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Citations de Carl Norac (157)


"Je ne suis pas n'importe qui:
Erik Satie
compositeur gymnopédiste phonométrographe huluberlubuesque et philophone.
Pour ne pas vous servir!"
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DIALOGUES

Je parle miel avec les abeilles.
Je parle sève avec les arbres.
Je parle pollen avec les fleurs.
Je parle terre avec les insectes.
Je parle source avec les poissons.
Je me tais quand le jour se tait.
Au vent, je souffle des histoires.
Sous la nuit, j'épingle mes rêves
pour qu'ils se confondent aux étoiles.
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"Tout mais plus ça !
je ne suis pas un chien-objet."
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COMPTINE HAÏKU
À LA MODE DU JAPON
QUI NE DURE QU'UN INSTANT
ET DONT LE TITRE AU FOND
PREND TOUT SON TEMPS,
DEVIENT BEAUCOUP PLUS LONG
QUE LE POÈME
LUI-MÊME

(à dire lentement pour mieux en profiter)

Le perce-neige
ne perce rien.

La neige a fondu
ce matin.

(p. 31)
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-Est-ce toi, mon frère ? demanda la créature.
Monsieur Stein ne répondit pas. Il était trop tard pour sculpter encore ce pantin vivant qui ne lui ressemblait pas du tout. A ses yeux, ce n'était qu'un monstre.
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"Quand on aime...On a du chien quand même."
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On parle jungle pour pas parler ghetto. On parle trop vite. Pas de temps à gâcher. La vie, c'est un clin d'oeil qu'il ne faut pas manquer.
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PASTORALE DES HEURES BLEUES


 Donnez-moi la nuit
qu'un peu je l'éclaire.
  J'ai de la lumière
au bord des paupières
 et des heures bleues.

 Elle a froid, la nuit.
 Ses petons si noirs,
son air de grand soir,
su sol jusqu'au phare,
tout ça tremble et fuit.

Que vienne, imprévu,
  le matin, bergère,
 qu'il soit découvert,
 sous le vent d'hiver,
  comme ton cou nu.

Donne-moi ta main,
partons loin, à deux.
  J'ai de la lumière
au bord des paupières
et des heures bleues.

p.53
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Depuis plus de cent ans, dans la famille de Raja, tout le monde est magicien.
L'arrière-grand-père de Raja aidait les étoiles les plus paresseuses à filer.
Sa grand-mère lisait l'avenir dans les grandes vagues ou les tout petits yeux des colibris.
Pour s'amuser, son grand-père faisait disparaître un éléphant derrière son mouchoir.
Certains soirs, avec un filet, son père se plaît encore à pêcher la Lune dans le Gange.
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Un battement d'ailes de papillon
peut changer l'avenir.
Alors, que dire du battement de tes cils ?

Tu me regardes en riant
et le futur n'a qu'à bien se tenir.
Tous les instants vont par deux
et prennent tout leur temps
quand ils sont dans tes yeux.
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Si j’étais un géant,
pourrais-je arrêter ce qui tombe,
toutes les injures et les bombes ?
Si j’étais un géant,
je m’en irais autour du monde,
moi le rêveur, moi l’innocent,
pour qu’un peu de soleil inonde,
sous la terreur, le cœur des gens.
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APRÈS LES ANNÉES



« Papa, quand je serai grande, après les années,
est-ce que j’aurai un cœur grand comme ça ?
— Oui, il va grandir un peu.
— Est-ce que ça veut dire que je pourrai mettre plus
de gens à l’intérieur ?
— Pourquoi dis-tu ça ?

— Parce que moi, j’aime tout le monde. »
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LES GENS



J’aime bien marcher avec les gens.
J’aime les gens.

Dans la rue, je les dépasse
ou je les laisse passer :
parfois les gens sont si pressés,
ils courent après le bout de leur nez
et oublient la beauté du jour.

Mais parmi ces passants,
il y a ceux qui, par tous les temps,
vont promenant, vont baladant
leurs pas et leurs rêves.

Rien n’est plus doux
qu’un matin où, par hasard,
la foule et moi, nous partons
quelque part sans penser
au bout de notre nez
et sans oublier la beauté du jour.
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L’automne peint le bois

en rouge, en jeune, en roux.

Sa palette n’a pas,

n’a plus de vert du tout.



C’est toujours le printemps

qui vole la couleur,

pour en couvrir les champs

et la hampe des fleurs.



L’automne n’est pas triste.

Il vit trois mois dans l’air

à jouer à l’artiste

sans connaître un hiver.
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Le perce-neige
   ne perce rien.

La neige a fondu
   ce matin.


p.31
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- Que veux-tu de tout noir pour peupler la nuit, ma belle ?
- Par exemple, trois corbeaux, un bout de charbon, un verre avec du café...
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Pirmi le glisse dans sa capuche et court vers le campement.
" Papa, cet objet tombé de la lune, est-ce un cadeau ?"
Papa s'approche. Mais maman se méfie.
" Il sent le phoque brûlé, jette ça ! "
Mais Papa sorcier n'est pas du même avis : " Cette chose a fait un long voyage, je le sais. Garde-la pour toi, mon fils ! "
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À quoi reconnaît on que le lion est vraiment le roi des animaux ?
Dans la jungle c'est le seul a avoir une piscine.
Et attention, pas n'importe laquelle :
UNE PISCINE MAGIQUE !
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L'île aux câlins, cette nuit, c'est ici.
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Petite fille, ferme les yeux.
A demain, bon voyage.
Tu es mon amour depuis que la lune est lune.
Tu es mon amour depuis que le jour est jour.
Tu es mon amour depuis que la terre fait son tour.
Petite fille du bout de mon cœur,
très doucement, dors maintenant, il est temps.
-C'est la fin du noir quart d'heure!
Je me glisse bien sous les draps, sous la couverture.
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