas et une autre petite élève Katarina ont été les souffre-douleurs.

Cassé dans sa vie d'homme, Thomas le soumis "qui sait des choses que les autres ignorent",se révolte face au mépris affiché de ce jeune agent immobilier "détendu,sûr de lui" et à qui tout sourit.

Il le suit...

"Il ne fait pas bon avoir quarante-quatre ans cette semaine", va constater, déboussolé, le commissaire Conny Sjöberg, appelé en urgence chez Ingrid Olssen,une vieille dame étrangement peu étonnée d'avoir trouvé un inconnu mort dans son douillet petit chez elle.

"Quel rapport avec Ingrid Olsson?" s'interroge perplexe le policier face aux horribles crimes en série.



Pourquoi mon cinq étoiles,alors que j'ai lu des avis plus mitigés et que tout de même un tel déferlement de violence en fin de maternelle (les banlieues suédoises sont sans doute différentes des notres!!) m'a un peu étonnée je l'aurais plus vue en primaire ou secondaire?

Parce que Carin Gerhardson, écrivaine suédoise, a su (comme dernièrement le suédois Mons Kallentoft dans Printemps) s'attaquer, au thriller psychologique avec une trempe d'homme.

Parce que j'ai apprécié le suspense à rebondissement final; les deux enquêtes parallèles: celle du commissaire Sjöberg et celle de sa collègue Petra Westman, qui avec un réel sang-froid va élucider l'énigme d'un viol aggravé sous l' effet du rohypnol (drogue du violeur) qui la touche particulièrement de près (encore une femme d'honneur) et l'incorporation des extraits de journal intime qui infiltrent la tête d'un tueur.

Carin Gerhardsen se consacre à "l'écriture de polars" .La maison de pain d'épices est le premier tome d'une trilogie à paraître au Fleuve noir.
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La dernière carte

J'entre dans la série en cours par le hasard des mouvements de livres. L'art du polar nordique est ici parfaitement maîtrisé. Les personnages et situations totalement en place et travaillés. On se doute de ce qui s'est passé avant et se passera après. La vie des enquêteurs compte aussi. Le sentiment que ce soit taillé pour le cinéma est flagrant, cela n'en fait pas un mauvais livre, mais je trouve que c'est très dialogué, pour ne pas dire trop. Il m'a manqué d'introspections, de descriptions, de réflexions, de l'à côté qui nourrit le centre. Tout va tellement dans le mille que finalement je me suis dit qu'en 100 pages, ça pouvait être plié. Le processus meurtrier décrit est d'une perversité sans non, sans être insupportable comme chez certains auteurs du même genre. Le dispositif des cartes de poker n'est pas inintéressant, mais en réalité assez anecdotique. Le déclencheur... J'ai passé un bon moment, mais sans me dire je veux tout connaître de cette série. Par contre, à voir en film ou série, je me dis why not !
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La dernière carte

Quatre amis se réunissent pour leur poker traditionnel à l’auberge de Langbro.A la sortie de ce poker Sven Gunnar Erlendsson ne rentrera pas chez lui, on le retrouvera assassiné dans la forêt, tué par balles .Dans sa poche sont retrouvées quatre cartes à jouer. Que signifie ce message ? Qui en veut à notre ami Sven Gunnar lui, le père tranquille, respecté de tous, qui lui en voulait, qu’a-t-il fait, quel secret cache-t-il ? L’inspecteur Conny Sjöberg interrompt ses vacances pour pouvoir se mettre au travail car l’affaire est bien mystérieuse.





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Hanna était seule à la maison

Voilà le second livre que je lis de cette auteure suédoise. La seconde enquête du commissaire Sjöberg, héros de « La maison en pain d'épices ».

Alors que nous raconte « Hanna était seule à la maison »

À Stockholm, les policiers de la section criminelle du commissariat d'Hammarby sont sur les dents. Des enfants sont victimes de prédateurs sans scrupules, et deux affaires d’homicides volontaires restent à résoudre sans que les affaires n'aient de lien apparent. Le commissaire Sjöberg et son équipe démêlent peu à peu les fils d'une énigme glaçante, et découvrent que l'innocence des enfants et la leur sont perdues depuis longtemps.

Deuxième volet mettant en scène le commissariat d'Hammarby, ce roman policier nous fait entrer dans la peau de ses personnages : policiers, meurtriers et victimes. On va suivre en effet le quotidien de ces héros, on va partager leurs ennuies, leurs envies, leurs aspirations aussi. Et à travers eux, c’est la société suédoise toute entière qui nous est dévoilée. Une suède où le modèle scandinave tant loué est mis à mal. Ainsi, le polar se mâtine de roman noir. Mais pas seulement. Car ici on tourne les pages à toute vitesse. Et Hanna était seule à la maison devient un thriller glaçant et intelligent

Au début de ce roman on découvre plusieurs énigmes, qui s'imbriquent au fil des pages car notre auteure a su lier d'une manière très ingénieuse les différentes intrigues du livre. Ce qui nous marque aussi c’est la solitude de la petite Hanna dans sa maison, seule qui attend que sa maman et son frère rentrent enfin et cette attente est très angoissante. Il faut dire que l'écriture de Carin Gerhardsen est saisissante et du coup jusqu'au bout la tension est palpable. Et le suspense monte tout au long du roman et va crescendo. Car notre thriller se révèle être aussi un roman psychologique. Et il vous tient en haleine du début à la fin. Alors… Amateur de situations oppressantes, ruez-vous sur ce livre vous y découvrirez un polar noir maitrisé.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Dissonances

Une jeune femme est retrouvée traumatisée, mutique et nue devant la porte de Gideon, accordeur de piano qui a disparu. Les nombreuses allées et venues de jeunes femmes à son domicile, observées par le voisinage font de lui un pervers et un pédophile et le désignent comme principal suspect. L'enquête commence et Gideon reste introuvable.



J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire car aucun des personnages (même la pauvre Veronica) n'a suscité d'émotion en moi. J'ai trouvé l'enquête peu crédible, ceci étant accentué par le fait que, comme par hasard, tous ces malheurs (viol, disparition d'enfant, ...) affectent également et en même temps inspecteur, inspectrice ou commissaire dans leur vie personnelle. Trop c'est trop !

Un peu déçue donc par Dissonances qui n'est pas le premier livre de l'auteure que je lis ... déçue car je me souviens que d'autres ouvrages de Carin Gerhardsen ont été de vrais moments de lecture-plaisir.

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La maison en pain d'épices

Je ne suis pas du tout amatrice des romans suédois, mais à ma grande surprise j'ai beaucoup aimé La maison en pain d'épices.

C'est un très bon thriller, bien ficelé, et qui m'a plu de la première à la dernière page.

J'ai trouvé qu'il y avait du suspense, de bons personnages, et ça se tient bien.

Je les lu il y a quelques temps mais j'en garde vraiment un bon souvenir, d'où un quatre étoiles :)
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La comptine des coupables

Je viens de me rendre compte que je n'avais pas encore rédigé ma critique sur ce roman, et pourtant...

Un fabuleux moment de lecture !

Un livre pas long, bien ficelé, des protagonistes sympathique.

J'ai lu ce roman d'une traite tellement je fus prise par l'histoire, je voulais absolument savoir le mot de la fin !
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La maison en pain d'épices

Voilà un bouquin qui me laisse un sentiment très mitigé, rien à reprocher à l’écriture et au style qui sont très agréables et permettent une lecture fluide mais c’est malheureusement les aspects négatifs qui me viennent les premiers à l’esprit avec le recul. Déjà la quatrième de couv’ est bien trop détaillée (elle résume environ 90% du bouquin), mais surtout il n’y a aucun suspense, en moins de 20 pages on sait déjà qui est l’assassin (même sans l’aide de la quatrième de couv’ ça s’impose comme une évidence). Si les personnages ont une réelle profondeur l’enquête quant à elle est particulièrement monotone (c’est presque une succession de coups de bol qui la fait progresser).

J’avoue avoir bien du mal à comprendre le titre du bouquin et surtout le rapport avec l’histoire… Mais bon c’est là un point de détail purement anecdotique !

Si j’ai bien tout compris c’est là le premier volet d’une trilogie consacrée à Sjöberg et son équipe, mais le moins que l’on puisse dire c’est que je ne suis pas franchement motivé pour poursuivre l’aventure même si, et je tiens à la répéter, c’est très bien écrit, disons que la force d’un polar réside quand même dans son intrigue et le cas échéant c’est vraiment le point faible le plus évident de ce roman… N’est pas Mankell qui veut (son style est certes plus lourd mais les enquêtes de Wallander sont bien plus riches) !
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La comptine des coupables

Carin Gerhardsen … six livres parus en français …

N°1 « la maison en pain d’épice » … Un polar suédois écrit par une mathématicienne de formation devenue informaticienne … Les scènes décrites, dévoilent les détails avec une telle analyse logique que parfois on croirait suivre l'énigme au travers de l'organigramme qui décrit le schéma d'organisation de l'intrigue avec une représentation graphique normalisée de l'enchaînement des opérations effectuées et des décisions prises par le meurtrier … j’avais beaucoup aimé.

N°2 « Hanna était seule à la maison » … L'intrigue est manichéenne. Un bon point pour un thriller. Mais le style lui manque certainement de fioriture … j’étais un peu déçue.

Me voici avec le numéro 3 entre les mains …

Le commissaire Conny Sjöberg n’est pas très en forme … son équipe non plus … ils ont des comptes à régler entre eux … il y en a même un qui a disparu !

Einar est-il en train de prendre du bon temps ?

300 pages plus loin, le ménage sera fait … le meurtrier sera arrêté … les mystères entourant le passé des uns et des autres seront dévoilés.

L’écriture n’est pas littéraire, nous ne sommes pas en train de lire des textes poétiques ou psychologiques, c’est tonique, très professionnel dans la gestion du scénario.

Une bonne lecture pas prise de tête …
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La maison en pain d'épices

Je suis assez mitigée.

Premier livre d'une série certainement ou l'on fait connaissance du Conny Sjöberg et son équipe d'inspecteurs.

J'ai trouvé le début intéressant, le harcèlement scolaire, la violence entre enfants était un bon sujet mais j'ai eu du mal a accrocher pour la suite, car l'histoire traîne en longueur, un peu trop facile, un peu trop évidente lorsque l'on constate qu'il y a un point commun entre toutes les victimes : leur âge.

Un coupable évident et tout trouvé qui n'est évidement pas le bon coupable.

C'est une trilogie alors lisons la suite quand même histoire de ne pas restez sur notre faim.

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