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Citations de Carina Rozenfeld (237)


Je me figeai quelques instants, incertaine. Chaque interaction humaine, si enrichissante fût-elle, était un grand moment de stress pour moi.
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Elle accompagna ses paroles d’un geste pour rapprocher l’assiette de gâteaux, et je ne me fis pas prier pour me resservir. La sensation de faim était toujours aussi mystérieuse et curieusement agréable, parce qu’elle me faisait découvrir mon corps d’une façon étonnante. Mais celle de satiété était encore meilleure, surtout quand on se goinfrait de gâteaux aussi délicieux.
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J’avais momentanément été une femme, et j’avais aimé cela. J’avais ressenti tellement de choses, aussi bien dans mon environnement qu’à l’intérieur du corps d’Eva ! Je savais déjà que je ne pourrais pas m’empêcher d’y retourner. J’avais goûté à un fruit interdit, et j’en avais tellement apprécié la saveur qu’il fallait que je la retrouve, que je l’absorbe jusqu’à l’intoxication.
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– Un baiser…, avait-iel chuchoté. Pourquoi me donnes-tu un baiser ?
– Pourquoi pas ? Faut-il une raison à chaque geste ?
Sa s’était redressé sur ses coudes, le sommeil encore posé sur ses traits tel un voilage opaque.
– Non, c’est juste… Un autre, donne-m’en un autre !
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Autrefois [mon monde] m'était familier, normal, rassurant. J'étais à l'abri de tout : des émotions, du mal, de la violence. Et voilà qu'à présent, il me faisait horreur. Ici, j'étais coupée du monde, de l'essence même de l'humanité.
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Je refis face à mon camarade et mon coeur se serra. Ses poings crispés, les bras tendus le long de son corps, la tête baissée, une larme unique roulant sur sa joue. Il était l'image même de la souffrance.
- Eidan..., murmurai-je, espérant l'arracher à ce qui lui faisait si mal.
Il se redressa, me regarda comme si j'étais une apparition, et fit un pas en arrière, telle une bête prise dans la nasse d'un prédateur. Se rendant compte de ce qui venait de se produire, il essuya son visage du revers de sa manche et regarda le public, épouvanté.
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Il fit quelques pas dans le jardin, brandissant son appareil dans tous les coins, puis revint vers ses camarades qui n'avaient pas bougé.
- Rien, je ne capte rien. On est dans un trou paumé de chez paumé.
- Euh... c'est un peu isolé, certes, mais je n'habite pas dans un trou, protesta le géant d'une voix vexée. J'aime beaucoup ma maison.
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Tu te rends compte ? Je suis amoureuse d'un mec imaginaire, d'un battement de cœur contre ma joue, d'une voix qui a l'air de m'adorer, qui caresse tous mes sens...
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- Je devrais être parfaitement heureux, là, mais je me sens au contraire très triste.
- Pourquoi ?
- Parce que j'aimerais pouvoir vivre des nuits aussi libres que celles-ci. Où je peux me promener dehors jusqu'au matin, si j'en ai envie. Où je peux poser ma joue contre toi sans peur, où je peux respirer ton parfum, écouter ton souffle se mettre au diapason du chant de la cascade...
- Ne sois pas triste, mon amour. Nous avons la chance de pouvoir en vivre une. Non, moi, je suis triste pour ceux qui ne connaîtront jamais ces minutes précieuses.
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L’Avaleur de Mondes le suivrait, puis passerait de corps en corps, jusqu’à se rapprocher de lui suffisamment pour l’éliminer, que ce soit en l’étranglant ou en le poussant sous les roues d’une voiture… Le corps était une bien faible enveloppe… (87)
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-En écoutant vos histoires, je me dis que rien n’arrive par hasard. Tous ici, dans cette pièce, nous souffrons de nos différences, nous aspirons à la liberté et à une autre vie. Nous voulons pouvoir affirmer nos choix et ce que nous sommes, sans avoir à nous cacher ou à craindre les autres. Je suis comme vous… Exactement comme vous…
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Fierté, impatience, angoisse constituaient le cocktail des émotions qui le traversaient comme des décharges électriques pulsant à intervalles réguliers dans tout son corps.
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Je préfère me battre contre un ennemi réel que contre un danger imaginaire.
Page 27

L’Avaleur de Mondes ne connaîtrait jamais l’amour, la vie, la joie, ni même la peine, indispensable pour comprendre le bonheur.
Page 71

Il essayait d’imaginer ce que pouvait être une vie sans émotions, sans amour, sans passion … À quoi cela servait-il d’exister si l’on ne ressentait rien ?
Page 76

Surtout il voulait être aimé pour ce qu’il était lui. Au moins, un petit peu …
Page 137

Il l’aimait parce qu’elle était à la fois complétement différente de lui et pourtant étrangement similaire.
Page 138

Cher Ézéchiel, les vrais héros se cachent dans le courage, la ténacité et la générosité des gens ordinaires.
Page 181
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Ces quelques instants d’intériorité suffirent à le transfigurer. Son visage était apaisé, ses yeux brillants, son âme semblait surgir de lui comme un halo magnifique, le rendant plus grand, plus beau, plus mûr, plus sage… Comme chaque fois que la musique s’emparait de lui, une boule d’émotion gonflait dans ma gorge. Cette lumière qu’il dégageait enflait, jusqu’à nous atteindre, et nous métamorphoser nous aussi. D’un seul coup, nous étions touchés par la grâce.
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"Les deux amants eurent bientôt une fille, Volupté. C'est ainsi qu’Éros, l'Amour, et Psyché, l'Âme, furent réunis dans un amour éternel."
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Demain, elle sera là. Une journée de plus auprès d’elle et … sans elle. Telle est ma punition. À quand la rédemption ?
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Zec bougea légèrement, gémit dans son sommeil.
Puis il ouvrit les yeux d'un seul coup, son corps tendu, arc-bouté au-dessus de son matelas. Son regard exorbité ne pouvait que fixer le plafond de sa chambre, alors que la douleur s'infiltrait dans son esprit comme un serpent, le paralysant complètement. Il resta ainsi, raide comme une statue tout le temps que dura le tâtonnement de l'Avaleur de Mondes.
Ce dernier chuchotait dans sa tête, d'une voix grinçante par moments, onctueuse à d'autres, comme si l'entité se modifiait en permanence.
"Je suis de retour, anomalie... Cette fois tu ne m'arrêteras pas, je trouverai le moyen de te faire disparaître de cet univers où tu ne devrais même pas exister..." (p. 33)
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-Louis était hystérique. Il criait : "Le Père Noël est passé ! Le Père Noël est passé ! Le Livre du Temps est dans le salon !" Je crois que j'ai failli l'assommer. Je lui ai répondu que le Père Noël s'appelait Eden et Zec.
-Et moi, j'ai voulu l'embrasser quand il a dit ça !
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Un frisson parcourut l'échine d'Eden : cette fois, elle savait que ce voyage la transporterait vers un destin incroyable. Là-bas, elle deviendrait une Chebérienne, elle aurait des Livres-Monde à retrouver, des âmes à ramener à la vie, un monde à recréer. Était-ce bien réel ?
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♫Bonjour, j'ais aimer ce livre et je ne m'en suis pas lasser une seule seconde♫

♥Je lirais prochainement la partie 2 ( la suite) pandant les vacances de noelle♥

☼sur ce, Bonne lecture☼
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