Citations de Carlos Ruiz Zafón (2909)
Chaque livre a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui.
Avec le temps, vous verrez que parfois, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on a, mais ce à quoi on renonce.
[…] nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous.
Les livres sont des miroirs, et l'on y voit que ce qu'on porte en soi-même.
Le moyen le plus efficace de rendre les pauvres inoffensifs est de leur apprendre à vouloir imiter les riches.
«Rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à notre coeur. Ces premières images, l'écho de ces premiers mots que nous croyons avoir laissés derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais ou tôt ou tard - et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d'univers nous découvrons-, nous reviendrons un jour.»
Enfin de compte, quel est le sens d'une science capable d'envoyer un homme sur la lune, mais incapable de mettre un morceau de pain sur la table de chaque être humain ?
Et garde tes rêves, (...) tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin.
Le sot parle, le lâche se tait, le sage écoute.
Les gens caquettent à qui mieux mieux. L'homme ne descend pas du singe, il descend de la poule.
Il faut toujours que les gens qui n'ont pas de vie se mêlent de celle des autres
Les mots avec lesquels on empoisonne le cœur d’un enfant, par petitesse ou ignorance, restent enkystés dans sa mémoire et, tôt ou tard, lui brûlent l’âme.
La vie accorde à chacun de nous quelques rares moments de bonheur total. Ce sont parfois des jours, parfois des semaines. Parfois même des années. Tout dépend de la chance. Leur souvenir nous accompagne à jamais et se transforme en une contrée de la mémoire où nous tentons de retourner le reste de notre existence sans jamais y parvenir.
Se demander simplement si on aime est déjà la preuve qu'on a cessé d'aimer.
Les mauvais souvenirs vous poursuivent sans que l'on ait besoin de les emporter avec soi.
Ces pages seraient notre mémoire jusqu'à ce que son dernier souffle s'éteigne dans mes bras et que je l'accompagne jusqu'à la haute mer, là où se brise le courant, afin de m'y perdre pour toujours avec elle et pouvoir enfin fuir en un lieu où jamais le ciel ni l'enfer ne pourront
nous trouver.
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Aujourd'hui, Carlos Ruiz Zafon s'en est allé.
J'espère de tout mon cœur qu'il repose en paix dans ce lieu...
"Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie: ses trois incarnations favorites. Mais il ne vient pas vous démarcher à domicile. Il faut aller à sa rencontre."
« Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu’un livre change de mains, que quelqu’un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. »
Il y a des rustres qui s'imaginent que s'ils mettent la main au cul d'une femme et qu'elle ne proteste pas, l'affaire est dans le sac. Ce sont des ignares. Le coeur de la femme est un labyrinthe de subtilités qui défie l'esprit grossier du mâle à l'affût. Si vous voulez vraiment posséder une femme, il faut d'abord penser comme elle, et la première chose est de conquérir son âme.
Le reste, le réduit douillet et chaud qui vous fait perdre les sens et la vertu, vous est donné de surcroît.
Chaque livre a une âme.
L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui.